Partager l'article ! une lecture GAY de l'Enfant et la Rivière de Henri Bosco comme il y a une lecture gay de Robinson...: ce film a 42 ans le court rom ...
ce film a 42 ans le court roman de Bosco a toujours éveillé mon attention....Pascalet amoureux ?pourquoi pas ?? du"très marginal" Gatzo...Bosco qui est de lointaine origine italienne (Gênes) affuble le héros du second rôle du nom de Gatzo ; en italien, gatso c'est le bon VIER qu'on met "à toutes les sauces"dans nos cours de récréation chez-nous, hein ?
Entérré à Lourmarin, Bosco est le plus lubéronnais des écrivains et il fait de notre chère Durance la rivière idéale, avec ses îles, ses eaux
mystérieuses, l'héroïne de ce récit."Pour moi, si quelque jour, je dois tomber [...], je veux qu'on ramène mes cendres à Lourmarin, au nord du fleuve, là où vécut mon père et où, trop peu de
temps, j'ai connu les conseils de l'Amitié."
LE LIVRE :
Auteur : Henri Bosco
Collection Folio
Éditions Gallimard, 1953
Genre : Roman d’aventures
Thème principal : La vie d'un jeune garçon et ses aventures sur une rivière.
Résumé : C’est l’histoire d’un jeune garçon nommé Pascalet. Il habite à la campagne avec ses parents et sa grand-tante, tante Martine, près d’une
grande rivière. Un jour que ses parents sont partis, il s’éloigne vers la rivière interdite. Là-bas, il trouve une barque et monte dedans. Elle se détache et s’éloigne du rivage. Pascalet
débarque sur une île où il se rend compte que les habitants retiennent prisonnier Gatzo, un jeune bohémien de son âge. Une nuit, il le délivre puis part avec lui sur une autre barque trouvée là.
Les deux jeunes garçons commencent à vivre sur l’eau, pour échapper aux habitants de l’île. Un jour, ils arrivent près d’une côte. Pascalet va se promener, mais quand il revient , Gatzo n’est
plus là. Il part à sa recherche, arrive dans un village, et voit que son ami a retrouvé son grand-père. Le matin, un pêcheur le ramène chez lui. Quelque temps après, une nuit, Gatzo lui rend
visite, car son grand-père est mort, et il vient vivre chez son ami.
Passage recopié p 35 :
«Le jour pointait à peine. Tante Martine dormait encore dans sa chambre. Elle avait fureté jusqu’à minuit. Je profitai de son sommeil pour bourrer
de provisions un petit sac : figues, noix, quignon de pain. Une heure après, j’étais au bord de la rivière.
Quelle splendeur ! L’onde était devenue limpide et le bleu d’un ciel vif, lavé, où le vent poussait en riant deux petits nuages, se reflétait sur
ces eaux claires qui d’un grand mouvement fuyaient vers un horizon de collines.»
Ce passage du texte est l’élément perturbateur du récit : Pascalet est tenté par la rivière et part à l’aventure sur une barque.
Jugement critique personnel :
Ce livre est dépaysant, on a l’impression que c’est irréel. Il est bien écrit, facile à lire. On peut le conseiller à tous les lecteurs, car il est
très intéressant. Il y a un peu de suspense à certains moments. A moi il m'a suggéré le rapprochement avec le (trouble ???) Vendredi de Michel Tournier d'après Robinson Crusoë.
Une question : comment Robinson deale-t-il avec sa solitude masculine, avant, puis après l'arrivée de Vendredi ??? claudio
Jean-Pierre Lenoir Auteur - Réalisateur - Caméraman - Monteur - Formateur 01:44
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