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Rémi le garçon roux au destin partiulier
"PD"? OUAIS ET ALORS ?
Une lecture de blog recommandée : Arnaud h http://arnaudh-s.blogspot.fr/2014/01/le-garcon-roux-13.html
si ce n'était qu'un blog de récits gays bien tournés...bon! mais c'est une vérité qui nous éblouit dans sa simplicité originale.
"C’est dans les rochers adossés à la falaise qu’il fit la connaissance de Jean-Marie, l’été de ses quatorze ans. Jean-Marie avait deux ans de plus
que lui, c’était un adolescent sûr de soi, un petit caïd d’une quelconque banlieue parisienne qui passait ses vacances ici avec ses parents et qui se prit d’amitié pour Rémi. Ses préoccupations
de jeune coq l’amenèrent presque naturellement à faire l’éducation sexuelle de celui-ci. Il lui apprit donc à se masturber, lui montrant sans pudeur comment procéder et l’invitant à
l’imiter.
La première fois fut laborieuse. Rémi n’éprouvait aucune excitation à voir son nouvel ami s’astiquer le membre de la sorte. Le jet blanc qui fusa
jusqu’à un trou d’eau lui rappela douloureusement ses draps souillés et fut pour lui l’occasion d’un dégoût fugace. Son vis-à-vis lui demanda d’en faire autant, mais il avait honte de se montrer
nu et ceci ne l’incitait guère à bander.
Il repensa à la scène le soir même au moment de se coucher et fut surpris de l’excitation qui le gagna soudain au souvenir de ces images. Il
s’allongea sur son lit tandis que sa main trouvait naturellement le chemin et les gestes qu’il lui fallait faire. La libération fut rapide et abondante, souillant son ventre plat jusqu’au menton.
Il s’essuya avec un mouchoir en papier tandis que son cœur battait la chamade et semblait ébranler tout son corps.
Durant le séjour de Jean-Marie, les deux garçons jouèrent quotidiennement à ce petit jeu. Tantôt c’était à celui qui éjaculerait le plus loin ou le
plus dru, tantôt à celui qui amènerait l’autre le plus rapidement à la jouissance à grand renfort de caresses réciproques.
Lorsque son nouvel ami regagna la capitale, Rémi se désintéressa de la chose. Ce jeu solitaire n’avait retenu son attention qu’autant qu’il le
pratiquait en compagnie. Désormais il ne se manuélisait que rarement, mais toujours en ressassant les images de ce qu’ils avaient fait au pied de la falaise, dans les trous d’eau des rochers. Il
avait essayé de s’exciter sur des magazines pornographiques étalant de pulpeuses poitrines, sans résultat probant. Pour lui, cela ne signifiait pas qu’il était pédé, comme on continuait à le dire
autour de lui ; simplement qu’il manquait d’imagination et préférait le vécu aux fantasmes.
L’année scolaire passa sur un rythme long et interminable. Rémi attendait les vacances non dans l’espoir de revoir Jean-Marie, mais parce que
c’était l’occasion pour lui de retrouver une douce solitude loin de ses persécuteurs. De l’adolescent parisien, il n’avait aucune nouvelle. Pourquoi en aurait-il eu, d’ailleurs ?
La première quinzaine de juillet fut morose. Il allait à la plage, ce qui signifiait pour lui se cacher dans les rochers à l’ombre protectrice de la
falaise. Il emportait avec lui un livre de poche qu’il n’ouvrait pas la plupart du temps, se contentant de s’asseoir nu sur un rocher, les yeux tristes, embués de larmes qui ne sortaient
pas.
Il y avait en lui une mélancolie qu’il ne s’expliquait pas. Bien sûr, il était le souffre-douleur du collège, c’était insupportable, cependant il
n’accordait que bien peu d’importance à ce que les autres pouvaient penser ou dire de lui.
Il ne s’aimait pas, ne voyait pas de justification à sa vie, n’imaginait pas d’avenir qui puisse être plus souriant que ce qu’il avait vécu
jusque-là. C’était un état latent et imprécis, ponctué de vagues envies de mort, de l’idée de nager au large jusqu’à épuisement. Cela l’agaçait, il se sentait lâche, se disait qu’il n’avait pas
même le courage de son propre suicide s’il fallait que cela eût l’air d’un accident.
Et puis Jean-Marie fit sa réapparition.
Il avait forci, une fine moustache soulignait sa lèvre supérieure, son maillot de bain Speedo avait été volontairement choisi une taille en dessous
de la sienne afin de mieux mouler ses formes. Rémi enregistra la chose machinalement, la trouvant passablement ridicule.
L’adolescent lui tendit la main et, tandis qu’il la saisissait, l’attira contre lui pour l’embrasser, ses lèvres se collant aux siennes, sa langue
forçant le passage jusque dans sa bouche. C’était son premier baiser. Il eut un haut-le-cœur, mais l’autre le tenait fermement, se montrant insistant. Il finit par se laisser aller à la douceur
de cette sensation nouvelle qui n’était pas si déplaisante qu’il avait voulu le croire au départ.
Tandis que leurs langues luttaient, il sentit l’érection de Jean-Marie contre son ventre, ses mains qui lui caressaient le dos et venaient ensuite
en reconnaissance vers sa propre érection. Il pensa que tout allait recommencer comme l’an passé, que son ami allait lui donner du plaisir manuellement, ce qu’il lui avait dit s’appeler un "cinq
contre un".
— Tu vas voir, je vais t’apprendre de nouvelles sensations bien plus intéressantes et intenses… souffla Jean-Marie en l’obligeant à s’agenouiller à
ses pieds tandis qu’il dégageait son sexe du vêtement trop serré.
"PD"? OUAIS ET ALORS ?
http://arnaudh-s.blogspot.fr/
le garçon roux fabriqué comme beaucoup d'entre nous en lesquels la sexualité parcourt de nombreux méandres avant d'aboutir à une stabilité répétitive sans plus d'inovations. Et puisqu'on parle de l'augmentation du nombre couples de même sexe, on a la surprise un peu plus loin dans la nouvelle on verra que Rémi, dans les plans à trois, ne "consomme" pas avec son camarade, mais préfère avec les autres, le copain étant le témoin N°1, et le confident ...Tel est son mental...chacun peut établir des comparaisons avec lui-même...
ah, Rémi tu ne le sais pas, mais tu y cours... Ah, le destin...
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