Mercredi 8 octobre 3 08 /10 /Oct 23:35

 8/10/SUR ARTE NOIR OCEAN 

   

  BEAUX COMME DES DIEUX ET SACRIFIES POUR " LA-GRANDEUR-DE-LA- FRANCE"... 

 

 

 

Essais nucléaires: jeunes appelés dans les années 60 et 70, ils accusent

24/3/2009 - Dans les années 60 et 70, deux appelés du contingent, Alain Peyrot et Jean-Luc Sans, participaient aux campagnes d'essais nucléaires dans le Sahara ou en Polynésie: ils accusent aujourd'hui l'armée de ne pas les avoir avertis et protégés des risques.

A présent retraité, Alain Peyrot, 63 ans, a 19 ans lorsqu'il est incorporé dans la marine, du 1er septembre 1965 au 31 décembre 1966. A Cherbourg, il suit un cours de "décontamineur" de surfaces et d'engins. "Je sentais un truc pas très correct pour moi", raconte-t-il quatre décennies plus tard.

Le jeune soldat "répond à côté" lors de l'examen final, est recalé, mais se retrouve quand même au Sahara à deux reprises, en novembre 1965 et en janvier et février 1966. "Nous faisions des mesures de radioactivité sur une coulée de lave qui s'était formée le 1er mai 1962 lors d'un incident survenu au cours d'un tir", raconte-t-il, "l'aiguille du compteur Geiger était complètement bloquée à droite, ça faisait peur".

Pour toute protection, les soldats portent une combinaison de popeline, un tissu léger, des bottes et un masque à gaz. "On nous disait qu'on pouvait rester 20 minutes mais je n'y allais pas ou je restais très peu de temps parce que la radioactivité était énorme", ajoute-t-il.

Le 16 février 1966, il assiste au dernier tir effectué dans le Sahara. "Un nuage de poussière s'est élevé, on ne pouvait pas croire qu'elle n'était pas radioactive parce que des fuites s'étaient produites auparavant. Et pourtant, on respirait ça". "Personne ne nous a dit que ce serait dangereux pour notre santé et je n'ai eu aucun suivi médical, ni pendant ni après mon service militaire", déplore M. Peyrot qui souffre aujourd'hui d'hypertension, une maladie liée selon lui à ces événements. Jean-Luc Sans, 56 ans, servait également dans la marine, jeune appelé de 18 ans en 1971 et 1972.

Matelot mécanicien sur un aviso escorteur, le Doudart de Lagrée, il assiste à cinq essais aériens en Polynésie. Paradoxalement, il garde "un souvenir merveilleux du premier essai qui représentait 250 fois Hiroshima" et qu'il regardait à travers un masque de soudeur. "Nous étions en tenue réglementaire, short et sandalettes à environ 35 km puisque, une heure après, nous étions sous le nuage pour faire des prélèvements d'air et d'eau", relate-t-il. Selon lui, les consignes étaient simples: "celui qui disait que nous étions en danger était un défaitiste, une plaquette nous expliquait que 90 secondes après l'explosion, nous ne risquions plus rien, ce qui laisse rêveur".

"Nous participions à la grandeur de la France et nous étions fiers", enchaîne-t-il. Mais à 38 ans, M. Sans fait un premier infarctus. Il marche aujourd'hui avec une canne après avoir développé une maladie osseuse dans les années 90. Lui aussi attribue ses souffrances à une contamination. "Plus que du ressentiment, j'éprouve un sentiment de honte, l'Etat nous a menti, on nous a injecté une maladie sournoise qui nous tue à petit feu", dit-il.

 

  Le Parisien (Pierre Vavasseur) C’est à la fois le portrait d’un monde, celui de la marine, avec son langage, ses codes, sa brutalité, et le récit de la perte des dernières innocences

Le Figaro (Emmanuele Frois) Simple, grave, mystérieux, un très beau film tout en suspens, entre le calme de la vie apparente et les tensions secrètes des adolescents. Avec, à l'horizon, le champignon atomique

StudioCiné Live (Sophie Benamon) N'attendez pas un film polémique (...) ce n'est pas ce qui intéresse la cinéaste.C'est dommage. Elle s'évertue plutôt à nous montrer la terrible inconscience dans laquelle sont ces jeunes engagés (...) Malheureusement, elle enfonce un peu une porte ouverte. 

Nouvel Obs Marie-Elisabeth Rouchy Peu de dialogues ni même d’explications dans ce film à l’atmosphère attachante et nimbée d’une tendresse désabusée. 

Sébastien Schreurs   D’une grande exigence formelle et très littéraire dans son approche, Noir océan est une ode à la nature dévastée par la folie humaine. Ce long voyage introspectif amènera trois jeunes marins à repenser leur perception du monde à l’orée de l’âge adulte.

 

 OCEAN NOIR huis clos militaire, au large de Mururoa

 SORTIE EN SALLE DU 22/06/2011

Drame réalisé en 2010 par  
Avec , , ...  
Date de sortie : 22 juin 2011          

 

On n'aime pas En 1972, la France lance ses essais nucléaires à Mururoa. A bord d'un navire de la marine nationale, des jeunes qui subissent et n'ont plus le choix car lechoix c'était quand ils se sont engagés quelques mois plus tôt. 

 

SYNOPSIS

1972, dans l'océan Pacifique. Trois jeunes garçons se sont engagés dans la marine militaire française pour des raisons diverses : rupture familiale, échec scolaire ou envie d'aventure. A bord du navire, ils participent aux essais nucléaires au large de Tahiti, inconscients des dangers qu'ils encourent, confrontés aux rapports difficiles avec les autres, en huis clos sur le navire...

 

A nos actes manqués

claudio: Les personnages se rapprochent jusqu'à l'intimité. Malice de l'auteur : une main qui s'avance,une scène de consolation d'un chagrin, on croit un moment à une relation homosexuelle (les marins  !!!) et cet aveu singulier 20ans après :"maintenant je l'embrasserais." Commenous,les gens ordinaires,on manque nos révolteset on est moutons, on manque nos amours, et on ne cesse pas d'y penser : "et si..." 

EVOQUé DANS TELERAMA DU 04/10/2014 

 

 

Les personnages sont-ils vrais ?Ils ont, bien sûr, comme tout soldat une histoire de civil qui précède...

Tout est fait,si vous êtes un garçon, pour vous laisser penser que le héros ça pourrait être vous... 

Trois jeunes adolescents, en proie avec leur passé, s’engagent dans la marine et participent à des essais nucléaires. L’un d’entre eux est tiraillé par un événement de son enfance (le passage d’une rivière), un autre s’attache à un chien qui est plus qu’un chien (Il incarne la forme d’un passé qui habite encore douloureusement (?) le personnage), et un troisième plus simplet qui tend à voir la vie du bon côté (il prend des photos pour rassurer ses parents). L’histoire de ces trois matelots se déroulent, comme souvent chez Hänsel, sur un arrière-fond fantastique, irréel, en l’occurrence le cadre des essais nucléaires.

 

UniverCiné:

Noir Océan joue à 100% le jeu de son ambiguïté. Tout d’abord, le film prend un plaisir à mélanger les personnages, comme au début lorsqu’on comprend que ne sont pas des garçons identiques qui sont montrés. Et puis, surtout, le spectateur est perpétuellement inquiet pour les jeunes marins : sont-ils en train de mourir ? Lorsque Romain David est étendu sur la plage, n’est-il pas en train d’agoniser ? Et ne risquent-ils rien en regardant l’explosion sans lunettes de protection ? Noir Océan installe un univers incertain, ouvert, où rien n’est acquis et déterminé, mais au contraire fluctuant, mystérieux.
Le film est d’abord ce qu’il n’est pas (on se moque bien des essais nucléaires, de la marine, etc.). Tout ce qui n’est pas dit ou montré devient, paradoxalement, le centre de l’histoire. Il n’y a rien à voir, rien à attendre dans Noir Océan. L’attente est sans cesse déjouée pour que le plus essentiel, c’est-à-dire la vérité invisible et intime, puisse lentement émerger. C’est en ce sens aussi que Marion Hänsel est une cinéaste profondément littéraire.

 

 

En 1972, la France lance ses essais nucléaires à Mururoa. A bord d'un navire de la marine marchande, trois appelés vivent l'événement chacun à sa manière, dans l'inconscience ou le malaise. Marion Hänsel, la réalisatrice belge, adapte un roman d'Hubert Mingarelli sur le mode de la chronique intimiste. Mais à trop craindre les pièges du film-dossier, elle s'enlise dans les errements ennuyeux de personnages maniérés et superficiels.— Mathilde BlottièreTélérama

     

essais nucléaires de Mururoa

 

 

 

Par ARTE 8/10 - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 8 octobre 3 08 /10 /Oct 21:30

D.E.C.O.N.S.T.R.U.C.T.I.O.N.

 

Guillaume Gallienne sait exploiter le"filon".

Le personnage qu'il interprète, hétéro qu’on prend pour un homo, est discriminé par sa propre mère  !

Guillaume Gallienne. comme Henri III, roi au comportement efféminé, abhorrait la violence et la chasse.

Guillaume Gallienne, comédien de la Comédie Française, a dû annoncer à ses parents qu’il aimait les filles. (Le comique parle de  « coming-in »).

Quoiquon en pense, bien sûr le message caché est: "il y en a marre des pédés qui, ces derniers temps, ont tout envahi et ont accaparé l'espace de l'amour". Tout le monde  rigole, y compris les gays. Son personnage doit subir d'inutiles outings sans discontinuer,faux, puisqu'il n'est pas gay.

 

Extrait du spectacle « Les garçons et Guillaume, à table ! » de Guillaume Gallienne
Inutile de dire que j'ai les "outings" en exécration. La plupart du temps c'est une brimade qui en est la cause et l'origine puisque la révélation vient d'un être extérieur à l'intéressé...
Parions que beaucoup d'entre les gays ont à subir cette agression.
Pour ma part,cela va vous étonner,
 je ne suis pas,non plus, pour le coming out.
  Forcée ou volontaire, le résultat de toute révélation est un GEL VISIBLEMENT
SOUHAITE PAR LA SOCIETE.
Ceux qui se croient hétéros ou homos etc pour toujours et se donnent pour tels
ne prennent pas les précautions d'usage  CHI LO SA ? disent les italiens ?
Ce ne sera pas le fait de tout le monde, mais on peut être tour à tour, hétéro,bi, homo...avec le droit de changer toutes les fois qu'on veut!  
Brigitte Lahaie a reçu dans son émission "L'amour et vous" sur RMC un ex lesbienne embarrassée pour annoncer aux siens que désormais elle aimait un
homme...
Moi, c'est ce que j'ai compris  de ce débat sur "les genres"  ...
Au bout du bout,quitte àpasser pour antisocial, dois-je vous exprimer ce que je pense des mariages,pacs, coming outs et autres...?
Je sais, je vais vous choquer, je n'ai qu'une comparaison forte : la désertion.
Si, à votre majorité, vous ne vous êtes pas déclaré en paroles ou en actes,
vous allez être "un paria".
 Bienheureux ceux qui ont résisté, résistent, résisteront.

_____________________musique_________________

 

EVOCATIONDU DESTIN /Que Sera Sera (Whatever Will Be, Will Be) est une chanson populaire, écrite par Jay Livingston et Ray Evans, diffusée pour la première fois en 1956.

La chanson a été rendue célèbre par son utilisation dans l'intrigue du film L'Homme qui en savait trop, réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1956. La chanson, qui a été écrite par Livingston et Evans à la demande expresse de Hitchcock, est interprétée à deux reprises par Doris Day, qui joue aux côtés de James Stewart :

  • dans une première séquence à connotation insouciante, dans l'hôtel, à Marrakech, en présence de l'espion français Louis Bernard et du docteur McKenna, son épouse et leur fils se livrent à une courte répétition des premiers couplets de la chanson ;
  • après la tentative d'assassinat contre un Premier ministre étranger en voyage, lors du concert au Royal Albert Hall, le couple, qui n'a toujours pas retrouvé son fils, est convié à une petite soirée à l'ambassade d'un pays de l'Est non nommé, où l'enfant est justement retenu secrètement prisonnier. En présence du Premier ministre britannique et de divers représentants officiels du pays qui avait commandité son assassinat, la chanteuse est conviée à interpréter au piano sa chanson fétiche. Dans un étage supérieur de l'ambassade, la geôlière de l'enfant, prise de remords et qui craint pour la sécurité de celui-ci, le convainc de siffler quelques notes de la chanson, qui sont entendues depuis le salon de réception, ce qui accélère un dénouement heureux.

La chanson a été récompensée de l'Oscar de la meilleure chanson originale en 1956 sous le titre alternatif Whatever Will Be, Will Be (Que Sera, Sera) représentant le troisième Oscar pour Livingston et Evans.

 

 

Par claudio - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 8 octobre 3 08 /10 /Oct 17:37

 

 

5 octobre 2014, Pierre Barthélémy déclare dans son blog du journal le Monde

Les pôles magnétiques terrestres peuvent s’inverser brutalement

On ignore toujours la cause du phénomène ("si je le savais, j'aurais le prix Nobel", s'exclame en riant le chercheur français) et le mystère réside dans la dynamo terrestre, c'est-à-dire dans les différences de mouvement entre la partie liquide du noyau métallique de notre planète et sa partie solide

Une inversion du champ magnétique est synonyme d'un affaiblissement notable de la magnétosphère, le bouclier invisible qui protège la Terre des particules du vent solaire. Le risque, pour l'espèce humaine, n'est pas vraiment biologique : on n'a pas trouvé d'extinction de masse associée aux inversions du passé. Le risque est plutôt d'ordre technologique.

ADIEU INTERNET ?etc...  Cela n'est pas toujours gentillet : quand le Soleil, dans une de ses "colères", nous expédie une monstrueuse bulle de particules, une tempête géomagnétique peut se déclencher, se glisser dans les défauts de la cuirasse et, comme cela a été le cas en mars 1989 au Québec, provoquer un effondrement du réseau électrique et une coupure durable de grande ampleur. On peine à imaginer ce qui se serait passé à l'échelle du monde entier si la magnétosphère avait été très affaiblie comme cela se produit lors d'une inversion des pôles magnétiques....

Un quart de siècle après l'accident québécois, dans une ère de réseaux encore plus interconnectés et interdépendants, l'homme ne mesure pas toujours à quel point sa civilisation se repose sur l'électricité. Là est sa force, mais aussi sa faiblesse si les infrastructures ne sont pas protégées pour faire face aux interactions capricieuses entre le champ magnétique de la Terre et les particules électriquement chargées que nous envoie notre étoile....  

 

Par claudio - Publié dans : EUX ET NOUS HETEROS ET GAYS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Mercredi 8 octobre 3 08 /10 /Oct 15:12

Sortie en France en nov 2014

 

 

 

 

 SORTIE  AOUT 2014

 

Love Is Strange interdit aux moins de 17 ans aux USA: une décision homophobe?

 

27/08/2014 | 15h55  (sortie américaine)

 

Actrices et acteurs Love is Strange

Alfred Molina John Lithgow  Marisa Tomei Cheyenne Jackson

 George                        Ben                               Kate                            Fred

  

 

 

Alfred Molina et John Lithgow amoureux dans "Love Is Strange".

Après 39 ans de vie commune, George et Ben décident de se marier. Mais, au retour de leur voyage de noces, George se fait subitement licencier. Du jour au lendemain, le couple n'est plus en mesure de rembourser le prêt de son appartement new yorkais. Contraints de vendre et déménager, ils vont devoir compter sur l'aide de leur famille et de leurs amis. Une nouvelle vie les éloignant l'un de l'autre, s'impose alors dans leur quotidien.

Love Is Strange vient de recevoir la classification R lors de sa sortie américaine , interdisant ainsi aux enfants de moins de 17 ans d'aller le voir sans être accompagnés d'un adulte. La Motion Picture Association of America (MPAA) est à l'origine de la décision , qu'elle justifie par l'utilisation excessive d'un langage vulgaire

Une classification selon la sexualité "orthodoxe"

 

Mais beaucoup de critiques dénoncent cette classification. En effet, le film ne contient aucune scène de" nudité, de prise de drogue ou de sexe. Lors de la seule scène où le couple est ensemble dans le lit conjugal, les deux personnages sont complètement habillés. Pour ce qui est du langage vulgaire, rien ne justifierait une telle classification.

 

En comparaison, Sin City: A Dame to Kill For, sorti le même jour aux Etats-Unis, a aussi été classé R. Mais le nouveau film du duo Frank Miller-Robert Rodriguez compile de la violence extrême, du sexe et de la drogue. Le "R" est donc justifié pour ce film là si on suit la logique de la MPAA.

 

Par lesinrocks - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 14:25

 

Tu sais, j’attendais ça depuis si longtemps !

 

Tu vas voir, tu vas pas regretter !

date=Juin 2003  http://www.gai-eros.org/w/index.php/Le_go%C3%BBt_de_sa_bouche 

 

 

 

 

J’ai senti que c’était le grand soir.

 

Je m’appelle Thibaut et j’ai vingt-et-un ans. Je suis étudiant en droit constitutionnel. J’habite près de Toulouse, toujours chez mes parents. Il y a une semaine, je leur ai enfin appris que j’étais homo. Ça s’est beaucoup mieux passé que je ne l’avais espéré. En fait, ils en avaient déjà discuté entre eux, ils s’en doutaient, non pas parce que chez moi, ça se voit, mais parce que je n’ai jamais eu de "petite copine". J’ai toujours eu des bons copains, mais jamais aucune relation sexuelle jusqu’à il y a environ neuf mois. Puceau j’étais, mais ça ne m’empêchait pas de me donner du plaisir en lisant des revues pornos. Je n'étais pas innocent pour autant.

 

La première fois s’est passée chez mes parents. Ils étaient absents pour le week-end, partis dans la famille. C’était en mai, il faisait un temps splendide. J’avais ouvert en grand les portes-fenêtres qui donnent sur le jardin. C’est alors qu’un copain d’un copain, que je connaissais surtout de vue, m’a appelé. Il devait faire un tract pour des séances de cinéma. Il ne connaissait pas grand-chose à Photoshop, et, comme j’étais l’un des seuls à avoir un ordi Mac, il me demandait s’il pouvait passer pour se faire aider. Je n’avais rien à faire ce samedi-là.

  Manu est arrivé en début d’après-midi. On s’est mis tous les deux devant l’écran. Son truc: n’était pas difficile à faire, mais il avait superposé tellement de "calques" que son image pesait des tonnes, et tout était sens dessus dessous. Au bout d’un moment, j’ai senti le genou droit de Manu se presser contre le mien. C’est comme une vague de chaleur qui m’a submergé, un drôle d’effet. Je n’avais jamais vraiment regardé Manu, d’une part parce que je le connaissais peu, d’autre part parce que pensais qu’il était hétéro. Mais là, soudain, j’avais des doutes. Je me suis mis, sous le coup de l’émotion, à le regarder d’un autre œil. C’était un beau mec, finalement, grand, de belles épaules, des yeux en amande, vifs, plus petit que moi, mais bien foutu.  

 

Pendant tout le temps qu’on est restés à travailler, il ne s’est rien passé de plus, sinon ce genou qui, de temps en temps, se pressait contre le mien. On s’entendait bien, lui et moi, le courant passait bien. Puis on a fini par sortir l’image retravaillée sur l’imprimante. Manu devait partir, il devait être cinq ou six heures. Je me suis lancé : je lui ai proposé de venir bouffer le soir, vu que j’étais seul et que je n’avais rien de prévu. Le plus grave, c’est qu’il a accepté !

 

Ce qui s’est passé dans ma tête ? Tout ! J’ai senti que c’était le grand soir. Mais en même temps, je me traitais de petit con, je n’étais sûr de rien, le genou, ce n’était peut-être pas du tout volontaire, auquel cas, eh bien, on se passerait quand même une bonne soirée. Il y avait de quoi soutenir un siège dans le frigo, le bar était plein. Cool ! J’ai pris une bonne douche, je me suis servi une vodka-orange, histoire de décompresser. Il me plaisait bien, le Manu, je suis sûr qu’il devait savoir bien embrasser, et sucer... Et puis, il est arrivé, avec une bonne bouteille de Buzet (vin local). On a commencé à bien se marrer. On avait les mêmes goûts en musique. On s’est mis du drum & bass à fond les manettes (mes parents ont une maison sans voisins immédiats, rassurez-vous), on a descendu pas mal d’alcool, et puis j’ai fait chauffer la pizza et préparé une salade. Je me sentais bien, mais bien !

 

On a beaucoup discuté, on se trouvait plein d’amis communs, de goûts communs. Je voyais les yeux de Manu étinceler, je savais qu’on ressentait la même chose, lui et moi. Ce qui était curieux, c’est que les discussions sur les meufs n’allaient jamais très loin...

 Et puis , on s’est mis un DVD, Existenz de Cronenberg, un must. On s’est installés tous les deux sur le canapé, j’ai baissé les halogènes. Il n’a pas fallu attendre longtemps, et l’alcool nous a aidés, surtout Manu, qui a osé faire le premier pas. Je l’ai senti se tourner vers moi. Il m’a dit :  

 

— T’es comme moi, toi, hein ?

 

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

 

— Tu sais très bien ce que je veux dire, Thibaut ! J’ai envie de toi !

 

— Comment tu le sais ?

 

— Je l’ai senti, même avant de venir cet après-m’.

 

— Ah bon ! Moi aussi.

 

— Toi aussi quoi ?

 

— Moi aussi, j’ai envie de toi...

 

Le film a continué, mais il n’avait plus de spectateurs. Pour la première fois de ma vie, j’ai embrassé un garçon, nos langues se sont mêlées, on s’est roulé pelle sur pelle, sans plus pouvoir s’arrêter, serrés à s’étouffer l’un contre l’autre. Des vagues de chaleur successives m’envahissaient, j’avais la bite raide comme un barreau de chaise. J’ai dit à Manu :

 

— Tu sais, pour moi, c’est une première ! Et toi, t’as déjà...

 

— Ouais, j’ai déjà...

 

Ce que j’ai aimé, c’est le goût de la bouche, le mélange de clope et d’alcool, et puis la petite barbe de deux jours de Manu qui me râpait les joues. J’ai dit à Manu :

 

— Tu sais, j’attendais ça depuis si longtemps !

 

— Tu vas voir, tu vas pas regretter !

 

Manu a été le premier à me masser la braguette. J’en ai fait autant. De sentir ce barreau dur sous la toile du jean, ça m’a fait une décharge électrique. J’étais presqu’au bord de jouir. Manu a été plus rapide, il m’a ouvert la braguette et en a extirpé ma bite qui n’en pouvait plus. Il l’a décalottée, il l’a caressée, il m’a soupesé les couilles, il a passé son doigt tout autour du gland. Puis il s’est penché et m’a gobé. Quand j’ai senti sa bouche chaude se refermer sur ma bite et sa langue frotter contre le nerf, je n’ai pas pu résister. J’ai crié à Manu :

 

— Attention, je vais jouir !

 

Mais il n’a pas voulu se retirer. Je lui ai envoyé toute la dose dans la bouche. Il est resté assez longtemps comme ça, les joues déformées par mon manche, les yeux fermés. Je l’ai trouvé beau, mortel à ce moment-là, mais j’avais la honte de ne pas avoir pu m’empêcher de jouir. Quand il s’est relevé, il m’a longuement embrassé, et j'ai senti le goût de mon sperme mêlé à sa salive. Il m’a dit :

 

— C’était bon ? On a toute la nuit, non... ?

 

C’était à mon tour de lui faire la même chose. Je me suis penché sur sa braguette. J’ai massé, puis j’ai ouvert les boutons et défait la ceinture. J’avais déjà vu des bites, mais pas dans ces conditions-là ! Enfin, elle est apparue, un beau morceau, à la peau plus foncée que la mienne, avec un gland plus large et aplati. Je l’ai regardé, j’ai senti la légère odeur de mec, ça sentait un peu le savon et le sperme. J’ai ouvert la bouche... Et je me suis remis à triquer instantanément, une gaule d’enfer. Sucer une queue, c’était vraiment le pied. J’étais vraiment pédé, si jamais j’en avais douté ! Je l’ai sucée, bouffée, léchée, jouant des lèvres et de la langue comme si j’avais fait ça toute ma vie.

 

Ce soir-là, Manu et moi, on a fait l’amour pendant des heures. Il a voulu me dépuceler, mais ça, je n’étais pas prêt, et puis, on n’avait de capotes nulle part. Pourtant, je sais que j’en avais envie. Je n’ai pas pu le prendre non plus, pour les mêmes raisons, mais on a fait "semblant". À un moment, je me suis allongé de dos sur le lit, et il s’est allongé sur moi. Nos deux bites se sont retrouvées coincées l’une contre l’autre entre nos deux ventres. D’instinct, j’ai refermé mes cuisses autour de sa taille. Nous avons joui comme ça, presqu’en même temps, on était inondés de jus. pourtant, pour moi, c’était déjà la troisième fois...

 

On a dormi tous les deux enlacés. Le lendemain, on a remis le couvert en se promettant la prochaine fois de disposer de capotes.

 

Manu m’a dépucelé une semaine plus tard. Je n’ai pas eu mal comme je le redoutais. J’étais trop amoureux. Je l’ai enculé aussi, bien à fond, il se donnait tellement ! J’étais heureux d’être ce que j’étais et de pouvoir partager tout ça avec un mec.

 

"On s’était mis un DVD, Existenz de Cronenberg, un must."

Regarder en streaming : http://watch32.com/movies-online/existenz-2356 

 

 Thibaut aime ce film

 

 

Par thibaut - Publié dans : 1er&2e DEPUCELAGE->HOMO UN JOUR HOMO TOUJOURS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires

Présentation

  • : Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
  • Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
  • : Gay
  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
  • Partager ce blog
  • Retour à la page d'accueil
  • Contact
  • : 15/12/2012

Profil

  • claudio
  • Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
  • bareback enculer lavement trash hygiène
  • blog iconoclaste-pluraliste-no limits- ouvert à tous aucune discrimination ethnique tous âges 18+; je me doute que des -18 nous regardent et nous suivent. Et alors ?(Fillon l'a dit !) ça leur apprend des choses...

Texte Libre

<!-- counter(current) -->&nbsp; personne(s) sur ce blog

Archives

Images Aléatoires

  • TOILETES 001
  • CLORRY 00006 PARK CRUISESUCK
  • INVISIBLES VINTAGE wedding
  • HE LIKES IT 2
  • 021
  • LA BARRIERE SUPPRIMEE 007

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés