en matière de sexualité, rien n'est prêt pour assurer l'égalité des ados en fait pour les "canards boîteux" "c'est survis ou crève !" Les oiseaux apprennent leurs enfants à voler...Autrefois,certains bourgeois emmenaient leurs fils au bordel pour les initier à la baise.(un peu simpliste hein!) C'est pas les furies anti prostitution de 2015 qui vont aider. Excès d'éducation inhibant disent certains (kinsey déjà en 193..)...quoique le net ne cache rien...Ben il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre et pire aveugle que celui qui ne veut pas voir !...
Ce jeune militant politique a résumé ses revendications pour les ados de notre temps en réécrivant l'Internationale (rigolo, évidemment):
« L’Intercoïtale », paroles écrites par Stéphane
« Debout ! les damnés de la Baise !
Debout ! les forçats du Plaisir !
Notre vie n’est pas une longue ascèse,
de laquelle nous refoulons tout désir.
De l’abstinence faisons table rase,
Amant transi, debout ! debout !
L’amour va changer de base :
Nous n’avions rien, niquons tout !
C’est la baise finale
Dévêtons-nous, et demain,
L’Intercoïtale,
changera notre quotidien.
Il n’est pas de pudeur suprême,
Ni Moraliste, ni puritain,
Forniquer n’est pas un blasphème !
Décrétons l’orgasme commun !
Pour que le sexe soit un droit,
Pour tirer la libido de son silence,
Mettons les bonnes mœurs en émoi,
Et livrons nous à la jouissance ! » .
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Ma sexualité s’est éveillée sur le tard. Je me suis masturbé pour la première fois à 15 ans et demi. Au début, je n’arrivais pas à jouir, même devant les films érotiques du dimanche soir. Pas très dégourdi…
Ma première éjaculation est arrivée comme par hasard. J’étais en train de lire un bouquin de Science Fiction, le « Neuromancien », une œuvre fondatrice du courant cyberpunk. J’ai commencé à me tripoter sur une scène sexuelle, j’ai joui au bout de trente secondes. J’en ai foutu partout sur la couverture. Vraiment, c’est un des meilleurs bouquins de SF.
Pendant toute mon adolescence, j’ai souffert de solitude, et ça a eu un impact sur ma sexualité. Au collège, je me réfugiais dans la lecture mais au lycée, avec le réveil de la libido, j’ai souffert. L’éternel puceau à qui on ne prête pas attention car il est trop intello, trop littéraire, trop dans son coin.
J’ai eu ma première relation sexuelle à 20 ans. Je me disais :
« Non, là, ça ne peut plus durer. J’ai 20 ans. Je n’ai jamais couché avec une fille. Et si une fille tombe amoureuse de moi, je dois savoir comment faire, ne pas passer pour le puceau. »
J'avais trouvé un coin où il est de notoriété publique d’y trouver des prostituées. Prostituées qui, avantage énorme, travaillaient dans un camion (je n’avais pas les moyens d’aller à l’hôtel). A la première croisée, j’ai dit : « Je suis client. »
Elle avait des gros seins, bombés, pas très attirants. Dans le camion, le lit, assez étroit, était plaqué contre la porte arrière, et ça sentait l’encens. Elle m’a enfilé la capote car elle voyait que j’avais du mal. Elle avait peut-être compris que c’était ma première fois.
Je l’ai prise en missionnaire cinq minutes. Dans ma tête : « Ça y est, je suis en train de coucher avec une fille. » Elle m’a fini à la main et deux semaines plus tard, j’y retournais pour tester la fellation.
J’entends parfois les témoignages de gens qui regrettent leur première fois, genre « c’était trop nul ». Moi, ma première fois, je me suis senti obligé de l’acheter…
Par la suite, j’ai eu la chance de vivre, pendant mes études, dans un pays européen tolérant envers la prostitution. Il y avait un bordel près de chez moi, je sélectionnais la fille sur Internet, selon la photo, plutôt grande et de mon âge. J’essayais d’y aller le matin, comme ça je me disais que j’étais l’un des premiers clients. Elle serait plus en forme, plus attentive…
Je reviens en France vers ma 25e année. Là, ça ne peut plus durer. J’ai un déclic. Il faut que ça change, que je change. Je trouve des coaches en séduction sur Internet. Je dévore littéralement les articles. Ils t’apprennent comment parler aux filles, les séduire, avoir un « life style », comment donner l’apparence d’être intéressant, bien s’habiller…
J’ai dépensé plusieurs centaines d’euros en tout, livres de séduction compris, pour un résultat quasi nul au final. Pourtant je maîtrise la théorie des « opener », des moments de la conversation, du kino (toucher une fille), etc. Mais dans la pratique...
C’est grâce aux applications de rencontre, notamment Badoo, que j’ai eu ma première relation sexuelle non payée. La fille cherchait des coups d’un soir, une fois par mois. On a tchaté, ça a collé, elle m’a dit de venir chez elle.
Je suis arrivé un peu trop tôt, elle a pris une douche, avant de sortir en robe de chambre. Elle a capté que je n’étais pas à mon aise. On a maté un film et, deux heures après, on s’est embrassés, pelotés, avant de se jeter l’un sur l’autre. Je lui ai fait un cunnilingus. Apparemment, ça lui a beaucoup plu. Je savais comment faire car j’avais lu un e-book sur la question.
La fin n’a pas été très satisfaisante. Elle a atteint l’orgasme vite et m’a laissé en plan. J’ai dû me finir à la main. C’est un vrai problème, ça, je suis tardif et on me l’a reproché plusieurs fois. On parle des éjaculateurs précoces mais jamais des tardifs. Il y a même une prostituée qui a refusé de me voir, la troisième fois, parce que je la « fatiguais » trop. Comment ça se traduit ? Je finis quasiment toujours à la main.
Après ça, j’ai eu une copine pendant un mois. J’en garde mes meilleurs souvenirs. C’est d’ailleurs avec elle que j’ai connu la fois la plus folle. Elle voulait rompre. En me réconfortant, on a fini au lit. Sans capote. On a fait beaucoup de trucs, plein de positions, mais malheureusement on a pas été jusqu’à la sodomie. Enfin, je lui mettais quand même un doigt dans le cul.
Aider la sexualité
Pour définir ma sexualité, je dirais qu’elle est frustrée. J’aimerais avoir bien plus d’occasions d’avoir des rapports, mais ces occasions ne viennent pas. A moins que je ne les voies pas.
En fait, je ne trouve pas normal de pouvoir compter le nombre de relations sexuelles que j’ai eu dans ma vie. Les doigts de mes mains et mes pieds suffisent…
Au fond, c’est pas le sexe le plus important, mais c’est l’affection. J’aspire juste à avoir une vie stable et faire l’amour une fois par semaine avec ma copine, partager de bons moments.
C’est vraiment pas normal que, dans notre société, il y ait des gens qui puissent passer des années d’abstinence et d’autres non.
Je pense que nous ne sommes pas égaux en matière de séduction et donc de capacité à coucher. Comme à l’école, quand tu n’as pas certains avantages, l’ascenseur sexuel (social) ne marche pas. Tu restes au fond du trou en espérant trouver un jour une fille assez désespérée pour vouloir de toi.
Je ne sais pas comment le formuler mais, pour le travail on a Pôle emploi, alors pourquoi ne pas avoir « Pôle amour ». Le droit de baiser et le droit à l’amour devraient être une part fondamentale de la protection sociale, tout comme le droit à des soins, à un revenu minimum, à une éducation.
Ce que je dis peut paraître idéaliste, mais je suis persuadé que des gens en couple, ces sont des gens plus épanouis, qui font tourner l’économie. Tu vas dépenser plus, tu vas avoir des meilleurs résultats au travail, tu es en meilleur santé.
Alors, j’ai déjà pensé à créer le parti politique de l’amour, ou du sexe, ou simplement une association. J’ai composé les paroles d’un remake de « L’Internationale ». Je l’ai intitulée « L’Intercoïtale ». Rappel (voir + haut)
« Debout ! les damnés de la Baise !
Debout ! les forçats du Plaisir !
Notre vie n’est pas une longue ascèse,
de laquelle nous refoulons tout désir.
De l’abstinence faisons table rase,
Amant transi, debout ! debout !
L’amour va changer de base :
Nous n’avions rien, niquons tout !
C’est la baise finale
Dévêtons-nous, et demain,
L’Intercoïtale,
changera notre quotidien.
Il n’est pas de pudeur suprême,
Ni Moraliste, ni puritain,
Forniquer n’est pas un blasphème !
Décrétons l’orgasme commun !
Pour que le sexe soit un droit,
Pour tirer la libido de son silence,
Mettons les bonnes mœurs en émoi,
Et livrons nous à la jouissance ! »
Benoît Le Corre Journaliste commentaire :
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SEXO->RUE 89 : une sexualité indigente «c’est une bien belle bite ! » m'avait dit mon vieux suceur du sauna
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