Partager l'article ! les drag queens travaillent pour l'égalité des genres: Né à Gaylord, au Minnesota, d'un père de ministre et d'une mère de mère f ...
Né à Gaylord, au Minnesota, d'un père de ministre et d'une mère de mère femme de ménage, Mme Simpson* a étudié
la publicité et les sciences de la communication à New York, quand elle ne faisait pas la fête dans des endroits comme Danceteria, et autres clubs du moment dans sa région .
Inspirée par la scène d'East Village, elle a commencé à se produire en 1987, visant à une apparence de «fille de carrière coquette», et est rapidement devenue l'une des
personnalités régnantes du dragage sur scène.
Elle a commencé un Zine de dragage majestueux appelé "mon camarade", qui a couvert go-go les garçons, les célébrités et la politique queer, et a organisé une fête hebdomadaire de
drague appelée "canal 69" au club de pyramide sur l'avenue A.
Roger-Luc Chayer Gay Globe, Québec
lorsqu’on parle de drag queens, il est important d’expliquer la distinction avec les travestis et les trans, car dans l’esprit de nombreuses personnes, c’est la même chose. Faux. Une drag queen est un artiste, souvent membre de l’Union des Artistes. On parle souvent d’eux comme des personnificateurs féminins.
Les travestis sont des personnes qui aiment porter des vêtements du sexe opposé au leur dans le quotidien, alors que les personnes trans n’ont rien à voir avec le spectacle, ce sont des personnes qui ont pour objectif, atteint ou pas, de changer (médicalement) de sexe.
Cela dit, depuis un moment, il se passe un certain imbroglio dans le monde des drag queens avec l’arrivée remarquée de quelques femmes qui tentent de percer dans un domaine artistique traditionnellement réservé aux hommes. Ceci n’est pas sans causer certaines réactions tant chez le public que chez certains personnificateurs. Gay Globe a demandé l’avis de deux personnalités montréalaises connues dans le monde des personnificateurs féminins qui souhaitent garder l’anonymat afin de ne pas nuire à leurs activités professionnelles. «Moi je pense qu’il faut laisser la chance au coureur et laisser ces femmes faire leurs preuves. Cette situation est inusitée mais on ne peut quand même pas empêcher une artiste de travailler sous prétexte qu’elle est une femme. On verra avec le temps l’impact que ça aura sur le public, et si ça ne fonctionne pas, je suis certain que ces artistes se retireront d’elles-mêmes. Pour le moment, il m’arrive de travailler avec une personnificatrice à l’occasion et ça se passe très bien», déclare l’artiste qui cumule plus de 20 ans de spectacles à Montréal.
Quant à notre second artiste, qui en est à ses premières années dans le domaine, il déclare: «Je suis très mal à l’aise avec cette situation car le terme Personnificateur féminin vient de la logique que seuls des hommes peuvent le faire. Comment est-ce qu’une femme pourrait personnifier une femme?».
Le débat est intéressant et il est clair que c’est le résultat économique qui décidera de la suite. Si ça marche et que le public embarque en considérant ces artistes comme des humoristes avant tout, on parlera alors d’une nouvelle formule à succès!
"mon frère", avant et après transformation
_____________________________________________________________________________________________
commentaires : *à noter sur Mrs Simpson que Edouard, duc de Windsor, a renoncé au trône du Royaume-Uni. La version officielle et romantique – le duc a abdiqué pour le grand amour que lui portait Wallis Simpson, une riche Américaine divorcée –, est battue en brèche par Larivière. «L'opinion publique […] continue d'ignorer qu'elle ne l'a jamais aimé, que l'ambition d'une vie luxueuse était sa seule motivation et qu'elle a réussi à séduire un homosexuel refoulé en lui procurant enfin les plaisirs qu'il souhaitait.»
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires