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Dans Le Parisien, Mireille Dumas n'en revient pas : "Le directeur des programmes m'a appelée le 18 février 2013  pour m'en informer. De toute ma carrière, cela ne m'était jamais arrivé." Les images de Mireille Dumas montraient comment Laurent de Villiers, fâché avec toute sa famille qui n'a jamais cru au calvaire qu'il dénonce, a reconstruit sa vie. Laurent s'est marié et a fondé une famille. Il est père de deux enfants et envisage de changer de nom. Par souci d'équité, le journaliste Lionel Baillon a contacté Me Alexandre Varaud, avocat de Guillaume et Philippe de Villiers : "J'ai demandé si Philippe et Guillaume de Villiers souhaitaient participer à ce documentaire. L'avocat à refusé, ajoutant que Philippe de Villiers appellerait qui de droit pour faire interdire cette émission", explique Lionel Baillon. Contacté par Le Parisien, l'avocat se dédouane sur la chaîne : "C'est un problème purement interne à France 3. Le fantasme de la censure, c'est tellement plus excitant."

Mireille Dumas et son équipe ont-il été censurés ? France 3 rétorque sur la procédure de cassation en cours : "Laurent de Villiers s'exprimait aussi sur l'affaire en cours. Sans contrepoint, il n'était pas possible de diffuser ce documentaire en l'état." Mireille Dumas avait pourtant rédigé "une note d'intention à France 3 qui avait donné son accord". La journaliste pense à Laurent de Villiers : "C'est douloureux pour lui de lui avoir donné la parole et qu'elle lui soit retirée."

Si le jeune homme a été privé de tribune sur France 3, il a raconté toute son histoire dans un livre au titre édifiant, Tais-toi et pardonne !, paru chez Flammarion fin 2011.