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Classé dans INVENTAIRE DES POSSIBLES (23)

 

 
Un papa qui change les couches, donne un petit pot ou promène son bout d’chou en poussette, ça n’étonne plus vraiment...

Plus personne ne remet en cause le désir de paternité ni la capacité des hommes à élever un enfant. Les pères divorcés qui assument le trio boulot-bébé-biberons en sont la preuve. Certains hommes sont prêts à se battre et à défier les préjugés pour adopter sans mère.
A cela s'ajoutent les couples homosexuels masculins non officialisés par le mariage qui désirent élever un enfant à deux. La démarche peut commencer en solo.
Adopter en célibataire est toujours plus difficile qu’en couple hétéro, les hommes seuls cumulent les “handicaps” et parviennent difficilement à surmonter tous les obstacles.
Ils sont en effet dépendants de l’ouverture d’esprit des travailleurs sociaux, même si la loi interdit de refuser un agrément en raison de la situation matrimoniale du demandeur.
Autre frein : le nombre limité de pays qui acceptent leur profil... Pourtant, les hommes sont de plus en plus nombreux à se lancer seuls dans l’aventure de l’adoption. Et certains y parviennent.

Faut qu'on parle !

la loi autorise les hommes célibataires à adopter, au même titre que les femmes. Cela dit, ils ne sont aujourd’hui encore qu’une poignée à franchir toutes les barrières administratives pour aller au bout de leur désir... Une fois l'adoption acquise, deux hommes qui vivaient ensemble auparavant ou qui se mettent en couple non officiel ensuite peuvent très bien élever un enfant à deux.

 
Cristiano Ronaldo est lui-même père célibataire
Malgré les mises en garde, les préjugés et les embûches, ils se sont lancés dans la démarche rare, mais autorisée par la loi, d’adopter en tant qu'homme célibataire. Ils racontent.


Je ne dispose que des témoignages de ces quatre célibataires, dévorés par l’envie d’enfant, qui ont décidé de ne pas attendre plus longtemps pour fonder un foyer. Ils ne vivent pas une union homosexuelle. En quoi cela diffère ou importe : ils assument la paternité seuls et pourraient très bien avoir un compagnon.

 

Patrick, 43 ans, cadre supérieur dans l’informatique. Un garçon de 7 ans et une fille de 5 ans adoptée en Haïti en juin 2003.

"Mon désir d’adoption remonte à l’âge de 16 ans. Ma mère travaillait dans une pouponnière d’enfants non-adoptables et m’avait invité à partager leur repas de Noël. Au moment de partir, ils se sont tous accrochés à moi... Cela m’a bouleversé. Par la suite, j’ai eu un enfant biologique que j’élève en garde alternée.
 
Franck, 39 ans, gestionnaire à l’éducation nationale. Deux garçons de 7 et 10 ans adoptés en Ukraine en février 2004.
-"Cela peut paraître étrange, mais je n’ai jamais ressenti le désir d’avoir un enfant biologique. Même si j’avais rencontré la femme de ma vie, j’aurais voulu adopter.
Je n’ai jamais eu aucun doute sur ma capacité à élever un enfant seul. Tout comme je n’ai pas appréhendé les démarches d’adoption, même si je demandais l’autorisation d’accueillir une fratrie, ce qui est très rarement accordé.
J’étais confiant, j’avais la "niaque", comme on dit.
L’obtention de l’agrément était une évidence pour moi : c’est d’ailleurs ce qui a dû convaincre.
Je suis allé chercher Roman et Vadim en Ukraine, en février 2004. Et depuis, je vis à cent à l’heure !
Elever seul deux enfants requiert une bonne dose d’organisation. Mais cela vaut aussi bien  pour tous les parents divorcés.
J’ai donc pris un temps partiel et consacre mes mercredis aux courses, ménage, activités sportives... et devoirs. Lorsqu’on est en couple, on se partage les tâches. Moi, le soir, j’ai tout à assumer. J’endosse tour à tour les rôles de maman et de papa, capable d’être à la fois très câlin et autoritaire.

Preuve s’il en faut que ces rôles prédéfinis par la société relèvent du stéréotype. Cela dit, il m’a semblé important de trouver des référents féminins pour l’équilibre de mes enfants.
Je n’ai pas eu à chercher bien loin, car Vadim et Roman, grâce à une association qui parrainait leur orphelinat, avaient déjà été accueillis en France pour les vacances chez un couple dont le mari est malheureusement décédé depuis, et aussi chez une femme célibataire. Ils avaient tissé des liens très forts, et les deux femmes restent aujourd’hui bien présentes dans leur vie.
Ils vont souvent passer quelques jours chez elles, et je pense que cela nous fait du bien, car ainsi, notre relation n’est pas fusionnelle à l'excès.
Au début, je ne pouvais aller nulle part sans mes deux fils : l’angoisse de l’abandon était encore trop forte. "

 

Pierre, 39 ans, agent administratif. Un garçon de 4 ans adopté en Ukraine en août 2004.

-"Au fil des années mon désir de paternité est devenu viscéral, un besoin.
J’ai donc envisagé l’adoption, avec une multitude de questions : en suis-je capable ? Quelle est ma vraie motivation ? J’ai mûri mon projet pendant cinq ans et j’en suis arrivé à la conclusion qu’il était possible de construire et réussir sa famille en dehors du schéma classique.
J’ai suivi sans trop de soucis le parcours obligé de l’adoptant, le plus compliqué étant de trouver un pays qui accepte le “double handicap” d’être homme et célibataire.
Je me suis tourné vers l’Ukraine par élimination.
Me voilà donc, le 16 juillet 2003, sur le banc du préau d’un orphelinat. La nounou va chercher Boris.
Un blondinet entre d’un pas décidé et me regarde avec un sourire dévastateur. Je lui tends la petite voiture que j’ai achetée : il la prend et grimpe sur mes genoux pour jouer... Coup de foudre, que je sens réciproque ! Je me suis dit : “C’est lui, c’est mon fils.”
Il m’a tout de suite appelé Papa et c’est seulement le soir, à l’hôtel, que j’ai réalisé la portée de ce mot.
Après avoir attendu l’équivalent de deux grossesses, j’étais enfin papa. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit.
Revenu en France, j’ai pris un congé parental de deux mois et demi.
A sa demande, je l’ai inscrit à l’école : il avait inconsciemment senti la nécessité de rompre ce tête-à-tête fusionnel qui pouvait devenir dangereux. Même si pour lui, je suis encore un demi-dieu !
J’endosse à la fois le rôle de père et de mère. Mais c’est un emploi et demi plutôt qu’un double emploi, car Boris va solliciter les femmes de mon entourage.
L’an dernier, j’ai un peu angoissé à l’approche de la fête des Mères : à qui allait-il offrir le cadeau qu’il fabriquait à l’école ? Je lui ai dit de choisir la personne à qui il avait envie de faire plaisir, et il a désigné sa grand-mère.
Nous ne collons certes pas au modèle classique de la famille, mais chacun a trouvé sa place et nous sommes très heureux. "

 

 
Nicolas, 40 ans, chirurgien dentiste. Un petit garçon de 1 an en cours d’adoption au Vietnam.
"J’attends avec impatience mon petit garçon, Binh, qui est pour le moment encore dans un orphelinat au Vietnam.
L’aboutissement d’un projet mûri pendant de nombreuses années. La naissance de bébés dans mon entourage a révélé en moi un manque, et surtout l’envie de transmettre une part de moi-même.
Bien plus que la filiation comme perpétuation des gènes, c’est ce désir de transmission et d’éducation qui me portait.
L’adoption m’est donc apparue comme un choix logique, moi qui n’avais pas envie d’être en couple à n’importe quel prix.
En 2004, j’ai entamé les démarches, qui se sont avérées éprouvantes. Au cours des douze mois de la procédure d’agrément, j’ai en effet dû supporter des réflexions déstabilisantes, du type : "Etre célibataire à 40 ans, ce n’est pas normal !" dixit l’assistante sociale. Ou encore : "Je ne vous demande pas si vous avez couché avec votre mère ou votre sœur !" dans la bouche du psychologue, qui s’étonnait de me voir un peu déboussolé par ses questions, relevant à mon sens de la vie très privée.
Même si j’étais à l’aise dans mes baskets et sûr de ma volonté d’adopter, ces propos m’ont longtemps affecté.
J’ai finalement obtenu mon agrément pour un enfant "de 1 à 7 ans". Une tranche d’âge que j’avais demandée, car je ne me sentais pas capable de m’occuper d’un nourrisson.
Puis j’ai entamé les démarches d’adoption.

J’ai appelé Médecins du monde pour lancer une demande en Chine. "Vous êtes monsieur et madame... ?" demande mon interlocutrice. "Je suis monsieur tout seul." Long silence teinté de gêne.
Elle m’objecte enfin que le gouvernement chinois n’accepte pas les célibataires. Je rétorque que la Mission de l’adoption internationale spécifie que 8 % des enfants adoptables en Chine leur sont réservés ! La femme finit par admettre que c’est le conseil d’administration de Médecins du monde qui refuse de prendre en charge ce type de dossier... Quand on pense que cette association vit en partie sur les deniers publics, c’est révoltant !

Aujourd’hui, beaucoup d’hommes restent sur le bord de la route avec leur agrément parce qu’ils n’ont pas le profil type. "
 
En marge de l'article :
Pas d'âge pour l'adoption : Hugh Grant et
une voie un peu différente            5/11/2011

A 51 ans, l’éternel célibataire est enfin devenu papa, mais pas tout à fait comme il l’avait prévu…

Une nouvelle vie commence pour Hugh Grant. A 51 ans, celui que l’on qualifie d’éternel célibataire, connaît un grand bouleversement dans sa vie privée. Le beau quinqua se fait passer la bague au doigt ? Pas du tout ! « Hugh Grant est l'heureux père d'une petite fille », a annoncé son attachée de presse.

Une nouvelle inattendue… pour le principal intéressé. « Lui et la mère ont eu une brève aventure, ce n'était pas planifié mais Hugh ne pouvait pas être plus heureux. Tout a été discuté et lui et la mère sont en très bons termes », a précisé sa porte-parole.

Bien que l’identité de la mère soit encore tenue secrète, il s’agirait, d’après les rumeurs, de la starlette chinoise Hong Tinglan.

Source : AFP

Par claudio - Publié dans : EUX ET NOUS HETEROS ET GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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