affaire RUSSIER -ROSSI faites entrer l'accusé. (COMME D'HAB application de LA DOUBLE PEINE )

Dimanche 4 octobre 7 04 /10 /Oct 01:10

affaire RUSSIER -ROSSI faites entrer l'accusé. (COMME D'HAB application de LA DOUBLE PEINE )

J'accuse : les parents du gosse de l'avoir fait enfermer en hôpital psychiatrique. J'accuse les "collègues" de la prof'' d'avoir pesé sur le procès afin de la bannir, provoquant ainsi son suicide. Moi j'ai jamais su ce que c'était un amour comme ça, mais (qui que vous soyez) si ça vous arrive ne lâchez pas, quoi qu'il en coûte !

LES SALAUDS !

Séparée de son mari, Gabrielle Russier, professeur de lettres, élevait seule ses deux enfants dans un logement des quartiers nord de MARSEILLE Au lycée Saint Exupéry où elle travaille, elle a pour élève Christian Rossi qu'elle retrouve dans les manifestations d'après-mai 68. L'amour s'installe entre eux alors que Christian est en fin de seconde . Ses parents, enseignants à l'université d'Aix qui ne s'étaient pas opposés à leur fréquentation au début, finissent par en prendre ombrage. Christian fugue et s'enfuit en Allemagne. Les parents portent plainte .

Russier s'exile en Allemagne puis dans les Pyrénées. Elle est emprisonnée à la prison des Beaumettes le 14 avril 1969, d'abord pendant quelques jours, puis pendant cinq semaines.

Le procès a lieu en juillet 1969. Russier est condamnée à douze mois de prison avec sursis et à 500 francs d'amende. Certaines personnes disent que le parquet a fait appel a minima, sous la pression de l'Université, qui rejette la candidature de Russier à un poste d'assistant. Certaines personnes disent que le procureur demande à ce qu'elle soit condamnée à treize mois de prison non amnistiables. Elle devait comparaître en octobre devant la cour d'appel. Gabrielle vit très mal cette situation. Elle se suicide au gaz le 1^er septembre ; le lendemain, deux brèves informent du décès de la professeur de français de Marseille, amoureuse de son élève.

Elle est enterrée à Paris, au Père-Lachaise.

Georges Pompidou, élu en juin 1969, ayant promis aux Français « une nouvelle société »(???),interrogé sur l'affaire par RMC , le 22 septembre, bottant en touche cite Paul Eluard et choisit les vers consacrés aux femmes tondues à la Libération : « Comprenne qui voudra, Moi, mon remords, ce fut la victime raisonnable au regard d'enfant perdu, celle qui ressemble aux morts qui sont morts pour s'être aimés ». Forte évocation des femmes qui ont couché avec des ennemis (allemands) pendant le conflit de 39-45.

Les parents de Christian Rossi le font interner en asile psychiatrique. Une fois sorti, il est recueilli par le pasteur Michel Viot. Aujourd'hui, Christian Rossi, père de famille, vit très loin de cette affaire.

En 1970, André Cayatte tourne Mourir d’aimer, avec Annie Girardot et Bruno Pradal. L'intrigue, dont Charles Aznavour s'était déjà inspiré pour sa célèbre chanson Mourir d'aimer, décrit ne passion amoureuse née entre les barricades et les embrassades de mai 1968 ; il fait polémique mais c'est un grand succès, avec 5,9 millions d'entrées en salle.

Gabrielle Russier

ne pouvant mettre de photos de Christian, voici deux gosses de 16 ans malheureusement disparus et au fond ce n'est pas sans rapport... :

Pierre 16 ans

Yann, petit soldat du feu mort à 16 ans

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Par claudio - Publié dans : RECONNAISSANCE(S) &TRANSMISSION DE MESSAGES PRIVES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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