Partager l'article ! URGENT : CAMEROUN HOMOPHOBE ET CRIMINEL: à retrouver dans DOCUMENTS (22) Je sors horrifié de la lecture ...
à retrouver dans DOCUMENTS (22)
Je sors horrifié de la lecture de ces articles
Criminels pour les fils de leur propre patrie, certains citoyens Camerounais sont entrés dans une phase d'attrocités envers les homosexuels
On espère que la pression internationale les fera cesser rapidement.
SUR LE NET Rue89 (le nouvel obs') a publié plusieurs articles de même que SLATE ET Le Parisien pour la presse écrire, A la radio, France Culture a donné l'interview de l'avocate d'homosexuels poursuivis au Cameroun
Sortir du Nkuta » 17/07/2013 à 17h05
La communauté gay au Cameroun est sous le choc après la découverte, lundi, du corps d’un des plus célèbres militants des droits homosexuels du pays, assassiné et horriblement mutilé.
Eric Ohena Lembembe, journaliste, et directeur de la Fondation camerounaise de lutte contre le sida (Camfaids), a été découvert à son domicile de Yaoundé par des amis qui s’inquiétaient de son silence.
Selon l’un d’eux cité par Human Rights Watch, Eric Lembembe avait apparemment le cou et les pieds brisés et son visage, ses mains et ses pieds avaient été brûlés avec un fer à repasser.
Le Cameroun est considéré comme l’un des pays africains les plus hostiles aux homosexuels, avec une longue liste d’actes de violence. Le pays continue de pénaliser les relations sexuelles entre personnes du même sexe.
Le 1er juillet, Eric Lembembe avait dénoncé les menaces que faisaient peser « des voyous antigays qui s’en prennent à tous ceux qui défendent les droits égaux quelle que soit l’orientation sexuelle ».
Dans un communiqué, Human Rights Watch appelle les autorités camerounaises à « lancer immédiatement une enquête sérieuse et approfondie » sur ce meurtre, et à sortir de leur silence.
Neela Ghoshal, chercheuse sur les droits des lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT) à Human Rights Watch, a déclaré :
« Nous ne savons pas qui a tué Eric Lembembe, ni pourquoi il a été tué, mais une chose est claire : le manquement total des autorités camerounaises à leur devoir d’endiguer les violences homophobes constitue pour leurs auteurs un encouragement à les poursuivre en étant assurés de l’impunité.
La police ne devrait pas avoir de repos tant que les auteurs de ce crime horrible ne seront pas traduits en justice. Le président Paul Biya devrait sortir de son silence sur la vague de violence homophobe qui sévit au Cameroun et condamner publiquement cet ignoble attentat. »
Nous avions évoqué en 2010 un documentaire consacré à la question homosexuelle au Cameroun, intitulé « Sortir du Nkuta », l’équivalent de « sortir du placard ». La réalisatrice, Céline Metzner, évoque la difficulté d’être gay au Cameroun dans cet entretien télévisé, avec des extraits de son film.
Comme le dit la réalisatrice, le point positif est que le débat est désormais public. Mais il est difficile, jugez-en.
Pour juger de la violence des débats qui entourent cette question au Cameroun, voici un échange télévisé l’an dernier entre l’une des principales porte-parole des droits des homosexuels au Cameroun, l’avocate Alice Nkom, et un « représentant de la jeunesse camerounaise », qui donne la mesure du fossé.
Pour le jeune Camerounais, l’homosexualité est un « crime contre l’humanité », et « on ne va pas changer la loi pour permettre à des gens comme vous de s’envoyer en l’air ». Le débat a tourné court.
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