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ou bien il lui dit :— "fais voir ton cul , vite, je vais te défoncer !"" En fait c'est elle qui

m'a appelé car elle avait piqué le téléphone portable de son mari.  —"laissez mon mari tranquille ! "J'ai essayé de répondre, de mon mieux mais après elle a très vite raccroché. J'aurais aimé la convaincre car j'aide l'amitié pour Lui et Elle

    —"laissez mon mari tranquille ! " —" mais non petite madame! je ne suis pas le loup qui veut briser  votre couple  mais laissez un peu vot' mari se donner de la joie! avoir un p'tit plus, quoi ! "  —"laissez mon mari tranquille je vous dis ! "   —"je ne vous le prendrai pas votre petit mari ! et d'abord, comment seriez-vous jalouse d'un homme ? et d'abord, il me paie...il n'y a aucun amour là-dedans juste du sexe, je dirais... "mécanique"! c'est un besoin de son corps ! c'est tout ! vous et moi on veut son bien et vous ne pourrez pas le changer en lui interdisant qu'on se voie. " —" non, peut-être mais... " —" vous ne préférez pas qu'on se quitte et qu'il voit un autre homme, non ? maintenant que vous me connaissez vous savez que vous pouvez me faire confiance ! " 

  HISTOIRE :  

Docilement, je me suis mis à genoux, le sourire aux lèvres, la bouche ouverte. Quelques secondes après, il maculait mon torse de son sperme. Il mourait d’envie de me le mettre sur le visage, comme dans tous ces films porno qu’il regarde quand il n’est pas avec moi, mais il applique la règle : pas sur le visage, pas dans la bouche.

Cela faisait la quatrième fois depuis ce matin qu’un mec ou un autre éjaculait sur mon torse alors c’est machinalement que j’attrapai une serviette pour essuyer son foutre.

Quatrième fois de la journée. Avec un quatrième homme. Je ne suis pas nympho', je ne suis pas un acteur de films X, je suis un travailleur du sexe. Mon métier consiste à procurer un orgasme aux hommes et aux femmes qui m’en font la demande.

  LETTRE A CES DAMES : 

 Mépris des travailleurs du sexe ?

Je suis un travailleur du sexe et déjà vous vous demandez comment je peux prendre un stylo, un clavier et aligner deux phrases sans faire une faute d’orthographe.

Je suis un travailleur du sexe et vous vous dites que je suis le plus dépravé des hommes, que je suis un miséreux sans éducation ou bagage culturel qui a choisi la facilité !

    Je suis un travailleur du sexe et vous dites que, dans le meilleur des cas, je suis un prostitué. Plus souvent, vous dites que je suis une version masculine de pute.

    Je suis un travailleur du sexe et tout de suite vous imaginez votre mari, forcément infidèle, avec sa bite dans ma bouche ou ma bite dans la sienne.

    Je suis un travailleur du sexe et donc je suis riche du pognon que je fais"cracher"par d' autres.

    Je suis un travailleur du sexe et pour vous, mesdames, je ne suis qu’un déchet, un danger de la société qui n’existe que pour assouvir les pervers mais aussi ...votre mari.

Si je suis bien un travailleur du sexe, vous n’êtes, vous mesdames, d'une hypocrisie sans nom. Vous vomissez, vous haïssez tout ce que je représente mais vous n’avez aucune idée de qui je suis. Je couche contre de l’argent, j’assume. Je suis là, mesdames, quand vous n’êtes plus là. Si j’écarte les cuisses pour que vos maris jouissent, c’est aussi une oreille attentive que je leur prête. Je gagne de l’argent par fainéantise, par amour de l’argent facile ? Savez-vous avec combien de chômeurs en fin de droits, avec combien de retraités de misère j’ai couché contre une vulgaire pièce de chariot de supermarché ? Problème de mon métier me direz-vous ? Sauf que non, même si je ne suis pas un bon samaritain, comme dans la Parabole du Denier de la Veuve, je sais que ces gens là m’ont donné autant que le gros billet que me donnent votre cadre de mari. Et encore, je vous épargne bien volontiers un cours d’histoire sur l’utilité sociale de la prostitution. Ma vocation, tout simplement, est de monnayer un service sexuel ayant pour finalité l’orgasme masculin en échange d’argent. Je vends mon corps oui, mais je ne suis pas une chienne, je ne vole personne. Et je ne vends pas mon âme.

J’ai plus fait en matière de sexe depuis le début du mois que vous, qui manquez à vos devoirs, dans toute votre vie. Cela ne m’empêche pas d’avoir un cœur, de sortir, d’aimer, d’aller au restaurant, de partir en vacances avec mes amis, d’aimer lire, de me promener en forêt. Oui, je pars en vacances avec mes amis et quand vous lisez cette phrase, je sais que déjà dans votre tête ces vacances sont une continuelle orgie géante où tous les hommes me passent sur le corps à longueur de journée.

Et, ô comble de l’ironie, vous n’êtes pas, mesdames, les dernières à venir me voir.

Combien d’entre vous, les mêmes qui me méprisent, sont venues timidement me voir pour que je leur fasse découvrir le plaisir que leu époux est incapable de leur donner. Aurais-je dû compter combien d’entre vous sont venues me demander comment faire une vraie fellation ou comment se laisser sodomiser par leur mari qui ne pensait qu’à cela depuis qu’il avait vu ce film porno sur une chaîne de sa télé. Eh oui, mesdames, vous aussi êtes mes clientes.

Voilà ce que vous croyez savoir de moi, ce que vous ne savez pas de moi surtout.

Je suis un travailleur du sexe et voilà qui je suis.¤  

  NOTES :   prosti+bi~> J'dis pas ...si sa femme nous voit ! il estbi, donc  pédé, horreur des horreurs pour sa femme :  —" Amène ta bouche, vite, je vais jouir".