de s'effondrer ! A l'époque, mon pote et moi avons eu la surprise et l'émotion de
découvrir la souffrance et la fierté passée et présente des huguenots. Ce pays est rude. Très. Bien plus tard j'ai découvert la CIMADE, oeuvre généreuse dédiée au secours des réfugiés depuis 1936. Aujourd'hui je découvre l'ouverture d'esprit des protestants qui s'ouvrent au "mariage pour tous" ce dimanche 17 avril 2015. Cela fera date. Si c'était aujourd'hui, nous aurions un autre regard sur nos propres vies...Mais on ne refait pas l'histoire !
Il est heureux que soient maintenus à Freissinière le culte, le
souvenir et la tradition par d'indéracinables successeurs . Merci à ce blog dont une page est ci-dessous reproduite.
http://photos-souvenirs-1969-2011.over-blog.com/
Fête des Moissons et des récoltes (vallée de Freissinière les Violins)
Esaïe 58 , -7 & 8
- 7 partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ; si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable
-8 Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement ; Ta justice marchera devant toi, et la gloire de l’éternel t’accompagnera.
Fêter les moissons et les récoltes dans notre monde industrialise et standardisé peut sembler complètement anachronique. Et cela même si dans certaines paroisses de nos églises, à dominante rurale cela correspond encore à une réalité, mais il faut reconnaître que la ruralité disparaît un peu chaque jour. Cette situation sur la désertification des campagnes, sur les bonnes traditions disparaissent au point que parfois même on en vient à les oublier.
Tout d’abord, il s’agit de vivre une telle fête dans la reconnaissance ; du plus profond de la loi de Moïse résonne cet appel à remercier Dieu.
Le Petit temple des Violins fait perdurer cette Fête qui est incontournable, avec le Culte à Dormilhouse Village au passé légendaire un morceau de notre histoire protestante.
Un étroit sentier grimpe pour l’ atteindre , un chemin qui longe un précipice vertigineux. Une cascade taraude la montagne avant de se noyer dans la rivière.
Un refuge un temple, une forteresse inexpugnable à l’époque mais rempart bien fragile pour les vaudois (abris contre l’église et ses inquisiteurs) A la fureur des hommes, au renoncement de leur croyance ils ont préféré la rude vie montagnarde,la colère des éléments
(La fête des moissons, et le culte à ont lieu tous les ans pendant l’été)
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