Jeudi 23 mars 4 23 /03 /Mars 21:09

 1.Littérature : Abdellah Taïa, enfant du Maroc, homosexuel et révolté        

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         janvier 2017 par Mabrouck Rachedi, journaliste        

L'écrivain Abdellah Taïa, à la 70e édition du festival du film de Venise, le 4 septembre 2013. © Domenico Stinellis/AP/SIPA

Avec son nouveau roman "Celui qui est digne d'être aimé" , l'écrivain marocain Abdellah Taïa étend l’autobiographie épistolaire à la critique politique et sociale. Une écriture en coup de poing qui n’épargne personne.

auvé mais écorché vif :  

 Quand il nous donne rendez-vous au café La Vielleuse, à Belleville, on a l’impression d’être projeté dans le dernier roman d’Abdellah Taïa, Celui qui est digne d’être aimé. C’est là que Vincent a attendu en vain Ahmed, double littéraire du romancier. L’amant délaissé lui écrit une lettre. C’est l’une des quatre qui composent le livre de l’écrivain marocain homosexuel. De sa voix douce, mais ferme, Abdellah Taïa insiste bien sur l’adjectif homosexuel : « Quand on me présente juste comme un écrivain marocain, je ne peux pas m’empêcher de le ressentir comme une expression de l’homophobie, même par certains qui se croient très libres dans leur tête. Je veux assumer d’être un écrivain gay, non comme une étiquette, mais tout simplement parce que c’est ce que je suis. Si les gens ne connaissent pas cette partie de mon identité, il y a quelque chose de moi qui manque. »

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Les quatre lettres remontent le fil du temps. La première est celle adressée par Ahmed à sa mère, morte cinq ans auparavant. Des mots durs à l’encontre de Malika, dominatrice, castratrice, se refusant du jour au lendemain à son mari qui ne s’en remettra pas. Cette même mère qui, lasse d’avoir enfanté six filles d’affilée, a failli tuer son fils avant la naissance à l’aide d’un breuvage de sorcière. « Tu étais notre mère, Malika, mais on ne t’aimait pas. On ne t’adorait pas comme les autres adoraient leur mère », écrit l’auteur, né en 1973 à Salé.

Double « je », une seule histoire

Cette exploration des liens familiaux traverse l’œuvre de Taïa depuis son premier livre, Mon Maroc. Le Rouge du tarbouche, L’Armée du salut, Une mélancolie arabe, Le Jour du roi, Infidèles, Un pays pour mourir sont autant de romans qui parlent plus ou moins directement de lui : « La question de l’autobiographie ne se pose même pas pour moi. Ahmed, c’est moi, mon double, mon fils, mon hétéronyme, comme disait Pessoa. Tout ce que je pourrais écrire ne peut venir que de ma vie, de ceux que je croise dans le monde. Je suis incapable d’inventer autre chose que ce que je suis. Je pense que le courage dans l’écriture se situe justement dans ce lieu où l’on est capable de mettre la part plus obscure de soi. »

La construction du monde nous oblige à devenir des cœurs durs »

À côté d’Abdellah l’autobiographe, il y a Taïa l’observateur de son environnement. L’intime, le social et le politique s’imbriquent. Les rapports de domination structurant la société se retrouvent dans l’organisation des rapports familiaux. Ce n’est pas un hasard si la mère s’appelle Malika, « reine », en arabe : « Plus je vieillis, plus je me rends compte que mes parents m’aimaient, mais remplaçaient le pouvoir. Comme d’autres, ils exécutent ce que les riches, les rois, les présidents veulent qu’on devienne. Ces parents, au nom de leur amour pour nous, nous arrêtent, nous censurent. Ils nous ramènent à la petite place que le pouvoir a décidée, pour nous. J’ai toujours entendu mon père dire : “Qu’est-ce que vous voulez de plus, vous avez du pain et du thé ?” Ma mère me répétait en permanence : “Nous ne sommes que des pauvres.” Au final, une forme de dictature nous est imposée malgré nous. »

Vivre le Maroc à travers son personnage

Ainsi, la dictature dessine un cercle vicieux qui se propage à tous les personnages, auteurs et victimes d’une violence sourde qu’ils perpétuent : « Le cœur dur d’Ahmed vient directement de ce que sa mère a été, de sa nécessité de devenir dure face à un monde lui-même dur. Ce que dit le livre, c’est que pour pouvoir survivre, la construction du monde nous oblige à devenir des cœurs durs. Cela rejoint ma philosophie très désespérée sur les relations humaines. »

Au-delà des névroses des personnages, le propos s’affirme de plus en plus politique au fil des lettres : « Dans la structure narrative de mon livre, il ne s’agissait pas de s’arrêter devant l’impasse de mon double Ahmed. Il fallait l’amener plus loin que ça et remonter le temps afin de déterminer ce qui s’est passé pour qu’on en arrive là. » L’amour devient la continuation de la politique par d’autres moyens… Apparaît alors le spectre du colonialisme, qui s’est immiscé dans sa relation amoureuse tumultueuse de treize ans avec Emmanuel.

Ahmed le quitte à 30 ans, sur la pointe des pieds, en commençant sa lettre par : « Je sors de toi et je sors de cette langue que je ne supporte plus. Je ne veux plus parler français. J’arrête de fréquenter cette langue. Je ne l’aime pas. Je ne l’aime plus. Elle non plus ne m’aime plus. » Des propos repris à son compte par Abdellah Taïa : « À partir de la troisième lettre, on comprend comment cette langue continue de le coloniser et comment l’auteur, moi, utilise cette langue – le butin de guerre, selon Kateb Yacine, ou la langue de l’ennemi, selon Jean Genet – pour critiquer de l’intérieur tout cela. »

Être homosexuel dans une société post-coloniale

Et qu’est-ce que « cela », précisément ? « Il a fallu que je passe par la France pour comprendre de manière politique comme les Français blancs continuent de nous voir comme des corps totalement inférieurs aux autres, comment on est lus à travers des choses qui n’ont rien à voir avec la réalité sensible, sentimentale, historique, religieuse…

Le pire, c’est même quand on se retrouve dans une relation sincère avec l’autre, que l’on ne doute pas de la réalité de l’amour et des rapports sexuels avec l’autre, on se rend compte que la question coloniale, postcoloniale, ces jeux de pouvoirs se retrouvent. C’est un constat d’échec, des deux côtés. Par exemple, je rencontre quelqu’un, je vais avec lui, je suis en train de baiser avec lui et, tout à coup, je réalise que je ne suis que le petit garçon qui avait aidé André Gide à se libérer. Tout ça se retrouve dans l’acte le plus intime possible, l’amour. »

Et Abdellah Taïa de raconter comment Oscar Wilde a initié André Gide en lui offrant un jeune homme en Algérie : « Qui oserait remettre en question cet acte fondateur de la mythologie homosexuelle ? L’histoire ne retient que Wilde et Gide. Et qu’en est-il de ce garçon arabe ? Et de tous ces garçons arabes qui se sont donnés à Paul Bowles, à Burroughs à Tanger, à Flaubert au Caire… ? Même quand j’étudiais ces épisodes à l’université Mohammed-V, de Rabat, personne ne se posait la question du point de vue de ces autres. Non seulement l’orientalisme continue de diriger nos vies, mais il continue de diriger le point de vue des intellectuels arabes francophones. »

Vérité brutale

Le personnage d’Ahmed enfonce le clou en s’affirmant « indigène de la République », expression qu’Abdellah Taïa emprunte au Parti des indigènes de la République : « Je ne les connais pas du tout, je ne les ai jamais rencontrés, mais je respecte ce qu’ils font, ce qu’ils disent. Je ne suis pas d’accord avec toutes leurs idées politiques, mais ce n’est pas une raison pour les attaquer, les discréditer, faire comme si c’était des écervelés. Au contraire, je trouve que leur parole est plus que nécessaire, surtout aujourd’hui. Ils sont le produit du rapport de la France avec tous ces gens qu’elle a non seulement utilisés pendant le colonialisme, mais qu’elle a continué d’utiliser après la colonisation. On les a amenés pour bâtir la France, on les a ghettoïsés, et maintenant qu’ils osent parler avec une certaine virulence on leur dit qu’ils sont trop violents, trop radicaux. »

On aurait tort de voir dans Celui qui est digne d’être aimé un brûlot à thèmes. Taïa emprunte aux Lettres portugaises, roman anonyme du XVIIe siècle « qui a libéré l’acte d’écrire » chez lui, sa forme épistolaire et son souffle littéraire : « Je n’ai pas voulu que ça devienne des idées. Je déteste lire un roman dont on dit que c’est de la sociologie, que l’auteur applique les idées de Foucault, de Barthes… Je préfère prendre le côté brut de la vie, le penser et donner l’impression au lecteur qu’il lit quelque chose de spontané, alors que c’est évidemment très construit. »

Et Taïa de préciser sa manière sans concession d’être écrivain : « Je n’écris ni pour donner une bonne image de moi ni une bonne image de mes héros, encore moins pour faire plaisir à qui que ce soit, ni en France ni au Maroc. Il s’agit de dire quelque chose de beaucoup plus profond, de plus violent sur le monde. » Taïa signifie « obéissant », en arabe. L’écrivain a décidé de tordre le cou à la facilité, de penser contre lui-même et les systèmes en devenant un désobéissant.


EXTRAIT DE SON LIVRE : « CELUI QUI EST DIGNE D’ÊTRE AIMÉ »

« Aujourd’hui, à 30 ans, tout ce que je suis depuis l’âge de 17 ans vient de toi. Ma vie entière est une construction d’Emmanuel. J’ai fait ce que tu m’as dit de faire. J’ai passé le concours que tu m’as conseillé de passer. J’ai fait Sciences Po. J’ai fait les stages que tu m’as trouvés. J’ai adopté ton mode de vie, de penser, de manger, de marcher et de baiser. Je m’habille comme toi. Selon les codes chics hérités de ta famille. Même le parfum que je porte depuis des années, c’est toi qui me l’as choisi. Annick Goutal. Je l’adorais. Je ne le supporte plus.

Je ne suis plus Ahmed. Je suis devenu Midou. Comme autour de nous mon prénom posait problème pour tes amis parisiens, on l’a arrangé, coupé, massacré. […] “Midou”, comme “Milou”, l’adorable petit chien de Tintin. C’est ce qui m’est venu à l’esprit comme association. »

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2.Abdellah Taïa réagit à la condamnation de trois hommes à Taourirt à trois ans de prison pour homosexualité. Un cri du cœur pour défendre ceux qu'on oublie.

J'ai vu hier soir un film japonais sur l'esclavage, le chef-d'oeuvre L'intendant Sansho de Kenji Mizoguchi, où un père donne à son fils ce dernier conseil : « L'homme sans pitié est inhumain. Sois dur pour toi et généreux pour autrui. »

Bouleversé par ces mots simples et tellement justes, je n'ai pu m'empêcher de faire immédiatement le lien avec les trois  hommes de Taourirt, cruellement condamnés il y a quelques jours à trois ans de prison (peine maximale) pour « homosexualité » et déjà oubliés par les Marocains. Certes la presse a évoqué leur histoire et Internet a impitoyablement relayé les photos humiliantes, dégradantes, de leur arrestation « en flagrant délit » par la police suite à une dénonciation. Mais depuis, rien. Les homosexuels marocains, ce n'est vraiment pas la priorité pour le pouvoir et les citoyens hétérosexuels de ce pays. C'est de leur faute, n'est-ce pas, « ces pédés » n'avaient qu'à se repentir, se soigner, s'abstenir, bien se cacher…

L'homosexuel(le) n'est pas un monstre. Ce n'est pas une honte ni un malade. C'est un être humain. C'est ton enfant, ton frère, ta sœur, ton père, ta tante, ton voisin, ton ami(e), ton professeur, ta nièce, ton député, le mécanicien de ton bloc…

Cela fait au moins 10 ans que l'homosexualité est omniprésente dans les médias marocains, largement débattue. L'association LGBT Aswat ne cese de lancer régulièrement et courageusement des initiatives pour demander la dépénalisation. Les chanteurs ouvertement homosexuels Elton John, Mika et Ricky Martin ont été officiellement invités à se produire au festival Mawazine et leur concert transmis en direct sur 2M TV *. Mais, malgré cela, l'homosexuel marocain, lui, n'existe toujours pas. Il ne doit surtout pas exister si ce n'est comme un criminel. Quand il habite à Taourirt, là-bas, si loin de Rabat et de Casablanca, son sort n'intéresse personne au Maroc. Qui connaît d'ailleurs l'existence de la ville de Taourirt ? Qui jamais parle de Taourirt ? Ca se trouve où déjà, ce bled ?

Le Coran recommande le pardon, l'islam incite à ne jamais se hâter dans la condamnation de l'autre et nos traditions elles-mêmes ont un cœur tendre pour nous, tous, absolument tous !

Un sondage récent nous apprend que plus de 80% des Marocains se déclarent contre l'homosexualité. Ils assument franchement cette intolérance, cette discrimination, ce racisme : l'homophobie. Quand je lis cela, j'ai honte et j'ai envie de pleurer. Chialer. Tellement c'est insupportable !

Le Marocain est-il à ce point égoïste, insensible, cruel ? Le malheur et l'injustice que subissent ses frères et sœurs (homosexuels ou pas) ne l'intéressent pas ? Ne le concernent pas ? Pourquoi cette indifférence, ce silence, cette terrifiante politique de l'autruche ?

Pour justifier leur condamnation de l'homosexualité, certains (la plupart en fait) évoquent sans aucune nuance l'islam, le Coran, nos traditions. Nous sommes des Arabes, des musulmans, nous n'acceptons pas parmi nous les invertis, les pervers ! A ceux-là, j'ai envie de répondre ceci : le Coran recommande le pardon, l'islam incite à ne jamais se hâter dans la condamnation de l'autre et nos traditions elles-mêmes ont un cœur tendre pour nous, tous, absolument tous !

Pourquoi alors persister au Maroc dans la cruauté ? Pourquoi la peine maximale de trois ans au mécanicien de Taourirt et à ses deux amis ? Il est vrai qu'ils n'ont pas la chance, eux, d'être de nationalité britannique comme l'homosexuel Ray Cole qui, arrêté à Marrakech fin 2014 avec un Marocain, a été emprisonné puis, suite aux pressions médiatiques de son pays, vite libéré. Il faudra que quelqu'un nous explique officiellement cette différence de traitement. Le Marocain homosexuel est-il plus coupable aux yeux de la justice qu'un Britannique homosexuel ? Au second, on pardonne tout et sur le premier, on s'acharne sans relâche ?

Tout cela est d'une tristesse absolue.

Il n'y a pas de lois pour protéger les citoyens qui, eux, veulent se libérer des contraintes, des condamnations sociales et assumer leurs choix de vie.

Si j'écris ce texte c'est parce que je me sens plus que solidaire avec le pauvre mécanicien de Taourirt et ses deux amis. Je pense à eux dans leur cellule en ce moment, à comment on les traite, à comment on les regarde. J'imagine tout, facilement. L'horreur. Et je ne cesse de me répéter que, malgré tout ce qu'on dira au Maroc, ils n'ont commis aucun crime. Ils essayaient juste de vivre, de voler un moment de liberté sexuelle que la société et l’État marocains leur interdisent officiellement. Mais où est ce Marocain, ou bien cette Marocaine, qui respecte intégralement tout ce que prévoient la religion et les lois du pays ? Est-ce qu'il/elle existe seulement ? La réponse est évidente. Et pourtant, quand on est « attrapé » au Maroc, on est si seul : plus personne pour vous reconnaître, vous aider, se battre avec vous. Bien au contraire : c'est alors pour beaucoup de monde l'occasion rêvée pour exister en vous enfonçant. Pas de pitié. Pas de générosité. Une mauvaise foi schizophrénique en veux-tu, en voilà.

Les libertés individuelles n'existent pas au Maroc. Il n'y a pas de lois pour protéger les citoyens qui, eux, veulent se libérer des contraintes, des condamnations sociales et assumer leurs choix de vie. Vivre librement ne signifie pas vivre d'une manière sauvage. Cela veut juste dire s'engager dans la société, en étant sincèrement qui on est, cesser de perdre son énergie à vouloir toujours satisfaire des exigences et des traditions depuis longtemps obsolètes.

Quand est-ce qu'on va enfin comprendre dans ce pays qu'un Marocain libéré et épanoui travaillera mieux, pour lui et pour son groupe, pour la société, pour le monde ? Je ne suis sans doute ni le premier ni le dernier à poser cette question plus que légitime et qui attend toujours une réponse sérieuse, adulte, et non pas un rappel à l'ordre systématique.

Je suis écrivain. Je suis marocain. Je suis homosexuel. Et, sincèrement, j'en ai plus que marre de constater que même ceux qui d'habitude défendent la liberté avec vigueur ne sont jamais là pour soutenir les homosexuels marocains dans leur combat. Ils se dérobent, ils se cachent, après tout ce n'est pas leur problème… Ils ont peur d'être « salis », de perdre leur soit-disant crédibilité dans le milieu où ils évoluent. Il faut d'abord régler tant de questions ici avant d'aborder celle des homosexuels ! Ce n'est pas encore le moment ! Soyez patients ! Etc. Un discours hypocrite tout prêt et resservi à chaque fois avec beaucoup d'aplomb.

Je suis écrivain. Je suis marocain. Je suis homosexuel. Et, sincèrement, j'en ai plus que marre de constater que même ceux qui d'habitude défendent la liberté avec vigueur ne sont jamais là pour soutenir les homosexuels marocains dans leur combat.

Il n'y a pas si longtemps j'étais encore un adolescent homosexuel dans la ville de Salé livré quotidiennement aux mâles sexuellement frustrés du quartier, insulté, violé, battu, obligé de baisser continuellement la tête dans l'espoir qu'on me laisse tranquille. En vain. Tout le monde savait l'enfer qu'on m'obligeait à vivre. La violence inouïe. Personne ne m'a défendu. Personne. J'ai payé dans mon petit corps le prix des contradictions vertigineuses de ce pays. Ce qui m'est arrivé petit arrive aujourd'hui encore à beaucoup de jeunes Marocains homosexuels. Était-ce de ma faute ? Est-ce de leur faute ? Et que fait l’État pour protéger ces enfants, ces adolescents ?

L'homosexuel(le) n'est pas un monstre. Ce n'est pas une honte ni un malade. C'est un être humain. C'est ton enfant, ton frère, ta sœur, ton père, ta tante, ton voisin, ton ami(e), ton professeur, ta nièce, ton député, le mécanicien de ton bloc… Quelqu'un avec qui nous vivons tous et que nous tuons chaque jour un peu plus. Jusqu'à quand ces horreurs et cette inhumanité ? Qui va sauver enfin les homosexuels marocains ?

 

*Cette chronique a été écrite quelques jours avant la manifestation des Femen à Rabat et le concert de Placebo. 

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Je n’écris [...] pas pour faire plaisir à qui que ce soit, ni en France ni au Maroc. Il s’agit de dire quelque chose de beaucoup plus profond, de plus violent sur le monde. »

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commentaire : "oui, Abdellah, tu es digne d'être aimé, par tes frères de France, par tes pareils dissimulés au Maroc par la ffaute d'une répression barbare...la même qui ne veut pas de la libération de la femme" (BARBARIEN)

 

Par ABDELLAH TAIA - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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