ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric

Dimanche 17 juillet 7 17 /07 /Juil 06:37

  ce client a consenti à ce qu'on qu'on le prenne... en photo  -lol- 

Jul 15 '16
Daddy takes his boy Los Angeles Bi ESCORT: follow my blog & adventures here: http://hotfacedbud2.tumblr.com/

Daddy takes his boy

 

Jul 14/07 2016
     

        FRANCE/  Je réponds à un anonyme qui me contacte à propos de mon activité de male escort sur Los Angeles

USA/ Anonymous asked:      

- Je viens de découvrir votre site
- I just found your site.
- Bien que je sois un gay un peu âgé, je n'ai que peu d'expérience
- Im older gay man, not much experience.
- J'aimerais avoir un RV avec vous mais j'ai peur de choper quelque chose  
- Would like to hire you, but afraid of catching something.
- Est-ce que je vous pose-là une question grossière et impolie ? Comment pouvez-vous être sûr d'être en bonne santé ? 
- Is this a rude question? How are you sure you are healthy?
- Parlez-moi du dernier homme que vous avez rencontré Et s'il avait une maladie, que vous me suciez ensuite...Est-ce que je vais pas l'attraper ?
- What about the last man who was there? What if he had an infection and then you suck me? Won't I get it, too?

       REPONSE  hotfacedbud@...

- Holà, mon chou, j'apprécie ta question, ne crois pas. Aucune question si elle est honnête, n'est impolie.

- Hey buddy… I appreciate the question.  I don’t think any honest question is rude.

- Voilà ce que je pense

- My thoughts/answer….

- Si, dans la vie,  tu prends des risques, il se peut que tu aies des déboires et sois déçu, mais si tu n'en prends pas ...il ne se passera rien.

  - If you engage in life, you may get disappointed.  If you don’t engage… nothing will happen.

- Moi je prends mes risques. J'ai choisi.

- I choose to engage.

- Cela dit, et quoi qu'il en soit,  je suis prudent et je me protège. Je ne prends pas part à des activités malsaines ( sucer des queuesou te faire sucer est l'une des activités ls moins risquées que l'on peut faire)

- With that said though, I am careful and protect myself.  I do not participate in unsafe activities (sucking cock or getting your cock sucked is one of the least risky activities you can do). 

- Je suis aussi séronégatif, sans aucune maladie, j'utilise le préservatif

- I am also disease free, HIV negative, and use protection.

- c'est régulièrement que je me fais tester pour toutes les MST et je traite mon corps avec le respect qui lui revient

 - I am tested regularly for all STDS and treat myself and my body with respect.

- Je ne suis pas capable de prédire l'avenir, mais je peux te dire que la vie sans risque ce n'est pas une vie

- I can’t tell the future, but I can tell you that life without risk, is not life.

- Je peux te dire aussi que je suis un damné bon suceur

- I can also tell you that I am one hell of a cocksucker.

- si tu vois une possibilté qu'on se rencontre, tu te rendras compte"sur place" et n'hésite pas à me contacter personnellement - pas anonymement cette fois !

- Feel free to contact me privately (and not anonymously) if you’d like to set up a time to find out.

- Thanks for the question.

 

  quelques images  

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Par HOTFACEDDUDE - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 17 juillet 7 17 /07 /Juil 01:04

  LIVE  (sur le vif) 

 

ce marine se paie deux escorts et la caméra cachée est en route

 

 

Jul 15 '16

C'est le Paradis !  une des choses que je préfère c'est qu'un client me travaille les pieds, je ne me lasserais pas qu'il les suce, les embrasse et les caresse …. ça ne me gênerait pas que ça dure des heures;)  J'ai beau être payé, c'est  la baise érotique et chaude que j'adore dans mon travail d'escort.…

USA : Heaven. One of my favorite things is to have a client go down on my feet and just work on them…suck and lick and kiss and rub…. for hours ;) So fucking erotic and hot to me…

_______________________________________________________________________________________

"Pro" : cliquer  sur l'image pour  voir la vidéo "lecture"), recliquer pour l'arrêter("suspendre") 

                                                           

 

  le client consomme sur place :  

               
Par DIRTYZAPY - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 17 juillet 7 17 /07 /Juil 00:13

Dans le débat sur la prostitution, on a fait parler les politiques et les grandes gueules, mais il y a eu de grands absents : les clients. une vingtaine de réponses aux questions posées par Libération, le seul journal à vouloir la justice et l'équité. Presque exclusivement des hommes (une seule femme) ont répondu. Tous ont demandé à être anonymes.

Matthieu, 20 ans, manutentionnaire qui va aux putes à Barcelone et en revient enchanté ne figurera pas dans Libé.

On voit que Matthieu s'est épanoui à frquenter les "putes"  catalanes et s'est libéré de tous ses complexes

 Ce sont les élites ou les "furies"  qui parlent dans les media et c'est regrettable : les "sans grade"n'ont jamais la parole, mécaniquement.

Ceux qui ont répondu au journal ont entre 25 et 60 ans, ils ont des expériences différentes, même si la plupart appartiennent à la classe moyenne et supérieure

"Frustration, incapacité ou peur de ne pas plaire, refus de la compétition, les arguments utilisés sont souvent les mêmes pour ceux qui y sont allés et y retourneront. Chez quelques-uns, pas tous, pointe aussi la crainte d’une perte supposée de leur virilité, comme si les femmes étaient en train de leur enlever leurs dernières libertés, voire privilèges." 

 

Client de garçons,  
Marc, 54 ans, chercheur

 

«J’ai eu recours à des rapports payants avec des garçons, pendant trente ans, pour de multiples raisons. J’étais bisexuel, marié, et échaudé par mes premières expériences avec des hommes. Avoir recours à quelqu’un que l’on paye permet de choisir le partenaire, le moment, de décider de ce que l’on fait. Ça n’empêche pas de respecter l’autre, voire de tomber amoureux, car les garçons que j’ai rencontrés m’ont souvent touché. J’en ai même aidé plus d’un à sortir de cette situation car je le savais malheureux. Les clients ne sont pas tous profiteurs, loin de là. Certes, il y a une situation facile et de domination, puisque l’un a le pouvoir - l’argent - et l’autre pas, mais les choses ne sont pas toujours carrées.

«J’ai rencontré de belles personnes, avec lesquelles je suis resté, encore maintenant, ami. Oui, ami. Ils m’ont apporté quelque chose, pas forcément du sexe. Pendant un long moment je ne faisais que discuter avec eux, ce qui les surprenait. Quelquesfois du sexe. Toujours un peu frustrant. Car, et j’ai mis longtemps à le comprendre, je recherchais de l’affection masculine, voire de l’amour. Et bien évidemment, ça ne peut pas venir de cette façon.

«On critique souvent la prostitution et les clients, mais pense-t-on que certains "clients" souffrent de ne pas être aimés, de ne pas trouver la bonne personne, et se réfugient dans une solution peut-être facile, mais qui leur apporte au moins un confort ?

«L’une des autres raisons qui m’a amené à fréquenter des garçons «prostitués» est le manque de confiance en moi. Peur de ne pas plaire, peur que les rapports ne soient pas ce que je souhaitais (j’ai subi des attouchements ado, et j’ai été violé par la suite lors d’une de mes premières rencontres). Ce ne sont pas des excuses, je sais.

«Je ne sais pas si la prostitution masculine est comparable à la prostitution féminine. Il y a trente ans, la prostitution masculine était une prostitution de rue, avec des garçons un peu perdus. J’allais du côté de la porte Dauphine, ou de la rue Sainte-Anne. De nos jours, c’est une affaire de sites Web, avec des jeunes à qui ça ne semble pas poser de problème de faire ce genre de chose, de façon occasionnelle, pour gagner un peu d’argent.

«Très honnêtement, si on exclut l’aspect moraliste, les relations payantes ont l’avantage de la clarté. Dans ma vie, j’ai rencontré à maintes reprises des garçons qui faisaient semblant de tomber amoureux mais dont le but était de me soustraire, simplement, de l’argent. C’est fréquent, très fréquent, et le Web a ouvert une avenue à ce genre de pratiques. Juste retour des choses.» [uberisation partout ! NDLR] 

 

 

Par BAILLONNé - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 17 juillet 7 17 /07 /Juil 00:02

  le débat sur la prostitution a été faussé. On a (encore) eu peur de la démocratie. Dans le débat sur la prostitution, on a fait parler les politiques et les grandes gueules, mais il y a eu de grands absents : les clients. une vingtaine de réponses aux questions posées par Libération, le seul journal à vouloir la justice et l'équité. Presque exclusivement des hommes (une seule femme) ont répondu. Tous ont demandé à être anonymes. 

 

«Une soirée vraiment glauque»

Eric, 35 ans, fonctionnaire

 

«Je suis allé voir des professionnelles une fois dans ma vie. C’était lors d’un week-end à Barcelone avec des amis. On en avait parlé tout l’après-midi et j’étais très excité à l’idée d’y aller, je ressentais un mélange de curiosité et d’appréhension. J’ai toujours eu des relations sexuelles régulières depuis mes 18 ans et je n’avais jamais ressenti l’envie d’avoir recours à des pros. Mais là, c’était l’occasion d’une nouvelle expérience.

«On s’est donc rendu dans un bar à "putas" dans Barcelone. L’arrivée est vraiment impressionnante avec une trentaine de filles en string, plutôt jolies dans une ambiance de pénombre et de néons, la musique à fond. J’étais un peu intimidé. Je ne savais pas trop comment faire. Certains de mes copains avaient plus l’habitude que moi et ont commencé à discuter avec des filles. Moi j’étais un peu bloqué, j’avais l’impression qu’elles n’en voulaient qu’à mon argent et que je ne les intéressais pas. Je suis allé voir une petite brune que je trouvais jolie. Pour commencer, j’ai juste réclamé un strip-tease, pour voir. Ça m’a coûté 160 euros. La fille m’a emmené dans une petite loge après que j’ai réglé par carte bleue au bar. Elle a commencé à vouloir discuter avec moi. Moi je n’avais pas envie de parler, elle ne connaissait que l’anglais, elle était Roumaine. Elle a pris des pauses lascives devant moi. C’était excitant, pendant cinq minutes, puis je me suis rendu compte qu’elle faisait toujours les mêmes gestes, comme un robot. Et elle essayait de me persuader de payer plus (deux cents euros) pour faire l’amour. En fait, elle me faisait un peu pitié. J’avais envie de me barrer. Je suis retourné dans la boîte, j’ai discuté avec mes potes en buvant des coups. Eux disaient s’éclater et se vantaient de leurs exploits avec les prostituées, mais cela ne semblait pas si génial que ça. Elles font croire aux hommes que ce sont des dieux du sexe, c’est un théâtre et ils se font berner. Elles disent à chaque client que c’est un bon coup. Mais c’est un peu sans doute ce qu’ils cherchent aussi : être valorisés.

«A un moment une fille a commencé à discuter avec moi. Au bout de deux minutes, elle m’a demandé de venir avec elle, j’ai dit oui même si je n’étais pas très convaincu. J’ai payé 200 euros au bar. On est allé dans une petite loge. La fille s’est déshabillée. Je me suis jeté sur elle. Elle avait un très beau corps. Mais, rien : le blocage total. Alors, on a discuté. Elle m’a dit qu’elle était espagnole et qu’elle était prof. Elle travaillait dans la boîte pour payer ses études. Elle a fumé une clope puis les trente minutes se sont écoulées. Elle m’a dit que j’étais un gentleman. Tu parles. Bref, une soirée vraiment glauque.»

Les prostitués c'est pas fait pour toi..eh ben n'y va pas : personne ne t'y force ! il est révoltant que certains cherchent à en dégoûter les autres.

Va voir un(e) psy' plutôt !   

 

 

Par ERIC DANS LIBé - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 16 juillet 6 16 /07 /Juil 16:52

 Julien et cédric se prostituent. Et alors ?    

 

Au motif de protéger les femmes prostituées victimes, une loi englobe désormais toutes les formes de prostitution dans une pénalisation de certains rapports sexuels pas exempte d'un moralisme de mauvais aloi.  

  Afficher l'image d'origine 

Je me prostitue pour payer mes études et je ne trouve pas ça malsain, sinon, bon comédien d’un point de vue technique, j’ai l’érection facile... -lol-  

De l’argent sur une table - Je suis en couple depuis un an avec Cédric. Il galère un peu financièrement, s’est endetté pour devenir propriétaire, et moi je commence à anticiper la fin de mon prêt..       
De l'argent sur une table
De l’argent sur une table                  

Récit : Automne 2012. Je suis en couple depuis un an avec Cédric. Il galère un peu financièrement, s’est endetté pour devenir propriétaire, et moi je commence à anticiper la fin de mon prêt étudiant.

Making of

Julien (prénom d'emprunt) a 25 ans, il est étudiant et pratique la prostitution avec son compagnon depuis un an. Au fil des échanges, il nous raconte un petit boulot comme un autre, plus lucratif, qu'il présente comme plutôt agréable.

                                    
                                             

 

                "J’ai mis un peu de côté mais je sais que ce ne sera pas suffisant pour couvrir les frais de ma dernière année d’études. 15 000 euros sur trois ans, donc 5 000 euros par an, soit un peu plus de 400 euros par mois. A ce budget mensuel s’ajoutent un peu d’APL et l’aide de mes parents.

A partir de ma troisième année de licence, je dois tirer un trait sur un job étudiant, permanent ou saisonnier.

J’intègre une formation très intense à l’emploi du temps instable, travailler à côté devient impossible. Avec mon copain, on parle de se prostituer en plaisantant.

Tout jeune gay ayant fréquenté de près ou de loin les sites de rencontres a forcément déjà reçu des propositions louches de mecs prêts à les payer.

Avec Cédric, on sait qu’il y a de la demande. On connaît par ailleurs quelques gays qui ont déjà tenté l’escort et ils n’ont pas l’air traumatisés.

Très rapidement, les demandes affluent

Pendant des semaines avec Cédric, on étudie plus ou moins le truc : baiser pas avec le client mais baiser devant lui. Un plan voyeur.

Sur le papier, ça n’est pas foncièrement déplaisant, l’idée éveille en nous un petit fantasme de se faire mater dans nos ébats. Alors si en plus, on est payés pour ça, c’est le jackpot. On se dit que ça ne prendra pas, que personne ne va payer pour regarder deux mecs faire l’amour, mais très rapidement, les demandes affluent. Il faut croire que l’offre est exotique.

Le client-type ressemble à monsieur Tout-le-monde. Entre 40 et 60 ans, marié, une famille et une bonne situation financière. Il n’assume pas (ou peu) son attirance pour les hommes et cherche à assouvir ses fantasmes sans trop se mouiller. Il réclame bien évidemment une discrétion absolue. Certains demandent davantage qu’un plan voyeur – avoir des relations sexuelles avec moi et Cédric. Parfois on autorise, parfois non. On prend toutefois rapidement conscience qu’il est préférable de garder certaines pratiques pour nous, pour notre couple.

Faux noms, fausses études... La seule chose qui n’est pas factice, c’est la tendresse entre moi et mon copain, ainsi que le respect que nous avons pour le client. Un respect réciproque, par ailleurs. On lui sourit, on lui parle, on prend le temps de lui montrer que nous ne sommes pas des bouts de viande.

Homo et hétérosexualité si proches

Je suis sidéré de la proportion d’hommes mariés. Certains se confient et nous parlent de leur femme, de leurs enfants. A les entendre, je m’estime chanceux de vivre à une époque où je peux vivre ma vie et assumer ma sexualité.

Depuis que j’ai commencé l’escort, je découvre que les frontières entre hétérosexualité et homosexualité sont beaucoup plus fines que je ne le pensais. Certains client ont découvert leur attirance pour les hommes assez tard, d’autres l’ont toujours ressentie et camouflée sous un mariage de convenance. Je trouve ça triste, à la fois pour eux, mais aussi pour leur famille.

Pendant une heure, ils sont immergés dans l’intimité d’un couple authentique et se sentent considérés. C’est visiblement une chose rare et précieuse. Nous n’avons jamais eu de problèmes. Nous sommes deux, on peut se défendre si besoin, les clients le savent. Et puis les excités, on les repère de loin sur les réseaux. C’est peut être ce qui prend le plus de temps  : filtrer les e-mails et cibler les clients potentiels.

De la dérision, de l’humour, du respect

Je suis parfois en internat de médecine, parfois étudiant en architecture. C’est un jeu, un déguisement, du théâtre d’improvisation. Ce n’est pas mon corps qu’ils touchent, ce ne sont pas mes lèvres qu’ils embrassent. Dès que je sors de chez eux, j’oublie leur tête et je redeviens moi avec une incroyable facilité. J’enlève le costume et je retrouve mon couple, mes amis, mes ambitions, ma petite vie bien rangée.

J’ai bien conscience que tout le monde n’est pas comme moi ou mon copain. Pour bien vivre sa double vie d’escort, il faut de la dérision, de l’humour, un certain talent d’acteur et du recul, beaucoup de recul. Je le vis un peu comme une expérience sociologique. Le client est peut-être riche et puissant, respecté dans sa vie familiale et professionnelle. Il pourrait être mon patron, le père d’un copain.

C’est peut-être le gros con de service avec ses proches, qui crache sur les immigrés ou le « mariage pour tous ». N’empêche qu’il est là, devant moi, nu comme un ver, et qu’il demande de l’affection.

Au début, on claque un peu à tout-va

Une heure par-ci, par là en soirée, une ou deux fois par semaine au maximum, les horaires sont tout à fait compatibles avec nos emplois du temps. Le rapport investissement/bénéfices est très avantageux, je paye mon loyer en quelques séances.

Au début, on claque un peu à tout-va. Restaurants, petites vacances, bouquins : je découvre le luxe de ne plus visualiser mentalement mon compte en banque à chaque achat. Parfois, j’achète même de la bouffe de marque, comme ça, pour essayer. Après quelques semaines, l’euphorie passe et on commence à se dire qu’on ne se prostitue pas pour vivre comme des bourgeois.

Aujourd’hui, un an plus tard, alors que je n’ai plus l’apport de mon prêt étudiant et officiellement aucune rentrée d’argent (mis à part la petite aide de mes parents), mon compte en banque affiche environ 4 000 euros. C’est simple, depuis que j’ai commencé l’escort, je ne me sers quasiment plus de ma carte bleue. Dans quelques mois, je débarque dans la vie professionnelle, je veux avoir un peu de côté, au cas où.

Une activité qui ne m’affecte en rien

Quand mes parents me demandent si j’ai besoin d’argent, je dis que tout va bien, que je gère mon budget. Ils n’y voient pas d’incohérence. Quand je sors en soirée avec mes amis, je fais attention à ne pas laisser trop de billets dans mon portefeuille.

Il n’y a que quelques proches qui savent, et ils trouvent ça malsain. A leur place, moi aussi je trouverais ça bizarre, j’ai dû attendre d’essayer pour découvrir (à ma grande surprise) que ça ne me dérangeait pas. Mieux, que ça ne m’affectait en rien.

Dans mon entourage, je connais trois mecs qui ont déjà fait de l’escort. Sur les trois, deux ont commencé par nécessité alors qu’ils avaient à peine 18 ans, après s’être fait virer de chez leurs parents. Si l’escort n’est pas réellement un sujet tabou, les raisons qui poussent à s’y mettre le sont, surtout quand elles sont de cet ordre. Beaucoup de jeunes gays se font mettre à la porte après leur coming out, c’est une réalité. Certaines associations comme Le Refuge prennent en charge ces jeunes, mais cela ne suffit pas.

Le risque : ne plus avoir de sexualité à nous

Avec mon mec, on s’est mis d’accord dès le début : dès que l’un d’entre nous se sent mal à l’aise, on arrête. A faire cela trop souvent, le risque est de ne plus avoir de sexualité entre nous.

On a donc fait des pauses, parfois courtes, parfois longues, pour retrouver notre intimité. En ce moment par exemple, il travaille beaucoup et moi aussi. Nous préférons passer nos quelques soirées de libres ensemble plutôt que d’aller courir à droite à gauche et se forcer à coucher ensemble.

De fait, mon « revenu » mensuel est difficile à calculer. A 200 euros le plan (divisé ensuite entre moi et Cédric), nous gagnons chacun au minimum 400 euros par mois. Cet été, nous sommes parfois allés jusqu’à trois plans par semaine, mais nous ne tenons jamais longtemps un rythme aussi soutenu.

La prostitution n’est pas réellement un sujet tabou chez les gays. Il ne faut pas généraliser, mais je trouve que le sujet est abordé plus facilement que dans les milieux hétéros.

Plusieurs sites de rencontres affichent distinctement une catégorie « escort ». En un clic, on passe de l’un à l’autre. Pour beaucoup de gays, les sites de rencontres sont un moyen de rencontrer de potentiels partenaires sexuels. Entre baiser avec un mec mignon et baiser avec un mec moins mignon mais qui te propose de l’argent, le choix peut être vite vu.

Je suis fourmi car l’« hiver vient »

Ce n’est évidemment pas le mode de vie auquel j’aspire. Dans l’idéal, je trouverai un boulot dans ma branche une fois mon diplôme en poche et je n’aurai plus besoin de tout ça. Une personne extérieure pourrait penser qu’à 25 ans, toujours étudiant, je suis une cigale qui profite oisivement de ses dernières jeunes années. En réalité, je suis une fourmi, et j’accumule les vivres pour tenir jusqu’à la fin de l’hiver. Et comme le disent les Stark dans « Game of Thrones », "L'Hiver Vient"

Sinon, plutôt bon comédien d’un point de vue technique, j’ai l’érection facile. "

 

  Marcel030NL/Flickr/CC Automne 2012

 

. NDLR  cavaillon  on est loin d'avoir épuisé ce soir les thèmes abordés par ce texte voir illustrations ci-desssous   

Par JULIEN NOUVEL OBS - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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