L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter..

Dimanche 6 août 7 06 /08 /Août 15:36

  la passion opposée au talent : c'est la passion qui gagne ; le sexy opposé au "ragnagna": c'est le sexy qui gagne !  

un parcours incroyable fait d'abandons et de reprises

Lucas Debargue, poète anticonformiste du piano

Devenu pianiste professionnel sur le tard, Lucas Debargue a éclaté en pleine lumière au Concours Tchaïkovski de Moscou en 2015. Paradoxe: il n’a gagné que le quatrième prix, alors que comparé aux lauréats, c'est lui qui mène la plus belle carrière

Il est anticonformiste, doué, forte tête, sensible, du genre écorché vif. Devenu pianiste professionnel sur le tard, Lucas Debargue a éclaté en pleine lumière au Concours Tchaïkovski de Moscou en 2015. Le public l’a adoré, le jury était divisé. Pas de prix, il a été recalé à la quatrième place! Boris Berezovski et Denis Matsuev l’ont défendu, alors que des jurés non russes l’ont jugé inapte à recevoir pareille médaille. Le chef Valery Gergiev a fait une entorse au protocole en laissant ce jeune Français jouer lors du gala des lauréats en présence de Vladimir Poutine.

Un an plus tard, Lucas Debargue sort son deuxième disque chez Sony Classical. Dans un monde qui va très vite, ce pianiste de 26 ans connaît une célébrité galopante. Il n’a rien du virtuose traditionnel; il a commencé à jouer du piano à 11 ans, a délaissé le clavier entre 17 et 20 ans pour bifurquer vers des études de lettres et a repris le piano à fond à 20 ans. Et le voici qui reçoit des engagements d’un peu partout, en Allemagne, à Seattle, Tokyo et en Chine! A Moscou, les Russes se sont précipités pour aller l’écouter dans le 2e Concerto de Rachmaninov qu’il jouait sous la direction de Vladimir Spivakov il y a un mois.

«Quand on est musicien, c’est un truc qui ne s’arrête jamais.»

 

Lucas Debargue un amour de pianiste c'est vrai !

 

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      Résultat de recherche d'images pour "lucas debargue"    Résultat de recherche d'images pour "lucas debargue"       garde-la cette allure d'ado, Lucas  !

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  Image associée 

Lucas Debargue est devenu célèbre dès le lendemain après avoir causé une sensation lors de la compétition Tchaikovsky de 2015. À la suite de son récital acclamé dès le début en direct, le pianiste français a sorti son premier enregistrement de studio, avec des œuvres de Bach, Beethoven et Medtner. 

 

 

il pourrait bien en être amoureux :

A travers les yeux de son ami et réalisateur du documentaire, Martin Mirabel, le film explore la passion de Lucas et met en lumière les relations entre la musique et les musiciens.

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Lucas Debargue : Pyotr Ilyich Tchaikovsky Six Pieces, Op. 51 No. 6 in F Minor, ‘Valse Sentimentale’.

Santiago Cañón Valencia : Niccolò Paganini caprice n° 24

Santiago Cañón Valencia : Tchaikovsky Competition 2015 ; Lucas Debargue concourt  à ses côtés dans la catégorie "piano" 

  il pourrait bien être tombé amoureux de Santiago :  


Commentaire :

 

 

Par LUCAS DEBARGUE - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 3 août 4 03 /08 /Août 06:23

 ❝ Thief, I can tell you’ve been using my soap. You smell just like it. ❞ -"Moi, me servir de ton savon  ? ça sonne faux. Jamais je ferais ça tu vois ! T'est-il arrivé de penser qu'on peut avoir le même savon et qu'il sente exactement comme le tien ? Tu le comprends ça ? -"Un mec qui aime cette odeur-tu es sûrement pas le seul, mais c'est gay, queer au moins, c'est de la culture gay ! C'est pour me séduire, pour me taquiner ? j'arrive pas à le croire..."-" mais, le savon, c'est une chose humaine et juste une chos normale, pourquoi tu me fais cette histoire ?"

❝ Voleur, je peux sentir mon savon je suis sûr que tu as utilisé mon savon . D'où ça vient que tu sens comme ça. tu as deviné que cette odeur ce parfum  m'affole...avoue, tu as violé mon appart et ma salle de bains? salaud, tu as voulu me séduire, non ? mais idiot, le mal était déjà fait..."embrasse-moi idiot ! "


 

Sur la plage Coco Câline
Ton corps scie les vagues
Sous ce coeur que j'imagine
Un baiser nuit noir

Dans tes yeux Coco Divine
Vient la pluie hélas
Je te veux sous l'eau marine
Au désir des algues

Je te veux Coco Câline
Je te veux, prends-moi
Je te veux Coco Câline
Je te veux, prends-moi

Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco
Sur la plage Coco câline
Sur la plage Coco

Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco

De ta bouche Coco Naïve
L'océan me parle
Lagon bleu à l'eau saline
Sur tes lèvres parme

Sur ta peau mellow sublime
Les dauphins du large
Ont le coeur tropico-spleen
Au lointain rivage

Je te veux Coco Câline
Je te veux, prends-moi
Je te veux Coco Câline
Je te veux, prends-moi

Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco
Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco

Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco

De nous deux Coco Câline
Un seul cygne nage
Dans ton feu à l'origine
L'indicible plage



Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco
Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco

Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco
Sur la plage Coco Câline
Sur la plage Coco

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❝ Thief, I can tell you’ve been using my soap. You smell just like it. ❞ -"Moi, me servir de ton savon  ?

Par JULIEN DORE INSPIRATEUR - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 23 juillet 7 23 /07 /Juil 14:23

 

Garçon aimé, garçon rêvé,

 

 

"

 

Garçon aimé, garçon rêvé,

Je te caresse du regard

Au fil de mes déambulations piétonnières,

Dans la ville propice aux imaginations garçonnières...


D'un coup d'oeil qui s'attarde, puis à regrets se détourne,

Je saisis la moue de tes lèvres, les mèches sur ton front,

La douceur d'une joue et d'un menton 

Dont le léger duvet mérite de fleurir encore avant le premier rasage...

 

Tout en toi me parle et me chante, ta démarche chaloupée,

Tes lèvres entrouvertes et tes mains qui dansent

Au rythme d'une musique que je devine sans l'entendre,

Et ta grâce animale et innocente de jeune félin urbain...

 

Garçon aimé, garçon rêvé,

Je ne t'ai qu'entrevu, mais les yeux fermés, 

Je voudrais te caresser avec mes mots, 

Et te voici à nouveau si proche, à portée de main...

 

Laisse-moi danser autour de toi, avec mes mots, avec mes rêves,

Laisse-moi tisser la toile de mon désir, de mes amours,

Garçon aimé, garçon rêvé, n'aie pas peur, ne t'envole pas encore, 

La muse garçonnière aime trop les papillons pour les emprisonner..."

 

 Poèmes garçonniers, 1999.


 APPELEZ-MOI ALEX

Bien que totalement seul dans mon activité professionnelle, mon bureau est situé au sein d'un complexe avec d'autres services. Heureusement, une salle de café et une salle fumeur me permettent de rencontrer ces collègues de locaux. En deux ans, j'ai déjà pu remarquer que certains d'entre eux sont charmants.

Je suis particulièrement troublé par un grand brun, Alexandre, d'environ 30 ans, élancé qui a l'air légèrement poilu et surtout arbore fièrement un joli paquet quand il met un pantalon moulant. Malheureusement, il ne fume pas. Les rencontres sont donc simplement du bonjour bonsoir, tout de même appuyées par une bonne poignée de main. Je ne manque pas de la mater à chaque fois qu'il passe devant mon bureau.

Le service dans le quel il travail fait régulièrement appel à des intérimaires, c'est lui qui embauche. Habituellement, les personnes retenues sont toujours de filles, car les taches sont principalement du secrétariat.

Au début de la semaine, alors que je fumais tranquillement ma clope, la porte s'ouvre et un superbe brun d'environ 25 ans entre. J'ai un peu de mal à lui dire bonjour sans lui sauter dessus. Les yeux bleus, un pantalon velours moulant son petit cul et son paquet sans pur autant provoquer, un visage carré, mal rasé, on devine même des muscles. Bref, le fantasme qui devient réalité.

Au cours de la semaine, j'essaie donc systématiquement de surveiller la salle de pause pour m'y rendre en même temps que lui.
J'apprend que son contrat ne dure qu'une semaine, et ne parvient pas à lui faire part de mon attirance. De toute manière il est nécessairement hétéro. Pour autant, il ne porte pas de bague, et ne fait pas référence à sa vie privée.

A chaque pause je me débrouille pour m'installer à côté de lui et à laisser traîner mes pieds dans sa direction au cas ou il souhaite me montrer de l'intérêt.

Rien, aucun signe. J'en prends donc mon parti, le vendredi arrivant, je sais que je ne le reverrais sans doute jamais.

Ce jour là, je termine plus tard que d'habitude, et avant de partir, je pense que les locaux sont vides. Pourtant, je vois sa voiture sur le parking ce qui est étonnant pour un intérimaire à cette heure.

Je pars alors à la photocopieuse qui n'est pas loin de son bureau. Tout semble calme et vide.
Je me résous alors à rentrer chez moi. En repartant, je passe à côté du bureau d'Alexandre, et j’entends comme un gémissement.
Je m'arrête et écoute. Par la vitre, je regarde discrètement. Alexandre est assis à son bureau mais ne semble pas travailler, il est comme ailleurs.

Je me décide alors à frapper et à entrer sous un prétexte futile : « à quelle heure tu part ? »

Il est surpris de me voire, et a du mal à articuler une réponse : « ben, bientôt, je fermerais si tu veux.... Enfin sauf si tu veux rester un peu »

« Je veux bien rester un peu, pourquoi faire ? »

J’étais alors très excité, je pense que la bosse qui gonflait dans mon pantalon avait retenue son attention.

« Approche » La voix était douce, grave et suave. Je fait le tour du bureau et constate que la braguette est ouverte, et qu'une magnifique pine d'au moins 20 cm en sort. Elle est turgescente, humide, chaude et raide comme un piquet.

Sous le bureau j'aperçois notre intérimaire, un peu gêné, mais avec des yeux plein d'envie.

« Tu veux jouer avec nous »

« avec grand plaisir, nous sommes seuls dans les locaux ? »
« oui »

je me jette alors sur Alexandre, lui roule une pelle et descend doucement vers son chibre.
Quand je le prends en bouche, il est bon chaud, vigoureux, Alexandre commence à me masser le paquet. Ma queue ne tiens plus dans mon slip, il déballe le paquet.

Pendant ce temps l'intérimaire me roule une pelle, nous suçons Alexandre ensemble.

La position n'étant pas confortable, l'intérimaire sort du bureau, nous nous foutons à poil et nous installons au sol. Chacun prend une queue en bouche avec avidité. Le plaisir est intense, fabuleux. Je baise avec deux fantasmes vivants.
Notre jeune intérimaire semble en vouloir plus, Alexandre commence à lui triturer la rondelle, il aime. Il le prend alors doucement. (Comme par hasard, il avait des capotes dans son bureau.) Puis plus sauvagement, pendant ce temps je le suce, et Alexandre me branle.

Nous jouissons tous ensemble en déversant notre semence sur l'intérimaire.
Heureusement que nous étions seul, car les cris ont été importants.

Le jeune intérimaire nous informe alors que c'est sa première expérience homo, mais certainement pas la dernière. Chacun rentre chez soi.

Le lundi suivant, je croise Alexandre, et discrètement, je lui dis que s'il a besoin, je peux l'aider à recruter du personnel.

Le petit intérimaire reviendra peut-être nous voir. 

 

 

 

Par Eraste de Saint-Amant, - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 22 juillet 6 22 /07 /Juil 16:11

le voici à ses tout débuts, à 16 ans, mais arriver à cette hauteur prodigieuse dans la danse exige beaucoup de travail.  

Arcadian Broad

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          Arcadian Broad

 

 

 

la danse ce n'est pas que bouger son cul....quoi que 

 

HOMMAGE DANSé ET CHANTé AUX VICTIMES D'ORLANDO

    Huit mois après la sortie de son album, This is Acting, Sia a dévoilé lundi 5 le clip de son nouveau single The Greatest, écrit avec le rappeur Kendrick Lamar. Une nouvelle fois, la chanteuse australienne, qui s'est fait connaître avec Chandelier, a fait appel à Maddie Ziegler, la jeune danseuse de 13 ans qui n'est autre que son alter ego. Sauf que cette fois-ci, l'adolescente a troqué sa perruque blonde pour une noire. Dans cette nouvelle vidéo, qui a déjà été visionnée plus de 12 millions de fois sur YouTube depuis sa mise en ligne, la chanteuse a souhaité rendre hommage aux victimes du massacre d'Orlando.

Pour cela, l'artiste a immergé les internautes dans un univers aussi déroutant qu'esthétique. Tout d'abord, un écran noir dévoile l'inscription en lettre blanches #WeAreYourChildren ("nous sommes vos enfants"). Puis Maddie apparaît, en larmes, avec les joues maquillées aux couleurs de l'arc-en-ciel, symbole de la communauté LGBTQ. Elle se met ensuite à danser avec d'autres enfants prisonniers qui tentent de s'échapper. En vain. A la fin de la séquence, ils s'écroulent tous au sol. Au total, la chorégraphie, réalisée par Ryan Heffington, met en scène 49 danseurs, soit le nombre de personnes tuées le jour de l'attentat.

Le drame avait eu lieu dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 juin. Armé, un homme avait fait irruption dans un night club gay d'Orlando en Floride (sud-est des Etats-Unis) tuant 49 personnes et en blessant 53 autres avant d'être abattu par la police. Le tireur Omar Seddique Mateen, un Américain d'origine afghane de 29 ans, vivait dans la ville de Port Saint Lucie, à 200 kilomètres d'Orlando. ¤   

Par ARCADIAN BROAD - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 9 juillet 7 09 /07 /Juil 08:26
David Hockney, (encore un Pédé...homo de génie, tel Leonardo da Vinci)   ...
ce David-ci ressuscite un autre génie, Pavel Florenski qui, en le domaine de l'art, a inventé la perspective inversée...en 1919 ... 
un assistant de Hockney apporte des images sur de grandes feuilles et un livre. Hockney le tend aussitôt avec cette question : « Connaissez-vous Pavel Florenski ? »

Florenski qui naît en 1882 et meurt en 1937, tué par la Guépéou, la police d’Etat soviétique. Tout à la fois pope orthodoxe, théologien, mathématicien et ingénieur, il œuvre à l’électrification de l’URSS, participant à des réunions en soutane jusqu’à ce que le régime stalinien décide que l’exception a assez duré, et l’assassine. En 1924, il publie Les Nombres imaginaires en géométrie, interprétation de la théorie de la relativité d’Einstein. Hockney le compare à Léonard de Vinci pour la variété de ses talents. Mais La Perspective inversée l’intéresse plus que tout. Quand il a découvert l’ouvrage, il y a vu la confirmation et la théorie de ce qu’il expérimentait en peinture depuis quelque temps déjà : des compositions dans lesquelles le regard élargit son champ suivant des lignes fuyant vers la gauche et la droite, au lieu de converger vers un axe ou un point central, conformément à la perspective telle qu’elle est définie à la Renaissance par Leon Battista Alberti (1404-1472), "ennemi personnel" d’Hockney.

 

Le monde à travers une fenêtre :

Ce qu’il lui reproche ? De regarder le monde à travers une fenêtre...

Recherche : Dans  http://www.lemonde.fr/arts/article/2017/06/22/la-lecon-de-perspective-inversee-du-professeur-david-hockney_5149115_1655012.html#6R4Tb1SACL8h0mmX.99

  quel bel homme ce prêtre ! alors jeune et désirable à plus d'un titre ...:

 

File:Pavel Florensky.jpg <- prêtre et ingénieur, Pavel Florenski, 1882-1937 

 A Beaubourg, Marais, Paris, France,  la perspective inversée, de David Hockney est inspirée de la théorie de Florenski : 


  Avec son amant une homosexualité ouverte :

Image associée

Papy, certes aujourd'hui, et homo en défense de l'homosexualité depuis toujours,   David, né en 1937, 80 ans cette année :

Résultat de recherche d'images pour "david hockney"Il ressuscite Pavel( Paul) Florenski, un ami qu'il n'a pas connu de son vivant:

  Image associée Paul Florenski devisant, à l'époque,  avec Boulgakov.

Présentation par le commissaire de l'exposition 2017 du Centre Pompidou

1.Rares sont les artistes du 20e siècle à avoir adopté le programme d’Henri Matisse d’« un art d’équilibre, de pureté, de tranquillité […] quelque chose d’analogue à un bon fauteuil […] ». Nombreux sont ceux qui, après Pablo Picasso, ont fait de leur art le champ d’une perpétuelle invention formelle. Plus nombreux encore sont ceux qui, après Marcel Duchamp, se sont voués à l’exploration de l’autodéfinition de l’art, ont dressé l’inventaire méthodique de ses composants matériels, ont sondé les raisons historiques, les consensus sociaux qui ont contribué à en forger la définition.            

         

2. Rares sont les artistes du 20e siècle à avoir adopté le programme d’Henri Matisse d’« un art d’équilibre, de pureté, de tranquillité […] quelque chose d’analogue à un bon fauteuil […] ». Nombreux sont ceux qui, après Pablo Picasso, ont fait de leur art le champ d’une perpétuelle invention formelle. Plus nombreux encore sont ceux qui, après Marcel Duchamp, se sont voués à l’exploration de l’autodéfinition de l’art, ont dressé l’inventaire méthodique de ses composants matériels, ont sondé les raisons historiques, les consensus sociaux qui ont contribué à en forger la définition. L’exposition rétrospective que le Centre Pompidou consacre à l’œuvre de David Hockney célèbre un artiste qui n’aura cessé de remettre en cause son style et sa technique, de donner une forme aimable à ses recherches appliquées à l’histoire des images, aux technologies appliquées à leur réalisation.

« JE CROIS AU POUVOIR DE L'ART. [...] JE CROIS ÉGALEMENT QUE L'ART PEUT CHANGER LE MONDE. »
David Hockney, Ma Façon de voir, ed. Thames & Hudson, 1995

3. Pas longtemps abstrait :  À l’École d’art de Bradford, qu’il intègre en 1953, les premières œuvres de Hockney sont marquées par le réalisme âpre que professe Derek Stafford, l’enseignant le plus marquant de l’école, un compagnon de route des artistes du Kitchen Sink, groupe de peintres qui s’emploie alors à une traduction anglaise du « réalisme socialiste ». Au Royal College of Art de Londres (R.C.A.) à partir de 1959, Hockney découvre la peinture abstraite d’Alan Davie, premier peintre anglais à assimiler les leçons des expressionnistes abstraits américains. Fusionnant son intérêt pour l’œuvre de Jean Dubuffet, de Francis Bacon, et sa curiosité pour la peinture abstraite, Hockney réalise une première série d’œuvres non figuratives. La rage d’expression dont témoignent ses Propaganda Paintings, pro végétarisme d’abord, puis, plus durablement en faveur de l’homosexualité, ont toutefois raison de son éphémère conversion à l’abstraction.

4 "Pluridisciplinarité"La rétrospective Picasso présentée à Londres à l’été 1960 marque profondément David Hockney : « Il pouvait maîtriser tous les styles, toutes les techniques. La leçon que j’en tire c’est que l’on doit les utiliser tous ». Il sort de l’exposition convaincu que styles, écoles picturales, et autres formalismes ne seront pour lui que les éléments d’un vocabulaire plastique au service de son expression subjective. Pour témoigner de son éclectisme stylistique pleinement revendiqué, il regroupe quatre tableaux qu’il présente dans l’exposition « Young Contemporaries » de 1961 sous le titre Demonstrations of Versatility. Le pop art (Jasper Johns), la peinture abstraite « color field » (Morris Louis), la figuration expressionniste (Francis Bacon), la renaissance siennoise (Duccio di Buoninsegna) sont convoqués dans une série de tableaux qui prennent la forme de collages de styles.

5. Le paradis californien : Plein du fantasme d’une Californie hédoniste et sexuellement tolérante, Hockney effectue en 1964 son premier séjour à Los Angeles. Pour répondre à la netteté, à l’intensité de la lumière californienne, il adopte la peinture acrylique qui lui permet de produire une image intense, précise, presque immatérielle. Outre les images qu’il transpose des revues gay, il multiplie les études photographiques pour de nouvelles compositions, dont certaines adoptent la marge blanche des photos polaroïds et des cartes postales. Poursuivant son dialogue avec les formes et écoles stylistiques contemporaines, Hockney donne au scintillement lumineux de ses piscines les formes de L’Hourloupe de Jean Dubuffet, transforme leur surface en « champ coloré » (« color field painting ») de Mark Rothko ou de Barnett Newman. « La forme et le contenu sont en fait une même chose… Et si l’on tend vers un extrême, ce que l’on trouve, je pense, est un formalisme sec et aride qui, personnellement, me paraît ennuyeux. À l’autre extrême, on trouve une illustration banale qui est tout aussi ennuyeuse. »

6. le message de l'art est magique : Parallèlement au développement de sa pratique personnelle de la photographie, Hockney flirte avec le photoréalisme. En 1968, il se lance dans une série de grands doubles portraits. Edward Hopper, Balthus, Vermeer hantent ces compositions. Looking at Pictures on a Screen, qu’il peint en 1977, rend compte de la permanence de son intérêt pour la question de la reproduction mécanisée des images, pour leur diffusion par les médias de masse. Henry Geldzahler, spécialiste d’art contemporain, y est représenté observant quatre cartes postales de la National Gallery punaisées sur un paravent : œuvres de Johannes Vermeer, de Piero della Francesca, de Vincent Van Gogh et d’Edgar Degas. « Si un tableau est vraiment magnifique, une reproduction, même de mauvaise qualité, restitue une bonne part de sa magie. Il est difficile de définir de quoi il s’agit, et c’est la raison pour laquelle le mot ‹ magie › est approprié. » Au milieu des années 1960, David Hockney distingue les deux tendances stylistiques de ses peintures récentes : celle marquée par un souci d’expérimentation formelle (« Technical Pictures »), celle attachée au contenu narratif (« Extremely Dramatic Pictures »).

 7. Une inspiration toujours vivante, toujours renouvelée :   En 1975, une commande de costumes et de décor pour The Rake’s Progress d’Igor Stravinsky ramène Hockney vers le théâtre et ses jeux d’illusions. Après la phase naturaliste des doubles portraits, son interprétation d’une gravure du 18e siècle lui ouvre littéralement de nouveaux horizons. Se replongeant dans l’œuvre de William Hogarth, il découvre le frontispice conçu par le peintre pour un traité de perspective. Kerby (nom de l’éditeur de l’ouvrage) devient le titre d’un tableau qui accumule à dessein les aberrations perspectivistes.

8. le spectateur de sa peinture est considéré " en mouvement" : Au début des années 1980, l’intérêt qu’Alain Sayag, conservateur au Centre Pompidou, porte aux clichés que réalise Hockney depuis les années 1960 conduit l’artiste à renouer avec la pratique photographique. Picasso, une fois encore, se trouve au cœur des réflexions plastiques qu’il engage. Reconsidérant le cubisme, il juxtapose ses clichés photographiques comme autant de points de vue différents. Sa réflexion appliquée à la vision cubiste se nourrit de ses lectures d’Henri Bergson – penseur de la « durée » –, d’ouvrages de vulgarisation de la physique moderne, celle des théories de la relativité qui imbriquent l’espace et le temps. Ses nouvelles peintures s’émancipent des lois de la perspective. S’inspirant des rouleaux de la peinture chinoise, Hockney consigne dans ses intérieurs ou ses paysages les impressions d’un spectateur en mouvement.

8 Il s'empare des nouvelles technologies : Le retour de David Hockney aux paysages du Yorkshire de son enfance, en 2004, est le moment où sa curiosité pour les technologies modernes de l’image (ordi, i-pad, smartphone) trouve un accomplissement artistique. En 2006, désireux de peindre sur le motif des œuvres de plus en plus monumentales, Hockney recourt à une simulation infographique pour réaliser son Bigger Trees Near Warter (2007), une œuvre de 4,57 par 12,19 mètres. Seul l’outil informatique lui permet d’assembler pendant leur réalisation les cinquante toiles qui composent l’œuvre. Développant un intérêt pour les palettes graphiques sur ordinateur puis pour celles des téléphones portables, Hockney s’empare ensuite de l’iPad pour produire plusieurs centaines d’images dont la sophistication rend graduellement compte de sa maîtrise du nouvel outil. Appliquant à l’image en mouvement les expérimentations initiées avec ses collages d’images photographiques au début de la décennie 1980, Hockney conçoit la monumentale installation des Quatre Saisons composée d’images multi-écrans résultant de l’enregistrement simultané de micro-caméras. Exploitant le potentiel d’enregistrement des étapes de réalisation de ses images iPad, Hockney expose aujourd’hui son processus créatif dans une série d’images où se concilient le « mystère » de Picasso, la revendication des étapes de réalisation des œuvres de Matisse, l’autopsie du processus créatif chère à Marcel Duchamp. 

   


commentaires :  claudemodou@gmail.com

Par claudio sur DAVID HOCKNEY - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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