Dimanche 6 novembre 7 06 /11 /Nov 15:09

 

 

Hier soir on est sortis en boîte Kader et moi. On a bien picolé, comme il fallait. Je te garantis qu'on était raides, mon frère ! En sortant, j’ai croisé le regard d’une meuf, j’ai su direct que j’avais une touche. Je sais que je plais aux filles avec mes épaules larges, ma gueule carrée, mes yeux noirs et mon sourire moqueur ; je le sais et j’en joue. J’aime me taper des meufs et j’aime que ça se sache.mais je suis pas égoïste et j'ai négocié pour mon pote Kader. La fille nous suçait à tour de rôle. Tout d'un coup j'ai senti qu'elle suçait mieux. Je lui passe la main dans les cheveux...Incroyable : mon pote avait viré la nana et l'avait renvoyée à la salle, et il avait pris sa place.     

 

anahotwife: “ Ana favorite toy ”   Tout d'un coup j'ai cru sentir qu'elle suçait mieux. je lui passe la main dans les cheveux...Incroyable : mon pote avait viré la nana et l'avait renvoyée à la salle, et il avait pris sa place.

 

  une minute avant on était  dans les toilettes , adossés côte à côte, le fute sur les chevilles, nos deux teubs tendues vers le plafond, pendant qu’on s’occupait de nous. C’est qu’il est bien zobé, le petit enfoiré ! Pas autant que moi, obligé, mais quand même. Il m’avait semblé remarquer ça déjà dans les vestiaires après les matches. Pas étonnant. Toujours su qu’il avait des couilles, ce mec.

Je me suis aperçu de rien : c'est pas très bien éclairé les toilettes, au bout d’un moment, son souffle s’accélère, il gémit, bascule la tête en arrière, me saisit le poignet et décharge son foutre en trois cris étouffés. Il a pris un pied d’enfer, le salaud avec la fille, c’est clair. À mon tour ! Je vais lui montrer comment c’est quand je balance la purée. Je continue à m’astiquer, les yeux mi-clos. Ma paluche monte et descend avec fierté sur mon énorme barreau. Je sens la meuf qui me reprend en bouche, elle suce encore mieux qu’avant, ça a dû la chauffer de vider mon pote, je vais pour l’attraper par les cheveux mais… Putain ! J’ouvre les yeux, plus de fille en vue, rien que mon pote à genoux devant moi, au bout de ma queue. Je me dégage brutalement, remonte mon froc, rentre ma queue. « Merde, qu’est-ce qui t’arrive, t’as trop fumé ou quoi ? » Il est face contre terre, à moitié à poil et, pour la première fois, je l’entends pleurer. Parmi les sanglots il répète : « Pardon !... Pardon !... » « Allez, rhabille-toi, vieux, t’es devenu taré ? » Je lui remonte son survêt' et l’oblige à se relever. « Tu vas m’expliquer ce qui s’est passé ! T’es pas pédé, Kader, je te connais, t’es un mec, un vrai, alors tu vas me dire ce qui t’arrive, putain de ta mère ! » Rien à faire. Il baisse les yeux et sanglote toujours.

Je le reconduis vers la voiture. On s’assoit sans dire un mot. Je démarre la caisse. C’est là que je me suis rendu compte que j'avais pas débandé. Je conduis en silence. Cette gaule qui pulse entre mes cuisses. On arrive en bas de chez lui. Je voudrais parler, dire quelque chose. Il sort. « Hé, Kader! » Il claque la porte. Je vois sa silhouette s’éloigner rapidement dans la nuit vers le hall de l’immeuble.

Je rentre chez moi. Toujours cette érection de mec qu’a pas joui. C’est pas possible, faut que je me finisse à la main. Me glisse nu et raide sous la couette. Je lèche la paume de ma main droite pour que ça coulisse bien sur mon gland. Mais j’ai à peine saisi mon zob bouillant que cinq giclées chaudes s’écrasent sur mes pectoraux contractés. Mon frère se retourne en marmonnant dans son sommeil. J’étale mon jus de jeune mâle dans le duvet qui couvre ma poitrine, et je bascule dans le monde des rêves.

Je garde imprimé devant mes yeux fermés: le visage de Kader  en pleurs. 

Il m’a pas appelé hier. Et toujours pas d'explication. Pas un SMS, rien. Tant mieux. Je veux pas le voir. Je veux pas savoir ce qui se passe, mais moi je fais pas des trucs de PD. J’aurais jamais cru ça de lui.  

 

  Puis hier soir, en me pognant, j’essayais de penser à la petite de la blanchisserie, qui m’avait bien chauffé avec ses seins à moitié à l’air. Mais rien à faire, c’est le film de l’autre soir qui revient, dans les toilettes. Mon pote Kader que j’entends jouir à vingt centimètres de moi. Le sentiment de fierté que j’ai éprouvé quand il a agrippé mon poignet : « Il veut partager ça avec moi. », je me suis dit, « Y a que les mecs qui peuvent comprendre ce que ça fait de se vider les couilles ensemble ».

Et puis son visage à genoux devant mon sexe, ses yeux pleins de désir, de peur, de honte et de larmes. Ses fesses nues pendant qu’il pleure à plat ventre.

HaaaAAA !! Putain, j’en peux plus de me poser des questions  !  J’ai honte.  

  Il m’a envoyé un mail. La tête de ma mère j’ai jamais vu un keutru pareil. Je l’ai copié-collé ici, juste en dessous, mais si t’as pas le cœur bien accroché, le lis pas. C’est des trucs pas normaux. Je lui ai répondu que je voulais plus jamais le voir. Son mail:   

A: Brahim 

Sujet: No subject

 

Salut, Brahim,

 

Tu m’as demandé l’autre soir comment j’en étais arrivé là, et j’ai pas osé te répondre. C’est pas facile pour un mec comme moi, j’ai ma fierté. Mais c’est comme ça, quand je te vois, quand je vois tes épaules, tes cuisses qui font gonfler ton jean, j’ai la tête qui tourne, je peux rien contre, obligé je vais tomber à genoux.

Avant j’étais pas comme ça, Brahim, avant j’étais un vrai mec, je me tapais des meufs, comme toi Brahim, jusqu’au jour où il m’a…

J’étais jeune. C’était avant que je vienne habiter ici. J’étais plus un gamin, non : tout ce qu’il faut dans le benne pour faire un homme. Mais dans ma tête… Je sortais avec une petite meuf, on s’aimait, je me sentais mec, j’étais fier à chaque fois que je lui avais fait l’amour.

Mais c’est Abder, le pote à mon reuf, il est venu sonner, j’étais seul, putain j’aurais jamais dû aller ouvrir. T’imagine même pas le mec, j’ouvre la porte ma parole je suis obligé de lever la tête pour lui parler, il était aussi large que l’entrée. J’avais toujours eu peur de lui. J’aimais pas comme il me matait avec son œil mauvais, t’aurais cru son regard il te transperçait. « Il est pas là ton reuf ? », il me fait. Je lui fais un signe de la tête, genre laisse tomber. « T’es tout seul  ? » ; je réponds pas. Et là il avance d’un pas, puis un autre, encore un autre. Et moi je recule d’un pas, puis un autre. Je contrôlais plus mes jambes, tu crois ça, toi ? J’étais paralysé, je pouvais pas détourner le regard. Putain, ces yeux ! noirs, durs, méprisants. Et son sourire sur ses lèvres serrées, je l’oublierai jamais, avec sa ligne de moustache, qui me disait « t’es qu'une merde ! » Il m’a poussé devant lui jusque dans le salon, et là il s’est arrêté. Il s’est mis à me mater de la tête aux pieds, comme le mec qu’achète un chien, il a passé le regard sur tout mon corps, je le sentais sur ma poitrine, sur mes cuisses. Et puis il a fait un mouvement brusque vers moi, j’ai trébuché et je suis tombé en arrière. Il a ri. Il a ri mais sans faire un son, on entendait rien, juste on voyait qu’il triomphait. Je pouvais pas me relever, je pouvais même pas respirer. Ca a duré deux siècles, immobile. Et puis sa main droite s’est mise à bouger tout doucement, peu à peu, elle est venue se poser sur sa braguette. Il a serré, serré de toutes ses forces, on voyait les veines sur le dos de sa main, une main large et puissante, crispée sur un truc encore plus gros. Et puis tout s’est passé très vite, j’ai rien eu le temps de comprendre. Il a… Putain, mec, j’arrive même pas à le dire, tu vas me regarder comme une… Il a… Il était sur moi, ma tête était bloquée entre ses deux cuisses, ses deux mains sur ma nuque, et il m’écrasait le visage contre son pantalon, les boutons de sa braguette s’enfonçaient dans ma chair. J’étouffe.

Et puis il l’a sortie. Un coup sec et elle est là devant moi, une masse dure et sombre, bandée vers le ciel. Large. Musculeuse. Haute, plus haute que moi. Au sommet, épaisse, sûre d’elle – la puissance.

Et puis le noir. Le noir avec des éclairs rouges, et ma tête défoncée, éclatée par ses coups de reins. L’odeur de ses cuisses, ses couilles qui viennent frapper ma gorge. Ses halètements rauques, de plus en plus profonds, la poutre qui cogne de plus en plus fort. Un hurlement. La vague chaude du sperme qui remplit ma bouche, gicle au dehors sur ma face et ma poitrine. J’essaie de respirer, je m’étrangle, je tousse. Je suis maudit. 

Elle sort de moi, encore dure. Je sens qu’il l’essuie dans mes cheveux. Je cache mes yeux sous mon bras. Je l’entends remonter son fute. Le bruit métallique de la ceinture. Les pas s’éloignent. La porte qui claque.

Je suis resté des heures comme ça, dans le jus visqueux du mec. J’ai fini par me relever. J’ai dégueulé ce jour-là, mec, tellement ça m’avait dégoûté, toute la soirée j’ai gerbé. J’étais malade. Pendant une semaine, j’ai parlé à personne. Tous les soirs je revivais la scène, je voyais son membre debout devant moi. Je faisais que des cauchemars de ça. J’ai osé en parler à personne tellement j’avais honte. Toutes les nuits ça me revenait dans la tête, je devenais fou. Et puis après une semaine ou deux, je me suis rendu compte que quand j’avais ces images dans les yeux, ma teub elle était dure, dure comme la gaule au réveil. Au début j’ai même pas calculé. Et puis plus le temps passait, plus je sentais mon zgeg entre mes cuisses, ma bonne teub de mec bien carrée (tu l’as vue, tu sais que je suis bien zobé), alors j'imaginais que je la prenais dans ma main, je la kiffais tellement elle était grosse, j’avais ma bite dans la main et l’image de la sienne dans mes yeux. Jour après jour, j’ai commencé à me toucher doucement en sentant ma virilité entre mes cuisses et la sienne comme dressée au-dessus de ma tête.

Et puis ça a complètement dérapé. Tous les soirs je me branlais comme un ouf en m’imaginant qu’il était sur moi, qu’il me défonçait à grands coups de membre, son membre de vrai mec. Je me jouissais dessus, j’en avais plein la gueule, comme le jour où il m’avait passé dessus. Je me suis mis à mater les mecs dans la rue, à fixer leur braguette pour deviner ce qu’ils avaient sous le jean. Et tous les soirs –Brahim, son odeur, ses muscles, son sexe dur comme la pierre. Je pensais plus qu’à lui.

Et là j’ai craqué, mec, pense ce que tu veux de moi, mais c’est moi qu’ai craqué. Je suis allé sonner chez lui, l’angoisse dans la gorge, l’adrénaline à me faire éclater la poitrine. T’imagines même pas, rien que d’appuyer sur la sonnette, ça m’a fait bander comme un étalon. Il a ouvert. Et puis il a fait ce sourire content de lui, le même que la première fois, ce sourire qui voulait dire « J’étais sûr que tu viendrais ». Il m’a attrapé par le paquet, il a serré mes couilles et mon sexe bandé dans sa main énorme, serré comme un étau jusqu’à ce que la douleur me fasse vaciller sur mes jambes. J’allais tomber à genoux. Alors il a tiré un coup sec et m’a envoyé m’étaler par terre. Je sentais plus mes burnes. Il a claqué la porte – BLAAM ! Et là, je te raconte même pas, mec, pendant cinq heures j’ai été sa chose, pendant cinq heures il a fait de moi tout ce qui lui passait par la bite. A chaque fois qu’il avait joui, il se grillait une clope dans son fauteuil, à poil, la queue toujours raide, en me matant, ça lui foutait la gaule de me voir par terre, anéanti. Et puis ça recommençait, le taureau qui se satisfaisait avec mon corps, qui passait sur moi toute la violence de son entrejambe, pour son orgasme.

Pas longtemps après on a déménagé. Je suis venu dans notre quartier. Je sais pas ce qu’il est devenu. Mais si il revenait frapper à ma porte, mec, il m’aurait comme il m’a eu, je fais pas le poids. Un étalon pareil, il mérite d’avoir les autres keums à ses genoux, même ceux qui se croyent virils, histoire de rabattre un peu leur orgueil. Je sais pas si tu comprends ce que je dis. Il faut avoir vécu ça. Mais ce que j’espère de toutes mes forces, c’est qu’un jour il tombera sur son maître, qu’un jour il se retrouvera par terre sans savoir comment, défoncé par la force d’un autre.

Tu te rappelles le kheum qu'on s'est tous tapés dans la cave de Mounir ? Il sortait de la « zonzon » et qu'il pouvait plus se passer de prendre des bites comme il avait été forcé de se les prendre en prison. Je crois que moi c'est pareil. J'en crève.

Tu sais comment je suis, Brahim, je suis tout sauf une tarlouse, je suis respecté, on sent que j’ai des couilles et qu’il faut pas me chercher, c’est ça ma réputation et c’est vrai. T’as vu toi même, jamais j’ai canné quand c’était och. Y en a pas un qu’ose chercher la merde avec moi. Personne peut deviner. Même toi t’as halluciné quand t’as vu. Mais toi, mec, je sais que je mérite rien d’autre que d’être à genoux devant la boucle de ta ceinture. Je l’ai compris dès le premier jour, même si j’ai rien dit. En plus t’as toujours été un frère pour moi, toujours tu m’as respecté. C’est pour ça je voulais pas que tu saches que je portais ce lourd secret, c’est à cause de ton amitié, je voulais pas que tu me méprises. Mais l’autre soir, j’ai rien pu contre, c’était le destin. Peut-être que tu voudras plus me voir, plus jamais me parler. Je comprendrais. Mais faut que tu saches que je continuerai à t’admirer pareil. J’oublierai jamais comment tu m’as toujours traité comme un ami et un frère. Alors, me balance pas aux autres, je te demande juste ça en souvenir de notre amitié.

 

 

 

Par BRAHIM - Publié dans : 1er&2e DEPUCELAGE->HOMO UN JOUR HOMO TOUJOURS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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