TENDRESSE ENTRE HOMMES MURS
la sodo n'étant pas une obligation :
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TENDRESSE ENTRE HOMMES MURS
la sodo n'étant pas une obligation :
doigtage / UNE EXPERTE INTERVIEWEE
CHEZ BRIGITTE LAHAYE (RMC)
Tous les hétéros n'apprécient pas, seul un petit pourcentage d'élus savent profiter de ce plus de plaisir.
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MASTURBATION video projection privée
Précum (mouille) et magnifique éjac
Emprunté pour votre plaisir privé à xHamster
Du coup, une définition claire s’impose. Pour les spécialistes, l’anéjaculation c’est l’absence d’éjaculation à l’extérieur de la verge chez un homme qui a une excitation sexuelle.
L’anéjaculation peut être totale (aussi bien par masturbation que lors de la pénétration) ou partielle, ne survenant que lors de la pénétration.
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle n’est pas nécessairement synonyme d’absence d’orgasme – car, oui, on peut avoir des orgasmes sans éjaculer (on parle alors d’un orgasme sec). Cependant, anéjaculation et absence d’orgasme sont souvent liées.
Yann a souffert de ce trouble pendant une dizaine d’années. Il a eu sa première relation sexuelle à 17 ans. Malheureusement, l’expérience n’a pas été concluante :
« Je l’ai fait pour le faire, rien de plus. Ça ne m’a pas vraiment plu. Alors forcément, difficile d’éjaculer dans ces conditions. »
Durant les années suivantes, il enchaîne les conquêtes sans jamais réellement apprécier le passage à l’acte. Il a consommé de la pornographie de manière intensive pendant un moment, ce qui pourrait être lié à son anéjaculation.
« Je regardais des vidéos une fois par jour minimum. Plus le temps passait, plus elles devenaient trash. Du coup, la réalité paraissait fade et le décalage entre ce que j’imaginais et l’acte en lui-même était trop fort.
Et je ne parle pas du manque de sensation causé par ma dose quotidienne de masturbation. »
Yann vit alors ce que les spécialistes appellent la sexualité du prisonnier. L’urologue Bernard Lobel explique :
« L’homme s’enferme dans un plaisir solitaire car c’est simple et ça permet l’éjaculation. C’est souvent la façon dont les jeunes rentrent dans la sexualité, grâce au virtuel. Ça leur évite de se confronter à l’autre qui est différent. Il peut y avoir une angoisse de performance qui s’amplifie au fur et à mesure que le temps passe. Ce type de sexualité est une sorte de fuite en avant. »
Hormis la pornographie, l’anéjaculation est souvent le fruit de certains traits psychologiques. Bernard Lobel observe trois cas récurrents chez les « anéjaculateurs ».
Les hommes qui ont un souci avec la paternité. Un couple désire avoir un enfant. L’homme qui ne sera pas prêt inconsciemment à devenir père sera donc incapable d’aller jusqu’au bout de l’acte sexuel. Et sans sperme, avoir un enfant, ça devient légèrement compliqué…
Il y a aussi ceux qui sont trop dans le contrôle et se bloquent. Ils ne veulent pas se donner entièrement. On pourrait les surnommer les Harpagon du sexe : ils considèrent leur semence comme leur fortune.
Dans la même veine, certains types d’éducation favorisent l’anéjaculation. Les contraintes trop poussées que l’on peut rencontrer dans certaines familles militaires ou religieuses peuvent donner des êtres psychorigides qui n’arriveront pas à se donner complètement.
Ce constat se vérifie d’autant plus dans une famille religieuse où les notions de péché et de plaisir sont étroitement associées.
Enfin, l’anéjaculation peut s’expliquer par un manque de confiance. En soi et en l’autre. C’est ce que Yann vivait encore récemment :
« J’avais du mal à faire confiance aux autres en général, alors les filles… Ce manque de sécurité se ressentait dans la complicité que je pouvais avoir avec mes différentes partenaires. »
Une complicité qu’il a trouvé petit à petit avec Carla depuis un an maintenant. Avec elle, sa façon de concevoir la sexualité dans son couple a changé :
« Le sexe c’est important, bien sûr, mais il n’y a pas que ça. J’ai beaucoup parlé avec ma copine. On a pris le temps de se connaître. Elle m’a apporté la confiance dont je manquais.
J’ai donc pu lui parler de mon problème. C’était la première fille à qui je confiais ça. Côté pornographie, je suis quasiment sevré. Ça me permet d’avoir du désir plus naturellement pour elle désormais. »
L’anéjaculation peut être surmontée seul, en couple ou à l’aide d’une thérapie. La psychiatre sexologue Michèle Smadja raconte :
« Généralement, les anéjaculateurs attendent longtemps avant de venir consulter. C’est un lent processus. Ils se sentent très seuls car ils ne savent pas que ça arrive à d’autres. Ce trouble est vraiment ressenti comme une grande souffrance. »
Un homme tient un livre ouvert sur le schéma d’un cerveau (Gibson Claire McGuire Regester/Flickr/CC)
Selon elle, neuf fois sur dix, le problème est d’origine psychologique.
« Si ce n’est pas le cas, des médicaments comme les antidépresseurs peuvent être mis en cause. J’appelle alors le généraliste du patient pour voir si on peut changer la molécule ou modifier la dose. »
Quand l’anéjaculateur est en couple, il a tout intérêt à faire venir sa partenaire en consultation.
« Ce trouble est un symptôme de couple, il n’est pas forcément lié qu’à l’homme. En plus, une thérapie à deux va beaucoup plus vite. En général, elle dure une dizaine de mois. »
Lors de ces séances en duo, de grosses surprises ne sont pas à écarter :
« Parfois la copine tombe des nues quand elle apprend l’anéjaculation de son partenaire. La simulation n’est pas réservée qu’aux femmes. Des hommes la pratiquent aussi parce qu’ils ont trop honte de ne pas pouvoir aboutir.
Certaines tentent de rassurer à coup de “c’est pas grave, ne t’inquiète pas”. Il faut savoir que ces mots “tuent” l’anéjaculateur pour qui, au contraire, c’est très important. »
Si l’homme souffre, sa partenaire n’est pas forcément épargnée. Marie a vécu pendant plus de deux ans avec David. Au début, elle n’a pas été alarmée par son trouble.
« Tout se passait très bien entre nous. En dehors du sexe, nous avions plein de points en commun. On était complices. Je ne lui mettais pas la pression pour son souci d’éjaculation. »
Marie voulait prendre son temps mais au bout d’un moment, elle n’a pas pu s’empêcher de se remettre en question.
« “Je suis la cause du blocage”, “je ne lui plais pas”, “je ne lui donne pas assez envie” sont les premières pensées qui me sont venues à l’esprit. En plus, David a commencé à se renfermer sur lui-même. Malgré mes efforts, dès que j’évoquais son anéjaculation, il ne voulait pas communiquer. »
Dans la plupart des cas, le dialogue aide à régler le problème progressivement. Parfois la patience paye. Le déblocage est alors vécu comme une petite victoire pour le couple. En revanche, la guérison peut se faire attendre...
« J’ai été particulièrement patiente car je l’aimais. Mais au bout de deux ans, j’ai bien compris que rien ne changerait. On en était limite venus à se détester. J’étais lasse, mal psychologiquement. A un moment, c’était trop, on a préféré dire stop tous les deux. »
Avant de rompre, des solutions existent pour vaincre l’anéjaculation. Faire une thérapie bien sûr, mais pas seulement. L’urologue Bernard Lobel connaît d’autres méthodes :
« Si s’occuper de l’esprit ne suffit pas, le corps offre deux principales options : des injections sous-cutanées qui entraînent la contraction des muscles du périnée, puis l’éjaculation. »
Vous avez peur des aiguilles ? Pas de problème, la stimulation de la prostate par un vibromasseur marche très bien aussi !
COMMENTAIRE SOUHAITé MERCI !
DE LA TENDRESSE EN CE MONDE DE BRUTES
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