Partager l'article ! récit africain 3/3 Un homme trop bien monté peut en valoir zéro: Fin du texte 2 Marc veut jo ...
Fin du texte 2
Marc veut jouir, il bande, son sexe est incroyablement rouge. Je saisis la base de sa verge et la serre pour faire refluer le sang sur son gland. Celui-ci devient énorme, prêt à craquer. Les bords se séparent de la hampe, chaque trait de sa peau se précise. Je colle mon nez à la naissance du gland, là où naissent les parfums enivrants. Après avoir empli mes poumons de ses senteurs, je reprends un morceau de glace et le passe sur sa verge. Son gland nettoyé brille sous la pure luminosité africaine.
La peau est séchée en un instant par la douce brise du ventilateur. Mes lèvres glissent sur elle, je les laisse se promener afin d'en sentir la délicate texture. Sentir le moelleux et la rondeur de son contact. Enfin ma langue passe sous les bords du gland, puis ma bouche le recouvre entièrement. C'est mouillé, ça glisse, ma langue s'agite, tourne, plonge et se redresse à nouveau. Elle essaye de pénétrer son canal urinaire et repart pour un tour circulaire, c'est la fête.
Marc est agité, totalement essoufflé, les yeux clos. Il semble à demi-inconscient. Il tourne violemment la tête de droite à gauche. Il perd ses esprits. Son bassin commence à se soulever en cadence. Sa force est telle que j'ai du mal à continuer mon travail et je dois appuyer mes mains sur ses hanches pour le maintenir plaqué sur le lit. Dans une série de souffles rauques il jouit. Il lâche en plusieurs coups une quantité de sperme étonnante. Mon visage est arrosé, son corps l'est jusqu'à sa poitrine et le lit est maculé de toute part.
J'aimerais moi-même replonger dans l'extase lorsque j'aperçois une ombre furtive disparaître de la fenêtre. Notre secret vient d'être trahi. Tout peut arriver. Est-ce l'un de mes serviteurs, un garde de l'armée qui s'est aventuré à l'intérieur de la propriété ou encore un guérillero qui tente de s'emparer des films de Marc? La situation n'est plus sure. Je veux téléphoner à mon collègue de l'ambassade de France pour qu'il nous apporte son secours mais la ligne est coupée, je crains le pire.
La journée s'écoule dans une attente angoissante que la chaleur rend encore plus oppressante. Ma respiration est difficile. Marc ne dit rien, il soupire et transpire. Mon boy n'est pas venu faire la cuisine et le jardin est désert. J'ai bien entendu une cavalcade en fin de soirée, mais le temps de vaincre ma peur et d'aller voir, il n'y avait plus rien. Marc et moi avons fermé toutes les issues, les fenêtres et les entrées. Mais cette protection est illusoire. La nuit tombée, lorsque les chacals et les hyènes mêlent leurs cris plaintifs en une longue mélopée sinistre, le moment de la vérité est venu.
— Ouvrez! S'écrie une voix inconnue.
— Sortez d'ici, l'ambassade est fermée, son accès est interdit, vous êtes en territoire filékistanais.
La voix d'origine africaine reprend.
— Nous sommes témoins de vos agissements. ceux-ci sont interdits au Cameroun,vous devez vous soumettre à nos lois. Sortez!
— La loi du Cameroun n'a pas cours dans l'enceinte de l'ambassade, c'est vous qui vous mettez hors la loi en la franchissant.
Cette discussion me semble tellement vaine que j'en pleurerais.
— Remettez-nous vos films et nous vous laisserons tranquilles;
— Qui êtes-vous?
Nous n'obtenons aucune réponse. Dix minutes se passent en attente fiévreuse. La voix reprend soudain.
— Au nom du Cameroun, rendez-vous pour être jugé sévèrement par le peuple.
Soldats du pouvoir ou guérilleros, tous ces hommes sont des mercenaires dangereux. Le sang qui coule dans la capitale les excite. Nous ne pourrons pas les raisonner.
Marc prend la parole.
— Je vous donne les films, mais nous laisserez-vous en paix?
Je le remercie de cette décision, sa prudence est preuve d'intelligence.
— C'est d'accord vous aurez la vie sauve, j'entrerai seul et sans arme pour prendre les films. Ouvrez ou nous mitraillons la porte.
Les risques sont grands mais nous n'avons pas le choix. Un soldat galonné entre, je reconnais tout de suite en lui un membre de l'ethnie du président. C'est un géant de près de deux mètres. Je respire car cette tribu est plus riche, plus éduquée et plus sage.
— Où sont les films?
— Les voilà. Marc tend à ce géant au corps massif trois rouleaux de pellicules.
— Avez-vous d'autres films?
Marc lui montre un sac rempli de pellicules et signale au militaire que celles qui restent sont vierges.
— Vierges? Vous osez parler de virginité après ce que vous avez fait dans ce lit. Ca fait longtemps que plus rien, ni personne n'est vierge chez-vous Tiens mets une de ces pellicules dans l'appareil, si elle est vierge, elle ne le sera plus longtemps.
Les paroles du soldats nous inquiètent, que veut-il dire, que veut-il faire?
— Tu es photographe, tu aimes prendre des photos étonnantes et bien vas-y.
Cet immense noir commence à dégrafer son pantalon. En baissant sa culotte, un cri d'effroi sort instinctivement de ma gorge. Grand Dieu, le sexe de cet homme est monumental. J'en défaille, pour que mon esprit intègre une telle chose j'essaie de le comparer à quelque chose. Tous les animaux de la brousse défilent devant mes yeux. Lequel d'entre eux possède un tel braquemart? J'ai trouvé, cet homme a un sexe aussi gros que celui d'un tapir. C'est le seul animal dont le sexe traîne littéralement par terre lorsqu'il bande. Le problème de ce noir est qu'il ne bande visiblement pas.
Je suis poussé d'un coup brutal sur le lit. L'homme se jette sur moi, déchire d'un coup de paluche le pantalon de coton léger que je porte, ainsi que ma chemise. En un instant je me retrouve comme à mon premier jour. Je hurle.
— Non vous ne pouvez pas, je suis citoyen du Filékistan, vous allez...
Je ne peux pas terminer, sa grosse paluche se plaque sur ma bouche. Je la reçois comme une gifle, mes gencives saignent et un goût salé envahit ma bouche. Sa pogne est large et épaisse, elle m'empêche de respirer. Son autre main fouille mon sexe.
— Toi là-bas, prends des photos, sinon tu passes aussi au lit.
Marc ne se le fait pas dire deux fois, la menace est trop grande. Je ne sais pas trop ce qu'il a photographié. Je suis bloqué et ne peux même pas tourner la tête pour voir Marc, j'entends seulement les déclics de son appareil.
Le noir me caresse le façon vive et n'obtient de moi qu'une semi-érection douloureuse. Il veut me branler et me secoue dans tous les sens. Je pousse des cris de douleur qui sont étouffés par le bâillon de sa main.
Il me retourne comme une crêpe et plaque ses deux mains sur mes fesses les écartant. Ma bouche libérée un instant hurle de peur. Ce monstre ne peut me pénétrer, jamais je ne pourrais le contenir. Il remet aussitôt sa main sur ma bouche mais se sent gêné pour m'écarter les fesses que je ferme de toutes les forces de mes muscles. Pour m'obliger à les ouvrir, il me frappe, mes fesses doivent être toutes rouges. Dans le claquement sec de ses coups, j'entends encore les déclics de l'appareil de Marc. Je résiste encore mais la volée de bois vert que je reçois me meurtrit; mes forces déclinent et bientôt je n'ai plus la force de résister. Lorsqu'il essaye enfin de me pénétrer, je ne suis plus que plaies et sanglots.
Son sexe ne passe pas, la voie est trop étroite. Le soldat est contrarié, il bougonne et commence à m'étrangler. Ma respiration est coupée. Mes râles ne passent plus, je me sens pris de convulsions.
— Arrêtez, pour vous tous les blancs se ressemblent n'est-ce pas, alors sodomisez-moi.
Marc vient à mon secours au moment où je tournais de l'oeil. Peut-être essaye-t-il de gagner du temps, car personne ne peut se faire pénétrer par une telle bite. Marc se dénude rapidement et s'allonge sur le lit à mes côtés.
— Je suis un adepte du fist-fucking me chuchote il à l'oreille, ça devrait aller.
Le noir n'a aucune pitié pour moi. Plus mort que vivant il me prend par le cou, me relève et me demande de prendre les photos à la place de Marc.
— Je ne pense pas que les cadrages seront excellents, parvins-je naïvement à dire.
— Cadre le cul, c'est tout, gueule l'africain.
Le cul de Marc est violemment écarté à son tour. Son anus s'est ouvert et forme un entonnoir que le gland africain gros comme une prune cherche à pénétrer.
— Rentre doucement, qui veut voyager loin ménage sa monture, dit Marc calme mais grimaçant.
Etonné par cette attitude à laquelle il ne s'attendait pas, le sergent obtempère en ricanant. Son pieu glisse lentement dans le corps de Marc. Ce dernier serre les dents, mais encaisse. Le noir qui pèse une tonne, l'écrase et le recouvre presque entièrement.
— On ne voit rien, dis-je idiotement encore complètement perturbé par cette agression.
— Prends moi par derrière, dit l'africain, en écartant les cuisses. Le spectacle est étonnant, ses énormes testicules montent et descendent. En fait seule la peau se tend et se détend, car ces dernières restent posées sur celles de Marc et s'écroulent de chaque côté à chaque fois que le militaire est en pénétration profonde. Le spectacle vaut effectivement une photo que je m'empresse de réaliser.
Prends-moi par derrière? Cela signifie-t-il seulement de prendre une photo ou aussi de le prendre par derrière? N'a-t'il pas entrouvert les fesses à ces paroles? Son énorme fondement est-il réceptif à un sexe de taille standard?
Plutôt que de laisser ces questions sans réponses, je décide de m'informer en mettant les mains à la pâte. Celle-ci, en l'occurrence la peau de ses fesses, est flasque, molle sans énergie. Il réserve toute sa puissance de feu dans le pal que mère nature si généreuse en Afrique Equatoriale, lui a offert. Je lui fais du rentre dedans. Ma verge glisse doucement le long de l'anneau circulaire de son muscle anal. Sa majesté éléphantine ne bronche pas. J'ai un peu de mal à accorder mon mouvement au sien, mais je trouve rapidement le rythme. Je n'ai pas l'habitude de parties à plusieurs et imprimer un mouvement dans un corps lui-même en action exige une très forte concentration.
Je ne sais pas ce que devient Marc sous ce tonneau de graisse, mais j'essaye de ne pas ajouter mon poids à sa peine. Il ne dit rien, j'ai peur de le retrouver écrasé. La montagne de chair est hospitalière, ça fait du bien à mon sexe. Rapidement j'ai envie de jouir et je ne me retiens pas espérant accélérer par là la fin du supplice de Marc. J'ai raison, les tremblements, que mon lit supporte avec de plus en plus de mal, arrivent à leur comble. Le sergent barrit ses derniers râles. Dieu, merci au lieu de s'effondrer sur un être inanimé, il se retire. Marc est dans un triste état, il me semble que le passage l'a aplati.
— Je respire, a-t-il tout de même la force de prononcer.
Il lui faut quelques minutes avant de retrouver l'usage de tous ses membres.
— Pas mauvais, dit-il au sergent qui se rhabille, revenez quand vous voulez.
Le soldat a le sens de l'humour.
— A part ma femme, vous êtes la seule personne que j'ai pu baiser, ça fait du bien de tromper cette drôlesse, c'est qu'elle m'en a fait voir de toutes les couleurs parce qu'elle croit que je ne pourrais jamais la tromper à cause de mon engin de terrassement. Mais les photos vont lui rabattre son caquet.
Je lui donne la pellicule. J'espère que Marc n'a pris que des gros plans et non des photos en pied. Il serait regrettable pour ma carrière qu'on puisse me reconnaître.
— Maintenant que j'ai ce que je voulais, j'ai ordre de vous raccompagner à l'aéroport, il y a un vol pour la France dans quelques heures.
Lorsque nous sortons, l'aube point. Marc et moi sommes amenés en Jeep au pied de l'Airbus d'Air France.
Dès que l'avion décolle nous pouvons pousser un ouf de soulagement.
— Marc tu as vraiment fait un fantastique travail cette nuit. Sais-tu quelle étymologie de ce mot nous enseigne qu'il veux dire torturer au tripalium ou trois pieux. Le dard du noir, si l'on veut bien utiliser cet euphémisme, lorsqu'il est au pieu vaut bien trois pals.
Marc se passe la main sous la fesse pour évaluer les dégâts. Ca a l'air d'aller.
— Dommage pour toi que tu n'aies plus tes photos, mais c'est sans doute mieux ainsi.
— Je les ai mes photos, j'ai donné 50 000 F CFA à l'un de nos gardes-chiourmes pour qu'il porte une enveloppe à mon nom au bureau Air France de l'aéroport. J'ai eu peur qu'il ne l'aie pas fait. Mais la somme a du être suffisante pour lui ôter ses dernier scrupules.
— Je te crois, avec ça, il va pouvoir faire vivre sa femme, ses enfants, ses parents, ses oncles et tantes, ses cousins et ses neveux pendant des mois. Je m'inquiète quand même de ces photos prises au milieu de nos ébats, tu es sûr que je ne serais pas reconnaissable?
— Il n'y a aucune chance, j'ai fait un réglage pour que toutes les prises de vues soient sous-exposées. Vu la clarté de la nuit et celle du sujet principal des prises, on pourra autant intituler les clichés "combat de tirailleurs camerounais dans un tunnel".
FIN
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