Vendredi 3 octobre 5 03 /10 /Oct 22:11

 

 

HOMO est remplacé par le mot "chose", puis la phrase :"j"aime les hommes"...

Ci-dessous ma lettre de coming-out  avec quelques parties intimes qui ont été supprimées :

 

Maman,

Mère adorée,

 

Ces dernières semaines, je suis passé par des moments difficiles qui ont fait émerger cette dépression latente ; une dépression qui a nourri mon mal-être durant des années et des années. Comme nous en avons discuté à maintes reprises, une bonne partie de cette dernière est due à un sentiment de culpabilité envers toi. Tu t’es toujours sacrifiée pour nous et, pour moi par conséquent, je devais être irréprochable et ne jamais te décevoir. Je devais être le fils parfait. 

 

Pendant de longues années j’ai lutté contre moi-même, j’ai lutté contre la personne que j’étais réellement. Pendant de longues années, j’ai dû me conformer à tes attentes et celles de la société : me glisser dans un moule tout prêt que je n’ai pas choisi. Le combat était rude, car il n’y a rien de plus difficile en ce monde que le refoulement et l'inhibition de ses désirs.

 

L’acceptation de cette réalité pour moi fut plus que difficile... des années de questionnement : Suis-je normal ? Est-ce normal ? Pourquoi est-ce que je ressens cela ? Pourquoi suis-je comme ça ? Pourquoi moi ? Peut-être serait-ce une maladie ? Ou une tare comme "ils" le disent ? Serai-je capable de vivre avec ce "fardeau" ? Serai-je capable de vivre cette "chose" ouvertement ? Bref ! Un ensemble de questions qui m’ont plongé dans un océan de mélancolie, un abîme où tout était flou et où, chaque jour qui passait, je me sentais encore plus perdu et plus malheureux. 

 

Comme je l’ai dit plus haut, tu t’es sacrifiée pour nous et tu nous as consacré toute ta vie. Tu as toujours été une mère parfaite et tu l’es toujours. Aujourd’hui je suis arrivé à un point de ma vie où je veux vivre, où je veux être moi-même sans peur ni culpabilité. Or, il y a toi. Je t’en ai voulu pour ça. Je t’en ai voulu parce que je t’aime trop et je ne m’aime pas assez pour m’affirmer et connaitre le bonheur comme mes semblables. 

 

J’ai menti à tout le monde et, plus grave encore, je me suis menti à moi-même en essayant de vivre dans le déni. Un déni qui m’a tant fait souffrir, un déni qui m’a fait perdre toute confiance en moi-même. J’ai vécu dans la peur, l’angoisse, l’amertume et l’isolement (même si j’avais mes amis). J’ai mis en place une barrière qui a failli me tuer, une barrière qui a aspiré toutes mes forces et aujourd’hui je veux m’en défaire pour vivre une vie "normale", une vie sereine (mot qui m’est si étranger).

 

Aujourd’hui je suis dans un état de torpeur parce que je ne sais plus ce que je dois faire et même si parfois je le sais, je ne sais pas comment le faire. C’est comme si le noyau en fusion maintenu par ces forces qui m’épuisaient durant toutes ces années était en train de dégénérer à cause de la dissipation progressive et non voulue de ces dernières. Les crachats de feu sont en train de gicler dans tous les sens. Le mur de cloisonnement que j’ai construit pour protéger cette zone tumultueuse est en train de s’effondrer. Les pensées ne sont plus contrôlées, les dire l'est encore moins. Panique, incompréhension, confusion, sidération... Tout est là. Tout. Je suis en train de me noyer de plus en plus. Je suffoque à cause de ce "fardeau" que j’ai porté depuis si longtemps. 

 

Maman, j’ai envie de vivre. J’ai envie, pour une fois dans ma vie, d’être égoïste et vivre ma vie comme je l’entends. Je suis un peu - euphémisme de l’année - différent des autres. Ce n’est ni une tare, ni une maladie. J’aime juste mes semblables. J’aime les hommes. C’est quelque chose que je ne contrôle pas. C’est dame nature qui en a voulu ainsi et je pense qu’on doit se plier à ses caprices pour trouver la paix avec soi-même.

 

Je veux que tu saches que ce n’est pas à cause de toi ni à cause de Papa. Je suis juste comme ça et je l’ai toujours été. Je me suis toujours caché de peur du rejet mais là je n’en peux plus. Je ne peux plus vivre comme ça. Je veux avoir un amant, je veux de la stabilité, je veux me marier un jour, je veux avoir des enfants ! Oui aujourd’hui c’est possible ! Je veux que tu saches aussi que je suis loin d’être le seul. En revanche, je fais partie des rares [maghrébins] qui s’assument et qui veulent être francs envers eux-mêmes, leur entourage et bien sûr envers cette société régie par ces normes archaïques.

 

Maman, 

Je veux me battre, je veux m’affirmer. Ça sera dur pour toi mais sache que ça l’est beaucoup plus pour moi. Je veux être heureux ! C’est tout ce que je te demande !  C’est tout ce que je demande aux gens qui m’aiment ! 

 

Maman,

Accepte-moi comme je suis ! Aime-moi comme je suis ! L’amour entre deux personnes du même sexe n’est pas si différent. C’est sain ! C’est pur ! Et ça apporte de l'apaisement et de la sécurité.

 

(…)

 

J’aimerais que tu me soutiennes, j’aimerais que tu sois la même avec moi, j’aimerais que tu gardes tes rêves, tes rêves de mère : petits enfants et famille... Je vivrai très probablement en exil jusqu’à la fin de mes jours parce que c’est le seul moyen de vivre comme je veux. C’est le seul moyen de trouver l’épanouissement personnel.

 

Je culpabilise tant de te l’avoir dit mais sache que ce n’est pas de l’égoïsme mais, bien au contraire, une preuve d’amour. Je veux que tu me connaisses mieux ! Je veux que tu me comprennes et que tu m’aimes pour ce je suis réellement. Parce que oui Maman je suis Gay, et oui cela ne changera rien parce que ce n’est qu’un détail.

 

Tu vas sûrement avoir peur des autres et du "qu’en-dira-t-on" et je le comprends. J’essayerai d’être discret à Tunis. J’essayerai de ne pas t’attirer la "honte" et le "déshonneur". Et même s’ils l’apprennent, détache-toi un peu de leurs dires et de leurs ragots. Tu dois être au dessus de cela. Tu dois être forte (tu l’es d’ailleurs, sinon tu ne serais probablement plus de ce monde aujourd’hui). 

 

Ici, à Paris, je me suis fait de nouveaux amis et ils m’acceptent comme je suis. Parmi les anciens : D., K. et W. l’ont appris et l’ont très bien pris. Ils me considèrent toujours comme un de leurs meilleurs amis et il m’ont soutenu même si des fois je ne me suis pas montré à la hauteur à cause de ma dépression. 

 

Je l’ai dit à F. (ma soeur) il y a deux ou trois semaines et elle a dit qu’elle m’aimait toujours autant et qu’elle allait me soutenir quoi qu’il arrive. Elle m’a demandé d’ignorer les gens et la société barbare au sein de laquelle j’ai vécu.

 

Comme toutes les mamans, tu vas avoir du mal à l’accepter au départ. Ça va chambouler tous tes rêves et toutes tes attentes. Comme toutes les mamans, tu vas penser que c’est à cause de toi. Je te le répète encore une fois, c’est naturel ! Ce n’est pas une maladie. On vit avec comme on vit avec un gros nez ou des oreilles décollées... :-) Je sais que tu es capable d'acquiescer. Ça prendra peut-être un peu de temps mais ça se travaille. Je te donnerai des films et je t’enverrai des livres sur ça si tu le veux. 

 

Que te dire de plus ? Je t’aime maman et tu es la personne que je chéris le plus en ce bas monde. Tu es ma source d’espoir. Tu es la personne qui m’a inculqué les bonnes valeurs et l’amour de mon prochain. Papa aussi m’a beaucoup appris et il me manque. Quand je touche le fond j’essaye de penser à toi et à ta force de caractère dont tu n’es pas consciente, j’essaye de penser à Papa, de tirer des leçons de ses erreurs et d’agir comme lui en aidant celui qui a besoin d’aide et en pardonnant aux gens leurs bavures et leurs bêtises parce qu’ils sont humains.

 

Je t’aime maman. 

Ton fils, 

Yacine*

 

http://www.cestcommeca.net/temoignage-homosexualite-un-fardeau.php 

     
Par Romeo - Publié dans : 1er&2e DEPUCELAGE->HOMO UN JOUR HOMO TOUJOURS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 2 octobre 4 02 /10 /Oct 22:51

 

 

 

 

 

 

Aimer est un risque...et si ça ne marchait pas ?  

Ah,oui,mais si ça marche....

 

   

 

 

 

 

Rome, Italy

    si heureux qu'on n'y croyait ni l'un ni l'autre...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  fuckyeahgaycouples: My fiance Dylan on the right and I (also named Dylan) on the left.  He has put up with over four years of my insanity, first as a friend, then a best friend, and now my partner.  He’s pulled me out of depression, drug abuse, and bouts of rage and helped me see the beauty in the world.  I owe him far more than my life, and I’m so happy knowing that I will be marrying him, very soon.  

   

 

 

 

 

 

Par JC761 - Publié dans : HYPNOSE, MYSTERE, ESOTERISME SENSUALITE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 2 octobre 4 02 /10 /Oct 17:40

Comme nos deux amis,on visite et on n'a pasde traducteur

tout en admirant tous ces chefs d'oeuvre, une chanson flotte dans notre tête...

" la notte,la notte"...

    
figg. 01 e 02  Pompei Casa dei Vettii - Priapo


fig. 03 Museo Archeologico-Insegna di bottega con Hermes itifallico

Grande risalto fu dedicato alla personalizzazione delle divinità, nello splendore di esaltanti nudità, non solo in statue di grosse dimensioni come i Tirannicidi Armonio ed Aristogene o i celeberrimi Bronzi di Riace(04), ma anche a decorazione di grosse architetture come l’Apollo del frontone occidentale del tempio di Zeus ad Olimpia o l’Eracle sulle metope dello stesso monumento o lo Zeusbronzeo di Capo Artemision.


fig.04 bronzi di Riace

Dopo maestri come Mirone, famoso per il suo Discobolo e Policleto, autore del Doriforo, saranno Prassitele e Lisippo ad infondere ai loro nudi quella carica di corporea sensualità da indurre nell'osservatore uno sguardo carico di desiderio; paradigmatiche le nudità esplicite del Fauno Barberini(05) o la potenza drammatica del Laoconte o del Torso del Belvedere(06).
Il mito della bellezza di questi atletici corpi nudi ha goduto nei secoli successivi di un lusinghiero successo, non solo nel rinascimento, ma anche in epoche recenti come testimoniano le opere della fotografa e cineasta Leni Riefenstahl(07) e dello scultore Arno Brecker.

   fig05 fauno barberini


fig.06 torso belvedere

fig.07 Reinfestal: discobolo

Il mondo romano replicherà con minore energia gli esemplari greci e fornirà un contributo originale al tema nelle enfatiche esaltazioni del mito fallico, come si può ammirare visitando Pompei o quel raffinato gioiello di sottile erotismo costituito dal Gabinetto segreto del museo Archeologico di Napoli, meta di visitatori da tutto il mondo. Intorno al II secolo è collocabile l’esecuzione dell’Ermafrodito, del quale possiamo ammirare due versioni(08 – 09 - 010), entrambe con un posteriore da sogno, mentre rimane all’osservatore il dubbio sull’ambiguità del lato anteriore


fig.08 Ermafrodita (Roma, Galleria Borghese)


fig.09 Ermafrodita dormiente (Parigi, Louvre)


fig.010 l'ermafrodite addormentato

Con la caduta dell'impero romano si afferma nell'arte un’idea del corpo agli antipodi di quella che era stata la gioiosa visione dei greci, creatori di statue che venivano considerate una glorificazione della vita, della bellezza e della perfezione, nelle quali il nudo era la regola, come per gli atleti che partecipavano ai giochi olimpici liberi dall’impaccio degli indumenti.
Durante il medioevo il Cristianesimo si attenne rigorosamente al divieto di raffigurare il corpo nudo sia dell'uomo che della donna, con l'unica eccezione del racconto della Genesi, che vede i nostri progenitori ignudi cacciati dal Paradiso terrestre. Sarà per secoli il trionfo della foglia di fico, posta a ricoprire con verecondia gli attributi sessuali. Una morale sessuofobica che sarà comicamente riproposta nel dopoguerra, quando le autorità bacchettone di genuina matrice democristiana, imbriglieranno le vergogne... delle statue degli atleti che decorano nella capitale lo stadio dei Marmi al Foro italico, voluto da Mussolini per esaltare i fasti della nuova Roma, in castigate cazzarolette, una sorta di parapalle, come furono ironicamente appellate dall'allora giovanissimo sottosegretario Giulio Andreotti.
Una rara immagine di uomo nudo, per quanto con gli attributi virili non evidenziati possiamo reperirlo in una miniatura (011) che illustra una delle visioni della badessa Ildegarda di Bingen, una religiosa tedesca vissuta all’inizio del XII secolo e che raccolse le sue esperienze mistiche in una serie di volumetti riccamente illustrati. Nel Liber divinorum operum, nel raffigurarci quell’uomo nudo, che sembra precorrere l’Uomo vitruviano (012) di Leonardo da Vinci, la santa monaca vuole ammonirci che quel corpo è un piccolo cosmo ben proporzionato che riflette l’armonia dell’Universo.
    fig.011 il degard

fig.012 uomo di Leonardo     

Tra le poche espressioni artistiche che riuscirono a superare il filtro censorio delle autorità ecclesiastiche durante i secoli bui un posto di rilievo è occupato dalle scene raffiguranti Adamo ed Eva(013) scolpite per il Duomo di Modena da Wiligelmo.
Sarà poi Giotto, il padre della nostra pittura, nel suo Giudizio universale (014) nella Cappella degli Scrovegni di Padova, a mostrarci le anime e soprattutto i corpi dei dannati esporsi drammaticamente in tutta la loro nudità, perché, persa ogni speranza di salvezza, sono relegati al rango di pura bestialità.
      fig.013 Wiligelmo: Adamo ed Eva

fig.014 Giotto: giudizio     

Nel campo della rappresentazione del Cristo nudo possiamo segnalare solo due esempi: un mosaico nella cupola del Battistero della Cattedrale di Ravenna risalente al V-VI secolo (015), nel quale il Salvatore, giovane e nudo completamente, è immerso nelle acque del Giordano, mentre una colomba lo irrora con un effluvio di acqua ed un ciclo di affreschi quattrocenteschi a Lauro di Nola, a lungo rimasti sepolti tra le fondamenta di una chiesa più moderna, tra i quali spicca una scena del Battesimo di Cristo con un’iconografia assolutamente rara: una ostentatio genitalium in piena regola, che lascia esterrefatti, perché la raffigurazione di nostro Signore completamente nudo, in età adulta è eccezionale.
Per vedere un altro caso così eclatante bisognerà attendere il genio rivoluzionario di Michelangelo con il suo crocifisso ligneo scolpito nel convento di Santo Spirito in Firenze.
L’affresco che raffigura il Battesimo del Gesù nudo nelle acque del Giordano è di una miracolosa semplicità, frutto della ingenua spontaneità di un ignoto autore che ha lavorato probabilmente nei decenni centrali del XV secolo. Un artista impegnato a ritrarre l’episodio del battesimo del Redentore ha sempre avuto problemi nel coniugare la genuinità della rappresentazione con i dettami della morale e con le severe regole previste dall’iconografia ortodossa. Spesso egli utilizza alcuni artifizi tecnici quali l'intorbidimento delle acque del Giordano, la presenza di un perizoma, la cancellazione sic et simpliciter dei genitali, oppure una pudica mano calata a ricoprire le“vergogne”.


fig.015 cristo nudo Ravenna.

Tutte soluzioni che cozzano contro la spontaneità e la purificazione che emana vigorosamente dalla funzione del battesimo. Nessuna delle quali fortunatamente è stata adottata dal nostro misterioso artista, che ci ha così regalato questo antico precursore, prorompente quanto inconsapevole, di Jesus Christ Superstar.
Il Cristo ignudo di Santa Maria della Pietà di Lauro si è salvato dalle ire puritane della Chiesa grazie all’edificazione delle strutture sovrastanti, che hanno costituito felicemente una sorta di enorme perizoma architettonico
Bisognerà attendere il David(016) di Donatello, eseguito intorno al 1430, per intravedere nuovamente un nudo maschile integrale, non più muscoloso e possente come nella statuaria ellenistica, bensì nelle forme rarefatte di un attraente adolescente.
Umanissimo nella sua candida nudità è il Crocefisso(017) del Brunelleschi in S. Maria Novella, mentre i corpi del Masaccio(018) della Cappella Brancacci, sempre in Firenze, risplenderanno solenni nelle loro splendide fattezze, fino a quando un pudico velo, solo da pochi anni rimosso, coprirà i genitali, onde evitare che le fedeli, in estasi davanti a tale splendore di carni, potessero mettere in pericolo le loro anime, dilettandosi in sensuali ed inconfessabili divagazioni erotiche.
      fig.016 David di Donatello

fig.018 masaccio Adamo ed Eva    

Il Quattrocento vedrà alcuni nudi maschili di raffinata bellezza formale e di ridondante esuberanza plastica grazie al Pollaiolo(019) , al Signorelli(020) ed allo stesso Perugino, artista dalle delicatezze estenuanti, autore sul finire del secolo di un conturbante Apollo e Marsia(021).


 
figg.019 e 017:  Pollaiolo  e  Brunelleschi: Crocifisso ligneo


fig.020 signorelli

Il suggello ad un ritorno della precisione anatomica, dopo che a lungo il corpo maschile era stato trattato in maniera convenzionale, si ha con il celebre Uomo vitruviano(012) di Leonardo, un esempio di proporzioni accurate al quale corrisponde una descrizione linguistica che non lascia margini al dubbio:”Il membro virile nasscie nel mezo dell’omo”.
Sarà poi Michelangelo il capostipite indiscusso di un ritorno alle sirene incantatrici del nudo classico esposto senza falsi pudori, con un’aura di allegra felicità fisica e di ardore carnale. Ce ne darà prova sia come pittore che come scultore e saranno gli apici, mai più superati dell’arte occidentale.
Per chi volesse approfondire l’argomento consiglio di consultare su internet due miei articoli sull’argomento:
Il nudo nell’arte medioevale
Un Cristo nudo del 1400 rivede la luce a Lauro


fig.021 Perugino: apollo e marsia

 


 

Michelangelo renderà immortali le forme maschili in fantastici archetipi della bellezza e della perfezione come il David (01), (del quale mostriamo anche un curioso errore anatomico(02)), i Prigioni(03), il poderoso guardiano(04) della tomba di Giuliano de’ Medici o il Bacco(05)

fig.01 Michelangelo: David

fig.02 Michelangelo: Particolare della fimosi

  fig.03 Michelangelo: Prigione

fig.04 Michelangelo: Guardiano tomba

  fig.05 Michelangelo: Bacco

In campo pittorico con la Deposizione di Cristo nel sepolcro(06) ebbe l’ardire di mostrare il membro divino del Redentore con la stessa umana dolcezza di quello del nostro progenitore Adamo nelle volte della Sistina(07), senza parlare del clamore del Giudizio Universale(08) con quel focoso viluppo di corpi nudi e balestrati sui quali poco poté il lavoro del brachettone Daniele da Volterra, che ebbe il compito di stemperare la esuberante vitalità di quei muscoli tesi in uno spasmo di sconfinata energia erotica.
(Per approfondire l’argomento consiglio di consultare su internet i miei articoli:Un curioso errore nel David di Michelangelo ed Un capolavoro mutilato).
Il concilio di Trento impone una ventata sessuofobica a tutte le espressioni artistiche, ma ormai la rappresentazione del nudo maschile è divenuta una costante nel repertorio di numerosi pittori e scultori che si ricollegano alla tradizione classica, rivisitata con un occhio più smaliziato.


fig.06 Michelangelo: Sepoltura di Cristo


fig.07 Michelangelo: Adamo


fig.08 Michelangelo: Giudizio universale

Nell’iconografia sacra un crescente successo incontra il tema del San Sebastiano trafitto, il quale dà l’occasione di ritrarre un uomo nudo nello splendore della sua possanza. Emblematico il caso delle monache di San Sebastiano a Napoli che si videro costrette a rifiutare il quadro ordinato a Mattia Preti(09) perché le costringeva a continue contrizioni per i pensieri mondani provocati dalla vista, durante le ore di preghiera, di un così splendido corpo.

 fig.09 Mattia Preti: San Sebastiano

Un effetto dirompente sarà la novità linguistica introdotta dal Caravaggio, che recupera i suoi modelli dalla strada e sa renderli con crudo realismo; dalle versioni adolescenziali del San Giovannino e dell’Amor vincitore (010 – 011) alle carni senili del San Girolamo.

     
figg.010 e 011 Caravaggio: San Giovanni  -ed-  Amore vincitore

Dalla sua lezione prenderanno spunto anche artisti dal classicismo come Annibale Carracci e Guido Reni (012 - 013).
Sorgono numerose accademie dedicate esplicitamente al nudo, sia maschile che femminile, dove numerosi allievi possono esercitarsi, non solo coi pennelli, ma anche con il disegno. Nel campo della scultura i riferimenti sono i gessi di grandi capolavori del passato dal Laocoonte al Discobolo.
  fig.012 Annibale Carracci: San Giovanni

 

 

Par off - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 2 octobre 4 02 /10 /Oct 14:55

 

 

 

C'EST POURQUOI CERTAINS RENONCENT ...  

LE BONHEUR VIENT QUAND LA SEDUCTION A OPERE SA MAGIE

 


 

 

 

 

 

Par claudio - Publié dans : MEDITATION & REFLEXIONS "Tempus Fugit" - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 2 octobre 4 02 /10 /Oct 07:03
Par claudio - Publié dans : ELOGE DU BAREBACK A BAS LES TABOUS & NOKAPOTE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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