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http://youtu.be/Gf3bmQh8_dM
 

Hot Chip - Don't Deny Your Heart (Official) - YouTube    passer la pub

 

27 novembre 2012

Hot Chip réinvente le jeu de foot

Par F-L.D.

 

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Pour le clip de Don't Deny Your Heart, Hop Chip s'offre une pause: une partie de foot dans leur bus de tournée. Les membres du groupe, pourtant londonien, recréent la rivalité mancunienne en faisant s'affronter "City" et "United". Mais après avoir débuté normalement, la rencontre s'emballe à 1-1. Le jeu n'est pas PES ou Fifa 2013, mais bien Hot Chip Football.

Après l'égalisation, Mc Nananan et Billiams s'invectivent, puis s'opposent dans un concours de danse, au beau milieu des étoiles. Une bouche géante, elle aussi dans les étoiles, fait alors pleuvoir plusieurs centaines de ballons de football sur le stade.

Revenus au centre du terrain, Mc Nananan et Billiams continuent de se provoquer, l'artiste tente de les calmer en leur infligeant un carton rouge. Les deux joueurs ne quittent pourtant pas le terrain, et après un long regard, s'embrassent à pleine bouche, puis s'allongent pour se caresser. D'abord interloqués, les coéquipiers décident finalement de les rejoindre, et forment rapidement un monticule humain. Après avoir sorti un carton rouge à l'ensemble des participants, l'arbitre s'immisce lui aussi dans la mêlée.

Les entraineurs et le public rallient également l'action, au centre du terrain. L'amas de corps forme alors un être géant, les ballons font de même.  Les deux dansent un slow et, finalement, s'embrassent. Un match nul donc, qui pourrait faire ressurgir l'éternelle question de l'arbitrage vidéo dans le football. 

Par claudio - Publié dans : CONNAISONS NOS FRERES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 16 décembre 7 16 /12 /Déc 23:41


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    Et vous? Quelle est votre position sur ce sujet ? 

Votre expérience ? 

En fait il serait bon de savoir l'opinion de celui qui reçoit 

le sperme sur le visage, car pour le "donneur"pas de problème ! 

Claude Modou.

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Pour les militant(e)s anti-pornographie, l'éjaculation faciale est le signe indubitable d'un mépris affiché de l'homme envers la femme, qu'il souillerait volontairement d'un liquide gluant et baveux… Le sperme sur le visage est-il l'équivalent d'un crachat ?

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Dans Le Cinéma X, anthologie rééditée par la Musardine dans une version mise à jour (1), la question de l'éjaculation faciale fait l'objet d'une réflexion intéressante de Gérard Lenne… «Le code fondamental du X est de montrer la jouissance», dit-il. La jouissance de l'homme étant cependant plus facile à montrer que celle de la femme, c'est elle qui est… mise en avant. «Pour l’acteur, la jouissance est physiologiquement perceptible : érection bien sûr, éjaculation ensuite — mais pour que celle-ci soit avérée, elle doit s’effectuer “hors réceptacle”.» Autrement dit, pour que le spectateur puisse participer à l'orgasme, il lui faut «voir» la preuve que cet orgasme a lieu : le sperme. Peu importe que le sperme retombe au sol, salisse les draps ou attérisse de facon incongrue dans les yeux de l'actrice (yeux forcément levés vers le ciel avec une expression extatique)… Ce qui compte est qu'il y en ait beaucoup, à profusion, et que l'effet de gâchis prenne la valeur d'un don réalisé «sans compter». Il faut que l'acteur soit généreux de son corps et que la semence jaillisse, véritable fontaine de jouvence, afin que ceux et celles qui regardent partagent la sensation libératrice de cette explosion.

 

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«L’orgasme masculin ne peut être feint, continue Gérard Lenne, pour qui « la jouissance masculine constitue le point ultime du non simulable à l’écran.» On peut faire semblant d'apprécier tel parfum, tel spectacle ou telle spécialité culinaire… On ne peut en revanche pas faire semblant de bander. «L’éjaculation reste donc le nec plus ultra du forcément “vrai”», conclut Gérard Lenne. Bien que certains hommes soient capables d'éjaculer sans forcément avoir d'orgasmes, l'éjaculation reste dans les esprits la manifestation la plus évidente d'une acmée de plaisir. Ce qui explique l'importance que l'éjaculation faciale a pu prendre dans le cinéma X : la plupart des films hétéros ou gays montrent en gros plan le geyser et, pour donner à ce bouquet final la valeur symbolique d'une jouissance partagée, ils montrent simultanément le visage de celle qui «reçoit» l'offrande. Faut-il y voir une manifestation de l'égoïsme masculin ? Une forme affichée de mépris envers l'autre ? Ou, plus prosaïquement, un moyen bien pratique de montrer, sans l'aide d'aucun montage, deux parties de corps extrêmement révélatrices du plaisir ? Un sexe qui dégorge. Un visage en feu. Anatomiquement, elles sont assez éloignées l'une de l'autre, mais, symboliquement, si proches…

Pour Gérard Lenne, le fait que le sperme soit le plus souvent filmé sur le visage de l'actrice n'est donc pas révélateur d'une mauvaise intention : il ne s'agit pas d'insulter l'actrice en lui «crachant» son sperme au visage. Il s'agit, pour les réalisateurs, de montrer «l’essentiel de ce qui s’émeut chez l’homme, la seule partie intéressante des hardeurs (l’appareil génital) et de ce qui émeut chez la femme (le visage) en lui donnant un rôle actif parfaitement visible.» Voilà aussi pourquoi la fellation est devenue la figure de style favorite du X (2). Elle met en scène, par raccourci, l'union non plus d'un homme et d'une femme mais d'un principe mâle et d'un principe femelle. De l'homme, réduit à l'essentiel, il ne reste plus que le bel arc tendu d'un pénis qui tire en rafale, et de la femme le regard naufragé d'une jouisseuse… Double chavirement… Au moment de sa pleine gloire, le pénis ploie et se courbe déjà en palpitant vers la terre…ejaculation faciale-copie-1

Les paupières de la femme battent, ses pupilles se dilatent, sa bouche se tord… L'éjaculation faciale donne à voir, de façon absolument irréaliste (surréaliste?) deux personnes qui convulsent en même temps.

 

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Dans la réalité, il est rare que les amants aient un orgasme simultané. Dans le X, l'association "sperme qui gicle-visage renversé" est une manière conventionnelle de signifier que les amants jouissent de concert. Peu importe que cela soit crédible ou non. C'est une image forte, efficace. Peu importe qu'elle soit absurde. Il est impossible pour une femme de jouir lorsqu'elle reçoit du sperme sur la figure (3). Mais l'image de cette face extasiée qui reçoit l'extrême-onction n'est pas sans évoquer cette «rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie» dont parlait Lautréamont dans Les Chants de Maldoror… Nous vivons dans un monde qui est celui des signes, où les parapluies nous rappellent forcément des hommes et où les machines à coudre renvoient forcément à des femmes. Où les objets copulent de façon subliminale.

La rencontre de ces parapluies et de ces machines à coudre ne se fait pas forcément dans la joie d'ailleurs, car il y a dans l'acte sexuel d'autres dimensions que celles du plaisir…

14 jorge ny

Parfois, nous pleurons quand nous faisons l'amour. Parfois, nous avons le cœur qui se déchire sans savoir pourquoi. Le cinéma X n'est pas une catégorie de cinéma étanche à ces émotions troubles, ce que Gérard Lenne souligne avec beaucoup de lyrisme. «La question du plaisir féminin reste un point épineux qui, échappant aux codes, préserve au sein du X une part de mystère, d’imprévu, d’incernable». Il y a donc, à ses yeux, quelque chose de très beau dans le fait que la pornographie reste «impuissante» face à la femme. Même ce cinéma-là, qui approche au plus près du corps, ne peut prétendre au statut de document-vérité. Les acteurs peuvent simuler (4). Qu'est-ce qui nous prouve que les femmes jouissent à l'écran ?

«Rien ne peut le garantir : les dialogues, trop souvent nuls, n’apportent rien. Les soupirs et les gémissements (5) peuvent traduire une sincérité, ou alors un talent louable de comédienne (mais c’est rarement le cas chez les hardeuses...). Restent, parfois sensibles à l’image, la brillance des yeux et les rougeurs de l’échauffement (rarissimes dans le X, aperçus pourtant dans Le regard, film érotique de Marcel Hanoun qui sortit en deux versions, l’une hard et l’autre soft).» Conclusion : il y a peut-être, inconsciemment, chez les spectateurs-ices, une volonté de se venger contre ces femmes qui se dérobent derrière le masque impénétrable de leur visage. Il y a peut-être le désir de voir une forme de châtiment dans cette éjaculation faciale qui macule le joli maquillage et les mimiques (souvent) caricaturales des actrices. Il y a peut-être aussi, chez les réalisateurs, une forme d'encouragement tacite dans cette mise en scène revancharde. Mais profondément, c'est tout de même au rêve d'une union accomplie que renvoient ces images arrosées : sonder les yeux de celle en qui on se répand dans l'espoir d'y voir se refléter les mêmes ébranlements…

 

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Le cinéma X, nouvelle édition, sous la direction de Jacques Zimmer, éed. La Musardine : Réédition revue et corrigée d'un ouvrage de 500 pages illustrées initialement paru en 2001, vendu à plus de 8000 exemplaires et épuisé depuis 2 ans.

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Notes

1/ Agrémentée d'une préface de Gaspar Noé.

2/ Figure de style : «terme dont la proximité avec le patinage artistique est assez signifiante», note Lenne.

3/ Au Japon, où l'éjaculation faciale a donné naissance à un genre unique (lebukkake, douche de sperme), il est évident que l'effet recherché n'est en tout cas plus l'expression du plaisir, mais celle de la honte. Car s'il est difficile pour une femme d'éprouver du plaisir, il lui est certainement plus facile d'éprouver de la gène lorsqu'elle se fait éjaculer dans le nez et dans les yeux. Au moins cela fait-il plus « vrai » !14 jorge ny

4/ Autant les hommes que les femmes d'ailleurs, car l'érection peut très bien s'obtenir sur commande, à force d'entraînement et de concentration.

5/ «La v.o. est indispensable car les doublages sont presque toujours catastrophiques !», dit Gérard Lenne.

Illustration : Paloma Blanco, auteure de détournements drôlissimes d'images extraites de films x.

 

 

COMMENTAIRES

Je ne crois pas une seconde à cette analyse. Les éjaculations se font systématiquement avec la femme à genoux attendant "l'offrande" la bouche ouverte. Il s'agit simplement d'une domination, d'une humiliation, d'un viol symbolique, ni plus ni moins. Et c'est normal : quel est le public général du porno (actes robotiques, relativement violents, sodomies, fellations) si ce n'est un public de mâles frustrés ?

Cette fontaine de jouvence est excellente pour la peau.
Hélas, elle ne peut pas être brevetée par un laboratoire de cosmétologie car il y faut sans doute un soupçon de coeur au milieu des ingédients. 

Une étude américaine très sérieuse a montré que la composition du liquide spermatique est censée être bénéfique pour la peau (estompe rides et ridules, und zo welter).
En référence, une campagne de pub pour une firme mondiale de cosmétique : 
"Jacques Facial de chez Loréal, parce que vous l'avalez bien! "

Je trouve assez pénible que les pseudo-femininistes veuillent toujours nous faire croire que ce qui a trait au sexe est toujours forcement une forme de soumission des femmes. Vivement une nouvelle génération de feministes qui aiment le sexe !

Je me demandais, Agnès, quand vous alliez vous décider à republier, commençant à soupçonner quelque ennui vous empêchant de livrer vos chroniques. L'analyse d'icelle est excellente. J'ajouterai simplement que le sexe féminin est aussi dissimulé physiquement que son plaisir peut être feint quand l'homme est au grand jour. Qui plus est dans une production pornographique où il s'agit d'un travail qui peut au montage bénéficier d'artifices multiples pour accrocher "la vérité". Le visage, seul traducteur de l'expression, offre plus que les seins ou les fesses un vécu immédiatement perceptible pour atteindre l'objectif défini. Que ces images véhiculent la marque d'un mépris relève du débat moral et non technique. Je laisse le soin à d'autres lecteurs de l'aborder avec passion, science et/ou intelligence. Et content de vous avoir relu.

Extra !
Le simple et le concret, l'évidence et le sexisme ... Je ne veux pas dire que le porno est quotidien, mais bien évidemment que la simplification des questions est aussi le lot du porno. Et dans cet article, la démo est très belle !

Ah oui, "l'érection peut très bien s'obtenir sur commande" ?... C'est nouveau, ça...

Je ne crois pas que la citation que vous reprenez soit de Lautréamont. Il me semble qu'elle est plus tardive, de l'époque surréaliste, et d'André Breton.

Bien dit mais faux.
Il y a dans l'éjaculation faciale l'expression évidente d'une domination d'autant plus forte qu'elle (ainsi que l'avilissement qui l'accompagne) semble réclamée par la dominée.

L'éjaculation faciale est un crime de "lèche-majesté".

Je suis adepte de cette pratique , c ' est la seule qui me permette d ' arriver à éjaculer sinon je n ' y arrive pas, et je respecte ma partenaire malgré tout .Le seul souci est le risque de noyade de mon amie , je fais donc attention à ne pas totalement l ' immerger sous mon sperme , j ' en garde pour le tapis et les rideaux.

Pourquoi est elle faciale ? comem il ne faut voir dans l'ensemble de l'oeuvre prnographique qu'un moyen de se rassurer, il y a en dehors du fait de donenr la preuve du plaisir masculin au spectateur, et la preuve de cette acceptation dans la femme, par la partie la pus exposée d'elel même, qui est son visage,et la proximité de sa bouche, lieu de la caresse la plus délicieuse.
Bon, bien sur, ça peut piquer le foutre, et c'est pas bon pour les yeux... mais cela ne conerne que les actrices. On est finalement,comme l'explique très bien l'article dans la métaphore du plaisir, difficulté à laquelle est sans cesse confrontée l'hyper réalisme pornographique. Il reste encore des choses qu'on peut pas montrer ... Le plair n'est jamais certain, et commetn avoir la preuve d'une éjaculion si elle est en interne ? La sexualité reste toujours angoissée.

On sert la soupe à la Fnac maintenant? Pourquoi un lien direct vers leur site marchand?

Très bon article comme toujours sur ce blog.

Même si je peux bien comprendre le point de vue developpé par les féministes, je trouve cette approche un peu réductrice et particulièrement pénible.

La pluppart de mes proches sont des femmes, et une grande partie d'entre elles sont sexuellement très actives, deux tiers d'entre elles apprécient cette pratique, excusez moi du peu (ce qui n'est pas ici generalisable à l'ensemble de la population feminine, j'entend bien).

Elles ne voient absolument aucune insulte ici, ni domination, mais un jeu, et ce n'est pas par naïveté de leur partcar la pluppart ont bien intégré le féminisme culturellement parlant.

L'éjaculation n'est pas que faciale, si vous regardez du porno, elle se fait excusez moi l'expression un peu partout, sur les fesses, les seins, le dos, le visage, etc.

L'hypocrisie permanente du cinema erotique où l'on a des rapports sans enlever son caleçon ni sa culotte (souvenez vous des fameux films de M6 le dimanche soir) y a un peu contribué, il fallait montrer l'acte dans sa totalité.

Le cinéma mainstream joue sur les mêmes ressorts, faire l'amour en faisant bien attention à ce que le drap ne revele pas un bout de fesse alors que vous etes supposés etre seulement deux dans une piece, les spectateurs perçoivent le paradoxe immediatement (montrer l'acte mais sans le devoiler, c'est assez amusant).

Personnellement, je suis un homme et je suis bisexuel, et l'ejaculation sur le corps en tant que passif est quelque chose qui me plait, que je ne perçois moi même pas comme une insulte mais qui est une question de desir, de complicité, c'est tout. Il faut arreter de tout reduire à un combat.

Si on continue un homme n'aura plus le droit de regarder une femme quand ils font l'amour, parce que ça sera interpreté comme la recherche de sa propre satisfaction à travers la reaction corporelle de son partenaire, l'expression de sa propre puissance et de son ego par l'utilisation d'un objet transitionnel, ici la femme.

Ce n'est evidemment pas la même chose que la problematique de l'ejaculation faciale, mais si on y pense ça se tient.

Aucune de mes amies qui m'a demandé cette pratique ne l'a fait parce qu'elle avait envie de se sentir insultée, tout comme aucun de mes amants ne l'a fait dans ce but.

C'est peut etre un peu plus complexe que ça.

L'humiliation est une intention, le reste, c'est du plaisir, du jeu, un jeu avec les conventiobns, un jeu entre deux personnes.

Rien ne prouve qu'une femme ait un orgasme à l'écran dit l'auteur.
Et les femmes "fontaines"?
Ont-elles juste les yeux qui brillent?

C'est quoi cette histoire de femme soumise... ?
Et les mecs entre eux ?

On pourrait voir aussi dans ces éjaculations faciales une subversion de la doctrine catholique qui sacralise le sperme qui ne saurait être gaspillé, puisqu'il est la procréation.
Le fait qu'éventuellement la femme soit méprisée n'est pas un problème pour cette doctrine catholique : c'est Eve qui a croqué la pomme, qu'elle en prenne le jus dans la figure n'a rien de scandaleux… Ces cathos, quels hypocrites…

Je vous trouve bien indulgente envers cette pratique en y cherchant je ne sais quelle volonté de revanche et/ou d'union accomplie. L'éjac faciale est apparue dans le X vers les années 90 si je ne me trompe pas ; avant la femme avalait la plupart du temps le sperme du hardeur en prenant soin d'en laisser écouler un délicat filet à la commissure de ses lèvres, ce qui pour moi du moins, mâle standard de fabrication commune, était/est quand même beaucoup plus excitant que ces stupides giclées sur la face faussement ravie d'une hardeuse ravie que ça se termine. J'y ai toujours vu une forme de mépris , une posture de domination débile, jamais de ma vie je ne me permettrai ça avec mes amantes à moins qu'elles n'en fassent la demande expressément, c'est à dire une probabilité de 0.001 % et c'est tant mieux. Ajoutons ce point essentiel : ce n'est plus la femme qui fait jouir l'homme, par ses mains ou sa bouche, et par là-même mène la danse si j'ose dire, c'est le hardeur qui se pignolle misérablement sur le visage de la belle en émettant quelques grognements indistincts indignes d'un amoureux du sexe et du plaisir. Bref c'est le triomphe total de la notion de contôle, contrôle sur la femme, sur l'opération, sur les émotions, et sur le plaisir : si ce n 'est pas révélateur de l'époque, je ne sais pas ce qui l'est. Je suis là à me casser le crâne pour me rappeler une scène vraiment bandante de film X et j'ai du mal à en trouver..ah si les scènes de lesbiennes, seul moment dans un film X où je peux m'identifier à une femme aimant une autre femme sans le spectacle lamentable de tatoués musculeux venant le gâcher, et cette petite scène d'un X début des années 80 où les deux acteurs, beaux physiques incitant à la tendresse autant qu'au désir, participants d'une partouze nocturne, baisaient de plus en plus intensément les yeux dans les yeux, à un moment l'actrice a soulevé ses reins sans quitter des yeux son partenaire , il l'a prise aux hanches ses yeux rivés dans les siens, puis il s'est retiré d'elle et a éjaculé sur son ventre , ça faisait une jolie pluie blanche sur sa peau bronzée.

Bonjour,

Bonne analyse, mais je pense qu’elle n’ose aller au point essentiel : oui, il y a bien volonté de salir (si tant est que le sperme soit "sale"), d’humilier, voire d’annihiler (et ceci est très visible dans les bukkakes où à mon sens le but n’est pas la honte mais la submersion – dans tous les sens du terme – de la femme).
Pour faire court (je n’ai que quelques lignes…), je vois dans l’éjaculation faciale un procédé tantrique de destruction de l’ego. Certaines aiment – adorent ! – quand d’autres non ; pour quelles raisons ? une personnalité qui ne sait pas "se rendre" ? un partenaire trop brutal ? une sexualité trop retenue, pas assez animale et passionnée, et dans laquelle on se noie et s’oublie ?... Puisque c’est bien cela non le but de la sexualité : arriver enfin à s’oublier durant un instant.

Et si les "femmes-fontaine" se vengeaient en giclant dans les trous de nez de leur "partenaire" ? ? ? ?

Tout à fait d'accord. Ma remarque plus haut sur l'évident sentiment de domination et d'humiliation que l'on ressent à voir une éjac faciale n'avait rien de féministe dans mon propos : je suis un homme et ne croit pas une seconde à "l'égalité" des hommes et des femmes, comme ce nouveau fantasme féministe tendant à faire croire que "les femmes ont les mêmes besoins sexuels que les hommes". C'est sûr : les femmes draguent les mecs dans la rue, les harcèlent au boulot, les violent et vont aux putes le vendredi soir, bien sûr, ben voyons... Pour en revenir à cette histoire d'éjaculation faciale dans le porno, je me demande si les aficionados de ce post en ont réellement vues... Dans la moitié des cas, la femme recule et réagit pendant qu'elle se fait arroser, on voit à l'image que c'est pour elle une galère, un "mauvais moment à passer". J'ajoute que j'adore les p...s et que se faire "boire" me donne un sentiment de puissance et de domination intense, pervers et extrêmement jouissif...

J'ai bien ri. Beaucoup, une fois de plus. Merci chère Mlle Agnès.

@Isabelle
Non c'est bien de Lautréamont, adulé par Breton, mais citation, mal venue ici. Le rapprochement est même à côté de la flaque. Une coquetterie journalistique dont Mlle Agnès n'a guère besoin. Elle se débrouille très bien toute seule.

Le cinéma c'est du bidon. C'est ce qui en a fait un art. Le sang est faux, les balles et les couteaux ne tuent pas etc etc. Le porno en ne voulant montrer du vrai n'est pas du cinéma mais releverait plutôt du documentaire. Pardoxalement les visages aspergés sont parmi les rares plans 'de cinéma' car le sperme peut y etre remplacé par du lait condensé. Je me souviens d'un reportage sur la fabrication d'un porno où l'on voyait les assistants presser convulsivement des pipettes pour en faire jaillir des litres de liquide grege sur la figure et le corps de l'actrice qui, à ce moment là, jouait.

Les films pornographiques sont surtout destinés à la clientèle masculine. Des films pour les hommes fait pas des hommes. Si on compare avec des réalisatrices comme Ovidie, qui a voulu faire des film pour les femmes, il y a beaucoup moins d'ejac faciales.
Mais arrêtons effectivement d'y voir une soumissions quelconque, c'est surtout visuel, point barre.
Comme il a été dit plus haut :
Vivement une nouvelle génération de feministes qui aiment le sexe !

Homme-femme ; Domination-soumission ; liberalisme-socialisme ; noir-blanc ; capitalisme-solidarité ; Dieu-diable ; Enfer-paradis... Ah ! comme tout serait plus simple si les gentils ne se deguisaient pas en mechants.

L'éjaculation faciale provoque forcément une réaction forte puisqu'elle touche au visage, au siège des émotions.

Personnellement, je suis une féministe qui aime l'éjaculation faciale. Je ne me sens pas humiliée quand mon copain jouit sur mon visage. Je trouve que cela témoigne surtout d'une grande complicité, d'une grande intimité et d'une confiance totale.

En revanche, cela serait particulièrement humiliant si cela n'était pas consenti, mais dans ce cas précis, quelle pratique ne serait pas humiliante?

  

@leca
Débit de lait débit de lave. Galipette et galipot.

 

Pour avoir lu le De la fellation comme idéal dans le rapport amoureux de Gérard Lenne, dans lequel il ressasse pas mal de clichés et de préjugés et se montre assez sexiste, je ne suis pas encline à accorder beaucoup de crédit à ses propos.

 

Voir cela comme une domination, une humiliation, c'est une façon de voir les choses, mais il y en a d'autres.

Un homme à genoux qui fait un cunnilingus à une femme debout, est-ce de la domination et une volonté d'humiliation de l'homme de la part de la femme?
Ou une volonté de l'homme ou de la femme de donner du plaisir à son/sa partenaire?

Un homme qui fait un facial à un autre homme qui lui demande, est-ce de la domination?

Une femme qui demande à un homme de décharger sur son ventre, pubis ou autre partie de son corps, ce n'est pas forcément du porno, c'est aussi la réalité...

 

L'article est assez sincère et ne rentre pas dans une stupide guerre des sexes.
On peut pas en dire autant de certains commentaires ou la domination masculine (imaginaire) serait partout, un homme couche avec deux femmes = domination masculine, une femme couche avec deux hommes domination = masculine, à partir de la on comprend très vite que ses personnes ne sont que des misandres de premier ordres qui se revendiquent égalitaire, les gens ont gobés ses conneries un temps, plus maintenant.

 

Beaucoup de complaisance envers le X qui n'en mérite vraiment pas.
C'est curieux mais les sites qui proposent du X n'ont pas l'air au courant de cette "séduisante" théorie sur l'éjaculation faciale.
Éjaculation faciale qui comme cela a été précédemment souligné n'existait pas dans les films des années 70...
Ainsi un "descriptif" pris au hasard sur le net :
"""""ce type tente sa chance et il a eu raison car l'instant d'après il l'encule... avant d'en arriver à une éjaculation qui tartine sa face"""""

 

Sans tomber dans le SM (oh non madame) je ne vois pas en quoi une forme de soumission consentie (car oui ca existe) serait désagréable...???

Tout est affaire de gouts, perso j'aime etre au chaud dans un cul, une bouche ou un vagin mais j'ai rencontré des partenaires qui m'ont demandé cette pratique. Le coté souille moi j'ai été une mauvaise fille me fait chavirer le coeur.

Par claudio - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 16 décembre 7 16 /12 /Déc 23:38

Les tribus aborigènes d'Australie pratiquent des rites d'initiation masculins mutilants. La subincision.

On y revient à plusieurs reprises au cours de la vie d'adulte et avec un couteau de pierre.

Ci-dessous un homme sans doute un peu âgé qui a subi plusieurs entailles au cours de sa vie.

Visiblement il est obligé de pisser accroupi maintenant.   

Svp postez vos commentaires. Merci. Claude.

 

File:Full subincision.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par claudio - Publié dans : CHRO-NIQUES & INVITES (GAYS BI HET... ETC) I - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 16 décembre 7 16 /12 /Déc 23:34

Cette question de l'utilité rejoint celle de l'implantation de piercings dans la zone génitale. 

Votre avis  gay sera précieux surtout que les filles se sont exprimées.

claudemodou@gmail.com    

Pourquoi ils s'implantent des dominos dans le pénis 

S.R., A.V & T.F. France-Guyane 11.09.2012

Une bille tirée d'un manche de brosse à dents limé et poli. La main qui tient ce « bouglou » est celle d'un Saint-Laurentais qui les implante, à la demande (SR)
Rite de passage répandu chez les habitants du Maroni, surtout chez les Bushinengués, le bouglou est un morceau de domino ou de manche de brosse à dents. Limé et poli, il est introduit sous la peau de la verge. C'est censé procurer plus de plaisir aux femmes. Pourtant, la plupart d'entre elles trouvent l'appendice douloureux. En prison, il est proposé presque systématiquement aux nouveaux arrivants par leurs codétenus. Les techniques d'opération sont terrifiantes et douloureuses. Et ne sont pas sans risques. On trouve le bouglou, qui est d'origine asiatique, dans plusieurs pays et sous d'autres noms.
- INTERVIEW : En prison, « la peau est incisée avec le couvercle d'une boîte de sardines »
Beaucoup d'hommes profitent de leur passage en prison pour se faire poser un ou plusieurs dominos. Pourquoi ? Comment ? Le médecin référent du centre pénitentiaire, Vincent About, répond.
Comment se passe la pose du bouglou en prison ?
La prestation complète est proposée par des détenus : la fabrication du domino et la pose. Le service après-vente, ce sont nous les médecins qui l'assurons. Parfois, ils nous demandent des antiseptiques ou des antibiotiques. Il faut compter entre 5 et 15 euros le bouglou en prison. En moyenne c'est 10 euros. Ceux faits à partir de dominos sont plus chers parce que le matériau est plus noble, plus dur et plus résistant. Pour la fabrication et la pose, il faut débourser 50 euros. La plupart sont faits à base de brosse à dents car tout le monde en a une ici.
Ce sont les détenus qui le demandent ? Et à qui ?
En fait, ça leur est proposé presque systématiquement quand ils arrivent ici. Il y a des « docteurs dominos » . Les détenus ne paient pas qu'en euros. Ils peuvent aussi payer en nature. Un homme m'a raconté que ça lui avait coûté deux semaines de dessert. Parfois quand ils se connaissent, quand ils sont codétenus, c'est gratuit.
Ça ne doit pas être simple la pose en prison...
Ils chauffent de la bière sans alcool et trempent le bouglou dedans. Sinon certains me demandent de la Bétadine. Pour le reste, ils utilisent une boîte de sardines. La peau est incisée avec le couvercle, après chauffage.
Pourquoi se font-ils poser un ou des bouglous ?
Ils pensent que ça plaît aux femmes et apparemment les Guyaniennes en seraient friandes. Mais ça plaît surtout aux professionnelles (les prostituées). En tout cas, ça ne les gêne pas.
Mais au fond, quelle est la vraie raison ?
Il y a d'abord le profit pour les « docteurs bouglous » . Il n'y a pas beaucoup d'hommes qui en ont un avant l'incarcération. Il y a un effet d'entraînement, de mimétisme. Un détenu m'a expliqué qu'il en mettait un par mois parce que cela lui évitait de se masturber. Il y a d'autres explications plus sociologiques. Il y a un intérêt financier chez ceux qui les posent et beaucoup de naïveté chez ceux qui se les font poser.
Cette pratique n'est pas sans poser des problèmes de santé dans la prison et aussi dehors ?
Les détenus qui en ont un me disent que dehors, ils mettent deux préservatifs pour éviter que ça craque. Certains retirent leur domino eux-mêmes en prison, par le même moyen, c'est-à-dire avec le couvercle de boîte de sardines. La pose n'est pas sans conséquence. On observe des infections importantes. On a eu quelques cas qui ont nécessité des antibiotiques. J'ai vu l'extrémité d'un pénis qui avait triplé de volume. Certains ont des suppurations (apparition de pus). D'autres présentent des poches de pus mais la plaie a cicatrisé. Aucun cas toutefois n'a nécessité d'ablation. On a vu aussi des hémorragies car ils se coupent des artérioles. Un médecin s'est d'ailleurs pris du sang dans l'oeil lors des soins. Des détenus entourent le sexe avec un linge qui est rempli de sang. Ce ne sont que quelques cas mais de manière générale, on ne voit pas de complication. À la prison, on a décidé de ne plus les enlever. Je n'interviens que sur les bouglous surinfectés.
Pourquoi ne plus les retirer ?
Je considère que les détenus sont grands. S'ils mettent des bouglous, il doivent en assumer les conséquences. Si je commence, je vais passer mon temps à les retirer. Les médecins en prison ne sont pas là pour ça. Et puis, si on le fait, vous allez avoir des gars qui en auront quinze et qui n'en voudront plus que treize.
- CHIFFRES
La prison de Rémire-Montjoly compte 650 détenus. Le Dr About en a interrogé 450. 207 n'avaient aucun domino, 142 en avaient moins de 5, 64 en avaient entre 5 et 10, 25 en avaient entre 11 et 15 7 en avaient entre 16 et 20 et 5 en avaient plus de 20.
- REPÈRES
La pose ? Un « docteur bouglou » explique
« Il faut bien serrer le pénis pour que toutes les veines sortent afin de ne pas les couper. Ça, c'est quand il fait jour. La nuit, on place une lampe torche sous le pénis pour voir les veines. Tu tires la peau, tu traverses avec un couteau des deux côtés. Après, tu enfonces la boule (le bouglou ou domino, c'est pareil). Elle doit pouvoir circuler librement sous la peau. Il faut jouer avec. Tu peux la mettre aussi dans la chair et là ça fait plus mal que sous la peau. Certains en mettent sur le gland. Il faut prendre des antibiotiques. Moi, j'en ai trois. Ça fait mal. Tu ne peux plus déflorer une fille après la pose. Ça te ferait trop mal à toi et à elle. »
Plusieurs formes et matières
Les bouglous sont faits à partir de dominos ou de manches de brosses à dents. Tous les deux sont en matière plastique. Il faut les limer jusqu'à obtenir la forme recherchée. Le limage se fait en frottant contre un mur le domino ou la brosse. Certains parlent aussi des billes que l'on trouve dans les verseurs des bouteilles de whisky « Red Label » de Johnnie Walker.
Il existe plusieurs tailles et plusieurs formes de bouglous. À Saint-Laurent, on en décrit trois. La première forme est une bille plus ou moins ovoïde. La seconde est de la forme d'un cachet d'aspirine. Enfin, il existe une forme oblongue qui peut faire jusqu'à deux centimètres de long. Elle est appelée « fusée » ou « raquette » .
- L'implantation, la motivation, la douleur : quatre hommes racontent
Trois bouglous extraits de pénis en prison. L'un d'eux mesure tout de même deux centimètres de long. (SR)Trois bouglous extraits de pénis en prison. L'un d'eux mesure tout de même deux centimètres de long. (SR)
Ils sont jeunes. Ils sont Bushinengués. Ils vivent à Saint-Laurent.
Quatre jeunes hommes nous expliquent tout sur le domino.
 
Mike les pose pour les autres. Il a 30 ans. Il est Paramaka. Il a un domino depuis qu'il a 21 ans. Le reste, il nous l'explique en anglais. Pourquoi un implant ? « J'aime aller voir les prostituées. Je voulais ressentir ce que cela faisait. C'est différent. C'est plus fort, plus serré. » Les femmes apprécient ? « Oui! J'ai deux dominos. Ils sont au milieu du pénis. C'est cinq euros pour la pose. Moi je les pose pour les autres. » A-t-il beaucoup de clients ? « Oui! Deux clients par mois. De jeunes garçons viennent pour se faire poser un domino. Les filles leur disent qu'elles ne sentent rien sans ça, c'est pour cela qu'ils en veulent un. » Quel est le record ? « Je connais un homme qui en a quinze et un autre neuf. » C'est douloureux ? « C'est douloureux pendant l'opération. » Et pour les filles c'est douloureux parfois ? « Oui. » Avez-vous entendu parler d'infections ? « C'est arrivé à mon neveu. Il a 22 ans. A présent il va mieux. Quand tu as une infection, il faut aller à l'hôpital. »
Donsene, le plus jeune de la bande, ne regrette rien. Il a 17 ans. Il est Djuka. « J'ai un domino depuis six mois. Ce sont mes potes qui m'ont dit que ça plaisait bien aux filles, que ça les mettait à l'aise. C'est un ami qui a plus de 30 ans qui est spécialisé là-dedans. Il avait un scalpel. Tu peux faire un implant chez toi avec une brosse à dents. Moi j'ai une brosse à dents parce que c'est plus facile à lisser. » L'opération a-t-elle été douloureuse ? « Un peu mais ça ne s'est pas infecté. Avant l'opération, il a tout désinfecté avec de l'alcool : les mains, la brosse à dents, tout. J'ai eu mal pendant deux jours. Parfois ça peut être très douloureux. Surtout la nuit, il y avait le froid qui entrait dans la plaie. » Où se trouve votre domino ? « Il est excentré, un peu sur la droite. » C'est douloureux pour votre partenaire ? « Je n'en ai pas mis un gros, j'ai mis un petit pour que ça ne fasse pas mal, pour que ça les excite. » Vous regrettez ? « Non, je ne regrette pas. »
Jean-Luc regrette un peu d'en avoir mis un. Jean-Luc, 18 ans. Il est Djuka. « Le domino, il faut le couper en deux, le brosser sur le mur. On le fait devenir rond. On le passe au papier de sable. Ensuite on coupe le pénis avec une lame de rasoir. On met le domino à l'intérieur du pénis. Il faut que personne n'ait utilisé la lame. On en achète une pour soi. Si on ne fait pas comme ça, c'est l'infection. S'il y a une infection, tu ne peux pas dormir. Tu ne peux pas courir tellement tu as mal. Je me suis fait poser un domino il y a environ quatre mois. Tu peux acheter le domino ou le préparer tout seul. Si tu leur demandes, ils peuvent le préparer pour toi. Moi, c'est mon cousin qui l'a préparé. Mais si quelqu'un le met pour toi et ne le met pas bien, tu peux être hospitalisé. » Pourquoi ? « Parce que... au début je ne voulais pas le mettre. Mes amis m'ont tourné la tête. On m'a dit que c'était bien pour les femmes. Aujourd'hui je regrette parce que c'est anormal. Quand je l'ai mis ça m'a fait mal. Si on veut le retirer, on le retire de la même façon qu'il a été posé. On peut faire ça avec une brosse à dents. C'est le bas du manche qui est utilisé. » Quel endroit sur le pénis ? « Ça peut être n'importe où. J'ai un ami qui en a presque dix. »
Gilbert a eu envie mais ne l'a pas fait. Il a 21 ans. Il est Djuka. Vous avez un domino ? « Je n'en ai pas mais j'ai des amis qui en ont. Je n'en ai jamais eu. J'ai eu l'envie de le mettre mais c'est très douloureux. Il faut avoir le courage. » Tes amis te disaient d'en mettre un ? « Oui. J'ai regardé faire. C'était très douloureux. » Quelle était la motivation de vos amis ? « Ils étaient fiers de le mettre. Ils m'ont dit : « Quand tu le mets, tu as toujours du plaisir quand tu fais l'amour » . » Et les femmes en pensent quoi ? « Il y a des femmes qui recherchent des hommes avec des dominos et qui ne veulent pas d'homme sans domino. »
- L'AVIS DU SPÉCIALISTE : « Ça reste une pratique clandestine »
(SR)(SR)
Le professeur Pierre Couppié, spécialiste en dermatologie, exerce au sein du Centre hospitalier Andrée-Rosemon, à Cayenne. Il évoque les risques liés à l'insertion de bouglous sous la peau de la verge.
Dans un premier temps, le praticien insiste sur le fait que cette pratique reste « clandestine » . Il explique : « C'est une activité souterraine. Aucun chirurgien ne va proposer ce genre de chose. Ça se fait par le biais de connaissances, d'amis. C'est assez traditionnel en Asie du Sud-Est, et ça s'est étendu. Mais on retrouve plutôt cette pratique chez les populations carcérales. » Avec, dans la majorité des cas, une technique d'implantation des plus archaïques. « C'est à ce moment qu'existe le risque, affirme le dermatologue. Des germes peuvent être introduits au moment de l'implantation. Il existe un risque de nécrose (une mortification des cellules ou, dans ce cas précis, des tissus de la peau) en masse. La zone infectieuse peut se transformer en abcès, et le corps étranger va alors être expulsé. Mais s'il reste à l'intérieur, ça peut provoquer des abcès répétés. Le pire des cas est la nécrose en masse, qui va nécessiter une intervention chirurgicale. Mais ce n'est pas fréquent. » Le professeur Couppié évoque aussi le risque hémorragique lors de l'implantation. « Et pourquoi pas le tétanos si c'est mal fait » , ajoute-t-il. Il se veut toutefois rassurant : « Généralement, quand il y a une infection, elle finit par guérir. La nécrose est un risque, mais elle n'est pas fréquente. En un an, je n'ai vu qu'une infection. » Il constate toutefois que « ce phénomène est en augmentation depuis une vingtaine d'années » . Mais « surtout en milieu carcéral » .
- Le bouglou côté filles
Nous avons rencontré trois jeunes femmes, pas franchement fans de la pratique. Elles nous racontent leurs expériences avec le bouglou.
 
C'est un souvenir de vacances peu banal que Laëtitia (*) a ramené de son séjour en Guyane. De retour en Guadeloupe, la jeune femme raconte à ses amies son aventure avec un Guyanais. Jusque-là, rien d'extraordinaire. « Il avait un domino sur le sexe! » lâche-t-elle alors. Ah. « Au départ, je pensais que c'était un bouton. Je croyais qu'il avait une maladie quelconque. C'est là qu'il m'a expliqué que c'était un domino poli. Ça avait la forme d'une gélule et ça ne bougeait pas. C'était assez impressionnant. J'avais l'impression de toucher un gros bouton. » Après un premier contact intime, la jeune femme est restée perplexe. « Il m'a dit qu'il l'avait fait pour procurer plus de sensations aux filles et que son ex, qui était du Suriname, adorait ça. Mais moi, je n'ai pas grimpé aux rideaux. À vrai dire, je n'ai pas senti grand-chose. » Longtemps après l'histoire, Laëtitia repense au domino. « Je me demande ce qui se passe dans la tête d'un homme pour qu'il décide de se couper le sexe, sans précaution médicale, soit disant pour donner plus de plaisir aux femmes. Je me demande si ce n'était pas, pour lui, une façon de compenser un problème de taille. »
« ILS SONT CONS, LES MECS »
Tatiana (*), Rémiroise d'une vingtaine d'années, elle, en est sûre : si son copain porte un bouglou, ce n'est pas à cause de la taille de son pénis. « C'est un de ses amis qui lui a dit « je suis sûr que t'es pas cap'de faire ça! » L'ami en question en a six! Mon copain était jeune, il l'a fait. » Tatiana aurait préféré qu'il s'abstienne. « Quand je l'ai connu, il m'a expliqué tout cela. C'était la première fois que je rencontrais un homme avec ça. Je me suis posée plein de questions, je me demandais si ça ne se rapprochait pas de l'automutilation, parce que je sais qu'il y a des hommes qui utilisent les bords des boîtes de sardines pour s'entailler... Je ne sais pas comment il a fait, lui. Mais moi, je n'aime pas. Ça me fait super mal. Mais comme son domino se déplace, il le met en retrait au maximum pour m'épargner. Parce qu'il m'aime. »
Quant à le faire enlever... Dur pour celui qui l'a posé d'imaginer revivre la même souffrance. « Ils sont cons les mecs quand même, remarque Tatiana. Parce qu'aujourd'hui, y'a des préservatifs avec des trucs dessus s'ils veulent donner plus de sensations aux filles! Je ne suis pas fermée aux choses nouvelles, même si je ne suis pas une grande exploratrice, mais là, franchement, je me dis que ça ne sert à rien. »
Miminouche (*), 20 ans, est Djuka. Comme Tatiana, la Saint-Laurentaine n'a pas aimé l'expérience du bouglou. Son souvenir ? « C'était très douloureux. Mes copines m'ont dit la même chose. Personnellement, c'est pas un truc qui fait du bien. » La jeune femme a demandé à son partenaire de retirer son domino. « Il n'a pas accepté. Je ne suis plus avec lui. Moi, je crois que c'est plus les garçons qui aiment ça. Il y a une copine à moi qui a couché avec un mec avec un domino. Son ventre lui a fait mal pendant trois jours... » 

(*) Les prénoms ont été modifiés.
- REPÈRE - Originaire d'Asie
Le bouglou n'a rien d'une particularité guyanaise. En réalité, l'insertion de nodules péniens artificiels est une pratique venue d'Asie. Elle apparaît, sous des formes détournées, dans le Kama Sutra ou au 18e siècle, au Japon. Au XXe siècle, l'utilisation d'artifices destinés à satisfaire les désirs de la partenaire s'est principalement développée dans le Sud-Est asiatique.
Mais ces pratiques se sont progressivement étendues à d'autres régions du monde. Comme en Europe de l'Est. Notamment en Roumanie, en Ukraine ou en Russie. A chaque région sa dénomination. Le « peniles marble » à Fidji, le « chagan ball » en Corée, le « cao gio » au Vietnam, le « tancho'nodules » en Thaïlande, etc. Néanmoins, si le nom change, les matériaux utilisés restent les mêmes. Des billes métalliques aux fragments de plastique, de bois ou de verre.
Si l'insertion de nodules péniens s'est répandue, de manière toute relative, dans la population, les groupes sociaux qui ont recours à ces artifices sont généralement les mêmes. Il s'agit, dans la majorité des cas, de prisonniers, de militaires ou de marins. De fait, c'est par l'intermédiaire des ex-prisonniers échappés du Suriname que cette pratique aurait été introduite en Guyane, pendant la guerre civile, dans les années 80. Au-delà du simple attrait sexuel, le bouglou est également considéré comme un signe distinctif d'appartenance à un groupe, au même titre que les tatouages ou les amputations (le doigt coupé des Yakusa, au Japon). Dès lors, il ne s'agit plus uniquement d'un artifice sexuel, mais davantage d'un rite d'initiation. Dans l'univers carcéral, par exemple.



Vos commentaires

dydine — 15.09.2012  recommander (0)

ancienne detenue

lol c vrai le passage en prison change bien des choses,pour les hommes les dominos et les filles les percings aparement incontournable, concernant les percings jtrouve ça sans sens et pour les dominos ben mon mec on a 13, après s'être retiré 5 lol. Chacun sa vision des choses mais bon moi je m'y suis habitué mais c vrai qu'au départ ça fait très mal. Malheureusement (lui) ne compte plus les enlevé mais un conseil évité les hommes!!!! il y a milles et une façon de faire plaisir!


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benj77 — 12.09.2012  recommander (0)

La connerie humaine est insondable

ici, un exemple révélateur. 

Cette focalisation sur le pénis... Que dire aussi de ces jeunes ados qui se le trempent dans une bouille de giraumont, convaincus que ça le fera grossir (voire qui taillent un trou dans un giraumont pour se masturber dedans...). Au moins ils ne risquent pas de mutilation et très peu d'infection en s'amusant de la sorte^^ 

Cela dit, je ne suis pas sûr qu’en prison cela ne soit pas dans certains cas un rite d'appartenance à un clan, un gang, et que certains n'ont pas trop le choix: il faut en être pour être protégé.


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Relena — 12.09.2012   recommander (1)

 

ça leur monte à la "tête" (vanne pourrie), les jeunes qui le faisaient de mon temps se glorifiaient en disant que ça ne faisait pas mal, après tout dépend du niveau de tolérance à la douleur...Je pense que c'est la même chose que de se mettre des implants sous la peau ou de se faire tatouer, les gens aiment le sm, c'est la connerie ou modernité, à voir selon les avis!


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boukp — 12.09.2012  recommander (0)

 

Bj
Ca me donne des frissons que d'imaginer de se couper la t.... avec une boite de sardine.
Et si on se mets de la brosse à dents dans la tête ça rends moins bête ?
Cdlt


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toupac973 — 11.09.2012  recommander (0)

dominos

pour les demoiselles qui veulent en voir ... j'ai quelques clichés a vous montrer ....

Par claudio - Publié dans : CHRO-NIQUES & INVITES (GAYS BI HET... ETC) I - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 16 décembre 7 16 /12 /Déc 23:26

Voici mon premier récit. Il s'est libéré de toute contrainte sanitaire. Continuez à vous protéger pour votre compte. D'ailleurs c'est une fiction. Mais sachez que je ne l'aurais pas écrit sans une authentique expérience personnelle. J'espère que vous m'écrirez et proposerez des choses à votre tour. Amitié à tous et ...bises. Claude modou.

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Salut ! Moi c'est Jérôme. Ce que j'aime dans  (mon) homosexualité ? Déjà le sexe gay c'est (haha) assez fantastique et passionnant dans la drague et dans les actes. J'aime me révéler tel qu'en moi même à un autre qui soit mon partenaire durable ou occasionnel.  Après des années d'une idiote dissimulation j'ai aimé ma sortie discrète du placard que je résumerais ainsi :  - "voilà qui je suis !"  Quelquefois ma passivité est une gêne dans le monde gay, de la même nature que la gêne d'être gay dans un monde hétéro. Per(sonne n'est parfait. Je me dis qu'il ne faut pas être embarrassé par cela car les rapports entre hommes sont variés, complexes et passionnants. J'ai toutefois la hantise de la perte de la jeunesse qui entraînera immanquablement la perte de mon attrait sexuel auprès des autres hommes, surtout en tant que passif dépendant. Mais cela viendra en son temps, on verra.

A partir de ces convictions se  sont succédées de multiples aventures que vous trouveriez banales et dont la plus singulière me paraît celle qui va suivre. Quand je dis banales, c'est l'opinion que je me suis faite de ces séquences rapides que ce soit de baise debout en plein air ou de ces scénarios formatés sur le stéréotype  de la vidéo X suce, rimming, baise assis sur la bite, baise en levrette et au final baise les jambes aux épaules, éjac faciale ou, mieux, éjac interne. C'est à la fois trop démonstratif et trop acrobatique. Vous remarquerez que je suis réservé sur les épanchements de sperme. Vous c'est l'inverse ? Si oui, les marchands de porno ont fait une bonne étude de marché. Le sexe est délicieusement  tyrannique et on n'est jamais rassasié, on y revient. Vous aussi vous avez eu de tout, du banal et du super ?  Moi j'ai eu pas mal d'aventures banales et sans lendemain, ,mais écoutez celle-ci. Elle n'est pas ordinaire :

C'était au mois d'août. Etais-je assez conscient que j'attire pas mal les mâles ? Au bar j'avais taquiné sans le vouloir sa curiosité. Je ne le connaissais pas. Grand beau, le teint un peu mat, cheveux châtains, mi longs, il avait attiré mon attention quelques instants. Il se tenait tout près au zinc, au point que je me souviens avoir remarqué les poils de ses bras qu'il avait forts mais pas body buildés, juste comme j'aime. Bref je l'avais remarqué et dévisagé. Visage beau dans sa neutralité. Pas un ange enfantin, pas un démon adulte. Lèvres serrées regard tourné vers "ailleurs" : l'idéal en couple :  le gars que les autres croisent et ne remarquent pas et Lui reste tout à vous. Oui, je veux dire que vous ne percevez rien de sa personne, ni son look, ni sa tenue, au demeurant très ordinaire, qui vous feraient penser à quoi que ce soit de sexuel et surtout pas de gay. Sauf moi qui l'avais un instant observé et qui drague les hétéros. Je ne l'ai en rien provoqué cependant.

  Ce soir là je parlais de façon animée avec un ami, gay comme moi. Je ne prenais pas garde d'être entendu. L'inconnu près de nous avait dû prêter l'oreille...et m'écouter. Je disais mon goût pour les scénarios de viol avec des exemples tirés des BD yaoi. Et, moi qui ne suis ni vaillant ni fort, je parlais aussi des vidéos de lutteurs nus, où ça se terminait par une baise forcée en "vrai réel" du vaincu maintenu par le vainqueur.  Je crois qu'en insistant j'allais trop loin, riant et me renversant un peu en arrière, et je me rendais compte peu à peu que mon ami ne "kiffait" pas trop là-dessus et cela se devinait au mal qu'il se donnait pour sourire !  Bon Dieu, je lui racontais ça pour qu'il m'en fasse autant et ça le laissait de marbre. On se dit au revoir et je sortis. Je n'avais aucune raison de vérifier si j'étais suivi : le quartier est cool et je n'avais dragué ou aguiché personne...du moins je le croyais... et j'allais vivre un drôle de moment.

A l'instant de passer la porte d'entrée de l'immeuble, un homme me devança juste quand j'avais formé mon digicode. Quel sans gêne pensai-je, soudain en éveil quand même.         -" Excusez-moi" dit-il l'air pressé "je peux y aller?".  Troublé, je reconnus notre voisin de bar.

Avec quelque raison de me méfier si ça pouvait ne pas être un hasard, dans l'ascenseur, je demandai son étage il me dit :"dernier" Moi c'était l'avant dernier, alors pas de souci... Pouvais-je me douter que le loup était dans la bergerie ?

L'ascenseur ayant démarré il baissa la tête du haut de ses 1,80m et dit clairement : -"défends-toi petit pédé, je vais te violer".  Il avait l'air sérieux et joignait le geste à la parole, me ceinturant les bras et la poitrine, me serrant par derrière, me vissant un doigt dans les côtes comme s'il s'agissait d'un pistolet.. Vous pensez bien que tout s'éclaira dans ma tête !  Sans doute tous les adeptes de la sodomie connaissent ce réflexe de l'anus qui réagit et se contracte au point de faire mal. Je l'eus instantanément. Chez moi c'est un signe de besoin de queue, de manque même. Me défendre pourquoi ? je serais plutôt un homme facile ! J'éclatai de rire pour ne pas lui montrer que j'avais peur et commençai à considérer son  physique avec plus d' intérêt. Pas mal. Pas mal du tout. 30 ans ? allez, on va dire 33 à 35. La barbe rase (hummm ça râpe ça !) Son parfum et son odeur de mâle s'étaient répandus dans la cabine. Plutôt envoûtants.

Viol ? dans l'ascenseur ?  Et si c'était un tueur en série...même sans y croire, fallait se défendre là ! Je fis mine de le prendre au judo avec le peu que je savais et en continuant à rigoler. Deux messages excitants faisaient irruption en moi : la violence et le rapprochement des corps. Deux messages qui, pour l'instant, brouillaient mes pensées.  Le gaillard ! il déjouait mes prises élémentaires. J'allai à terre et il me releva rudement me saisissant sous les bras. Je gigotais. Pendant ce temps l'ascenseur montait et il s'arrêta à mon étage. Les portes s'ouvrirent. Je continuais à rire, comme si je craignais les chatouilles et ça dégénérait en un fou rire nerveux. Mais il me rudoyait et on sortit comme ça. Personne sur le palier. Aucun témoin. Malchance ? - " allez, on va chez-toi, vite" -" Mets ta clef, allez ! ". Je me sentis glacé et terrorisé, mais sa demande me rassura un peu, on revenait dans le normal : -"tu vas bien m'offrir quelque chose à boire ?" Maintenu à bras le corps comme un paquet je ne savais pas si j'avais le choix. Crier ?  Mes sentiments étaient trop partagés. Je devinais la grosse farce et les délices qui pouvaient s'ensuivre, mais j'avais vraiment peur : je ne savais quand même pas du tout à qui j'avais affaire..

Dans l'appart il me traîne à la cuisine, me fait sortir du whisky,  il boit au goulot, mais il me tient toujours.. .et il me met le goulot en bouche plusieurs fois. J'avale plusieurs gorgées. Je sais que je ne dois pas boire trop en la circonstance, en plus ça me coupe les forces, mais c'est un fait mon anus, soudain détendu me fait un peu moins mal. Il palpite lol. Sur le tapis il me dit : -"défends-toi, je vais te violer".  Une étincelle de compréhension vient tout illuminer : un vrai violeur ne souhaite ,pas rencontrer de résistance.   Là  j'entre totalement dans le jeu. Je veux moi aussi faire semblant. Vendre chèrement ma peau  (pas mon pucelage ; c'est fait depuis longtemps lol). C'est pas à ma peau qu'il en veut mais à mes fringues.  Chaussures, il fait sauter les siennes après avoir lancé les miennes...Futal : le bas de mon corps élevé par les pieds il tire.  - "Attention tu vas déchirer" - " m'en fous". Le pantalon est viré au fond du salon. Il a une force considérable, bien plus que ses muscles ne le laissent supposer. Il doit avoir une volonté, des nerfs d'acier. Comment fait-il pour me maintenir accroupi tout en me tirant le T-shirt ? Je suis dépassé. Me voilà en boxer. Il va m'ordonner de le sucer...non.  Il a raison. A moins de menacer d'une arme on risque trop de se faire mordre la bite ! C'est ça, je vais lui mordre la bite !  Je suis en maillot, tout drôle devant lui qui est toujours habillé.   Il a débranché l'ordi. Je proteste pour les données qui peuvent être perdues. J'ai compris que c'était de peur que ma cam ne soit en route. Il a fermé ma porte à clef et tiré le verrou. Geste déterminant ! Maintenant je ne savais que trop que ce gars-là m'avait entendu au bar. Il avait distribué les rôles du jeu : lui le "top" et moi le "bottom".  Rapport habituel pour moi avec mes divers partenaires. Même pas peur !  Cela ne m'aurait donc pas gêné ou choqué d'être totalement dominé. Au début je riais : il prenait des poses de lutteur. Il m'empoignait et je riais de plus belle. Qu'est-ce qu'on va penser dans un moment pareil ? Qu'auriez-vous pensé, vous ? Ni lui ni moi ne pouvions être dupes. A moi quelque chose me disait : -" tu vas prendre ton pied,laisse-toi aller, ce mec va te donner du plaisir, la situation est pleine de piquant". Pour un peu je lui aurais dit : - "OK, c'est bon. Baise moi si c'est ça que tu cherches". Mais alors tout aurait capoté et, j'en étais sûr, et le scénario auquel il tenait était captivant.

 Je fus poussé du salon vers la chambre. Jouant des pieds et des bras, il me renversa sur ma couche et me fit toucher des épaules... ce n'était pas un vrai match mais il n'aurait manqué que le compte de l'arbitre ! Le lit était resté défait. Nous étions sur mes draps et c'était une intrusion supplémentaire dont je crois je n'étais pas le seul à avoir conscience. Il violait mon lieu le plus intime. - "Salope, tu t'en es pris des bites sur ce lit, hein petit pédé !" -" Ca va salir pensai-je", toujours inquiet des corvées du ménage !  Je risquais de mourir étranglé et je pensais à ça ! ..."il aurait fallu une serviette éponge..hihi"  En plus un air tournait inlassablement dans ma tête : la version gay de "ce soir tu vas prendre" de Max Boublil ! 

Glisse- toi dans les draps
Mais surtout ne t'endors pas
Parce que ce soir tu vas prendre

Fou, non ? C'est dire si je ne croyais pas au viol pourtant plausible. Mais même si on ne viole pas une pute on était en train de la forcer, la pute !  Son jeans une fois aux chevilles le révéla un peu plus. Ses cuisses assez velues, musclées, mais pas trop, maintenaient les miennes serrées, me faisant sentir leur virile rugosité. Les os de ses genoux me faisaient mal. De ses mains il tenait mes poignets. J'avais perdu ! Bien que le rôle qui me revenait soit celui de la résistance farouche, je jouissais de sentir la force de ses muscles et subissais avec délices l'étau de ses cuisses musclées et viriles. Ses poils frottant si fortement ma peau et aussi mes poils à moi, ma poitrine par moments, provoquaient des ondes de frissons invisibles. Nos boxers faisaient obstacle à mon agresseur. Pour le sien ce fut facile : d'une de ses larges mains il me maintenait à plat par la poitrine. Son sexe bandé ne voulait pas se décoincer de la ceinture mais mon inconnu glissa par quelques contorsions hors du tissu me laissant voir, entre nous deux, son membre superbe. Ouah ! le gland brillant  tendu à mort, révélant ses intentions. S'il en était besoin. Quant à moi, je ne pouvais, si je l'aidais à me débarrasser de mon maillot, que fausser le scénario improvisé du sexe forcé qui venait de s'imposer. C'était ça :  le vainqueur possèderait le vaincu. Je devais faire obstacle. Nos souffles étaient courts et bruyants son coeur, s'il était comme le mien, devait battre à tout rompre. Lui je le sentais quand même plus calme et déterminé que moi

Ho ! Ce soir tu vas prendre
Oui tu vas prendre

A ce moment j'admire comme il assure. Comme je refusais obstinément de lever les fesses et que je forçais pour le repousser de mes bras,  il tira par la ceinture, puis par le côté et le tissu, pourtant très solide, céda. Je jurais, je protestais de sa folie. Il acheva en détruisant le mince rempart de ma pudeur. Bien que le désirant très fort du cul, cela pouvait lui laisser croire que je ne le désirais pas, mais je ne bandais pas. Mon sexe avait coulé et ça donnait un peu d'humidité sur mon ventre.. Mais quel souci j'avais là ! il voulait mon cul et c'est tout !  Il ne fit aucune remarque qu'il aurait faite si nous étions tous deux consentants. Je crois que je pensais : "il est lancé, il ne va pas s'arrêter. Il baiserait aussi bien un bahut breton le salaud !"

Ho tu vas prendre !
Oui tu vas prendre
J'espère que tu es véhiculé
Parce que tu pourras plus marcher

Est-ce que c'est ainsi quand on est  à quelques minutes de se faire occire? Je trouvais encore la force de l'humour, la force de me distancier de l'événement.  Mais je sentais bien que j'allais prendre ce qui suivait très au sérieux.

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 En fait, me faire forcer avait toujours été un de mes phantasmes, et c'est ça qui me procurait du sang froid. Il s'était mis à genoux jambes écartées au-dessus de mes cuisses, ses mains à plat sur mon thorax nous étions à l'instant d'une autre phase décisive. De l'index il tâta le liquide sur mon ventre et, sans un mot, le porta vers mes lèvres. Je tournai mon visage pour éviter, ce que je n'aurais pas fait en d'autres circonstances ! Il dit -"héhé!" Il pensait forcément : -"ça te fait mouiller petit pédé !"

Le levai les yeux au plafond en signe de fausse désapprobation. Lui n'était pas mauvais acteur en tant que violeur, mais je voulais jouer correctement mon rôle ! Et c'était mon rôle de lui procurer des obstacles y compris psychologiques. Lui jouait la terreur et la détermination, moi le dominé non consentant.

Il fallait bien dire quelque chose :

D'un air qui se voulait furieux je dis :- "là tu es content ? tu as déchiré un maillot de 40 euros !"

- " Et c'est pas tout. Je vais te baiser comme une gonzesse maintenant, salope ! "       

Ces paroles étaient aussi inutiles qu'idiotes. Juste destinées à créer une situation de fatalité !  et c'est lui qui me plaça ainsi en travers du lit, la tête au bord. Son souffle viril sur mon visage, la pression de son corps sur le mien, celle de son sexe tendu qui ne pouvait se résoudre à l'immobilité de par les subtils et tendres coups de reins qui l'animaient attisant mon désir en préfigurant une facile victoire mais je ne pouvais afficher ma satisfaction. Il fallait faire la gueule. Se doutait-il que je humais son haleine avec délices ? que je désirais qu'il m'encule sans ménagements ?  Mes deux mains couraient partout sur ses épaules en pinçant ses bras, ses mains qu'elles étreignaient en le pinçant faisant semblant de le repousser en les arrachant. A jouer le refus, il y avait pour moi, une jouissance mêlée de crainte... que ça ne le dissuade vraiment.  Son cou et son menton s'appuyèrent avec force au creux de mon épaule  gauche son menton me faisait mal, mais cela créait un lieu d'échange de nos chaleurs. Un peu de transpiration nous collait ensemble à cet endroit. Mon désir affolait mes sens que je devais m'obliger à dissimuler. -"Je vais aller à la police ! " Un moment, pensant que ça le faisait renoncer, je crus que son membre avait perdu de sa tension. Un frôlement de folie sur mon ventre me rassura. Le contact était électrique. Je sais pas vous, mais moi, cet endroit je dis toujours il est trop érogène. : on me touche là et je suis "perdu". lol. -"La police petit pédé? " " je vais te faire jouir, hurler et t'auras plus la gueule d'aller le raconter ! Ils vont te demander si tu jouis quand on te baise. "

Je pris une initiative destinée à débloquer la situation en ma faveur et allait emporter la décision dans ce "combat". Parvenant à me dégager de ses cuisses, en un instant je repliai mes jambes sous son corps et, de mes pieds nus, je tentai de repousser son ventre. Vous voyez la position !  Lui parvint à  écarter mes cuisses et à plaquer son ventre et son sexe sur les miens. Il était trop fort, la lutte trop inégale. Délice inavoué, je lui sortis bêtement un " - salaud, tu m'as eu mais tu as pas gagné !"  Mes jambes lui avaient automatiquement fait place. Restait la problématique pénétration. Mon anus avait perdu sa contraction, mais il allait lui donner de la difficulté - et à moi donc ! - vu la taille de sa verge puissante.

La manoeuvre suivante lui appartenait. Les mains sur mes côtes, à la hauteur de mes tétons, il se glissa en arrière sur les coudes et son braquemart en érection put buter sur mon périnée et toute cette zone sensible. Je l'ai dit, le moindre effleurement sur la peau de mon ventre me rend fou d'excitation et sans me faire bander. Lui, son visage s'illuminait des progrès qu'il venait d'obtenir. Moi, j'étais essoufflé comme après un cent mètres sans avoir bougé d'un pouce. On n'allait pas rester crispés comme ça toute la nuit ! Il fallait absolument qu'il garde l'illusion de me violer, et donc que je ne marque pas ma défaite quand, fatalement, elle allait survenir.

Alors que ma main droite allait et venait  sur sa fesse gauche, levant et couchant sa douce toison, mais aussi tirant ses poils,  je glissai une timide main gauche entre nos corps et vins pincer fortement son pénis qui répandait  sa discrète humidité sur mon ventre. Mon index et mon pouce purent en tester la dureté. Un sexe bandé est plus rassurant qu'un sexe demi dur : je vous le dis, ça fait moins mal. "-Ben, mon vieux il te faut une femme à toi ! putain, tu bandes !" "- ouais, la femme c'est toi." J'ai horreur qu'on me féminise. Je ne répondis rien et fis le simulacre d'un sursaut. Il remit son sexe à plat sur mon ventre, bassin contre bassin... Mon sexe à moi, flaccide, dans l'état d'un faux repos  était sagement près du sien qui lui prodiguait une caresse passive continue, mêlant ses humeurs de désir aux miennes. On était dans l'impasse.

Il pouvait encore jouer la séduction et inverser ma résolution. Sa question murmurée de sa voix rauque allait rester sans réponse et se répétait en écho continu dans ma tête : " tu as envie ? tu as envie ? tu la veux dis ?" " t'as une capote ?" En ne répondant pas j'avais fait le choix automatique du bareback. envie ... envie ... envie ... j'avais le vertige. Non ! il ne faut pas qu'il croie ça. Je souhaitais qu'il aille plus loin, ça  c'est sûr,  j'en avais un avant-goût de plaisir, je guettais sa hardiesse de garçon sûr de lui, car quand je serais pénétré et dosé tout allait malheureusement basculer dans la banalité d'une rencontre de baise.

Je voulais maintenir cette tension psychologique et je savais que sa question était destinée à s'assurer de mon consentement...et alors ça ne serait plus un viol. Non , pas de fellation malgré le plaisir que ce serait, j'écartais cette idée qui aurait marqué mon acceptation. Et il ne cherchait pas à se faire sucer ce qui pourtant aurait pu marquer son triomphe. 

 Je me taisais, mon souffle était rythmé par les petites impulsions savantes qui branlaient ensemble nos queues. La minute était intense. Je savais bien qu'il ne pouvait me pénétrer qu'en me menaçant ou en me persuadant.

Surtout ne pas dire "ok" ça romprait le charme du faux viol. Pas de préservatif, j'y pensais, mais tant pis, c'était trop bon, on prendrait le risque...je pensais en rigolant que je n'avais pas de pilule du lendemain. Pas de lubrification ni de préparation.

J'espère que tu es véhiculé
Parce que tu pourras plus marcher

Ca allait faire mal. Je balayai ce problème : je haletais de désir. Je pensais déjà au sperme qu'il allait enfouir de force et sans hâte au plus profond de moi.... Je tentai d'ébranler sa détermination pour faire plus vrai : - " je suis pas sûr de moi, je me suis pas fait le lavement...tu vas te salir..." Pour toute réponse, avec une grimace qui se voulait agressive, il poussa son pénis de toute la puissance de ses reins.  

Sa main droite se glissa alors entre mes cuisses. Là je compris que j'étais "cuit" et qu'il allait me fournir le prétexte pour céder. Il me travaillait la rondelle et me pénétrait de ses doigts,  il lubrifiait de sa salive du mieux qu'il pouvait. Il allait jusqu'à ce que ça me fasse mal. A trois doigts cela aurait suffi, largement pour me préparer. Je feignais la douleur. Je répétais "non, je veux pas !"

C'est alors que je compris que ses doigts rassemblés c'était tout simplement pour m'introduire sa main entière, me fister. Je le laissai un peu aller et je feignis une sorte d'évanouissement, la tête renversée.

En fait je jouissais du doigtage  mais je ne voulais pas du fist.

Je sentis qu'il profitait de mon abandon simulé pour se positionner de façon satisfaisante. Simulant un réveil je criai encore  : -"Noooon !" Du coup il me maintint en écrasant ma bouche de sa main libre, je ne pouvais plus émettre que des  : -"mmmmm nnnnn "

Naturellement il ne put s'empêcher d'un  - "tu sais bien salope que tu la veux ma queue !" murmuré à mon oreille.  Rien à répondre. Il butait avec force contre mon derrière. J'imaginais que son sexe coulait suffisamment pour lubrifier. Oh non !       c 'était gros. Ca faisait mal et ça me tirait les poils.

- "Attends" me dit-il. Il tira le traversin sous mes fesses car je n'opposais plus de résistance. Il saliva et massa rapidement l'entrée de ma "grotte". Enfin, dans une forte expiration qui pouvait passer pour un soupir de satisfaction (le perçut-il ? oui, je pense) j'étais à lui. Avec une douleur de première fois son sexe poussa sa fortune en moi. On ne pouvait appeler cela de l'amour, surtout que j'entendais continuer à cacher mon jeu. J'observai son visage rayonnant de la joie de me fourrer tout au fond. Il avait tout à la fois l'air méchant du guerrier qui frappe son ennemi et un regard de tendre pitié pour sa victime qu'il plaignait de s'être mal défendue.

Le rouge était à ses joues, qu'est-ce qu'il était beau mon vainqueur !  C'était l'ange qui frappait le saint (moi hihi) de sa flèche, et j'étais mortellement blessé. Une mort bien douce.

Ma tête se tournait de droite à gauche. Je disais : -"non, je voulais paaaas que tu me baises, salaud"

- "Pute, tu jouis et tu chouines ! "

L'avantage d'un sexe long et d'un désir passif intense font de la position du missionnaire la meilleure qui soit. J'appréciais -et tant pis pour les risques- que nous soyons chair contre chair. Son gland était un velours pour mon rectum et il ne le savait pas. Je souhaitais bien sûr qu'il en vienne à des caresses et des baisers, mais je n'y croyais guère de la part d'un "hétéro ??? ". Ce ne fut que lorsqu'il ressentit comme moi le plaisir par les allers et retours de son membre unissant nos intimités sensibles, que son attitude changea. -"hum, putain il est bon ton cul".  La bonté que je devinais naturelle en lui faisait surface ouvertement. En même temps qu'il "prenait", il avait conscience qu'il donnait. La baise c'est sérieux, peu de gens arrivent à rigoler ou même sourire en baisant. Lui, ça l'avait rendu meilleur tout d'un coup. Tantôt crispé (l'effort, les coups de bélier) tantôt serein, levant les yeux au ciel ou les fermant, recouvrant. Je voyais son menton s'élever pendant ses invocations et ses remerciements (inconscients ? ) au ciel.

Naturellement je n'attendais pas : -"je t'aime ! " Quelques onomatopées en disaient long sur sa satisfaction. Je me retenais de le  caresser ouvertement. De ses lèvres il parcourut timidement mon visage et mon cou. Le guerrier qui était en lui se muait en ange qui me transperçait de sa flèche. Sa barbe courte me picotait avec délice. Mais là, j'étais encore éveillé au monde. Pas inquiet, non, en apparence seulement. Ma chambre était close, je n'attendais personne, en secret je commençais à être bien. Vraiment j'étais décidé à me laisser aller et profiter à fond de ce qui apparaissait comme une aubaine , à moins qu'il ne me tue au final.  J'étais pris bien profond et et bien gros comme jamais je pensais. Sa queue me pénétrait savamment, une caresse interne continue. Cela apaisa mes craintes et je fus, corps et"âme" totalement détendu, à lui sans qu'il le sache ou puisse l'affirmer, mais il pouvait s'en douter.

Après quelques instants (minutes ?je ne sais pas), nous étions hors du temps, moi du moins car lui pilotait la gondole dans ce trip vénitien. Ses questions, ses "insultes" devenues plus douces semblaient me parvenir de loin. Ma confiance en mon violeur était totale. J'étais  fou, non ?  mais qu'importait ? Ma volonté annihilée , mais aussi frappé d'une cécité partielle, d'une surdité sélective, mon esprit, mon âme, étaient possédés, je ne cherchais aucune explication. Il pouvait dire ce qu'il voulait, rien ni personne ne pouvait m'empêcher de prendre mon plaisir. Grisé comme après avoir consommé  de l'alcool (j'en avais pris très peu) ou m'être drogué (je ne l'ai jamais fait), je parcourais, non pas des terres, mais des cieux inconnus, dans un ciel de nuit et parmi les étoiles.  Au plan réel le bonheur était là, je pouvais le toucher du bout des doigts, de la paume de ma main qui se faisait caressante. J'étais rempli d'amour et de tendresse. Mais maintenant, LUI, je ne le voyais plus. Tête renversée en dehors du lit j'éprouvais l'idée que son corps et mon corps vraiment n'en faisaient qu'un. J'avançai mes doigts sur son membre qui allait et venait tranquillement et fis le tour plusieurs fois de mon anus capturé par un tendre et irrépressible pieu. Cela m'électrisait et m'aurait porté à lui marquer de la reconnaissance ; ça il ne fallait pas, pas encore dumoins. Une aimable fièvre s'était emparée de moi. Un doux vertige achevait de me rendre aveugle aux simples choses qui m'entouraient. Je sentais cependant que tout venait de cette "chose" en moi qui s'appelait un sexe et que j'étais rempli, non seulement de sa magnifique verge, mais de tout lui de tout son être qui se voulait habité par le démon, mais bon comme un ange. Un frottement continu accompagné de vagues de pressions montantes et descendantes prenait possession de ma personne sans effort apparent, sans autre accompagnement que celui de caresses et de baisers sur tout ce qui lui était possible d'atteindre avec sa bouche et ses mains. Sa respiration était calme alors. Je sentais que "j'étais parti à transpirer" sous la chaleur de couveuse que nos corps superposés entretenaient. Ses mains maintenant glissaient sur mon corps, planaient même. Il me semblait évident que cela n'aurait pas de fin.

-"Putain, tu l'aimes la queue, toi!" Je ne pouvais plus qu'émettre un son imperceptible en réponse. Confusément je constatais qu'il ne se lassait pas de me plonger dans l'extase et de contrôler que sa puissante "drogue" agissait. Ce n'est que plus tard que j'ai pensé : -"il a été drôlement endurant...nom de nom et moi aussi : je n'ai pas demandé grâce..." Mais là, à ce moment, toutes mes pensées étaient bloquées, j'étais shooté et rien de trivial ne pouvait me venir à l'esprit. Mon agresseur était mon Dieu, j'étais son disciple.

J'étais si bien parti qu'un moment il a eu peur sans doute. C'est vrai qu'il bossait tout seul sur mon corps et je donnais des signes d'un trip exagéré à ses yeux. Il n'eut pas l'idée de s'interrompre mais il me prit le visage par le menton et le secoua un peu -" hé, t'es là ?  ça va? " . J'ouvris les yeux. Mon bonheur s'affichait sans pudeur. A ce moment, je ressentis quelque chose comme sa bonté.J'en fus conscient. Bêtement je murmurai dans un souffle : -" Oui ça va merci !. Oh jamais...".

Eh oui, ce n'était plus le moment de feindre. Et même lui devait (ou non) se révéler. -" Tkt, moi aussi je prends mon pied. Putain tu es bonne !"

Vaincu, j'acceptais maintenant cette féminisation bien que ça ne convienne pas à ma personnalité : je suis un garçon qui aime les garçons, point barre ! 

Tout en me baisant, tout d'un coup il me fessa assez violemment. Il avait sonné le réveil pour une nouvelle étape. -"alors petit PD tu tripes ? " Un garçon comme moi perçoit les nuances et le progrès. PD c'est bien mieux que salope. Et d'ailleurs,lui, il est maintenant PD actif, ou bi, comme il veut, mais PD quand même.

Au fond il a été sympa jusque là : il m'a laissé m'évader. Il surveillait mon vol. C'était si gentil. Maintenant  que j'atterris il va tester mes autres facultés et il ne sera pas question de s'endormir. Son visage est illuminé. Comment savoir ce qu'il pense ? Ma faim de lui n'est pas apaisée, la sienne ne le semble pas non plus. Et maintenant je veux achever de le séduire.

Il m' a fait glisser vers lui et me prend lui debout, moi pieds à ses épaules. Il m'encule les yeux dans les yeux. Quelle vaillance ! Si vous saviez ce qu'il me met tout d'un coup ! Il veut maintenant lire sur mon visage l'effet de sa douce et déterminée violence. Je ne peux que trahir sans simuler les bienfaits de sa bonté. Il s'en fout toujours que je ne bande pas : mon sexe n'a pas l'air de l'attirer.  Comment tout ceci va-t-il se conclure ? il a conquis mon consentement, il prend visiblement un pied d'enfer...Dans un souffle entrecoupé, sourire crispé par les coups de bélier je risque : -" quand tu es prêt...laisse-toi aller...j'ai con...fiance". Dans un large sourire, il incline très fort sa tête aux oreilles de beau diable légèrement décollées -" y a pas le feu".

Et là  il me prend par le cou, m'assoit, décule. La vision est somptueuse. C'est un rare spécimen en taille, forme couleur...odeur...qu'il me met aux lèvres. Mon état reste vertigineux. Je ne vois que sa verge tendue et luisante et le peu que mon champ visuel m'autorise à voir. Pas à observer c'est le flou sur ses cuisses, la belle touffe au-dessus de son pubis et le sexe majestueux, le sceptre que ce prince exigeant m'a enfoncé d'abord dans le cul pour diriger mon voyage intersidéral. Il faut que je lui procure le plaisir qu'il mérite. Un instant je pense que je suis en train de tacher le drap mais aussi, dommage, je voulais être fécondé par ce beau, cet unique mâle.  Je laisse faire : il me prend la bouche, j'aspire, drôle de goût au départ. Plaisir de la fellation ok, mais pour moi c'est moins bon que pour lui. Je ne triche pas. Je serai "conforme" il veut marquer sa domination s'il en est encore besoin ! Je le laisse aller et venir, je fais un peu de bruit autour de sa hampe, de son gland. Je ne souhaite pas qu'il jouisse. Ca remarche dans ma tête, j'ai une autre façon d'avoir du plaisir et marquer une certaine reconnaissance. Mes mains que j'avais oubliées agissent, s'affolent de toucher ses cuisses, son dos en montant la gamme de ses vertèbres, la délicieuse peau mate du ventre, partout et sur ses fesses qui emplissent délicieusement mes paumes, je fais jouer ses poils soyeux plutôt châtains que noirs.

Je ne tripe pas : je suis ivre. Mon nez essaie de capter tout ce qu'il peut de lui. Ses mains dans mes cheveux qui cherchent à les malmener, les brouiller, ajoutent aux sensations fortes dont je suis le jouet.

Deux tapes sur les cuisses et nous sommes en levrette. Vous sentez que j'aime moins sauf que je retrouve sa queue puissante et déterminée dans mon cul, qui me fait plier les reins et qui commande ma respiration. Sauf que ses mains s'animent. Bon Dieu ! un hétéro ! c'est pas vrai ! Ses caresses glissent partout sur mon corps moite de ses efforts à lui. Je sens qu'il se regarde par dessus mes fesses entrer et sortir. Sur trois "pattes" incertaines j'envoie ma main sur sa verge tendue et vaillante, il la prend et la guide.  Il lui met un baiser et me la rend. Il rentre un doigt entre la queue et l'anus. Comment sait-il que ce "sévice" fait autant d'effet à un PD ?  C.. ! je me dis, il fait ça avec les femmes aussi. Et puis aussi, c'est un génie du sexe. Je lève  la tête vers le miroir. Notre image y est. Ma main revient et fait le tour de mon anus pour recueillir encore plus de sensations je mets mon doigt aux lèvres...suis-je bête quand même !  A son tour il fait du frotti-frotta au même endroit. Je n'arrête pas de gémir doucement.

Là il s'en prend à ma queue qui s'est un peu allongée. Il cherche le gland visqueux sous le prépuce et joue avec mon "clito". (Là, ami lecteur, je ris tout en écrivant.)      

A ce point de notre voyage sexuel, nous avons franchi des étapes. La pudeur a été balayée avec une soi-disant violence.

Un homme qui se disait différent s'est pris au jeu de PD et moi, revenu de mon incroyable jouissance psychédélique*, mes pensées commencent à bien émerger à ma conscience. Baise, d'accord, mais baise lucide maintenant, plus partageuse.

Je lance : - "tu es bien ?" Miracle il me répond : -"ouais! vachement bien il est bon ton cul". Ses caresses le long de mes côtes se font plus appuyées, plus rudes. Je sens des cals de travailleur manuel. Eh ben je les aime ! allez chercher ! Il prend mes hanches pour presser son ventre sur mes fesses. Je sens les siennes se contracter. S'il en doutait, je suis vraiment à lui. S'il venait maintenant je serais content quand même. Foutez-vous de moi, mais je préfèrerais le voir en train de jouir. Je crois qu'il n'a pas oublié que je veux qu'il perde sa semence en moi. Non, pas ce mot, mais qu'il la valorise ! Je ne veux pas qu'il croie que je suis las de ses bontés si je lui dis -"quand tu veux maintenant". Je gémis doucement, je suis bien, je l'attends. Un mot me vient encore en pensée : endurants, tous les deux.

Eh ben si vous croyez !  il a du bon sens mon baiseur préféré ! Deux petites tapes sur mes fesses et nous voilà de face, mes pieds à ses épaules. Il n'a aucune inhibition. Trop beau. Un coup d'oeil volé à sa verge en érection que je devine être le dernier avant le shoot final. Mon Dieu qu'elle est belle, que je la veux toute en moi, mais aussi que je veux la contempler avant d'accueillir sa jouissance et son nectar !

Il m'aide à me réinstaller sur le traversin. Je m'offre à lui et lui souris doucement. Lui est impassible et serein. Trop de consensus n'entre pas dans son rôle. Ce serait trop beau pour moi d'avoir trouvé un compagnon comme lui. Je prends ce qu' il m'offre. C'est bon.

Il est en moi et bien sûr sans effort ni douleur.  Il plisse les lèvres pour me dire -" alors, tu le veux dans ton cul mon jus? ";toujours le souci de mon consentement. Les mots ne colleraient pas pour répondre. J'ai peur de casser quelque chose en parlant. Je hoche la tête bien ostensiblement en souriant lèvres fermées.  

Il reprend une allure folle, en entrant et sortant de toute la longueur de son membre magique. De mat, son visage devient rose. Je sens qu'il est bien proche de se répandre en moi. il me regarde dans les yeux sans arrêt, cherchant lui aussi à y lire ma jouissance, le bien qu'il me fait, mais son menton se lève, il ferme les yeux, pour qui ne connaît pas l'homme ça peut paraître douloureux ce saisissement, cette crispation du corps tout entier qui donne sa semence...la suite de sa vie symboliquement. Crispation des fessiers, ses yeux comme levés vers le ciel sont fermés, la bouche ouverte comme les saints des statues saisies d'extase. Battements effrénés du coeur, tension des muscles des cuisses, très légère perception des battements d'expulsion de sa verge chérie, ça y est, je suis dosé. Trop bon de sentir, d'imaginer...

A son tour de revenir de son voyage. Je le conforte comme après une course d'athlète on flatte un coureur de fond.  J'ose un baiser, le plus sonore possible : je dois ménager son orgueil d'hétéro. Miracle. C'est inattendu : il me rend mon baiser et me prend par les épaules. Je suis son bébé, sa création, son oeuvre d'art. Il reste en moi. Son souci : - "t'as pris ton pied ?". Acquiescement.  -'Je vous ai entendus au bar. Je voulais que tu voies comment c'est un viol". ' " tu phantasmes toujours dessus ?"...-"même pas peur !" dis-je dans un sourire.

-"Chiche, on le refait ?"

- "Là, maintenant ce sera difficile à recommencer on n'y croit plus. Il faudra changer le casting...mais pourquoi pas ? c'était riche en émotions authentiques. Tu m'as fait tripper, tu sais".

-"Ah ouais. Tu m'as fait peur, j'ai cru au malaise. C'est toujours comme ça quand tu te fais baiser ? "

-" ça m'arrive, ça dépend avant tout du baiseur. Tu vas te vanter. Tu m'as ouvert le ciel" Je souris Pour toute réponse je reçois un baiser qui en dit plus long que tout un discours.

 -"tu sais, c'est pas pour te flatter, mais tu es un super bon coup." Là j'ai droit à une pelle.

-"Appelle-moi Max. Toi ton pote t'appelle Jérôme je crois ? ".       -"oui, Max".

Nom de nom qu'il est gentil mon violeur. Il est devenu très important pour moi.  Il a droit à une douche... et moi aussi et

je me permets de m'asseoir sans pudeur devant lui  sur le WC, insouciant du bruit d'expulsion, au contraire.  On va s'inventer une suite car la vie est belle, profitons-en !

 

PS: je vais souffrir : je suis amoureux.

 commentaires à

claudemodou@gmail.com  merci !

A suivre 

 

 

* psychédélique = révélateur de l'âme. Comme ça le dit bien !

 

 

 

Par claudio - Publié dans : LISEZ VISIONNEZ VIDEOS & RECITS FICTIONS FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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