TRANS - ET- CHANGER DE GENRE

Jeudi 15 juin 4 15 /06 /Juin 19:10

 

 

Par CHINABA UMI - Publié dans : TRANS - ET- CHANGER DE GENRE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 9 mars 4 09 /03 /Mars 09:07

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    MOI : 

    «Talons de quinze centimètres, escarpins lacés élançant la courbe des jambes magnifiquement moulées par des leggings noirs qui se meurent en dentelles aux dessus des chevilles, au-dessus des leggings une minijupe en tissu synthétique aux motifs floraux bleus sur un fond blanc ceint ses hanches, un bout de sa chair mate laisse apparaître un nombril percé dont l’ornement est « un lapin Play-boy », puis le haut se couvre d’un corset bleu entre un ras-le-cou diamanté, sa gorge est l’appât des baisers les plus honteux.

 

Elle-il ? m’a appelé tout à l’heure, la respiration trouble, en plein excès de libido.

 

On s’est rencontré via un chat, elle-il?  postulait pour du sexe réel. Actuellement elle tient mon sexe bien réel dans la main… Nous sommes dans un bar, assis sur une banquette, écartés de la foule.

 

Depuis notre rencontre, nous nous embrassons tel que le font les mariés lors de leur lune de miel, profondément, de manière dégoûtante ; Elle-il ?  ne me lâche pas non plus la queue. Sa main passée sous la braguette, Elle-il ?  me branle et le baiser brûle. Nous n’avons pas touché à nos consommations. Je mets ma main entre ses jambes, sa bite est aussi raide que la mienne, je la sens parmi les dentelles de son string. Nous nous touchons, avides l’un de l’autre, voulant nous dévorer, bandant au maximum et prêts à décharger comme la retenue d'un barrage brisé . Le baiser s’arrête, Elle-il ?  me regarde dans les yeux, les siens brillent de l’envie de sucer… c’est ce qu’Elle-il ?  fait. Gêné d’être en public et enchanté entre ses lèvres, je préfère l’enchantement à la gêne. Son string dépasse de sa mini-jupe ; il est violet et de petites dentelles noires le bordent, j’y passe la main. Elle-il ?  me retient. Ôte ma queue de son palais et retourne à mes lèvres pour m’embrasser, encore toute aromatisée par mon pré-sperme. Puis elle glisse sa langue contre le lobe de mes oreilles et nous échangeons, à basse tonalité, ces quelques mots :D

 

— Baise-moi !

— Ici ?

— On s’en fout d’où ! J’ai envie que tu me défonces (tout en me palpant les couilles), où tu veux…

 

Je paye nos verres inutiles et, Elle-il ?  en me prenant la hanche et moi lui prenant les fesses, nous quittons l’endroit.

 

On marche, on trouve un hall d’immeuble accessible, on monte au dernier étage par l’ascenseur, dans ce dernier Elle-il ?  me mange de nouveau le gland et s’en délecte, je suis près d’éjaculer… Le sachant Elle-il ?  se lève, se retourne, monte sa jupe, baisse ses leggings, écarte son string, se cambre et me présente un anus écarquillé paré d’un rubis anal, j’ôte le bijou et rentre mon majeur dans la chaleur de son ventre et, crescendo, trois doigts pénètrent. Elle-il ?  est prête ! Je rentre, ses épaules entre mes mains Elle-il ?  m’invite à la(le) baiser, à la(le) démolir. Pour satisfaire à ses attentes je rentre d’un coup vif, Elle-il ? lève la tête et pousse un râle puis d’un « oui » essoufflé avoue sa satisfaction, je vais et je viens, la(le) caressant de toutes parts et la comblant de baisers vertigineux.

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En plein enculage la porte de l’ascenseur s’ouvre : nous sommes arrivés. Et comme deux chiens agglutinés, mon sexe encore dardé en elle, nous sortons de la cabine pour qu’Elle-il ?  plaque ses mains contre le mur d’en face et que je continue de lui péter le cul, à ce stade de sauvagerie il n’y a pas d’autres mots. Aux sons des claquements de chair et des gémissements, nous nous palpons et ne sommes qu’un seul animal extatique et en sueur ; deux êtres emboîtés et inséparables avant la pluie de foutre qui s’annonce, car sous mes caresses je la(le) sens palpiter et, par transmission de jouissance, je décharge dans ses intestins par longs jets réguliers, je lui remplis le ventre de sperme et ma main posée sur sa bite est toute gluante du sien. Nous redevenons deux êtres et nous nous séparons. Elle-il ?  s’accroupit, met sa main sous son cul et recueille le sperme que j’y ai laissé, puis Elle-il ? se lève et me regarde dans les yeux, me faisant comprendre qu’Elle-il ?  rêve de tout boire, mais avant de l’avaler Elle-il ? m’offre un baiser somptueux, mouillé et divinement pervers.

 

Et toujours en nous tenant comme un couple nous quittons l’immeuble. Puis nous nous séparons sur un « à demain ». » 

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ELLE :

«Comparé à la photo, le mec était plutôt beau gosse : grand, brun, yeux bleus. Le cliché du beau gosse. Ça marche toujours… Et bien monté avec ça ! Dans le bar, j’ai cru que j’allais jamais m’arrêter de le sucer ; c’est qu’il avait une bite bien droite, majestueuse, bref : parfaite ! Un régal pour les papilles. Puis je me suis rarement fait baiser comme ça, aussi intensément… Rien que d’y penser… Dire qu’on s’est dit à demain ! Cet après-midi risque d’être mémorable !

 

Une branlette, un mini-short, un haut sexy, une perruque à frange et quatre heures de maquillage plus tard, me voilà prête, et ça se voit : prête à se faire enculer pendant des heures. La plus belle pour aller sucer… quel vilain langage ! N’empêche qu’il n’est pas dit je fasse autre chose…

 

14 h, il est au rendez-vous. On a changé de café. Il a l’air enchanté de me revoir, je le reconnais à sa queue déjà dure, ma main étant individuellement partie en reconnaissance. Un homme n’a pas plus sincère que sa bite pour prouver son plaisir à côtoyer une femme. Et une femme, j’en suis une ! Des plus belles : de celles qui ne se vantent pas de rentrer dans du 36 mais qui rentrent dans du 36 ! Nous nous asseyons. Il me dit que je suis le meilleur coup de toute sa vie, je lui réponds : évidemment, regarde. Et de nouveau je le suce comme je rêvais de le faire un peu plus tôt. Tout d’abord les longs coups de langues, puis le gland entre les lèvres… hum… La sentir rentrer doucement dans mon palais – toute entière –, puis frotter mon front contre ses abdominaux… J’adore ce moment, les allers-retours langoureux, les lèvres gourmandes, sa main qui m’appuie doucement sur la tête disant « suce ! ». À mon tour je bande et mon cul commence à se sentir vide. Je veux cette bite en moi, elle focalise tous mes désirs. Je lui en fais part :

 

— Tu es à moi jusqu’à demain !

 

Puis je l’embrasse, laissant mon bel amant le membre palpitant. Il doit se retenir. Une queue pareille ça s’économise.

 

Et le temps de débander tous les deux, nous trouvons un hôtel correct. À peine rentrés dans la chambre c’est le déluge ! Il m’attrape par les hanches, m’embrasse la gorge, me lèche les joues, m’enfonce sa langue contre la luette, me palpe le cul, la queue, je ne sais plus où donner de la bouche et des mains. À grand renfort de gestes maladroits nous enlevons nos vestes, continuant à nous embrasser, à nous toucher de partout, à se vouloir.

 

Soudain on frappe à la porte. Bizarrement il ouvre et me présente très naturellement un copain à lui. Et moi très naturellement je me dirige vers ce copain, je lui saisis très naturellement le paquet en lui déposant un baiser sur la joue et me tourne vers l’autre :

 

— Tu me connais déjà mieux que personne…

 

Puis j’embrasse de nouveau le copain inattendu, cette fois-ci avec la langue, et je reprends :

 

— Mais il en faudrait dix de plus comme vous pour faire le compte. Vous avez intérêt à me faire l’amour comme six.

 

Et les bases mathématiques étant posées, pour résoudre le problème ils me prennent en sandwich et m’embrassent tour à tour. Puis je m’agenouille, les défroque et je rends leur baiser en plus vigoureux à leurs membres. Mon premier chéri, déjà bien chaud, m’envoie une décharge en plein milieu d’une gorge profonde, je déglutis et me fais un plaisir de tout boire. Tout cela commence bien. Je ne lâche pas le deuxième, qui est aussi bien membré que le premier, voire mieux. Quitte à me faire enculer, je préfère celui-là, un peu d’aventure ne fait de mal à personne. C’est en baissant mon short et mes collants, en me cambrant mains contre le mur et en le fixant que je lui fais comprendre que l’aventure c’est maintenant. Le monsieur comprend très vite et je le sens me pénétrer par à-coups, à en croire sa méthode ce n’est pas la première fois qu’il encule… Ça promet un rodéo d’enfer !

 

Et c’en est un ! La moitié de son membre enfoncée, il le rentre d’un coup sec… Humm c’est douloureux trois secondes mais après… après c’est le paradis ! Dès qu’il sort un peu, je m’empresse de l’enfoncer au maximum en roulant des reins. C’est bon, je me suis habituée à mon hôte, c’est dans ce genre de situation que je me surprends à hurler :

 

— Vas-y, baise-moi comme une chienne ! Vas-y !

 

Et c’est sûrement le seul ordre donné par une femme auquel les hommes obéissent volontairement. À me voir me faire tamponner comme s’il s’agissait d’une course au record, mon premier chéri demande à participer. Par voie de conséquences me voici prise en levrette sur le lit, une queue dans la bouche. Le deuxième, ayant passé vingt minutes de pur bonheur entre mes fesses, envoie lui aussi sans prévenir quelques giclées au fond de mon ventre. Ce qui ne me déplaît pas, puisque je propose à celui que je suce de finir de me remplir. Mot pour mot, je parle comme ça quand j’ai une bite dans le cul et une dans la bouche, j’y peux rien ça m’excite.

 

Ainsi les rôles sont échangés et mon cul avide de sperme retrouve vite ses repères quand la queue du premier partenaire reprend sa place de la veille.

 

La manière est différente mais le plaisir et le même. Peut-être trouvé-je cela trop monotone quand, n’étant pas en train d’avaler une verge, je demande :

 

— Défoncez-moi à deux !

 

C’est nouveau pour moi mais qu’est ce que c’est bon… Sentir deux beaux membres à l’étroit dans mon petit cul… J’ai l’impression qu’il va exploser mais je m’empale quand même, et je tente des va-et-vient… Et c’est tellement bon ! Au bout de cinq minutes à m’habituer, je commence vraiment à m’amuser : les deux sont couchés l’un face à l’autre et moi je suis assise au milieu, gobant leurs deux queues que je n’arrive plus à m’imaginer hors de moi. Je frétille dessus, sentant le bas de mon ventre brûlant. Traversée par un frisson indescriptible, tantôt je tourne sur moi-même, malmenant mon trou du cul, gémissant de plaisir, tantôt je me laisse pénétrer, appuyant de tout mon poids comme si je voulais les sentir taper contre mon cœur. Mes amants se laissent faire les yeux clos. Je danse sur leurs bites désormais, il n’y a plus de douleur, rien que mes sphincters chatouillés à l’extrême et la jouissance que ça me procure. J’éjacule enfin, extasiée par cette baise acrobatique, et mes amants ne tardent pas. Je me retire et une coulée de foutre dont on ne peut identifier le propriétaire s’échappe, je la recueille du bout des doigts et la déguste. Le goût mélangé de leurs spermes termine cette série de délices. On se sourit. Je regarde l’horloge : 17 heures… Je m’adresse donc à eux :

 

— Je suis sûre que vous avez d’autres copains-surprise…

 

En effet, ils en ont. Et ce coup-ci personne ne se dit à demain. On ne se quitte plus. » 

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commentaire :

 

 

Par SILVESTERA - Publié dans : TRANS - ET- CHANGER DE GENRE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 15 janvier 7 15 /01 /Jan 17:01

    Traps To Love // Sluts To Fuck  Avec l'aide de ses nouveaux amis, Rémi, le garçon roux, se transforme en cette jolie poupée si désirable   

   

 

 

 

 

Amazing…..

 

Amazing…..

 

Amazing…..

 

 

 

 

   

 

    

 

   

 

   

 

 

 on a l'idée que c'est Fred, Roland et Hughes   les nouveaux amis de Rémi

 

  Ah, Rémi te décides-tu pour tes seins ?  

 

 

 

 

 

 

 

Par ARNAUD h - Publié dans : TRANS - ET- CHANGER DE GENRE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 15 janvier 7 15 /01 /Jan 16:01

      Traps To Love // Sluts To FuckSes inhibitions s’envolèrent comme par enchantement, il improvisa des demi-strip-teases, relevant le bas de sa robe pour exhiber ses fesses ou laissant échapper la bretelle d’une de ses épaules.  

  Extrait : C’était le dernier pas à franchir pour entrer totalement dans l’ambiance décoiffante de cet instant hors du commun. Dès qu’il l’eut franchi, il se coula dans son nouveau personnage avec une grâce et un plaisir manifestes.
S’il avait cru au départ que les compliments que lui adressaient les trois transformistes tenaient de l’autosatisfaction devant leur création – leur créature ? –, il comprit vite que leur admiration n’était pas feinte et qu’ils reconnaissaient en lui l’un des leurs. Même Jacques paraissait subjugué par la métamorphose de son jeune camarade.
Rémi prit confiance en lui et lâcha tout.
 

 

 

 

Jamais il ne s’était autant amusé de sa vie et ce qu’il avait cru devoir être une expérience douloureuse quelques heures plus tôt s’avéra, au contraire, une exquise surprise.
Alors ce fut une évidence pour le garçon roux ; le bonheur que Rémi n’atteindrait jamais, Rose pouvait s’en emparer !  

http://arnaudh-s.blogspot.fr/2014/01/le-garcon-roux-22.html

enfin au lycée extrait du blog d'Arnaud h

Jacques, son aîné indiqua à son cadet, Rémi, la géographie interlope de la ville, les lieux de rencontres en plein air, les bars et les boîtes dans lesquels deux garçons pouvaient se draguer sans risque. Il lui indiqua un numéro de téléphone non surtaxé sur lequel des hommes se trouvaient connectés en réseau pour échanger propositions et rendez-vous. Contrairement à ce qui s’était passé avec Jean-Marie, ceci était fait sans contrepartie et n’était que l’entre-aide naturelle entre deux garçons que leurs goûts [rapprochaient]
Jacques, qui était un jouisseur, fit découvrir à Rémi les trios, les parties carrées, et les partouzes plus nombreuses ; cependant ils ne se frôlèrent jamais dans ses moments-là, s’occupant exclusivement des autres participants.
L’adolescent menait une vie frénétique, s’étourdissant d’une excitation permanente qui l’empêchait de sombrer dans la mélancolie maladive qui était la sienne depuis si longtemps. Il s’offrait au hasard la chance, feignant de croire qu’il tenait là sinon le bonheur au moins une part de celui-ci.
Mais au fond de lui, il savait bien que rien n’avait vraiment changé. Il détestait ce qu’il était, il se détestait.

  Qu’était-il, au fait ? Un grand garçon pâle et roux, efféminé, à la voix montant abruptement dans les aigus contre sa propre volonté, aux tâches de son qui avaient migré du visage aux avant-bras sans vouloir disparaître…
Il abandonnait son corps entre des bras qui n’étaient souvent ni tendres ni accueillants, il pompait des sexes qui n’étaient pas toujours propres… Et tout cela il le faisait par dégoût de lui-même. Son éducation ne l’avait pas préparé à affronter cette vérité insoutenable : il n’était qu’un pédé, un fruit sec, une branche morte de son arbre généalogique.
Comment aurait-il pu s’aimer puisque, autour de lui, les gens auxquels il tenait le plus ne pouvaient éprouver le moindre sentiment positif pour les gens de sa sorte ? 

  Un traitre

Il se souvenait qu’au collège, dans sa propre classe, il y avait un garçon dont il ne faisait aucun doute qu’il appartenait à la même catégorie maudite que lui, qui avait basculé dans le camp de ses persécuteurs pour n’être pas repéré et poursuivi à son tour. Il ne lui en voulait pas vraiment, il comprenait cette attitude sans voir ce qu’elle avait de bien plus dégradant que la sienne. Lui n’avait pas choisi d’être ce qu’il était, l’autre agissait en conscience. En l’insultant, en l’humiliant avec les autres, il s’enfonçait au plus profond de l’abjection. 

  [...] Sa vie était un piège, un labyrinthe duquel il était impossible de sortir. Il n’y avait pas d’autre solution que de continuer de se taire, de chercher une satisfaction éphémère et fugace. Du moins était-ce ainsi que Rémi voyait les choses, imaginant une absence d’avenir. 

    ★ ★     ★ ★    ★ ★     ★ ★     ★ ★     ★ ★    ★ ★     ★ ★ MAIS...

mardi gras ! 

chez Roland, Frédéric et Hughes

Rémi n’aimait pas davantage le carnaval que les fêtes de fin d’année. Il se sentait mal à l’aise d’une façon générale dans ces périodes qui assignaient à une joie obligée qui ne pouvait être que factice. Il évitait de traîner dans les rues dans ces circonstances, se terrant chez lui plus encore que d’habitude.
À cette occasion, Jacques le convainquit de participer à une soirée intime qu’organisaient quelques-uns de ses amis, omettant volontairement de préciser que ce serait une soirée déguisée.
Le jeune homme se présenta donc au rendez-vous en toute innocence.
Dès que la porte s’ouvrit à son coup de sonnette, il comprit qu’il était tombé dans un piège. Jacques se tenait devant lui, travestis en marquise froufroutante, dans une magnifique robe à crinoline, perruque blanche bouclée aussi volumineuse que le bonnet d’un horse-guard, boucles d’oreilles en bouchon de carafe.
— Bienvenue au bal des filles, dit-il d’une voix inhabituelle. Entre, je vais te présenter aux autres…
Rémi hésita une seconde. Son premier mouvement était de faire demi-tour et de prendre ses jambes à son cou. Il en voulait à Jacques de ne pas l’avoir averti, ou plus exactement de l’avoir attiré dans ce guet-apens.
— Je ne savais pas que c’était costumé. Je n’ai rien prévu, dit-il.
— Aucune importance, on va s’occuper de toi. Allez, ne fais pas ta timide…
Le garçon roux prit une grande respiration et entra. Il entra d’un même pas dans l’appartement et dans le jeu. Pour une fois, il ne se dégonflerait pas ! Et puis, ce n’était qu’une soirée en petit comité, après tout.
Jacques fit les présentations. Les trois amis qui vivaient ici en collocation étaient transformistes dans un cabaret gay. Ils y exerçaient leurs talents le week-end ; le reste de la semaine, le plus âgé était courtier en assurances, un autre était fleuriste et le troisième poursuivait des études de médecine.
Tous étaient déjà travestis.
Roland, l’assureur, était en working girl : chaussures à talons aiguilles, bas, jupe, pull et courte perruque noirs, veste rouge vif, il était le sosie de Patrick Timsit dans Pédale douce. Il en imitait les manières et la voix en parlant. La ressemblance était bluffante !
Frédéric, le fleuriste, était de taille moyenne et de corps assez mince. Il avait choisi un look plus déshabillé et plus corsé : pantoufles roses, culotte de dentelle et bustier rouges, kimono de soie noire et pour compléter le tout, une cravache était suspendu à son poignet par une dragonne.
Hugues, l’étudiant, était le plus grand du trio. Il portait des chaussures argentées à hauts talons aiguilles, des bas résille noirs ainsi qu’une longue robe également noire et fendue sur le côté à partir de la taille, une courte perruque blonde coiffée à la Mireille Darc.
Tous étaient maquillés et parés de plus ou moins de bijoux.
Rémi, qui n’avait jamais vu de travestis ailleurs que dans des films à la télévision, reconnaissait que ces trois-là et même Jacques étaient tout à fait crédibles.
— Viens, on va s’occuper de toi, dit Hugues. Nous avons tout ce qu’il faut dans la salle de bain. Toi, tu restes là et tu attends le résultat, ajouta-t-il à l’attention de Jacques. Fais-nous confiance !
Rémi les suivit docilement. Il était à la fois apeuré et intrigué. Il ne s’était jamais imaginé autrement qu’en homme, ne s’était jamais senti femme ni n’avait éprouvé l’envie d’en devenir une.
On le fit asseoir sur un tabouret pivotant, devant la glace murale qui trônait derrière les deux vasques encastrées dans un meuble dont le dessus était encombré de pots de crèmes, boîtes à poudres et crayons à cils.
Les trois professionnels l’étudièrent sans ménagement, comme des maquignons soupesant l’intérêt d’une bête à la foire. Ils se concertèrent brièvement en chuchotant, puis Hugues trancha.
— Tu vas te couler dans une de mes robes en lamé. Elle sera à peine trop courte pour toi, mais ça ajoutera une note provocante au personnage. Ensuite on te donnera une longue perruque blonde, une paire de bas résille à grosse maille, des chaussures à talon aiguille assez haut pour que ta beauté nouvelle domine la soirée. Et on te maquillera et te prêtera les bijoux qui compléteront le personnage…
Le garçon roux était incrédule. Il lui semblait s’être dédoublé, être présent à la fois comme cobaye et comme observateur de ce qui allait se passer. C’était une situation et un sentiment très étrange.
— Déshabille-toi ! Enlève tout, n’aie pas peur, on est entre filles…
Gauchement, il s’exécuta ; essayant de garder son boxer blanc comme un dernier rempart de sa pudeur maladive, mais on lui fit comprendre que la robe fourreau ne supporterait pas un tel outrage.
Une fois entièrement nu, on lui tendit les bas, qu’il enfila gauchement. Ceux-ci montaient jusqu’à mi-cuisse. Ils étaient dotés à leur extrémité supérieure d’un fin lacet de soie qu’il fallait nouer serré afin que l’accessoire ne retombe pas sur les chevilles. Puis on lui fit passer la robe. Celle-ci était ouverte dans le dos jusqu’au bas des reins et il comprit pourquoi il lui avait fallu sacrifier son sous-vêtement.
— Maintenant, demi-tour !
On l’avait poussé sur le tabouret et obligé à pivoter pour tourner le dos à la glace.
— Tu ne dois rien voir de ce qui va se passer maintenant. Seul le résultat mérite que tu t’y intéresses.
Tous trois s’activèrent. On vérifia qu’il était rasé d’assez près avant de lui enduire les joues de fond de teint, plus ce furent ses lèvres dont le dessin fut rehaussé de rouge avant que lui soient collés de faux cils et qu’un pinceau habile ne vienne camoufler la flamboyante rousseur de ses sourcils.
Par bonheur, ses cheveux étaient coupés court, ce qui permit à la perruque de s’adapter à la perfection. Elle lui descendait jusqu’au milieu du dos. Cela lui alourdissait la tête.
Il sentit qu’on lui passait un collier de perle autour du cou. Il gardait les yeux fermés par crainte de ne pas supporter de voir ce dont on se servait pour sa transformation. Cela lui rappelait vaguement les séances de dentiste de son enfance, lorsqu’il crispait ses yeux clos pour ne pas voir la fraise s’approcher de sa bouche.
On lui glissa un bracelet au poignet droit en même temps qu’on lui enlevait sa montre beaucoup trop grosse pour être crédible au bras d’une femme.
— Il manque une touche finale, s’exclama Frédéric.
Rémi l’entendit farfouiller dans un tiroir, puis il sentit une sensation de froid au creux des reins, juste au-dessus du bas de la robe. Ce devait être un crayon gras, il sentait que l’on traçait des lignes. Ce fut bref, quelques traits à peine appuyés.
— Regardez-moi, ça, les filles… Le papillon sort de sa chrysalide !
Il entendit le déclic d’un appareil photographique, puis on le fit pivoter de nouveau.
— Tu es prêt ? demanda Hugues.
Il était perplexe, mais fit bravement un signe affirmatif de la tête.
— Alors ouvre les yeux…
Ce fut une rencontre bizarre que cet échange de regard entre lui et l’inconnue du miroir. Tous deux semblaient se regarder timidement et se découvrir avec appréhension.
— Alors, qu’en penses-tu ?
— Wahouh ! dit-il avec un accent où se mêlaient fierté et reconnaissance.
Il avait cru qu’on lui ménageait une mauvaise farce, qu’il serait ridiculisé une fois de plus, outrageusement grotesque, mais il s’était trompé. Le résultat de sa transformation faisait qu’il était méconnaissable.
Frédéric lui tendit son téléphone portable sur lequel il pouvait voir la photographie de son dos. Juste au-dessus de la limite du vêtement, semblant s’évader de son intimité, un papillon stylisé prenait son envol. Tatouage éphémère et sublime qu’il aurait voulu immortel.

Jacques attendait le résultat avec impatience et ne fut pas déçu.
— Je savais que tu étais fait pour ça ! s’exclama-t-il avec une admiration parfaitement sincère qui acheva de rassurer Rémi.

Ce fut une soirée endiablée comme le garçon roux n’en avait jamais connu

 

Jacques paraissait subjugué par la métamorphose de son jeune camarade.
Rémi prit confiance en lui et lâcha tout. Ses inhibitions s’envolèrent comme par enchantement, il improvisa des demi-strip-teases, relevant le bas de sa robe pour exhiber ses fesses ou laissant échapper la bretelle d’une de ses épaules.
Jamais il ne s’était autant amusé de sa vie et ce qu’il avait cru devoir être une expérience douloureuse quelques heures plus tôt s’avéra, au contraire, une exquise surprise.
Alors ce fut une évidence pour le garçon roux ; le bonheur que Rémi n’atteindrait jamais, Rose pouvait s’en emparer ! 

Toulouse,
27 et 28 décembre 2013
2 et 3 janvier 2014

 

Par ARNAUDh - Publié dans : TRANS - ET- CHANGER DE GENRE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 22 décembre 4 22 /12 /Déc 07:07

Né à Gaylord, au Minnesota, d'un père de ministre et d'une mère de mère femme de ménage, Mme Simpson* a étudié la publicité et les sciences de la communication à New York, quand elle ne faisait pas la fête dans des endroits comme Danceteria, et autres clubs du moment dans sa région .

Inspirée par la scène d'East Village, elle a commencé à se produire en 1987, visant à une apparence de «fille de carrière coquette», et est rapidement devenue l'une des personnalités  régnantes du dragage sur scène.

Elle a commencé un Zine de dragage majestueux appelé "mon camarade", qui a couvert go-go les garçons, les célébrités et la politique queer, et a organisé une fête hebdomadaire de drague appelée "canal 69" au club de pyramide sur l'avenue A.

 

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Roger-Luc Chayer  Gay Globe, Québec

 lorsqu’on parle de drag queens, il est important d’expliquer la distinction avec les travestis et les trans, car dans l’esprit de nombreuses personnes, c’est la même chose. Faux. Une drag queen est un artiste, souvent membre de l’Union des Artistes. On parle souvent d’eux comme des personnificateurs féminins.

Les travestis sont des personnes qui aiment porter des vêtements du sexe opposé au leur dans le quotidien, alors que les personnes trans n’ont rien à voir avec le spectacle, ce sont des personnes qui ont pour objectif, atteint ou pas, de changer (médicalement) de sexe.

Cela dit, depuis un moment, il se passe un certain imbroglio dans le monde des drag queens avec l’arrivée remarquée de quelques femmes qui tentent de percer dans un domaine artistique traditionnellement réservé aux hommes. Ceci n’est pas sans causer certaines réactions tant chez le public que chez certains personnificateurs. Gay Globe a demandé l’avis de deux personnalités montréalaises connues dans le monde des personnificateurs féminins qui souhaitent garder l’anonymat afin de ne pas nuire à leurs activités professionnelles. «Moi je pense qu’il faut laisser la chance au coureur et laisser ces femmes faire leurs preuves. Cette situation est inusitée mais on ne peut quand même pas empêcher une artiste de travailler sous prétexte qu’elle est une femme. On verra avec le temps l’impact que ça aura sur le public, et si ça ne fonctionne pas, je suis certain que ces artistes se retireront d’elles-mêmes. Pour le moment, il m’arrive de travailler avec une personnificatrice à l’occasion et ça se passe très bien», déclare l’artiste qui cumule plus de 20 ans de spectacles à Montréal.

Quant à notre second artiste, qui en est à ses premières années dans le domaine, il déclare: «Je suis très mal à l’aise avec cette situation car le terme Personnificateur féminin vient de la logique que seuls des hommes peuvent le faire. Comment est-ce qu’une femme pourrait personnifier une femme?».

Le débat est intéressant et il est clair que c’est le résultat économique qui décidera de la suite. Si ça marche et que le public embarque en considérant ces artistes comme des humoristes avant tout, on parlera alors d’une nouvelle formule à succès!

 

 

My brother before and after transformation his drag name is alondra garibay :) - Valentina melomanie:

"mon frère", avant et après transformation

 

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commentaires : *à noter sur Mrs Simpson que Edouard, duc de Windsor, a renoncé au trône du Royaume-Uni. La version officielle et romantique – le duc a abdiqué pour le grand amour que lui portait Wallis Simpson, une riche Américaine divorcée –, est battue en brèche par Larivière. «L'opinion publique […] continue d'ignorer qu'elle ne l'a jamais aimé, que l'ambition d'une vie luxueuse était sa seule motivation et qu'elle a réussi à séduire un homosexuel refoulé en lui procurant enfin les plaisirs qu'il souhaitait.»

Par MRS SIMPSON - Publié dans : TRANS - ET- CHANGER DE GENRE - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
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  • bareback enculer lavement trash hygiène
  • blog iconoclaste-pluraliste-no limits- ouvert à tous aucune discrimination ethnique tous âges 18+; je me doute que des -18 nous regardent et nous suivent. Et alors ?(Fillon l'a dit !) ça leur apprend des choses...

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