Jeudi 14 novembre 4 14 /11 /Nov 05:48

Enregistré pour sa vraisemblance dans RECITS REELS (66)

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Journée de la gentillesse 13 novembre...

Test - Gentil - Gentillesse : Etes-vous un vrai gentil ?

 

J’étais juché sur un escabeau. Michel le tenait. Je pouvais ainsi scier plus facilement les branches, les plus grosses de sa haie, sans craindre un déséquilibre irréversible. Je tenais la branche à couper d’une main et la sciait de l’autre. Ce travail en hauteur était délicat. Je devais m’assurer que mes pieds reposaient fermement sur les marches de l’escabeau. Travailler les bras tendus était fatigant. Cela demandait de mettre en œuvre tout mes muscles et mon agilité. Bien que peu habitué à ce genre de travaux, j’étais volontaire et suffisamment fort pour me savoir, pouvoir les exécuter.


J’aimais bien venir chez Michel pour tondre, élaguer, tailler ses arbustes. C’était pour moi, l’occasion de voir autre chose, quitter le quartier, être au grand air, comme en vacances. Depuis qu’on le connaissait, notre quotidien s’était amélioré pour ma mère et moi. Je sais que le hasard n’y a été que pour peux de choses, comme souvent dans les affaires humaines. Je vivais seul avec ma mère. Elle tentait, en se décourageant le moins possible, à ce que je ne manque malgré tout de rien. Ce jour là, ma mère avait discutée avec la caissière d'une annonce qu’elle avait accroché sur le panneau prévu à cet effet, à côté de la sortie du supermarché. Ma mère se proposait, d’effectuer divers travaux, notamment de ménage, etc. Elle avait certes trouvé quelques heures à faire mais elles ne suffisaient pas à nous faire vivre comme elle y tenait, dignement.

Ce jour là, elle m’attendait, les bras chargés des sacs de courses, le temps que j’aille raccrocher le caddy. En revenant, je l’ai vu pour la première fois. Ma mère l’écoutait. Ce qu’il lui racontait l’intéressait. Elle avait posé les sacs à terre. En arrivant près d’eux, ma mère se tourna vers moi et me présenta:

— Kévin, je te présente... Monsieur...?

— Hedrich, Michel Hedrich.

Il me tendit la main; je la lui serrais. On voyait tout de suite que ce type ne vivait pas dans le même monde que nous. J’ai rengainé vite fait mon sentiment de honte et me suis appliqué à faire les efforts nécessaires pour lui donner une bonne image. Monsieur Hedrich avait de l’allure. Il prenait manifestement soin de lui et de sa tenue vestimentaire. Ma mère prit la parole et m’expliqua que Monsieur Hedrich avait entendu, sans le vouloir, la conversation qu’elle avait eue avec la caissière. Il cherchait justement quelqu’un pour s’occuper de l’entretien de sa maison, cuisiner de temps en temps et faire sa lessive. Le vent pouvait tourner; peut-être que pour ma mère, il allait enfin souffler dans le bon sens.

Je ne me sentais personnellement en aucun cas devoir plus que d’autres souffrir d’être en vie. J’étais jeune et j’avais, contrairement à ma mère bien qu’elle ait eu une vie de merde, une envie forte d’avancer, de progresser. Je m’en sortirai. J’ai adopté immédiatement une attitude souriante et sympathique. Michel, Monsieur hedrich, se tourna vers moi:

— Et, si ce grand et beau garçon en est capable, j’aurai des travaux d’extérieur à lui confier... Je vais peut-être un peu vite en propositions, mais j’ai pensé à cela quand j’ai entendu ta maman évoquer, votre situation.

Ma mère était sur un nuage. Je la sentais sensible à la politesse et aux propositions de Monsieur Hedrich. Moi, je me voyais déjà travailler dans une belle et grande maison, ma mère s’activant à l’intérieur, moi tondant la pelouse sur un petit tracteur. Je taillerai bravement les haies de ce particulier même si ce n’est pas considéré comme un véritable travail. Gagner de l’argent et améliorer notre ordinaire était ce qui importait pour ma mère et moi. Monsieur Hedrich était ce qui pouvait nous arriver de mieux en ces moments difficiles.

— C’est l’heure de déjeuner. Accepteriez-vous que je vous invite et que nous parlions de tout cela tranquillement?

Je me suis spontanément prononcé en faveur de sa généreuse invitation. Cette rencontre m’apparaissait comme une opportunité: celle de voir ma mère se relever. J’ai repensé à ce qu’elle disait aux rares personnes que nous fréquentions: «Si Kévin n’était pas un si gentil garçon, je me flinguerais...» Je me sentais une responsabilité, qui n’a peut-être pas à être supportée à mon âge mais je me sentais embarqué sur la même galère que ma mère et rien n’aurait pu me la faire quitter, si ce n’est un retour à la normale, sans urgence ou trop de désespoir.

Michel nous conduisit dans sa voiture pour déposer nos courses. Ensuite, il nous emmena déjeuner dans une auberge qu’il connaissait. C’était si rare, que cela prit un caractère presque magique. Cela renforçait ma foie en Monsieur Hedrich; Michel. Durant le repas, ma mère se raconta. À la fin, Michel en savait plus sur nous que nous n’en savions sur lui. Nous avions réagi en employés modèles. Si notre employeur voulait entendre notre histoire, et bien ma mère l’a lui avait servie. Ce qu’elle avait raconté en y mettant malgré tout les formes, avait de quoi échauder le plus petit parvenu. Je me suis inquiété, je ne connaissais pas trop le terrain de ceux qui avaient les moyens, comme Michel, Mr Hedrich. Inutile, tout s’est calé facilement, les horaires, les disponibilités de Michel, de ma mère. J’ai répondu affirmativement et avec enthousiasme pour travailler dans son jardin. Non, cela ne me rebutait pas; oui, j’étais un garçon fort, fiable et volontaire; oui, la rémunération nous convenait. C’était du travail et de la chance.


Lorsque j’ai senti les doigts de Michel frôler mes jambes à plusieurs reprises alors que j’étais grimpé sur l’escabeau, à batailler avec les branches de sa haie, j’ai été surpris. Ses mains ont même quitté l’escabeau pour se promener franchement le long de mes jambes dénudées. Ce n’était plus interprétable comme une marque d’attention ou de simples frôlements intempestifs mais la preuve d’un intérêt autre, quelque chose de corporel, que je n’osais me formuler de sexuel... comme avec Bastien un bon copain.

Michel était la garantie, la promesse d’un avenir meilleur pour ma mère. Quand ses doigts se sont glissés sous mon short à me toucher les fesses, je n’ai toujours pas réagi, j’ai pensé à tout le bien qu’il nous apportait depuis que nous le connaissions. Il m’a pétri l’intérieur des cuisses pendant que, tant bien que mal, je continuais comme si de rien n’était à scier la branche qu’il m’avait désignée. Je m’appliquais à la tâche, du mieux que je pouvais, bien que pour Michel, je m’en rendais compte, il ne s’agissait plus de la taille de sa haie. Michel ne se souciait même plus de l’équilibre de l’escabeau. J’étais troublé. C’était si inattendu, mais quelles sensations délicieuses.

Sous les mains de Michel, je me suis dit que plus rien n’était impossible. J’avais peut-être le droit à une faveur exceptionnelle, le droit du patron. J’ai laissé tomber la scie et me suis laisser aller à ce qu’il me faisait. Je me suis tenu aux branches pendant qu’il explorait mon corps. Ses mains se sont faufilées aussi sous mon tee-shirt. J’avais chaud après ces efforts physiques et j’étais on ne peut plus excité sous ces assauts de caresses. J’avais en tête le geste et le sourire de ma mère à la fenêtre lorsque je suis parti sur mon vélo, ce mercredi après-midi, pour me rendre chez Mr Hedrich. J’ai bien vu qu’il m’attendait, qu’il était heureux de m’accueillir. Aurais-je pu y deviner un intérêt autre qu’un simple témoignage de sympathie. Non et puis même, après tout, je me doutais depuis un moment que j’en étais. Je veux dire que je n’étais pas insensible aux garçons, au fait que certains de mes copains me suscitaient des troubles qui ne me trompaient pas. Et il y avait Bastien et ce que nous nous faisions mutuellement...

Certains auraient réagis fermement, auraient remis tout de suite en place cet homme aux mains attirées par les formes tendres. Michel a continué à me caresser les cuisses et à me tripoter, maintenant sans aucune retenue, ni aucun souci d’équilibre de l’escabeau. Je me suis retourné et suis descendu de deux marches pour tenter d’éviter de me casser la gueule sans la moindre volonté de l’offusquer ou qu’il s’arrête de faire ce qu’il me faisait et qui me transportait de plaisir. J’ai vu son visage ravagé par le désir, une espèce d’envie féroce qui le consumait. J’ai cherché, en écartant mes jambes en allant à la rencontre de ses mains, à l’encourager. J’étais en train de consentir à ce que Michel profite un max de ma jeunesse.

Pour l’instant, j’avais une idée très marketing de moi-même... De ma hauteur, je me suis imaginé être une jeune divinité que même Michel devrait vénérer, à laquelle il n’aurait d’autre choix que de se soumettre, pour en obtenir le pardon, une sorte d’absolution. Je la lui accorderai lorsqu’il se sera montré bien sage. Je n’avais même pas honte de la bosse qui déformait mon short. Michel ne la quittait pas des yeux, il était hypnotisé, subjugué. J’aimais ça, je n’avais jamais rien ressenti de pareil, l’exercice d’un pouvoir absolu, qui je le pensais, allait me permettre d’exiger pas mal de choses de Michel. Il me prit dans ses bras, me serra très fort et me porta jusqu’à sa maison. Il me reposa par terre devant l’entrée, ouvrit la porte et balbutia dans un souffle:

— Kévin...

Il avait perdu ses mots, son vocabulaire; il n’arrivait plus à formuler ces belles phrases. Il me devança et me fit signe de le suivre jusque dans son beau et luxueux salon. Il m’indiqua un fauteuil où m’asseoir, du genre mouelleux et design, recouvert de ce qu’il y a sur les peluches, d’une couleur jaune. Intérieurement j’étais amusé, je me rendais compte de ce qui arrivait à Michel, Mr Hedrich. Pour preuve, il tenait difficilement en place pendant qu’avec audace, je me suis déshabillé en me contorsionnant dans son beau fauteuil. Il était debout, devant moi, à me dévorer d’un regard perdu dans le vague, statufié, à peine si il osait respirer. C’était sûrement l’émotion. Il n’en revenait pas d’avoir dans son beau fauteuil ce qu’il avait toujours désiré de toute son âme, pensais-je naïvement: un jeune garçon nu et si beau, comme moi, libre et heureux de son sort et de celui que je réservais à mon plus grand fan. Je me mettais à la place de Michel, Mr Hedrich, et je n’en comprenais que mieux son trouble.

— Kevin... tu es... je... ne...

— Hé, calmez vous... Cool, je comprends!

— Tu n’es pas fâché, contrarié par ce que... je... tu es si beau, jeune et si désirable... que...

— Jeune je le suis; fort aussi à la taille de vos arbustes. Mais je suis suffisamment grand pour répondre si j’en ai envie à votre désir... Sucez-moi... j’en ai envie!

Michel, du haut de sa culture, s’agenouilla devant moi. Je trônais royalement dans son beau fauteuil doux et confortable. Ma bite était tendue à fond. Michel s’est jeté à mes pieds sur ma simple injonction: «Sucez-moi!» Je me sentais prendre le dessus, j’en profiterai un peu, merci Michel. Je ne lui volerai rien, je m’accommoderai de ce qu’il me sera nécessaire pour vivre, comme me l’a appris ma mère, dignement.

Michel savait y faire. Sa bouche a gobé mon zob pendant que ses mains ne semblaient plus devoir en finir de caresser le reste de mon corps. Le Michel, gémissait un peu trop:

— Kévin... Kévin... oh... mon chéri... oh... ah...

Cela m’a énervé. Moi, la splendeur rayonnante, je l’ai trouvée un peu trop mièvre, mon sujet.

— À poil... Michel!

Je me sentais quelques talents d’improvisations en matière de gaillard à soumettre. Il s’est relevé, monté sur des ressorts invisibles et s’est dévêtu devant moi. Merde! Il était bien foutu ce con de Michel. Il avait une bite d’enfer: grosse, enflée, énorme, un de ces morceaux... qu’ont... les hardeurs! C’est moi, petit malin, qui me suis mis à bredouiller lorsqu’il me demanda si j’en avais déjà pris une... dans le derrière! J’ai eu l’impression que mon règne s’achevait déjà. Ce n’était pas une véritable révolution, juste une soumission nécessaire à des arguments de poids. La barre de fer qui lui faisait office de queue valait bien tous les sceptres royaux! Je me suis retrouvé vite fait la tronche collée au dossier du fauteuil jaune, le cul travaillé et lubrifié par des doigts vigoureux et agiles. Je n’avais rien vu venir. Je me laissais aller et appréciais d’être travaillé comme une bonne pâte. Un gentil garçon du peuple sans plus aucune prétention pour le moment.

Il savait y faire le Michel! Au bout de quelques minutes, j’aurais pu simplement jouir de ses attouchements sur et dans mon cul. Je n’avais plus de sexe, je n’étais que cet orifice qu’il travaillait savamment. Quand il y présenta sa tige, dure comme du fer, chauffée à blanc, démesurée, mon cul l’a accueillie comme le messie, la meilleure chose qui m’arrivait depuis longtemps. Il poussait, ça rentrait, ça me remplissait, me comblait. Je me suis moi-même empalé sur sa queue pour qu’elle me pénètre le plus profondément possible. J’étais passé en très peu de temps du statut de roi à celui de sujet...

Cela ne s’est pas fait sans douleurs mais je me suis senti honoré par le désir de Michel. Mon cul lui plaisait, je lui plaisais. J’arriverais bien à en faire quelque chose. Et cette douleur vive que j’ai ressentie au passage de son gland s’est vite transformée en un plaisir indescriptible. Il s’agita derrière moi en ahanant comme une bête. Il m’agrippait, me faisait aller et venir sur son membre comme un pantin. Je bandais sans plus comprendre ce qui ce passait. J’étais loin de l’escabeau et de mes sourires charmeurs, de ma petite gueule d’ange, je me retrouvais enculé grave, sans plus ne pouvoir faire autre chose que de l’accepter et d’en prendre du plaisir. Oui, j’en prenais, c’était bon, trop bon. Encore, avais-je envie de crier, encore, bourre mon petit cul de petit enculé, qui s’est pris pour un petit Dieu. Je l’ai bien mérité, ainsi que ces autres choses que tu m’as obligé de faire, moi, ton jeune et fidèle ami...

 

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Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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