'Au fait t’es OK pour baiser sans capote?” J’aurais pu me faire avoir comme ça, c’est sûr, en voulant trop faire confiance au mec. J’ai jamais vu le résultat de ses tests, mais

Mardi 1 novembre 2 01 /11 /Nov 09:59

"Au fait t’es OK pour baiser sans capote?” J’aurais pu me faire avoir comme ça, c’est sûr, en voulant trop faire confiance au mec. J’ai jamais vu le résultat de ses tests, mais

Afficher l'image d'origine au final, si j’avais espéré le revoir, avoir une relation un peu suivie avec lui, son attitude après coup m’a clairement fait comprendre qu’il n’en était pas question. Lui, c’était uniquement un plan cul, dans le sens où il n’y avait même pas un essai d’échange ou de dialogue. C’était ce qu’il voulait. Et en ce cas, pourquoi tenir au"sans capote"?

J’aurais pu me faire avoir comme ça, j’aurais pu me faire avoir c’est sûr, en voulant trop faire confiance au mec. J’ai jamais vu le résultat de ses tests, mais un jour je l’ai entendu au téléphone avec son oncle qui bosse dans un labo, et c’était bon pour lui.

Devant son assurance !

"J'AVAIS LA BITE QUI ME GOUVERNAIT ET MON CUL AUSSI, JE CROIS" STÉPHANE, 31 ANS

C’était un mec que j’avais rencontré sur le réseau.

On avait déjà discuté longtemps, il était super sexy, donc j’avais absolument envie de le faire.

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On avait mis au point les consignes: je devais aller chez lui, lui devait être passif, moi actif. Et juste avant de partir, il me dit: “au fait, t’es OK pour baiser sans capote?” Là, j’avais déjà la bite qui me gouvernait et je pensais vraiment plus avec ma tête… Je crois avoir un peu négocié, avoir dit “T’es sûr? Je suis séronégatif et je veux le rester”. Il a été très vague, et m’a seulement dit “T’inquiète pas”. Mais en gros je lui ai dit oui. Tout ça, c’était encore sur le net. Le RDV était une demi heure après.

J’y suis allé. J’ai pris quand même des capotes au cas où... Sur le moment, j’étais incapable de dire “Attends, t’es sûr que tu veux pas…”, j’aurais peut-être pu négocier ça, en fait. Mais il n’y avait que le désir qui me guidait.

C’était la première fois que ça m’arrivait, et la dernière fois évidemment-lol-. Enfin évidemment… j’espère, je peux qu’espérer, on n’est pas très malin dans ces situations-là.

Je veux être safe, par contre quand un mec me demande de ne pas en mettre, je ne suis pas sûr de bien savoir résister. J’ai peut-être pas la force suffisante.

Je crois que le fait de ne pas mettre de capote, le fait de ne pas vouloir être à 100 % safe, ça vient plus de se dire: ok, c’est pas safe, et alors... Je risque de mourir ok, mais si j’ai pas vraiment envie de vivre !… Si dans une période passagère de déprime, je suis pas très sûr d’aimer ma vie, de vouloir continuer… voilà, là on se dit: à quoi ça sert d’être safe, vivons une vie un peu plus excitante, quoi !

Avec ce mec-là, j’ai vraiment flippé après coup en fait. Et je me suis dit que j’avais vraiment été trop con, et que surtout ça n’en valait pas la peine parce qu’au final, si j’avais espéré le revoir, avoir une relation un peu suivie avec lui, son attitude après coup m’a clairement fait comprendre qu’il n’en était pas question. Lui, c’était uniquement un plan cul, dans le sens où il n’y avait même pas un essai d’échange ou de dialogue. C’est ce qu’il voulait.

--“UNE PURETÉ DANS L'ACTE QUI DONNE ENVIE DE DIRE OUI" PAUL, 26 ANS

Tu le sais que ça me fout la trouille de choper le Sida, tu le sais dis ?

photo chargée d'émotion-claudio-

On s’est rencontrés dans la rue après s’être rencontrés sur internet. On a commencé par s’embrasser direct, dehors. La première fois qu’on a baisé, je l’ai sucé sans capote. Et puis quand on s’est revus quelques jours plus tard, il m’a dit clairement que ce qui l’intéressait, c’était de baiser sans capote; il trouvait que c’était plus fort comme ça. C’est vachement attirant quand un mec te dit: “j’ai des sentiments pour toi, je veux qu’on ne mette pas de capote quand on baise”, ça fait vraiment envie. C’est une espèce de pureté dans l’acte qui fait que t’as envie de dire oui.

Une ou deux fois, au début, on a gardé la capote quand même, et après on l’a pas mise.

J’aurais pu me faire avoir comme ça, j’aurais pu me faire avoir c’est sûr, en voulant trop y croire, en voulant trop faire confiance au mec. J’ai jamais vu le résultat de ses tests, mais un jour je l’ai entendu au téléphone avec son oncle qui bosse dans un labo, et c’était bon pour lui. On en a parlé à ce moment-là: il avait fait son test avant qu’on soit ensemble; il m’a dit qu’il n’avait pas eu de relation sexuelle depuis. Moi j’avais fait un test un mois avant, donc je savais que je ne l‘étais pas. J’avais toujours été safe, je n’avais pas de doute.

Le problème, c’est qu’on n’était pas un couple installé, même si on avait posé un principe de fidélité. Je pense qu’il faut attendre que la relation se pose. Et oser faire un point. Même si tôt ou tard, à un moment, il faut faire confiance! Voilà. J’ai accordé ma confiance très vite, probablement trop vite, mais c’était une histoire fulgurante ; elle a pas duré très longtemps d’ailleurs, mais elle a été très forte.

J’ai pris un risque car il y avait des sentiments amoureux. Et si je retrouve les même sentiments que j’avais avec lui, je ne sais pas… Je ne suis pas sûr de ne pas recommencer.

Le "bareback" a ses "principes" :

principes...

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mais non ce n'est pas un crime !C'est un risque, c'est tout !

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c'est que les risques ça fait partie du jeu, non ?

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Par STÉPHANE, 31 ANS & PAUL 26 ANS - Publié dans : ELOGE DU BAREBACK A BAS LES TABOUS & NOKAPOTE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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