Voici mon premier récit. Il s'est libéré de toute contrainte sanitaire. Continuez à vous
protéger pour votre compte. D'ailleurs c'est une fiction. Mais sachez que je ne l'aurais pas écrit sans une authentique expérience personnelle. J'espère que vous m'écrirez et proposerez des choses
à votre tour. Amitié à tous et ...bises. Claude modou.
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Salut ! Moi c'est Jérôme. Ce que j'aime dans (mon) homosexualité ? Déjà le sexe gay c'est (haha) assez
fantastique et passionnant dans la drague et dans les actes. J'aime me révéler tel qu'en moi même à un autre qui soit mon partenaire durable ou occasionnel. Après des années d'une idiote
dissimulation j'ai aimé ma sortie discrète du placard que je résumerais ainsi : - "voilà qui je suis !" Quelquefois ma passivité est une gêne dans le monde gay, de la même nature que la
gêne d'être gay dans un monde hétéro. Per(sonne n'est parfait. Je me dis qu'il ne faut pas être embarrassé par cela car les rapports entre hommes sont variés, complexes et passionnants. J'ai
toutefois la hantise de la perte de la jeunesse qui entraînera immanquablement la perte de mon attrait sexuel auprès des autres hommes, surtout en tant que passif dépendant. Mais cela viendra en
son temps, on verra.
A partir de ces convictions se sont succédées de multiples aventures que vous trouveriez banales et dont la plus
singulière me paraît celle qui va suivre. Quand je dis banales, c'est l'opinion que je me suis faite de ces séquences rapides que ce soit de baise debout en plein air ou de ces scénarios formatés
sur le stéréotype de la vidéo X suce, rimming, baise assis sur la bite, baise en levrette et au final baise les jambes aux épaules, éjac faciale ou, mieux, éjac interne. C'est à la fois trop
démonstratif et trop acrobatique. Vous remarquerez que je suis réservé sur les épanchements de sperme. Vous c'est l'inverse ? Si oui, les marchands de porno ont fait une bonne étude de marché. Le
sexe est délicieusement tyrannique et on n'est jamais rassasié, on y revient. Vous aussi vous avez eu de tout, du banal et du super ? Moi j'ai eu pas mal d'aventures banales et sans
lendemain, ,mais écoutez celle-ci. Elle n'est pas ordinaire :
C'était au mois d'août. Etais-je assez conscient que j'attire pas mal les mâles ? Au bar j'avais taquiné sans le vouloir sa
curiosité. Je ne le connaissais pas. Grand beau, le teint un peu mat, cheveux châtains, mi longs, il avait attiré mon attention quelques instants. Il se tenait tout près au zinc, au point que je me
souviens avoir remarqué les poils de ses bras qu'il avait forts mais pas body buildés, juste comme j'aime. Bref je l'avais remarqué et dévisagé. Visage beau dans sa neutralité. Pas un ange
enfantin, pas un démon adulte. Lèvres serrées regard tourné vers "ailleurs" : l'idéal en couple : le gars que les autres croisent et ne remarquent pas et Lui reste tout à vous. Oui, je veux
dire que vous ne percevez rien de sa personne, ni son look, ni sa tenue, au demeurant très ordinaire, qui vous feraient penser à quoi que ce soit de sexuel et surtout pas de gay. Sauf moi qui
l'avais un instant observé et qui drague les hétéros. Je ne l'ai en rien provoqué cependant.
Ce soir là je parlais de façon animée avec un ami, gay comme moi. Je ne prenais pas garde d'être entendu. L'inconnu près
de nous avait dû prêter l'oreille...et m'écouter. Je disais mon goût pour les scénarios de viol avec des exemples tirés des BD yaoi. Et, moi qui ne suis ni vaillant ni fort, je parlais aussi des
vidéos de lutteurs nus, où ça se terminait par une baise forcée en "vrai réel" du vaincu maintenu par le vainqueur. Je crois qu'en insistant j'allais trop loin, riant et me renversant un peu
en arrière, et je me rendais compte peu à peu que mon ami ne "kiffait" pas trop là-dessus et cela se devinait au mal qu'il se donnait pour sourire ! Bon Dieu, je lui racontais ça pour qu'il
m'en fasse autant et ça le laissait de marbre. On se dit au revoir et je sortis. Je n'avais aucune raison de vérifier si j'étais suivi : le quartier est cool et je n'avais dragué ou aguiché
personne...du moins je le croyais... et j'allais vivre un drôle de moment.
A l'instant de passer la porte d'entrée de l'immeuble, un homme me devança juste quand j'avais formé mon digicode. Quel sans
gêne pensai-je, soudain en éveil quand même. -" Excusez-moi" dit-il l'air pressé "je peux y aller?". Troublé, je reconnus notre voisin de
bar.
Avec quelque raison de me méfier si ça pouvait ne pas être un hasard, dans l'ascenseur, je demandai son étage il me dit
:"dernier" Moi c'était l'avant dernier, alors pas de souci... Pouvais-je me douter que le loup était dans la bergerie ?
L'ascenseur ayant démarré il baissa la tête du haut de ses 1,80m et dit clairement : -"défends-toi petit pédé, je vais te
violer". Il avait l'air sérieux et joignait le geste à la parole, me ceinturant les bras et la poitrine, me serrant par derrière, me vissant un doigt dans les côtes comme s'il s'agissait d'un
pistolet.. Vous pensez bien que tout s'éclaira dans ma tête ! Sans doute tous les adeptes de la sodomie connaissent ce réflexe de l'anus qui réagit et se contracte au point de faire mal. Je
l'eus instantanément. Chez moi c'est un signe de besoin de queue, de manque même. Me défendre pourquoi ? je serais plutôt un homme facile ! J'éclatai de rire pour ne pas lui montrer que j'avais
peur et commençai à considérer son physique avec plus d' intérêt. Pas mal. Pas mal du tout. 30 ans ? allez, on va dire 33 à 35. La barbe rase (hummm ça râpe ça !) Son parfum et son odeur de
mâle s'étaient répandus dans la cabine. Plutôt envoûtants.
Viol ? dans l'ascenseur ? Et si c'était un tueur en série...même sans y croire, fallait se défendre là ! Je fis mine de le
prendre au judo avec le peu que je savais et en continuant à rigoler. Deux messages excitants faisaient irruption en moi : la violence et le rapprochement des corps. Deux messages qui, pour
l'instant, brouillaient mes pensées. Le gaillard ! il déjouait mes prises élémentaires. J'allai à terre et il me releva rudement me saisissant sous les bras. Je gigotais. Pendant ce temps
l'ascenseur montait et il s'arrêta à mon étage. Les portes s'ouvrirent. Je continuais à rire, comme si je craignais les chatouilles et ça dégénérait en un fou rire nerveux. Mais il me rudoyait et
on sortit comme ça. Personne sur le palier. Aucun témoin. Malchance ? - " allez, on va chez-toi, vite" -" Mets ta clef, allez ! ". Je me sentis glacé et terrorisé, mais sa demande me rassura un
peu, on revenait dans le normal : -"tu vas bien m'offrir quelque chose à boire ?" Maintenu à bras le corps comme un paquet je ne savais pas si j'avais le choix. Crier ? Mes sentiments étaient
trop partagés. Je devinais la grosse farce et les délices qui pouvaient s'ensuivre, mais j'avais vraiment peur : je ne savais quand même pas du tout à qui j'avais affaire..
Dans l'appart il me traîne à la cuisine, me fait sortir du whisky, il boit au goulot, mais il me tient toujours.. .et il
me met le goulot en bouche plusieurs fois. J'avale plusieurs gorgées. Je sais que je ne dois pas boire trop en la circonstance, en plus ça me coupe les forces, mais c'est un fait mon anus, soudain
détendu me fait un peu moins mal. Il palpite lol. Sur le tapis il me dit : -"défends-toi, je vais te violer". Une étincelle de compréhension vient tout illuminer : un vrai violeur ne souhaite
,pas rencontrer de résistance. Là j'entre totalement dans le jeu. Je veux moi aussi faire semblant. Vendre chèrement ma peau (pas mon pucelage ; c'est fait depuis longtemps
lol). C'est pas à ma peau qu'il en veut mais à mes fringues. Chaussures, il fait sauter les siennes après avoir lancé les miennes...Futal : le bas de mon corps élevé par les pieds il
tire. - "Attention tu vas déchirer" - " m'en fous". Le pantalon est viré au fond du salon. Il a une force considérable, bien plus que ses muscles ne le laissent supposer. Il doit avoir une
volonté, des nerfs d'acier. Comment fait-il pour me maintenir accroupi tout en me tirant le T-shirt ? Je suis dépassé. Me voilà en boxer. Il va m'ordonner de le sucer...non. Il a raison. A
moins de menacer d'une arme on risque trop de se faire mordre la bite ! C'est ça, je vais lui mordre la bite ! Je suis en maillot, tout drôle devant lui qui est toujours habillé.
Il a débranché l'ordi. Je proteste pour les données qui peuvent être perdues. J'ai compris que c'était de peur que ma cam ne soit en route. Il a fermé ma porte à clef et tiré le verrou.
Geste déterminant ! Maintenant je ne savais que trop que ce gars-là m'avait entendu au bar. Il avait distribué les rôles du jeu : lui le "top" et moi le "bottom". Rapport habituel pour moi
avec mes divers partenaires. Même pas peur ! Cela ne m'aurait donc pas gêné ou choqué d'être totalement dominé. Au début je riais : il prenait des poses de lutteur. Il m'empoignait et je
riais de plus belle. Qu'est-ce qu'on va penser dans un moment pareil ? Qu'auriez-vous pensé, vous ? Ni lui ni moi ne pouvions être dupes. A moi quelque chose me disait : -" tu vas prendre ton
pied,laisse-toi aller, ce mec va te donner du plaisir, la situation est pleine de piquant". Pour un peu je lui aurais dit : - "OK, c'est bon. Baise moi si c'est ça que tu cherches". Mais alors tout
aurait capoté et, j'en étais sûr, et le scénario auquel il tenait était captivant.
Je fus poussé du salon vers la chambre. Jouant des pieds et des bras, il me renversa sur ma couche et me fit toucher des
épaules... ce n'était pas un vrai match mais il n'aurait manqué que le compte de l'arbitre ! Le lit était resté défait. Nous étions sur mes draps et c'était une intrusion supplémentaire dont je
crois je n'étais pas le seul à avoir conscience. Il violait mon lieu le plus intime. - "Salope, tu t'en es pris des bites sur ce lit, hein petit pédé !" -" Ca va salir pensai-je", toujours inquiet
des corvées du ménage ! Je risquais de mourir étranglé et je pensais à ça ! ..."il aurait fallu une serviette éponge..hihi" En plus un air tournait inlassablement dans ma tête : la
version gay de "ce soir tu vas prendre" de Max Boublil !
Glisse- toi dans les draps
Mais surtout ne t'endors pas
Parce que ce soir tu vas prendre
Fou, non ? C'est dire si je ne croyais pas au viol pourtant plausible. Mais même si on ne viole pas une pute on était en train
de la forcer, la pute ! Son jeans une fois aux chevilles le révéla un peu plus. Ses cuisses assez velues, musclées, mais pas trop, maintenaient les miennes serrées, me faisant sentir leur
virile rugosité. Les os de ses genoux me faisaient mal. De ses mains il tenait mes poignets. J'avais perdu ! Bien que le rôle qui me revenait soit celui de la résistance farouche, je jouissais de
sentir la force de ses muscles et subissais avec délices l'étau de ses cuisses musclées et viriles. Ses poils frottant si fortement ma peau et aussi mes poils à moi, ma poitrine par moments,
provoquaient des ondes de frissons invisibles. Nos boxers faisaient obstacle à mon agresseur. Pour le sien ce fut facile : d'une de ses larges mains il me maintenait à plat par la poitrine. Son
sexe bandé ne voulait pas se décoincer de la ceinture mais mon inconnu glissa par quelques contorsions hors du tissu me laissant voir, entre nous deux, son membre superbe. Ouah ! le gland brillant
tendu à mort, révélant ses intentions. S'il en était besoin. Quant à moi, je ne pouvais, si je l'aidais à me débarrasser de mon maillot, que fausser le scénario improvisé du sexe forcé qui
venait de s'imposer. C'était ça : le vainqueur possèderait le vaincu. Je devais faire obstacle. Nos souffles étaient courts et bruyants son coeur, s'il était comme le mien, devait battre à
tout rompre. Lui je le sentais quand même plus calme et déterminé que moi
Ho ! Ce soir tu vas prendre
Oui tu vas prendre
A ce moment j'admire comme il assure. Comme je refusais obstinément de lever les fesses et que je forçais pour le repousser de
mes bras, il tira par la ceinture, puis par le côté et le tissu, pourtant très solide, céda. Je jurais, je protestais de sa folie. Il acheva en détruisant le mince rempart de ma pudeur. Bien
que le désirant très fort du cul, cela pouvait lui laisser croire que je ne le désirais pas, mais je ne bandais pas. Mon sexe avait coulé et ça donnait un peu d'humidité sur mon ventre.. Mais quel
souci j'avais là ! il voulait mon cul et c'est tout ! Il ne fit aucune remarque qu'il aurait faite si nous étions tous deux consentants. Je crois que je pensais : "il est lancé, il ne va pas
s'arrêter. Il baiserait aussi bien un bahut breton le salaud !"
Ho tu vas prendre !
Oui tu vas prendre
J'espère que tu es véhiculé
Parce que tu pourras plus marcher
Est-ce que c'est ainsi quand on est à quelques minutes de se faire occire? Je trouvais encore la force de l'humour, la
force de me distancier de l'événement. Mais je sentais bien que j'allais prendre ce qui suivait très au sérieux.
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En fait, me faire forcer avait toujours été un de mes phantasmes, et c'est ça qui me procurait du sang froid. Il s'était
mis à genoux jambes écartées au-dessus de mes cuisses, ses mains à plat sur mon thorax nous étions à l'instant d'une autre phase décisive. De l'index il tâta le liquide sur mon ventre et, sans un
mot, le porta vers mes lèvres. Je tournai mon visage pour éviter, ce que je n'aurais pas fait en d'autres circonstances ! Il dit -"héhé!" Il pensait forcément : -"ça te fait mouiller petit pédé
!"
Le levai les yeux au plafond en signe de fausse désapprobation. Lui n'était pas mauvais acteur en tant que violeur, mais je
voulais jouer correctement mon rôle ! Et c'était mon rôle de lui procurer des obstacles y compris psychologiques. Lui jouait la terreur et la détermination, moi le dominé non consentant.
Il fallait bien dire quelque chose :
D'un air qui se voulait furieux je dis :- "là tu es content ? tu as déchiré un maillot de 40 euros !"
- " Et c'est pas tout. Je vais te baiser comme une gonzesse maintenant, salope ! "
Ces paroles étaient aussi inutiles qu'idiotes. Juste destinées à créer une situation de fatalité ! et c'est lui qui me
plaça ainsi en travers du lit, la tête au bord. Son souffle viril sur mon visage, la pression de son corps sur le mien, celle de son sexe tendu qui ne pouvait se résoudre à l'immobilité de par les
subtils et tendres coups de reins qui l'animaient attisant mon désir en préfigurant une facile victoire mais je ne pouvais afficher ma satisfaction. Il fallait faire la gueule. Se doutait-il que je
humais son haleine avec délices ? que je désirais qu'il m'encule sans ménagements ? Mes deux mains couraient partout sur ses épaules en pinçant ses bras, ses mains qu'elles étreignaient en le
pinçant faisant semblant de le repousser en les arrachant. A jouer le refus, il y avait pour moi, une jouissance mêlée de crainte... que ça ne le dissuade vraiment. Son cou et son menton
s'appuyèrent avec force au creux de mon épaule gauche son menton me faisait mal, mais cela créait un lieu d'échange de nos chaleurs. Un peu de transpiration nous collait ensemble à cet
endroit. Mon désir affolait mes sens que je devais m'obliger à dissimuler. -"Je vais aller à la police ! " Un moment, pensant que ça le faisait renoncer, je crus que son membre avait perdu de sa
tension. Un frôlement de folie sur mon ventre me rassura. Le contact était électrique. Je sais pas vous, mais moi, cet endroit je dis toujours il est trop érogène. : on me touche là et je suis
"perdu". lol. -"La police petit pédé? " " je vais te faire jouir, hurler et t'auras plus la gueule d'aller le raconter ! Ils vont te demander si tu jouis quand on te baise. "
Je pris une initiative destinée à débloquer la situation en ma faveur et allait emporter la décision dans ce "combat". Parvenant
à me dégager de ses cuisses, en un instant je repliai mes jambes sous son corps et, de mes pieds nus, je tentai de repousser son ventre. Vous voyez la position ! Lui parvint à écarter
mes cuisses et à plaquer son ventre et son sexe sur les miens. Il était trop fort, la lutte trop inégale. Délice inavoué, je lui sortis bêtement un " - salaud, tu m'as eu mais tu as pas gagné
!" Mes jambes lui avaient automatiquement fait place. Restait la problématique pénétration. Mon anus avait perdu sa contraction, mais il allait lui donner de la difficulté - et à moi donc ! -
vu la taille de sa verge puissante.
La manoeuvre suivante lui appartenait. Les mains sur mes côtes, à la hauteur de mes tétons, il se glissa en arrière sur les
coudes et son braquemart en érection put buter sur mon périnée et toute cette zone sensible. Je l'ai dit, le moindre effleurement sur la peau de mon ventre me rend fou d'excitation et sans me faire
bander. Lui, son visage s'illuminait des progrès qu'il venait d'obtenir. Moi, j'étais essoufflé comme après un cent mètres sans avoir bougé d'un pouce. On n'allait pas rester crispés comme ça toute
la nuit ! Il fallait absolument qu'il garde l'illusion de me violer, et donc que je ne marque pas ma défaite quand, fatalement, elle allait survenir.
Alors que ma main droite allait et venait sur sa fesse gauche, levant et couchant sa douce toison, mais aussi tirant ses
poils, je glissai une timide main gauche entre nos corps et vins pincer fortement son pénis qui répandait sa discrète humidité sur mon ventre. Mon index et mon pouce purent en tester la
dureté. Un sexe bandé est plus rassurant qu'un sexe demi dur : je vous le dis, ça fait moins mal. "-Ben, mon vieux il te faut une femme à toi ! putain, tu bandes !" "- ouais, la femme c'est toi."
J'ai horreur qu'on me féminise. Je ne répondis rien et fis le simulacre d'un sursaut. Il remit son sexe à plat sur mon ventre, bassin contre bassin... Mon sexe à moi, flaccide, dans l'état d'un
faux repos était sagement près du sien qui lui prodiguait une caresse passive continue, mêlant ses humeurs de désir aux miennes. On était dans l'impasse.
Il pouvait encore jouer la séduction et inverser ma résolution. Sa question murmurée de sa voix rauque allait rester sans
réponse et se répétait en écho continu dans ma tête : " tu as envie ? tu as envie ? tu la veux dis ?" " t'as une capote ?" En ne répondant pas j'avais fait le choix automatique du bareback. envie
... envie ... envie ... j'avais le vertige. Non ! il ne faut pas qu'il croie ça. Je souhaitais qu'il aille plus loin, ça c'est sûr, j'en avais un avant-goût de plaisir, je guettais sa
hardiesse de garçon sûr de lui, car quand je serais pénétré et dosé tout allait malheureusement basculer dans la banalité d'une rencontre de baise.
Je voulais maintenir cette tension psychologique et je savais que sa question était destinée à s'assurer de mon
consentement...et alors ça ne serait plus un viol. Non , pas de fellation malgré le plaisir que ce serait, j'écartais cette idée qui aurait marqué mon acceptation. Et il ne cherchait pas à se faire
sucer ce qui pourtant aurait pu marquer son triomphe.
Je me taisais, mon souffle était rythmé par les petites impulsions savantes qui branlaient ensemble nos queues. La minute
était intense. Je savais bien qu'il ne pouvait me pénétrer qu'en me menaçant ou en me persuadant.
Surtout ne pas dire "ok" ça romprait le charme du faux viol. Pas de préservatif, j'y pensais, mais tant pis, c'était trop bon,
on prendrait le risque...je pensais en rigolant que je n'avais pas de pilule du lendemain. Pas de lubrification ni de préparation.
J'espère que tu es véhiculé
Parce que tu pourras plus marcher
Ca allait faire mal. Je balayai ce problème : je haletais de désir. Je pensais déjà au sperme qu'il allait enfouir de force et
sans hâte au plus profond de moi.... Je tentai d'ébranler sa détermination pour faire plus vrai : - " je suis pas sûr de moi, je me suis pas fait le lavement...tu vas te salir..." Pour toute
réponse, avec une grimace qui se voulait agressive, il poussa son pénis de toute la puissance de ses reins.
Sa main droite se glissa alors entre mes cuisses. Là je compris que j'étais "cuit" et qu'il allait me fournir le prétexte pour
céder. Il me travaillait la rondelle et me pénétrait de ses doigts, il lubrifiait de sa salive du mieux qu'il pouvait. Il allait jusqu'à ce que ça me fasse mal. A trois doigts cela aurait
suffi, largement pour me préparer. Je feignais la douleur. Je répétais "non, je veux pas !"
C'est alors que je compris que ses doigts rassemblés c'était tout simplement pour m'introduire sa main entière, me fister. Je le
laissai un peu aller et je feignis une sorte d'évanouissement, la tête renversée.
En fait je jouissais du doigtage mais je ne voulais pas du fist.
Je sentis qu'il profitait de mon abandon simulé pour se positionner de façon satisfaisante. Simulant un réveil je criai encore
: -"Noooon !" Du coup il me maintint en écrasant ma bouche de sa main libre, je ne pouvais plus émettre que des : -"mmmmm nnnnn "
Naturellement il ne put s'empêcher d'un - "tu sais bien salope que tu la veux ma queue !" murmuré à mon oreille.
Rien à répondre. Il butait avec force contre mon derrière. J'imaginais que son sexe coulait suffisamment pour lubrifier. Oh non ! c 'était gros. Ca faisait mal
et ça me tirait les poils.
- "Attends" me dit-il. Il tira le traversin sous mes fesses car je n'opposais plus de résistance. Il saliva et massa rapidement
l'entrée de ma "grotte". Enfin, dans une forte expiration qui pouvait passer pour un soupir de satisfaction (le perçut-il ? oui, je pense) j'étais à lui. Avec une douleur de première fois son sexe
poussa sa fortune en moi. On ne pouvait appeler cela de l'amour, surtout que j'entendais continuer à cacher mon jeu. J'observai son visage rayonnant de la joie de me fourrer tout au fond. Il avait
tout à la fois l'air méchant du guerrier qui frappe son ennemi et un regard de tendre pitié pour sa victime qu'il plaignait de s'être mal défendue.
Le rouge était à ses joues, qu'est-ce qu'il était beau mon vainqueur ! C'était l'ange qui frappait le saint (moi hihi) de
sa flèche, et j'étais mortellement blessé. Une mort bien douce.
Ma tête se tournait de droite à gauche. Je disais : -"non, je voulais paaaas que tu me baises, salaud"
- "Pute, tu jouis et tu chouines ! "
L'avantage d'un sexe long et d'un désir passif intense font de la position du missionnaire la meilleure qui soit. J'appréciais
-et tant pis pour les risques- que nous soyons chair contre chair. Son gland était un velours pour mon rectum et il ne le savait pas. Je souhaitais bien sûr qu'il en vienne à des caresses et des
baisers, mais je n'y croyais guère de la part d'un "hétéro ??? ". Ce ne fut que lorsqu'il ressentit comme moi le plaisir par les allers et retours de son membre unissant nos intimités sensibles,
que son attitude changea. -"hum, putain il est bon ton cul". La bonté que je devinais naturelle en lui faisait surface ouvertement. En même temps qu'il "prenait", il avait conscience qu'il
donnait. La baise c'est sérieux, peu de gens arrivent à rigoler ou même sourire en baisant. Lui, ça l'avait rendu meilleur tout d'un coup. Tantôt crispé (l'effort, les coups de bélier) tantôt
serein, levant les yeux au ciel ou les fermant, recouvrant. Je voyais son menton s'élever pendant ses invocations et ses remerciements (inconscients ? ) au ciel.
Naturellement je n'attendais pas : -"je t'aime ! " Quelques onomatopées en disaient long sur sa satisfaction. Je me retenais de
le caresser ouvertement. De ses lèvres il parcourut timidement mon visage et mon cou. Le guerrier qui était en lui se muait en ange qui me transperçait de sa flèche. Sa barbe courte me
picotait avec délice. Mais là, j'étais encore éveillé au monde. Pas inquiet, non, en apparence seulement. Ma chambre était close, je n'attendais personne, en secret je commençais à être bien.
Vraiment j'étais décidé à me laisser aller et profiter à fond de ce qui apparaissait comme une aubaine , à moins qu'il ne me tue au final. J'étais pris bien profond et et bien gros comme
jamais je pensais. Sa queue me pénétrait savamment, une caresse interne continue. Cela apaisa mes craintes et je fus, corps et"âme" totalement détendu, à lui sans qu'il le sache ou puisse
l'affirmer, mais il pouvait s'en douter.
Après quelques instants (minutes ?je ne sais pas), nous étions hors du temps, moi du moins car lui pilotait la
gondole dans ce trip vénitien. Ses questions, ses "insultes" devenues plus douces semblaient me parvenir de loin. Ma confiance en mon violeur était totale. J'étais fou, non ? mais
qu'importait ? Ma volonté annihilée , mais aussi frappé d'une cécité partielle, d'une surdité sélective, mon esprit, mon âme, étaient possédés, je ne cherchais aucune explication. Il pouvait dire
ce qu'il voulait, rien ni personne ne pouvait m'empêcher de prendre mon plaisir. Grisé comme après avoir consommé de l'alcool (j'en avais pris très peu) ou m'être drogué (je ne l'ai jamais
fait), je parcourais, non pas des terres, mais des cieux inconnus, dans un ciel de nuit et parmi les étoiles. Au plan réel le bonheur était là, je pouvais le toucher du bout des doigts, de la
paume de ma main qui se faisait caressante. J'étais rempli d'amour et de
tendresse. Mais maintenant, LUI, je ne le voyais plus. Tête renversée en dehors du lit j'éprouvais l'idée que son corps
et mon corps vraiment n'en faisaient qu'un. J'avançai mes doigts sur son membre qui allait et venait tranquillement et fis le tour plusieurs fois de mon anus capturé par un tendre et irrépressible
pieu. Cela m'électrisait et m'aurait porté à lui marquer de la reconnaissance ; ça il ne fallait pas, pas encore dumoins. Une aimable fièvre s'était emparée de moi. Un doux vertige achevait de me
rendre aveugle aux simples choses qui m'entouraient. Je sentais cependant que tout venait de cette "chose" en moi qui s'appelait un sexe et que j'étais rempli, non seulement de sa magnifique verge,
mais de tout lui de tout son être qui se voulait habité par le démon, mais bon comme un ange. Un frottement continu accompagné de vagues de pressions montantes et descendantes prenait possession de
ma personne sans effort apparent, sans autre accompagnement que celui de caresses et de baisers sur tout ce qui lui était possible d'atteindre avec sa bouche et ses mains. Sa respiration était
calme alors. Je sentais que "j'étais parti à transpirer" sous la chaleur de couveuse que nos corps superposés entretenaient. Ses mains maintenant glissaient sur mon corps, planaient même. Il me
semblait évident que cela n'aurait pas de fin.
-"Putain, tu l'aimes la queue, toi!" Je ne pouvais plus qu'émettre un son imperceptible en réponse. Confusément je constatais
qu'il ne se lassait pas de me plonger dans l'extase et de contrôler que sa puissante "drogue" agissait. Ce n'est que plus tard que j'ai pensé : -"il a été drôlement endurant...nom de nom et moi
aussi : je n'ai pas demandé grâce..." Mais là, à ce moment, toutes mes pensées étaient bloquées, j'étais shooté et rien de trivial ne pouvait me venir à l'esprit. Mon agresseur était mon Dieu,
j'étais son disciple.
J'étais si bien parti qu'un moment il a eu peur sans doute. C'est vrai qu'il bossait tout seul sur mon corps et je
donnais des signes d'un trip exagéré à ses yeux. Il n'eut pas l'idée de s'interrompre mais il me prit le visage par le menton et le secoua un peu -" hé, t'es là ? ça va? " . J'ouvris les
yeux. Mon bonheur s'affichait sans pudeur. A ce moment, je ressentis quelque chose comme sa bonté.J'en fus
conscient. Bêtement je murmurai dans un souffle : -" Oui ça va merci !. Oh jamais...".
Eh oui, ce n'était plus le moment de feindre. Et même lui devait (ou non) se révéler. -" Tkt, moi aussi je prends mon pied.
Putain tu es bonne !"
Vaincu, j'acceptais maintenant cette féminisation bien que ça ne convienne pas à ma personnalité : je suis un garçon qui aime
les garçons, point barre !
Tout en me baisant, tout d'un coup il me fessa assez violemment. Il avait sonné le réveil pour une nouvelle étape. -"alors petit
PD tu tripes ? " Un garçon comme moi perçoit les nuances et le progrès. PD c'est bien mieux que salope. Et d'ailleurs,lui, il est maintenant PD actif, ou bi, comme il veut, mais PD quand
même.
Au fond il a été sympa jusque là : il m'a laissé m'évader. Il surveillait mon vol. C'était si gentil. Maintenant que
j'atterris il va tester mes autres facultés et il ne sera pas question de s'endormir. Son visage est illuminé. Comment savoir ce qu'il pense ? Ma faim de lui n'est pas apaisée, la sienne ne le
semble pas non plus. Et maintenant je veux achever de le séduire.
Il m' a fait glisser vers lui et me prend lui debout, moi pieds à ses
épaules. Il m'encule les yeux dans les yeux. Quelle vaillance ! Si vous saviez ce qu'il me met tout d'un coup ! Il veut maintenant lire sur mon visage l'effet de sa douce et déterminée violence. Je ne
peux que trahir sans simuler les bienfaits de sa bonté. Il s'en fout toujours que je ne bande pas : mon sexe n'a pas l'air de l'attirer. Comment tout ceci va-t-il se conclure ? il a conquis
mon consentement, il prend visiblement un pied d'enfer...Dans un souffle entrecoupé, sourire crispé par les coups de bélier je risque : -" quand tu es prêt...laisse-toi aller...j'ai con...fiance".
Dans un large sourire, il incline très fort sa tête aux oreilles de beau diable légèrement décollées -" y a pas le feu".
Et là il me prend par le cou, m'assoit, décule. La vision est somptueuse. C'est un rare spécimen en taille,
forme couleur...odeur...qu'il me met aux lèvres. Mon état reste vertigineux. Je ne vois que sa verge tendue et luisante et le peu que mon champ visuel m'autorise à voir. Pas à observer c'est le
flou sur ses cuisses, la belle touffe au-dessus de son pubis et le sexe majestueux, le sceptre que ce prince exigeant m'a enfoncé d'abord dans le cul pour diriger mon voyage intersidéral. Il faut
que je lui procure le plaisir qu'il mérite. Un instant je pense que je suis en train de tacher le drap mais aussi, dommage, je voulais être fécondé par ce beau, cet unique mâle. Je laisse
faire : il me prend la bouche, j'aspire, drôle de goût au départ. Plaisir de la fellation ok, mais pour moi c'est moins bon que pour lui. Je ne triche pas. Je serai "conforme" il veut marquer sa domination s'il en
est encore besoin ! Je le laisse aller et venir, je fais un peu de bruit autour de sa hampe, de son gland. Je ne souhaite pas qu'il jouisse. Ca remarche dans ma tête, j'ai une autre façon d'avoir
du plaisir et marquer une certaine reconnaissance. Mes mains que j'avais oubliées agissent, s'affolent de toucher ses cuisses, son dos en montant la gamme de ses vertèbres, la délicieuse peau mate
du ventre, partout et sur ses fesses qui emplissent délicieusement mes paumes, je fais jouer ses poils soyeux plutôt châtains que noirs.
Je ne tripe pas : je suis ivre. Mon nez essaie de capter tout ce qu'il peut de lui. Ses mains dans mes cheveux qui cherchent à
les malmener, les brouiller, ajoutent aux sensations fortes dont je suis le jouet.
Deux tapes sur les cuisses et nous sommes en levrette. Vous sentez que j'aime moins sauf que je retrouve sa queue
puissante et déterminée dans mon cul, qui me fait plier les reins et qui commande ma respiration. Sauf que ses mains
s'animent. Bon Dieu ! un hétéro ! c'est pas vrai ! Ses caresses glissent partout sur mon corps moite de ses efforts à
lui. Je sens qu'il se regarde par dessus mes fesses entrer et sortir. Sur trois "pattes" incertaines j'envoie ma main sur sa verge tendue et vaillante, il la prend et la guide.
Il lui met un baiser et me la rend. Il rentre un
doigt entre la queue et l'anus. Comment sait-il que ce "sévice" fait autant d'effet à un PD ? C.. ! je me dis, il fait ça avec les femmes aussi. Et puis aussi, c'est un génie du sexe. Je
lève la tête vers le miroir. Notre image y est. Ma main revient et fait le tour de mon anus pour recueillir encore plus de sensations je mets mon doigt aux lèvres...suis-je bête quand même !
A son tour il fait du frotti-frotta au même endroit. Je n'arrête pas de gémir doucement.
Là il s'en prend à ma queue qui s'est un peu allongée. Il cherche le gland visqueux sous le prépuce et joue avec
mon "clito". (Là, ami lecteur, je ris tout en écrivant.)
A ce point de notre voyage sexuel, nous avons franchi des étapes. La pudeur a été balayée avec une soi-disant violence.
Un homme qui se disait différent s'est pris au jeu de PD et moi, revenu de mon incroyable jouissance psychédélique*, mes pensées
commencent à bien émerger à ma conscience. Baise, d'accord, mais baise lucide maintenant, plus partageuse.
Je lance : - "tu es bien ?" Miracle il me répond : -"ouais! vachement bien il est bon ton cul". Ses caresses le long de mes
côtes se font plus appuyées, plus rudes. Je sens des cals de travailleur manuel. Eh ben je les aime ! allez chercher ! Il prend mes hanches pour presser son ventre sur mes fesses. Je sens les
siennes se contracter. S'il en doutait, je suis vraiment à lui. S'il venait maintenant je serais content quand même. Foutez-vous de moi, mais je préfèrerais le voir en train de jouir. Je crois
qu'il n'a pas oublié que je veux qu'il perde sa semence en moi. Non, pas ce mot, mais qu'il la valorise ! Je ne veux pas qu'il croie que je suis las de ses bontés si je lui dis -"quand tu veux
maintenant". Je gémis doucement, je suis bien, je l'attends. Un mot me vient encore en pensée : endurants, tous les deux.
Eh ben si vous croyez ! il a du bon sens mon baiseur préféré ! Deux petites tapes sur mes fesses et nous
voilà de face, mes pieds à ses épaules. Il n'a aucune inhibition. Trop beau. Un coup d'oeil volé à sa verge en érection que je devine être le dernier avant le shoot final. Mon Dieu qu'elle est belle, que je la veux toute
en moi, mais aussi que je veux la contempler avant d'accueillir sa jouissance et son nectar !
Il m'aide à me réinstaller sur le traversin. Je m'offre à lui et lui souris doucement. Lui est impassible et serein. Trop de
consensus n'entre pas dans son rôle. Ce serait trop beau pour moi d'avoir trouvé un compagnon comme lui. Je prends ce qu' il m'offre. C'est bon.
Il est en moi et bien sûr sans effort ni douleur. Il plisse les lèvres pour me dire -" alors, tu le veux dans ton cul mon
jus? ";toujours le souci de mon consentement. Les mots ne colleraient pas pour répondre. J'ai peur de casser quelque chose en parlant. Je hoche la tête bien ostensiblement en souriant lèvres
fermées.
Il reprend une allure folle, en entrant et sortant de toute la longueur de son membre magique. De mat, son visage devient rose.
Je sens qu'il est bien proche de se répandre en moi. il me regarde dans les yeux sans arrêt, cherchant lui aussi à y lire ma jouissance, le bien qu'il me fait, mais son menton se lève, il ferme les
yeux, pour qui ne connaît pas l'homme ça peut paraître douloureux ce saisissement, cette crispation du corps tout entier qui donne sa semence...la suite de sa vie symboliquement. Crispation des
fessiers, ses yeux comme levés vers le ciel sont fermés, la bouche ouverte comme les saints des statues saisies d'extase. Battements effrénés du coeur, tension des muscles des cuisses, très légère
perception des battements d'expulsion de sa verge chérie, ça y est, je suis dosé. Trop bon de sentir, d'imaginer...
A son tour de revenir de son voyage. Je le conforte comme après une course d'athlète on flatte un coureur de fond. J'ose
un baiser, le plus sonore possible : je dois ménager son orgueil d'hétéro. Miracle. C'est inattendu : il me rend mon baiser et me prend par les épaules. Je suis son bébé, sa création, son oeuvre
d'art. Il reste en moi. Son souci : - "t'as pris ton pied ?". Acquiescement. -'Je vous ai entendus au bar. Je voulais que tu voies comment c'est un viol". ' " tu phantasmes toujours dessus
?"...-"même pas peur !" dis-je dans un sourire.
-"Chiche, on le refait ?"
- "Là, maintenant ce sera difficile à recommencer on n'y croit plus. Il faudra changer le casting...mais pourquoi pas ? c'était
riche en émotions authentiques. Tu m'as fait tripper, tu sais".
-"Ah ouais. Tu m'as fait peur, j'ai cru au malaise. C'est toujours comme ça quand tu te fais baiser ? "
-" ça m'arrive, ça dépend avant tout du baiseur. Tu vas te vanter. Tu m'as ouvert le ciel" Je souris Pour toute réponse je
reçois un baiser qui en dit plus long que tout un discours.
-"tu sais, c'est pas pour te flatter, mais tu es un super bon coup." Là j'ai droit à une pelle.
-"Appelle-moi Max. Toi ton pote t'appelle Jérôme je crois ? ". -"oui, Max".
Nom de nom qu'il est gentil mon violeur. Il est devenu très important pour moi. Il a droit à une douche... et moi aussi
et
je me permets de m'asseoir sans pudeur devant lui sur le WC, insouciant du bruit d'expulsion, au contraire. On va
s'inventer une suite car la vie est belle, profitons-en !
PS: je vais souffrir : je suis amoureux.
commentaires à
claudemodou@gmail.com merci !
A suivre
* psychédélique = révélateur de l'âme. Comme ça le dit bien !
Je ne crois pas une seconde à cette analyse. Les éjaculations se font systématiquement avec la femme à genoux attendant "l'offrande" la bouche ouverte. Il s'agit simplement d'une domination, d'une humiliation, d'un viol symbolique, ni plus ni moins. Et c'est normal : quel est le public général du porno (actes robotiques, relativement violents, sodomies, fellations) si ce n'est un public de mâles frustrés ?
Rédigé par : Toto | 16/10/2012 à 11:24
Cette fontaine de jouvence est excellente pour la peau.
Hélas, elle ne peut pas être brevetée par un laboratoire de cosmétologie car il y faut sans doute un soupçon de coeur au milieu des ingédients.
Rédigé par : uberlandia | 16/10/2012 à 11:50
Une étude américaine très sérieuse a montré que la composition du liquide spermatique est censée être bénéfique pour la peau (estompe rides et ridules, und zo welter).
En référence, une campagne de pub pour une firme mondiale de cosmétique :
"Jacques Facial de chez Loréal, parce que vous l'avalez bien! "
Rédigé par : krapo | 16/10/2012 à 12:00
Je trouve assez pénible que les pseudo-femininistes veuillent toujours nous faire croire que ce qui a trait au sexe est toujours forcement une forme de soumission des femmes. Vivement une nouvelle génération de feministes qui aiment le sexe !
Rédigé par : cathy | 16/10/2012 à 12:06
Je me demandais, Agnès, quand vous alliez vous décider à republier, commençant à soupçonner quelque ennui vous empêchant de livrer vos chroniques. L'analyse d'icelle est excellente. J'ajouterai simplement que le sexe féminin est aussi dissimulé physiquement que son plaisir peut être feint quand l'homme est au grand jour. Qui plus est dans une production pornographique où il s'agit d'un travail qui peut au montage bénéficier d'artifices multiples pour accrocher "la vérité". Le visage, seul traducteur de l'expression, offre plus que les seins ou les fesses un vécu immédiatement perceptible pour atteindre l'objectif défini. Que ces images véhiculent la marque d'un mépris relève du débat moral et non technique. Je laisse le soin à d'autres lecteurs de l'aborder avec passion, science et/ou intelligence. Et content de vous avoir relu.
Rédigé par : tramuge | 16/10/2012 à 12:15
Extra !
Le simple et le concret, l'évidence et le sexisme ... Je ne veux pas dire que le porno est quotidien, mais bien évidemment que la simplification des questions est aussi le lot du porno. Et dans cet article, la démo est très belle !
Rédigé par : Claire-Hélène | 16/10/2012 à 12:18
Ah oui, "l'érection peut très bien s'obtenir sur commande" ?... C'est nouveau, ça...
Rédigé par : JYF | 16/10/2012 à 12:39
Je ne crois pas que la citation que vous reprenez soit de Lautréamont. Il me semble qu'elle est plus tardive, de l'époque surréaliste, et d'André Breton.
Rédigé par : Isabelle | 16/10/2012 à 13:21
Bien dit mais faux.
Il y a dans l'éjaculation faciale l'expression évidente d'une domination d'autant plus forte qu'elle (ainsi que l'avilissement qui l'accompagne) semble réclamée par la dominée.
Rédigé par : Bigre | 16/10/2012 à 15:24
L'éjaculation faciale est un crime de "lèche-majesté".
Rédigé par : Hector Vigo | 16/10/2012 à 15:36
Je suis adepte de cette pratique , c ' est la seule qui me permette d ' arriver à éjaculer sinon je n ' y arrive pas, et je respecte ma partenaire malgré tout .Le seul souci est le risque de noyade de mon amie , je fais donc attention à ne pas totalement l ' immerger sous mon sperme , j ' en garde pour le tapis et les rideaux.
Rédigé par : Tartouil | 16/10/2012 à 17:37
Pourquoi est elle faciale ? comem il ne faut voir dans l'ensemble de l'oeuvre prnographique qu'un moyen de se rassurer, il y a en dehors du fait de donenr la preuve du plaisir masculin au spectateur, et la preuve de cette acceptation dans la femme, par la partie la pus exposée d'elel même, qui est son visage,et la proximité de sa bouche, lieu de la caresse la plus délicieuse.
Bon, bien sur, ça peut piquer le foutre, et c'est pas bon pour les yeux... mais cela ne conerne que les actrices. On est finalement,comme l'explique très bien l'article dans la métaphore du plaisir, difficulté à laquelle est sans cesse confrontée l'hyper réalisme pornographique. Il reste encore des choses qu'on peut pas montrer ... Le plair n'est jamais certain, et commetn avoir la preuve d'une éjaculion si elle est en interne ? La sexualité reste toujours angoissée.
Rédigé par : Olivier | 16/10/2012 à 18:53
On sert la soupe à la Fnac maintenant? Pourquoi un lien direct vers leur site marchand?
Rédigé par : Zoor | 16/10/2012 à 19:19
Très bon article comme toujours sur ce blog.
Même si je peux bien comprendre le point de vue developpé par les féministes, je trouve cette approche un peu réductrice et particulièrement pénible.
La pluppart de mes proches sont des femmes, et une grande partie d'entre elles sont sexuellement très actives, deux tiers d'entre elles apprécient cette pratique, excusez moi du peu (ce qui n'est pas ici generalisable à l'ensemble de la population feminine, j'entend bien).
Elles ne voient absolument aucune insulte ici, ni domination, mais un jeu, et ce n'est pas par naïveté de leur partcar la pluppart ont bien intégré le féminisme culturellement parlant.
L'éjaculation n'est pas que faciale, si vous regardez du porno, elle se fait excusez moi l'expression un peu partout, sur les fesses, les seins, le dos, le visage, etc.
L'hypocrisie permanente du cinema erotique où l'on a des rapports sans enlever son caleçon ni sa culotte (souvenez vous des fameux films de M6 le dimanche soir) y a un peu contribué, il fallait montrer l'acte dans sa totalité.
Le cinéma mainstream joue sur les mêmes ressorts, faire l'amour en faisant bien attention à ce que le drap ne revele pas un bout de fesse alors que vous etes supposés etre seulement deux dans une piece, les spectateurs perçoivent le paradoxe immediatement (montrer l'acte mais sans le devoiler, c'est assez amusant).
Personnellement, je suis un homme et je suis bisexuel, et l'ejaculation sur le corps en tant que passif est quelque chose qui me plait, que je ne perçois moi même pas comme une insulte mais qui est une question de desir, de complicité, c'est tout. Il faut arreter de tout reduire à un combat.
Si on continue un homme n'aura plus le droit de regarder une femme quand ils font l'amour, parce que ça sera interpreté comme la recherche de sa propre satisfaction à travers la reaction corporelle de son partenaire, l'expression de sa propre puissance et de son ego par l'utilisation d'un objet transitionnel, ici la femme.
Ce n'est evidemment pas la même chose que la problematique de l'ejaculation faciale, mais si on y pense ça se tient.
Aucune de mes amies qui m'a demandé cette pratique ne l'a fait parce qu'elle avait envie de se sentir insultée, tout comme aucun de mes amants ne l'a fait dans ce but.
C'est peut etre un peu plus complexe que ça.
L'humiliation est une intention, le reste, c'est du plaisir, du jeu, un jeu avec les conventiobns, un jeu entre deux personnes.
Rédigé par : Dan | 16/10/2012 à 20:18
Rien ne prouve qu'une femme ait un orgasme à l'écran dit l'auteur.
Et les femmes "fontaines"?
Ont-elles juste les yeux qui brillent?
Rédigé par : Buridan | 16/10/2012 à 20:24
C'est quoi cette histoire de femme soumise... ?
Et les mecs entre eux ?
Rédigé par : POULIQUEN | 16/10/2012 à 20:54
On pourrait voir aussi dans ces éjaculations faciales une subversion de la doctrine catholique qui sacralise le sperme qui ne saurait être gaspillé, puisqu'il est la procréation.
Le fait qu'éventuellement la femme soit méprisée n'est pas un problème pour cette doctrine catholique : c'est Eve qui a croqué la pomme, qu'elle en prenne le jus dans la figure n'a rien de scandaleux… Ces cathos, quels hypocrites…
Rédigé par : kkum | 16/10/2012 à 21:02
Je vous trouve bien indulgente envers cette pratique en y cherchant je ne sais quelle volonté de revanche et/ou d'union accomplie. L'éjac faciale est apparue dans le X vers les années 90 si je ne me trompe pas ; avant la femme avalait la plupart du temps le sperme du hardeur en prenant soin d'en laisser écouler un délicat filet à la commissure de ses lèvres, ce qui pour moi du moins, mâle standard de fabrication commune, était/est quand même beaucoup plus excitant que ces stupides giclées sur la face faussement ravie d'une hardeuse ravie que ça se termine. J'y ai toujours vu une forme de mépris , une posture de domination débile, jamais de ma vie je ne me permettrai ça avec mes amantes à moins qu'elles n'en fassent la demande expressément, c'est à dire une probabilité de 0.001 % et c'est tant mieux. Ajoutons ce point essentiel : ce n'est plus la femme qui fait jouir l'homme, par ses mains ou sa bouche, et par là-même mène la danse si j'ose dire, c'est le hardeur qui se pignolle misérablement sur le visage de la belle en émettant quelques grognements indistincts indignes d'un amoureux du sexe et du plaisir. Bref c'est le triomphe total de la notion de contôle, contrôle sur la femme, sur l'opération, sur les émotions, et sur le plaisir : si ce n 'est pas révélateur de l'époque, je ne sais pas ce qui l'est. Je suis là à me casser le crâne pour me rappeler une scène vraiment bandante de film X et j'ai du mal à en trouver..ah si les scènes de lesbiennes, seul moment dans un film X où je peux m'identifier à une femme aimant une autre femme sans le spectacle lamentable de tatoués musculeux venant le gâcher, et cette petite scène d'un X début des années 80 où les deux acteurs, beaux physiques incitant à la tendresse autant qu'au désir, participants d'une partouze nocturne, baisaient de plus en plus intensément les yeux dans les yeux, à un moment l'actrice a soulevé ses reins sans quitter des yeux son partenaire , il l'a prise aux hanches ses yeux rivés dans les siens, puis il s'est retiré d'elle et a éjaculé sur son ventre , ça faisait une jolie pluie blanche sur sa peau bronzée.
Rédigé par : 108 | 16/10/2012 à 21:20
Bonjour,
Bonne analyse, mais je pense qu’elle n’ose aller au point essentiel : oui, il y a bien volonté de salir (si tant est que le sperme soit "sale"), d’humilier, voire d’annihiler (et ceci est très visible dans les bukkakes où à mon sens le but n’est pas la honte mais la submersion – dans tous les sens du terme – de la femme).
Pour faire court (je n’ai que quelques lignes…), je vois dans l’éjaculation faciale un procédé tantrique de destruction de l’ego. Certaines aiment – adorent ! – quand d’autres non ; pour quelles raisons ? une personnalité qui ne sait pas "se rendre" ? un partenaire trop brutal ? une sexualité trop retenue, pas assez animale et passionnée, et dans laquelle on se noie et s’oublie ?... Puisque c’est bien cela non le but de la sexualité : arriver enfin à s’oublier durant un instant.
Rédigé par : Louis | 16/10/2012 à 21:35
Et si les "femmes-fontaine" se vengeaient en giclant dans les trous de nez de leur "partenaire" ? ? ? ?
Rédigé par : Michel | 16/10/2012 à 21:58
Tout à fait d'accord. Ma remarque plus haut sur l'évident sentiment de domination et d'humiliation que l'on ressent à voir une éjac faciale n'avait rien de féministe dans mon propos : je suis un homme et ne croit pas une seconde à "l'égalité" des hommes et des femmes, comme ce nouveau fantasme féministe tendant à faire croire que "les femmes ont les mêmes besoins sexuels que les hommes". C'est sûr : les femmes draguent les mecs dans la rue, les harcèlent au boulot, les violent et vont aux putes le vendredi soir, bien sûr, ben voyons... Pour en revenir à cette histoire d'éjaculation faciale dans le porno, je me demande si les aficionados de ce post en ont réellement vues... Dans la moitié des cas, la femme recule et réagit pendant qu'elle se fait arroser, on voit à l'image que c'est pour elle une galère, un "mauvais moment à passer". J'ajoute que j'adore les p...s et que se faire "boire" me donne un sentiment de puissance et de domination intense, pervers et extrêmement jouissif...
Rédigé par : Toto | 16/10/2012 à 23:57
J'ai bien ri. Beaucoup, une fois de plus. Merci chère Mlle Agnès.
@Isabelle
Non c'est bien de Lautréamont, adulé par Breton, mais citation, mal venue ici. Le rapprochement est même à côté de la flaque. Une coquetterie journalistique dont Mlle Agnès n'a guère besoin. Elle se débrouille très bien toute seule.
Rédigé par : B.Traven | 17/10/2012 à 07:05
Le cinéma c'est du bidon. C'est ce qui en a fait un art. Le sang est faux, les balles et les couteaux ne tuent pas etc etc. Le porno en ne voulant montrer du vrai n'est pas du cinéma mais releverait plutôt du documentaire. Pardoxalement les visages aspergés sont parmi les rares plans 'de cinéma' car le sperme peut y etre remplacé par du lait condensé. Je me souviens d'un reportage sur la fabrication d'un porno où l'on voyait les assistants presser convulsivement des pipettes pour en faire jaillir des litres de liquide grege sur la figure et le corps de l'actrice qui, à ce moment là, jouait.
Rédigé par : leca | 17/10/2012 à 07:14
Les films pornographiques sont surtout destinés à la clientèle masculine. Des films pour les hommes fait pas des hommes. Si on compare avec des réalisatrices comme Ovidie, qui a voulu faire des film pour les femmes, il y a beaucoup moins d'ejac faciales.
Mais arrêtons effectivement d'y voir une soumissions quelconque, c'est surtout visuel, point barre.
Comme il a été dit plus haut :
Vivement une nouvelle génération de feministes qui aiment le sexe !
Rédigé par : Denis | 17/10/2012 à 09:56
Homme-femme ; Domination-soumission ; liberalisme-socialisme ; noir-blanc ; capitalisme-solidarité ; Dieu-diable ; Enfer-paradis... Ah ! comme tout serait plus simple si les gentils ne se deguisaient pas en mechants.
Rédigé par : Fred | 17/10/2012 à 14:16
L'éjaculation faciale provoque forcément une réaction forte puisqu'elle touche au visage, au siège des émotions.
Personnellement, je suis une féministe qui aime l'éjaculation faciale. Je ne me sens pas humiliée quand mon copain jouit sur mon visage. Je trouve que cela témoigne surtout d'une grande complicité, d'une grande intimité et d'une confiance totale.
En revanche, cela serait particulièrement humiliant si cela n'était pas consenti, mais dans ce cas précis, quelle pratique ne serait pas humiliante?
Rédigé par : Faalbala | 17/10/2012 à 14:27
@leca
Débit de lait débit de lave. Galipette et galipot.
Rédigé par : B.Traven | 17/10/2012 à 16:24
Pour avoir lu le De la fellation comme idéal dans le rapport amoureux de Gérard Lenne, dans lequel il ressasse pas mal de clichés et de préjugés et se montre assez sexiste, je ne suis pas encline à accorder beaucoup de crédit à ses propos.
Rédigé par : Marie | 17/10/2012 à 23:38
Voir cela comme une domination, une humiliation, c'est une façon de voir les choses, mais il y en a d'autres.
Un homme à genoux qui fait un cunnilingus à une femme debout, est-ce de la domination et une volonté d'humiliation de l'homme de la part de la femme?
Ou une volonté de l'homme ou de la femme de donner du plaisir à son/sa partenaire?
Un homme qui fait un facial à un autre homme qui lui demande, est-ce de la domination?
Une femme qui demande à un homme de décharger sur son ventre, pubis ou autre partie de son corps, ce n'est pas forcément du porno, c'est aussi la réalité...
Rédigé par : Bob Morane | 18/10/2012 à 23:11
L'article est assez sincère et ne rentre pas dans une stupide guerre des sexes.
On peut pas en dire autant de certains commentaires ou la domination masculine (imaginaire) serait partout, un homme couche avec deux femmes = domination masculine, une femme couche avec deux hommes domination = masculine, à partir de la on comprend très vite que ses personnes ne sont que des misandres de premier ordres qui se revendiquent égalitaire, les gens ont gobés ses conneries un temps, plus maintenant.
Rédigé par : bletto | 19/10/2012 à 11:40
Beaucoup de complaisance envers le X qui n'en mérite vraiment pas.
C'est curieux mais les sites qui proposent du X n'ont pas l'air au courant de cette "séduisante" théorie sur l'éjaculation faciale.
Éjaculation faciale qui comme cela a été précédemment souligné n'existait pas dans les films des années 70...
Ainsi un "descriptif" pris au hasard sur le net :
"""""ce type tente sa chance et il a eu raison car l'instant d'après il l'encule... avant d'en arriver à une éjaculation qui tartine sa face"""""
Rédigé par : chαp | 20/10/2012 à 21:12
Sans tomber dans le SM (oh non madame) je ne vois pas en quoi une forme de soumission consentie (car oui ca existe) serait désagréable...???
Tout est affaire de gouts, perso j'aime etre au chaud dans un cul, une bouche ou un vagin mais j'ai rencontré des partenaires qui m'ont demandé cette pratique. Le coté souille moi j'ai été une mauvaise fille me fait chavirer le coeur.
Rédigé par : Fennec Fox Mulder | 06/11/2012 à 13:46