Lundi 6 octobre 1 06 /10 /Oct 14:25

 

Tu sais, j’attendais ça depuis si longtemps !

 

Tu vas voir, tu vas pas regretter !

date=Juin 2003  http://www.gai-eros.org/w/index.php/Le_go%C3%BBt_de_sa_bouche 

 

 

 

 

J’ai senti que c’était le grand soir.

 

Je m’appelle Thibaut et j’ai vingt-et-un ans. Je suis étudiant en droit constitutionnel. J’habite près de Toulouse, toujours chez mes parents. Il y a une semaine, je leur ai enfin appris que j’étais homo. Ça s’est beaucoup mieux passé que je ne l’avais espéré. En fait, ils en avaient déjà discuté entre eux, ils s’en doutaient, non pas parce que chez moi, ça se voit, mais parce que je n’ai jamais eu de "petite copine". J’ai toujours eu des bons copains, mais jamais aucune relation sexuelle jusqu’à il y a environ neuf mois. Puceau j’étais, mais ça ne m’empêchait pas de me donner du plaisir en lisant des revues pornos. Je n'étais pas innocent pour autant.

 

La première fois s’est passée chez mes parents. Ils étaient absents pour le week-end, partis dans la famille. C’était en mai, il faisait un temps splendide. J’avais ouvert en grand les portes-fenêtres qui donnent sur le jardin. C’est alors qu’un copain d’un copain, que je connaissais surtout de vue, m’a appelé. Il devait faire un tract pour des séances de cinéma. Il ne connaissait pas grand-chose à Photoshop, et, comme j’étais l’un des seuls à avoir un ordi Mac, il me demandait s’il pouvait passer pour se faire aider. Je n’avais rien à faire ce samedi-là.

  Manu est arrivé en début d’après-midi. On s’est mis tous les deux devant l’écran. Son truc: n’était pas difficile à faire, mais il avait superposé tellement de "calques" que son image pesait des tonnes, et tout était sens dessus dessous. Au bout d’un moment, j’ai senti le genou droit de Manu se presser contre le mien. C’est comme une vague de chaleur qui m’a submergé, un drôle d’effet. Je n’avais jamais vraiment regardé Manu, d’une part parce que je le connaissais peu, d’autre part parce que pensais qu’il était hétéro. Mais là, soudain, j’avais des doutes. Je me suis mis, sous le coup de l’émotion, à le regarder d’un autre œil. C’était un beau mec, finalement, grand, de belles épaules, des yeux en amande, vifs, plus petit que moi, mais bien foutu.  

 

Pendant tout le temps qu’on est restés à travailler, il ne s’est rien passé de plus, sinon ce genou qui, de temps en temps, se pressait contre le mien. On s’entendait bien, lui et moi, le courant passait bien. Puis on a fini par sortir l’image retravaillée sur l’imprimante. Manu devait partir, il devait être cinq ou six heures. Je me suis lancé : je lui ai proposé de venir bouffer le soir, vu que j’étais seul et que je n’avais rien de prévu. Le plus grave, c’est qu’il a accepté !

 

Ce qui s’est passé dans ma tête ? Tout ! J’ai senti que c’était le grand soir. Mais en même temps, je me traitais de petit con, je n’étais sûr de rien, le genou, ce n’était peut-être pas du tout volontaire, auquel cas, eh bien, on se passerait quand même une bonne soirée. Il y avait de quoi soutenir un siège dans le frigo, le bar était plein. Cool ! J’ai pris une bonne douche, je me suis servi une vodka-orange, histoire de décompresser. Il me plaisait bien, le Manu, je suis sûr qu’il devait savoir bien embrasser, et sucer... Et puis, il est arrivé, avec une bonne bouteille de Buzet (vin local). On a commencé à bien se marrer. On avait les mêmes goûts en musique. On s’est mis du drum & bass à fond les manettes (mes parents ont une maison sans voisins immédiats, rassurez-vous), on a descendu pas mal d’alcool, et puis j’ai fait chauffer la pizza et préparé une salade. Je me sentais bien, mais bien !

 

On a beaucoup discuté, on se trouvait plein d’amis communs, de goûts communs. Je voyais les yeux de Manu étinceler, je savais qu’on ressentait la même chose, lui et moi. Ce qui était curieux, c’est que les discussions sur les meufs n’allaient jamais très loin...

 Et puis , on s’est mis un DVD, Existenz de Cronenberg, un must. On s’est installés tous les deux sur le canapé, j’ai baissé les halogènes. Il n’a pas fallu attendre longtemps, et l’alcool nous a aidés, surtout Manu, qui a osé faire le premier pas. Je l’ai senti se tourner vers moi. Il m’a dit :  

 

— T’es comme moi, toi, hein ?

 

— Qu’est-ce que tu veux dire ?

 

— Tu sais très bien ce que je veux dire, Thibaut ! J’ai envie de toi !

 

— Comment tu le sais ?

 

— Je l’ai senti, même avant de venir cet après-m’.

 

— Ah bon ! Moi aussi.

 

— Toi aussi quoi ?

 

— Moi aussi, j’ai envie de toi...

 

Le film a continué, mais il n’avait plus de spectateurs. Pour la première fois de ma vie, j’ai embrassé un garçon, nos langues se sont mêlées, on s’est roulé pelle sur pelle, sans plus pouvoir s’arrêter, serrés à s’étouffer l’un contre l’autre. Des vagues de chaleur successives m’envahissaient, j’avais la bite raide comme un barreau de chaise. J’ai dit à Manu :

 

— Tu sais, pour moi, c’est une première ! Et toi, t’as déjà...

 

— Ouais, j’ai déjà...

 

Ce que j’ai aimé, c’est le goût de la bouche, le mélange de clope et d’alcool, et puis la petite barbe de deux jours de Manu qui me râpait les joues. J’ai dit à Manu :

 

— Tu sais, j’attendais ça depuis si longtemps !

 

— Tu vas voir, tu vas pas regretter !

 

Manu a été le premier à me masser la braguette. J’en ai fait autant. De sentir ce barreau dur sous la toile du jean, ça m’a fait une décharge électrique. J’étais presqu’au bord de jouir. Manu a été plus rapide, il m’a ouvert la braguette et en a extirpé ma bite qui n’en pouvait plus. Il l’a décalottée, il l’a caressée, il m’a soupesé les couilles, il a passé son doigt tout autour du gland. Puis il s’est penché et m’a gobé. Quand j’ai senti sa bouche chaude se refermer sur ma bite et sa langue frotter contre le nerf, je n’ai pas pu résister. J’ai crié à Manu :

 

— Attention, je vais jouir !

 

Mais il n’a pas voulu se retirer. Je lui ai envoyé toute la dose dans la bouche. Il est resté assez longtemps comme ça, les joues déformées par mon manche, les yeux fermés. Je l’ai trouvé beau, mortel à ce moment-là, mais j’avais la honte de ne pas avoir pu m’empêcher de jouir. Quand il s’est relevé, il m’a longuement embrassé, et j'ai senti le goût de mon sperme mêlé à sa salive. Il m’a dit :

 

— C’était bon ? On a toute la nuit, non... ?

 

C’était à mon tour de lui faire la même chose. Je me suis penché sur sa braguette. J’ai massé, puis j’ai ouvert les boutons et défait la ceinture. J’avais déjà vu des bites, mais pas dans ces conditions-là ! Enfin, elle est apparue, un beau morceau, à la peau plus foncée que la mienne, avec un gland plus large et aplati. Je l’ai regardé, j’ai senti la légère odeur de mec, ça sentait un peu le savon et le sperme. J’ai ouvert la bouche... Et je me suis remis à triquer instantanément, une gaule d’enfer. Sucer une queue, c’était vraiment le pied. J’étais vraiment pédé, si jamais j’en avais douté ! Je l’ai sucée, bouffée, léchée, jouant des lèvres et de la langue comme si j’avais fait ça toute ma vie.

 

Ce soir-là, Manu et moi, on a fait l’amour pendant des heures. Il a voulu me dépuceler, mais ça, je n’étais pas prêt, et puis, on n’avait de capotes nulle part. Pourtant, je sais que j’en avais envie. Je n’ai pas pu le prendre non plus, pour les mêmes raisons, mais on a fait "semblant". À un moment, je me suis allongé de dos sur le lit, et il s’est allongé sur moi. Nos deux bites se sont retrouvées coincées l’une contre l’autre entre nos deux ventres. D’instinct, j’ai refermé mes cuisses autour de sa taille. Nous avons joui comme ça, presqu’en même temps, on était inondés de jus. pourtant, pour moi, c’était déjà la troisième fois...

 

On a dormi tous les deux enlacés. Le lendemain, on a remis le couvert en se promettant la prochaine fois de disposer de capotes.

 

Manu m’a dépucelé une semaine plus tard. Je n’ai pas eu mal comme je le redoutais. J’étais trop amoureux. Je l’ai enculé aussi, bien à fond, il se donnait tellement ! J’étais heureux d’être ce que j’étais et de pouvoir partager tout ça avec un mec.

 

"On s’était mis un DVD, Existenz de Cronenberg, un must."

Regarder en streaming : http://watch32.com/movies-online/existenz-2356 

 

 Thibaut aime ce film

 

 

Par thibaut - Publié dans : 1er&2e DEPUCELAGE->HOMO UN JOUR HOMO TOUJOURS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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