Partager l'article ! 1er décembre, inspiré du Manuel du Cavalier* : C’est de notre responsabilité de l’éviter. le cheval battu qui à un moment décide qu’il doi ...
QUOI JUPITER, CA VA PAS ? OHHH Comme les hommes, les chevaux ont besoin d’être compris, non seulement sur le plan physique et dans leurs besoins essentiels, mais aussi dans leur caractère, leur personnalité profonde et unique.
Les morts marchent souvent un certain temps avant de comprendre qu'ils sont bien morts. ( Paolo Cuelho) Ainsi la France, ainsi son Président
De cavalier Force 1 : "Cela a duré des années."Il n’est pas beau, mon cheval. Il a trop de nœuds et de salières, les côtes plates, une queue de
rat et des incisives d’Anglaise. Mais il m’attendrit. Je n’en reviens pas qu’il reste à mon service et se laisse, sans révolte, tourner et retourner.
Chaque fois que je l’attelle, je m’attends qu’il me dise : non, d’un signe brusque, et détale ou me décoche quelques coups de sabot.
Mais non ! Il baisse et lève sa grosse tête comme pour remettre un chapeau d’aplomb, recule avec docilité entre les
brancards.
Avant je ne lui ménageais ni l’avoine ni le maïs. Je le brossais les jours de parade comme le 14 juillet ou la foire de Cavaillon
et Chateaurenard, jusqu’à ce que le poil brille comme une cerise de Venasque. Je peignais sa crinière, je tressais sa queue
maigre afin qu'il paraisse et rende jaloux juqqu'au chef d'état américain. Je le flattais de la main et de la voix. J’épongeais ses yeux, je cirais ses pieds.
Est-ce que ça le touchait ? Pour voir et parce qu'il me coûtait un pognon dingue, un jour j'ai remplacé le sac d'avoine par un sac
d'oignons et le foin par un fagot d'orties tout en maintenant les réserves de nourriture dans la fénière. Mon cheval ne touchait ni les oignons ni les orties mais lorgnait sans arrêt les stocks.
Un jour il se hissa à leur hauteur et éventra quelques sacs d'avoine sans préjudice de ma colère. Je lui fis les pires reproches et lui envoyai un palefrenier pour le
battre..." D'après Jules Renard avec qq importantesmodifications.
Comment un cheval se révolte et devient dangereux
A tout prendre, c’est une idée plutôt rassurante. La plupart des cavaliers n’étant pas du style à découper leur cheval façon rondelles de saucisson parce qu’il a fait une bêtise, on se dit que cela ne peut pas nous arriver. Ouais ...
Et pourtant…
Pourtant un cheval peut entrer en révolte pour avoir été maltraité. Il ne suffit pas de le raisonner faire semblant d'être gentil avec lui.
Autrement dit, ce n’est pas parce que vous avez toujours une carotte à portée de main, un bâton dans l'autre, que votre cheval se mettra en quatre pour continuer à tirer la charge, histoire de vous faire plaisir.
En fait, de mon expérience, trois raisons peuvent expliquer qu’un cheval devienne dangereux pour son cavalier ou son propriétaire :
Première raison : vous diminuez les rations de foin et d'avoine et, pour qu'il avance sans se rebiffer vous usez du bâton et du fouet tout en lui disant que les récoltes ont été mauvaises qu'ilvous côute un pognon dingue et que les fermiers ne vous ont pas payé le fermage !
C’est de notre responsabilité de l’éviter. Un cheval battu, et qui a faim, à un moment décide qu’il doit répondre coûte que coûte
Une variante plus délicate est celle du cheval qui souffre parce qu’il a un problème physique quelconque adjoint à la faim comme aussi le manque de vétérinaire et qui cherche par tous les moyens, je dis bien tous, à le dire pour qu’on l’aide. Là, il faut comprendre le cheval, je ne dis pas à demi mot, mais sans mots du tout, ce qui n’est pas toujours évident.
Deuxième raison : qui fait quoi ?
Le cheval " sous-officier" a toujours dans l’idée qu’il pourrait bien être calife à la place du calife. Un tel cheval a besoin d’un " général ", une personne claire, équitable, qui lui fera découvrir le monde et qui lui donnera la possibilité de progresser. Dans ce cas, ce sera un cheval merveilleux.
Seulement voilà, face à un cavalier inexpérimenté, un tel cheval va rapidement considérer qu’il n’a aucune raison d’obéir. Si les ordres qu’il reçoit ne sont pas clairs, il le fera savoir avec insistance, comprenez par là avec énergie voire avec violence. Il aura vite fait de transformer une agréable croisière en " Les révoltés du Bounty ".
Troisième raison : J’suis mal dans ma peau, en coureur très beau… !
Comme les hommes, les chevaux ont besoin d’être compris, non seulement sur le plan physique et leur besoins essentiels, mais aussi dans leur caractère, leur personnalité profonde et unique.
Si votre cheval ne trouve pas dans les conditions que vous lui offrez, ce qui est indispensable à son équilibre, alors il pourra selon son caractère, être triste, déclencher des maladies… ou exprimer son mal-être avec violence.
C’est pour cela qu’il ne suffit pas d’être quelqu’un de bien, pour que le couple homme-cheval marche.
Entre homme et cheval, les divorces, cela peut aussi arriver…
Bien vrai, je me suis inspiré d'écrits sur le cheval.
c'est pour qui le fouet, hein ?
mosaïque d'alexandre le grand à Pompéi. Un souci, Alex ? C'est vrai ?
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