Vendredi 1 mai
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PRENDRE UNE COLOCATION POUR DRAGUER UN HETERO...
UN CONTE (PLEIN DE TALENT) DE GRIM
Cela fait 1 an qu'il est avec sa copine, 5 mois que je suis fou de lui et 2 mois que nous sommes en colocation...
L'histoire en elle-même est toute simple. Je m'appelle Bill Kaulitz et je suis en école d'art musical. Comme lui. Je l'ai remarqué dès le premier
jour de la rentrée avec son style hors du commun pour ce genre d'endroit. Je suis tombé immédiatement sous le charme de son sourire confiant et de ses yeux rieurs. Depuis ce temps, il ne m'est
plus jamais sorti de la tête. Oui mais voilà, jamais il ne m'a remarqué, jamais il n'a posé le regard sur moi. Mais j'ai appris à vivre avec cet amour à sens unique. Je me rendais bien compte
qu'ainsi je pouvais l'idéaliser complètement. Quand j'ai su qu'il cherchait un colocataire, j'ai compris que ce serait mon unique chance.
Tom a beau jouir d'une popularité assez conséquente, j'ai été le premier à poser ma candidature. J'ai d'ailleurs été le seul. Il a dit m'avoir adoré
dès qu'il m'a vu entrer. Il m'a choisi moi. Presque aussitôt, mon statut à l'école a complètement changé ; je suis devenu son meilleur pote. Un rôle très difficile à assumer vu mes sentiments.
Mais je prenais sur moi et je jouais à merveille. Il était impensable qu'il s'en rende compte, de quelque manière que se soit. Nous avions énormément de points communs et la colocation se passait
très bien, Tom était parfait. Tout à fait comme je l'imaginais. Les règles du jeu étaient très simples, quand il voulait passer du bon temps avec sa copine, je devais passer la nuit dehors, et
inversement. C'est avec difficulté que je lui ai avoué être célibataire, je n'ai pas eu le courage d'ajouter également : gay. Il le saurait en temps voulu.
Très vite, Tom s'étonna du fait que je ne lui réclame jamais l'appartement pour une nuit. Comment lui expliquer que je préférais largement me
satisfaire seul en pensant à lui ? Je crois, également, que ça aurait été une mauvaise idée. Alors je mentais et affirmais faire ça chez « elles ». Au début il me laissait tranquille puis, plus
la complicité s'installait, plus il me taquinait avec cette histoire. Jusqu'à me traiter de puceau devant tous nos amis. Mention que je ne contestais même pas. Il n'avait pas tout à fait tort.
J'étais très heureux comme j'étais. J'avais beau en vouloir plus, je savais très bien que j'avais déjà reçu beaucoup, alors je m'en contentais.
Puis, au bout d'un mois de colocation, Tom découvrit mon homosexualité. Tout ça à cause d'un stupide magazine mal rangé. Il a d'abord été très déçu
du fait que je ne lui en aie pas parlé plus tôt. Puis il a accepté, l'étiquette « puceau » passant à « soumis », toujours dans un contexte taquin entendons-nous bien. Mention qui ne me dérangeait
pas lorsque je pensais à une certaine personne. S'il n'y avait pas Sofia, ça aiderait sûrement. Parlons-en de Sofia, c'était, comme vous pouvez vous en douter, sa petite amie. Il m'a raconté leur
histoire : stupide et dégoulinante de romantisme. Il l'aimait depuis le primaire puis un jour elle lui a accordé son premier regard. Je vous laisse deviner cette suite qui me dégoûterait à
raconter. En tout cas, je n'appréciais pas Sofia, et Tom l'avait remarqué. En vérité, il ne comprenait pas pourquoi. Elle était l'amie parfaite et tout le monde l'adorait. Tous, sauf moi. Parce
qu'elle était ma concurrente directe et qu'elle avait déjà une longueur d'avance sur moi. Toutefois, j'ai fini par me rendre compte que, à la différence de la blonde, j'habitais avec
lui.
La drague n'a jamais été mon truc et cela s'est encore prouvé les jours qui suivirent. J'espérais tous les jours un regard de désir de Tom lorsque
je déjeunais en boxer, ou une tentative d'approche quand j'étais dans le canapé, léchant sensuellement ma glace. Mais rien, Tom restait tout ce qu'il y a de plus amical et gentil. Je n'osais pas
tenter la provocation de peur de retourner au rang de « rien ». Donc les mois passaient lentement. Tom s'amusait souvent à me répéter que je pouvais faire venir des garçons. Il ne semblait pas
comprendre que je détestais ce sujet, à moins qu'il n'en joue.
Les jours étaient plus ou moins monotones, si l'on oublie le fait que le-plus-beau-mec-de-la-Terre partageait mon appartement, lorsqu'il se passa
quelque chose d'incroyable. Une chose que je n'aurais jamais crue possible.
Un jour où je pensais Tom au cinéma avec sa copine, j'ai eu l'idée de m'offrir un petit plaisir. Je n'avais pas eu ce loisir depuis plusieurs jours
et l'occasion se présentait enfin. Premièrement, l'iPod, j'adore écouter de la musique pendant le sexe. Ayant cassé mes enceintes et ne voulant –certainement pas- me servir de la chambre de Tom,
je me contentais des écouteurs. Je commençais plus ou moins directement de douces caresses contre mon membre, de quoi me réveiller un peu. Une fois que cela fut fait, je passai aux choses
sérieuses. Assis à 4 pattes dans mon lit, j'enfonçais lentement le jouet en moi, mon préféré, un vibrant. Dilemme de tous les jours : masturbation ou va et vient ? Oui parce que je n'ai qu'une
main de libre si je veux rester stable. Le temps n'étant plus aux réflexions, j'agrippais ma virilité pour me soulager. Submergé par le plaisir, je fermais les yeux pour me concentrer au maximum
sur la musique. Ce fut quelques minutes plus tard que le miracle se produisit, plus exactement lorsque le jouet bougea... tout seul. J'ouvrais brusquement les yeux pour tomber sur Tom, un léger
sourire pervers aux lèvres, qui prenait en charge la deuxième partie de mon plaisir.
Peu habitué à ressentir ces deux sensations simultanément, je me libérai presque instantanément et m'écroulai sur le matelas.
-Tu utilises des godes ?
Je retirais précipitamment le sex-toy, rouge de honte et de confusion. Je ne savais pas s'il imaginait ce que j'avais ressenti grâce à lui. Je
tirais brusquement le drap sur moi, terriblement mal à l'aise.
-Tom ! Je... Je...
-Laisse tomber, mec, tu sais bien que je m'en fous.
-Mais, tu... tu... tu m'as...
-T'as l'air choqué. T'as jamais eu de petits plaisirs entre copains ?
J'imaginais immédiatement ce que pouvait représenter des « petits plaisirs entre copains » pour moi.
-Bah... non.
Tom se laissa tomber dans mon lit en soupirant
-« Tout serait si simple ».
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-Tu ne devais pas être au cinéma ?
-Alors si je comprends bien à chaque fois que je sors, les sex-toy se retrouvent au chaud ?
Je devenais écarlate et balbutiais des mots sans queue ni tête. Il rit légèrement.
-J'en ai marre des filles, Bill, soupira-t-il.
Mes moments préférés, lorsque Tom se plaignait de la gente féminine.
-Qu'est ce qu'il s'est encore passé ?
-Le encore signifie-t-il que je t'ennuie avec mes problèmes ?
Je m'effondrais sur le lit en souriant.
-Allez. Raconte.
-Ca fait une semaine qu'elle me fait des caprices idiots.
-Comme toutes les filles.
-J'espère qu'elle n'est pas enceinte.
Il sembla brutalement s'alarmer.
-Elle t'en aurait parlé.
-Ouais.
Il se laissa mollement retomber à mes côtés.
-C'est bien d'être gay, Bill ?
-C'est exactement comme être hétéro, mais sans les filles.
-Mouais, dit comme ça, on dirait le paradis.
-Mais c'est le paradis.
Il se leva.
-Tu vas où ?
-M'excuser, comme d'hab'. En plus c'est jamais de ma faute.
-Avec une fille c'est toujours de ta faute.
-Merci, Bill, pour le soutien.
J'éclatai de rire.
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