Mercredi 11 décembre 3 11 /12 /Déc 15:53

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Maintenant avec du recul, je me demande si c'était bien de résister ?

Je suis sûr que vous vous demandez si je suis oui ou non devenu homo et accroc à la bite ?

  Flagrant délit, ivresse sur la voie publique, mise en danger de la vie d'autrui, excès de vitesse. Comme a dit le juge des comparutions immédiates :

— À peine un an de permis et déjà un tel palmarès... Vous avez de la chance... Votre jeune âge m'oblige à restreindre la peine à quatre mois de prison ferme... Je ne peux vous infliger plus... Dommage... Affaire suivante...

Direct la tôle entre deux flics. Tout cela en à peine vingt-quatre heures. J'étais en train de vivre un cauchemar. Mon boulot, ma piaule, ma copine, tout perdu en quelques minutes. Plus rien.

 

Bâtisse lugubre, claquements de portes, couloirs, déshabillage, fouille, photo. Couloirs, bruits, annonce du règlement, de l'emploi du temps. Bureau du directeur :

— Tenez vous tranquille... Pas de problème sinon... Mitard... Cellule surpeuplée... Vous serez avec les plus jeunes que nous avons ici... Quatre mois c'est rien, nous avons ici des personnes pour longtemps... Peut être aurez vous des jours de remise de peine...

Couloirs, bruits, chahut, cris. Les gardes m'encadrent. Des portes de fer avec des œilletons. À n'en plus finir. On s'arrête devant l'une d'elle. J'ai peur. Bruit de serrure et porte qui s'ouvre en grinçant :

 

— Un nouveau, les gars...

— On est déjà quatre chef !

— Rien à foutre. Il dormira par terre. Il est là que quatre mois...

Porte qui se referme en claquant. Moment de panique. Ils me dévisagent sans un mot. Je reste immobile complètement déboussolé. Je réalise toujours pas. C'est pas possible. Comment c'est arrivé tout ça ! 120 jours à vivre ici... Avec ces mecs...

    interieur-photo-prison-baumettes-marseille (13)Les premiers jours sont impossibles à supporter. Ils ne me parlent pas. Humiliation de devoir faire ses besoins devant eux, séparé par une couverture tirée entre les deux murs. Promiscuité, odeurs, sueur, saleté. interieur-photo-prison-baumettes-marseille (16)Matelas à même le sol entre deux lits. Ils sont bien plus vieux que moi. Presque la quarantaine. Ils sont là depuis longtemps. Pour longtemps. Ils se connaissent bien. C'est des durs, des squales.

Je n'ai pas faim. Impossible de manger depuis trois jours. Impossible de dormir. Trop de bruits, de ronflements, de cris. Peur de ce nouveau monde. Peur de cette jungle. Chacun pour soi. Les gardiens sont aussi durs que les prisonniers. Je vais devenir fou. Aucun nouvelle de l'extérieur depuis huit jours. Je flotte dans mes vêtements. Première douche. Nu avec les autres. Regards provocateurs, insultants, méprisants. Je me lave à peine et remets rapidement mes vêtements.

Il n'y a rien à faire à part la bouffe et la promenade. Ils ne me parlent toujours pas. Ne sont pas curieux de savoir pourquoi je suis ici. Ils n'hésitent pas à me montrer qu'ils ne veulent pas de moi. Qu'ils ne me considèrent pas comme l'un des leurs. Aucune pudeur devant moi. Ils pissent sans tirer la couverture et se changent devant moi. Ils échangent des blagues salaces en se montrant leurs queues. Moi je me change derrière la couverture.

Extinction des feux. J'ai pas sommeil. Je couche sur un matelas taché, à même le sol. J'entends les sommiers grincer. C'est le moment ou l'angoisse est la plus forte. Une boule qui bloque la gorge. L'envie de chialer. L'envie de sortir du cauchemar. J'arrive à dormir mais très mal. Souvent des cris dans des cellules voisines me font sursauter. Il paraît que ce sont des mecs qui font des cauchemars. J'ai appris à reconnaître les cris et je sais que des fois ce ne sont pas des mecs qui font des cauchemars. Un nuit j'ai tremblé en entendant des bruits de lutte dans la cellule voisine de la nôtre. Après les bruits, des cris de douleurs, puis des grognements couverts par des rires discrets et des grincements de sommier. Le lendemain à la promenade, impossible de deviner ce qui c'était passé cette nuit-là. Tous les mecs de la cellule voisine avaient le même visage que tous les autres jours. Seul le plus chétif regardait le sol. C'était le plus vieux et le dernier arrivé.

La nuit revient avec son cortège d'angoisses. La toilette du soir m'a semblé interminable. Bruits d'urine, changement de vêtements. Il fait chaud. Intenable. Ils se couchent uniquement vêtus de leurs caleçons. C'est la troisième nuit et je ne connais toujours pas leurs prénoms. Ils connaissent le mien. Mon matelas est contre le mur sous la haute lucarne qui sert de fenêtre. Je ferme les yeux dans le noir. Ciel d'orage. Nuages lourds. Nuit très sombre. Au milieu de la nuit, des bruits de voix dans la même cellule que la veille. Je ne comprends pas tous les mots. On dirait qu'un des mecs supplie et pleure. D'autres voix très dures, menaçantes, violentes. Bruit de bousculade. À nouveau des supplications. J'arrive pas à avaler ma salive. Mon cœur veut sortir de ma poitrine. Des cris de douleur me font sursauter. Ils ne durent pas longtemps. Puis le silence entrecoupé de pleurs et de rires discrets.

Le lendemain matin en se rasant un des types de ma cellule dit à la cantonade qu'il y a une nouvelle femme dans la prison. Cela fait rire les autres. Moi j'ai pas assez de poils pour me raser tous les jours. À la promenade, le vieux de la cellule voisine regarde obstinément le sol. Personne ne lui parle, il ne parle à personne. Un de ses compagnons de cellule parle avec un type de ma cellule. Ils fument une cigarette ensemble. Vers la fin de la promenade, le vieux est entouré par les mecs de sa cellule et celui qui a fumé une cigarette se met à lui pétrir les fesses devant tout le monde. Personne ne dit rien et regarde la scène. Sourires ironiques au milieu de visages fermés. Le vieux, les larmes aux yeux, le laisse faire. Les gardiens regardent ailleurs. Nous regagnons tous nos cellules.

Toilette du soir. Les mecs pissent devant moi. Ils sont costauds. Quelques tatouages sur les peaux luisantes de sueur. Leurs ventres débordent au-dessus des caleçons. Ils ne parlent pas et se couchent directement sans même se souhaiter bonne nuit. Je n'ai pas échangé plus dix mots avec eux depuis que je suis là. Les lumières s'éteignent. Je garde les yeux ouverts dans le noir. Je pense au vieux de la cellule voisine. Ce soir il n'y a pas de bruit. Peut-être qu'ils vont le laisser tranquille. Il fait très chaud. Je suis en polo et caleçon. Je n'arrive pas à trouver le sommeil. Cela fait six jours que je suis ici. Je me tourne et retourne sur mon matelas.

Le vieux hante mes pensées. Je l'ai vu à poil sous la douche. Des poils blancs, des rides, un corps maigre, moche. Il doit avoir presque cinquante ans. Les autres mecs de sa cellule doivent avoir à peine la quarantaine. Ainsi donc c'est vrai que c'est la loi du plus fort et que tu deviens vite une larve. Il va pleuvoir. Je m'assoupis...

Un mouvement dans la piaule ! Un mec est debout ! Il va vers les toilettes. Je ferme les yeux. J'entends le bruit de l'urine couler le long de la cuvette. Il finit de pisser. J'entrouvre les yeux. Le corps se découpe dans la pénombre. Je vois parfaitement la bosse sous le caleçon. Le type se recouche. Je me calme. J'ai eu peur. Le sang bat contre mes tempes. Je somnole avant de m'endormir...

Réveil en sursaut... Je ne peux pas bouger... J'ai du mal à réaliser ce qui se passe... Ils sont à genoux autour de moi. Leurs silhouettes massives se découpent dans la pénombre. Seule la lumière de la lune passant par la lucarne éclaire la cellule. Je comprends tout de suite ce qu'ils veulent. Je panique. J'ouvre la bouche pour crier. Une claque me coupe le souffle. Autour de mon matelas, ils ne parlent pas et respirent fort. Des mains puissantes me bloquent les jambes, les bras, le cou. Un tissu mouillé force ma bouche. Ils m'immobilisent la tête. Je vois les lueurs dans leurs yeux. Le tissu m'écarte violemment les mâchoires. Les doigts poussent le linge au fond de ma bouche. Je gigote sur le matelas. Ils me tiennent bien.

 

 

Je grogne. Ils frappent. Je ne sais pas pourquoi ils me tabassent. Ils me frappent en silence. Sur tout le corps à l'exception du visage. Ils ont les poings entourés de tissus. Je ne peux parer aucun coup. Je souffre en grognant de douleur. Je repense au vieux et me demande s'il entend mes gémissements dans sa cellule. Les coups pleuvent sur mon corps. Les mecs prennent leur temps et frappent à tour de rôle. Essentiellement sur mes côtes, mes cuisses, mon ventre et mon bas ventre.

— Stop !...

L'ordre n'est qu'un chuchotement, mais les coups s'arrêtent. Le visage d'un des mecs, le plus vieux, se penche sur le mien. Ses yeux méchants brillent dans le noir. Les autres m'agrippent fermement les bras et les mollets. Son haleine sent le tabac. Je le regarde complètement terrorisé. Il chuchote au dessus de mon visage.

— On a de la chance d'avoir un jeune comme toi... Tu vas être une gentille poulette et on te fera aucun mal... Tu verras dans quelques jours, cela te fera même du bien...

Il s'est redressé au dessus de mon visage. Je voyais bien qu'il bandait dans le noir. Un très grosse bosse sous le caleçon taché. Je tentais désespérément de leur échapper. Je savais qu'il n'y avait aucun espoir. Je les avais pourtant entendu les autres dans la nuit. Le bâillon étouffera tous mes cris de révolte, de douleur ou de peur.

Ils m'ont retourné rapidement pour me mettre à plat ventre. Une main dans mes cheveux pour plaquer mon visage contre le matelas, à la limite de l'étouffement. J'ai énormément de mal à respirer avec ce tissu mouillé dans la bouche. Ils me débarrassent brutalement de mon caleçon avant d'écarteler mes jambes en dehors du matelas. J'étais complètement à leur merci. Je comprenais à peine ce qu'ils disaient en chuchotant :

— Il a un beau petit cul tout blanc...

— Ouais ça va être un vrai plaisir...

— Ça fait une semaine que j'en ai envie de son cul de gonzesse...

— Va cherchez le savon... Faut pas l'abîmer...

Ils m'écartent brutalement les fesses, mettant ma raie à nue. Des ongles cassés me griffent la peau. Je voulais les supplier de me laisser tranquille. Je grognais dans le matelas. Je ne pouvais bouger aucune partie de mon corps. Ils emprisonnaient mes jambes, ma tête, mes bras. Quand une main m'a enduit les fesses et la raie de savon, je me suis cambré. Cela les a fait rire.

— Vas-y, bouge bien ton petit cul pour échapper... C'est encore plus excitant... Savonne-lui le trou...

J'ai cru que j'allais mourir quand des doigts glissants ont forcé mon anus. Pas de douleur. La honte, uniquement la honte. Les doigts enduisaient mon tunnel. Ils allaient et venaient. Je tentais vainement de me sauver. Pour aller où ? Comment ? Les doigts assouplissaient ma rondelle. Je n'avais pas mal. La peur me tenaillait le ventre et je tremblais en gémissant dans mon bâillon. Quand les doigts ont quitté ma raie, j'ai cru naïvement qu'ils allaient enfin me laisser. Mais le fumeur s'est mis à genoux entre mes jambes écartelées et quand j'ai senti ses mollets poilus contres l'intérieur de mes cuisses, j'ai cru devenir fou de désespoir.

— Tenez-le bien...

Il s'est couché sur mon dos.

— Allez ma poulette... Bientôt tu en redemanderas...

C'est comme une décharge électrique qui m'a traversé tout le corps quand j'ai senti son membre très dur contre mes fesses et son haleine sur ma nuque. Les poils de son torse grattaient mon dos. Son ventre se collait contre le bas de mon dos.

— Laisse-toi faire... N'aie pas peur... Tu vas devenir une bonne petite femelle...

Son sexe était contre ma raie, entre mes fesses. Le fumeur bougeait son bassin et son sexe coulissait entre mes fesses à la recherche de l'entrée. Je ne bougeais plus. Je n'en avais pas la force et je serrais les fesses au maximum.

— Laisse-toi faire... Ne fais pas comme le vieux d'à côté...

Je tentais de repousser le bâillon avec ma langue. Mais la boule de tissu était bien trop grosse et bien enfoncée dans ma bouche pour sortir. Je grognais de plus en plus fort en sentant le gland se poser contre mon anus savonné. Je m'en fichais de savoir que dans les cellules voisines, ils pourraient entendre mes gémissements.

— Le vieux, il voulait pas lui non plus... Alors ils l'ont pointé à quatre d'un coup et ils vont le faire tous les soirs... En ce moment ils sont en train de lui casser le cul et il ne crie plus...

Il a commencé à donner des coups de reins contre mon anus. Des coups très secs et rapides. Il allait de plus en plus fort et je sentais avec effroi ma corolle se détendre. Les coups de bassins augmentaient en puissance. J'étais complètement tétanisé de peur en sentant mon conduit céder lentement sous ses assauts.

— Laisse-toi enculer et on te gardera que pour nous... Le vieux maintenant, ils vont le transformer en lope pour le louer à toute la prison...

Ses doigts crochus ont serré mes épaules et après quelques secondes d'immobilité, il a donné un violent coup de rein. J'ai cru que mes testicules étaient remontés dans ma gorge. Des éclairs de douleurs dans mon cerveau... Puis plus rien... Comme du plomb dans mon ventre...

— Laisse-toi faire... Ne bouge plus... Tu vois, mec... T'es un enculé maintenant... Tu l'as bien profonde... T'es décapsulé... Ça sert à rien de te battre maintenant...

Écartelé sur le matelas, je ne criais plus. Je ne serrais plus les fesses. Je ne tentais pas non plus de bouger mes membres. Cela ne servait plus à rien. C'était trop tard... Il avait raison. J'étais maintenant un enculé. J'avais une barre bien dure dans le cul. Ils étaient trois contre moi. Il a commencé à me limer de toute la longueur de son membre. Je me suis contenté de pleurer en mordant le bâillon de toutes mes forces.

— C'est bien, mon petit enculé... Reste sage... Je vais t'assouplir la rondelle... À ton âge, la douleur ne dure pas longtemps...

Il a commencé à accélérer ses mouvement de pilonnage. La douleur est vite revenue, me faisant gémir à nouveau. Le savon me lubrifiait parfaitement et je commençais à sentir la grosse saucisse frotter contre mon conduit intime. Les autres m'ont lâché. Je n'ai rien fait pour me sauver ou échapper au pieu qui me forait vigoureusement les entrailles. J'attendais honteux la fin du calvaire.

— C'est bien... Tu es une bonne petite femelle... Ce soir, tu vas garder le bâillon... Il faut pas que les autres entendent... Mais tu vas voir, ton p'tit cul, on va en faire une vraie chatte... Bien souple...

Il n'a plus rien dit et m'a enculé lentement en prenant son temps et en savourant sa victoire sur mon cul. Je le laissais me sodomiser. Je ne criais plus et la douleur devenait supportable.

— Tu comprends vite, toi...

Mon corps bougeait sous ses assauts. Son sexe tapait contre le fond de mon ventre. À nouveau sa voix grave :

— Tu la sens ma grosse teub... Tiens, prends-la à fond mon poussin... Tu vas voir on va bien te l'élargir ton derche de gonzesse... Bientôt tu nous supplieras pour qu'on te la mette...

Les poils de son corps grattaient ma peau, son ventre cognait régulièrement contre le haut de mes fesses. Il sentait la sueur et le tabac. Les autres regardaient le spectacle en se branlant lentement. C'est cette nuit, que comme le vieux de la cellule mitoyenne, je suis devenu un enculé. C'est cette nuit que je suis devenu leur femelle soumise. Le fumeur m'a rempli l'anus de sa liqueur virile et moi, je me suis vidé de mes attributs de mec. Le type s'est longuement vidé au fond de mes reins et moi j'ai docilement tendu mes fesses à sa loi du plus fort. J'ai eu froid quand sa queue a libéré mes fesses et qu'il s'est levé.

— La voie est ouverte les mecs... C'est une voie royale...

Je suis resté immobile, membres écartelés, fesses offertes, visage tourné vers la lucarne. J'attendais sagement le suivant. Je crois bien que j'ai pleuré...

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Le lendemain au réveil, j'avais encore mal au cul. Mais c'était une douleur supportable. Je me suis nettoyé la raie tant bien que mal avec du papier chiotte. Eux me regardaient de temps en temps avec des sourires méchants.

— Alors petit ? Passé une bonne nuit ?

C'est le plus vieux, le chef de la cellule, celui qui m'avait dépucelé qui me questionnait en riant. J'ai baissé la tête en rougissant.

Au moment de la promenade, j'ai compris pourquoi le vieux regardait tout le temps le sol. Moi non plus je n'avais pas le courage de regarder les autres. J'avais l'impression que tous les détenus savaient ce qui c'était passé la nuit précédente. Je savais que je n'aurais personne pour me défendre ou même à qui me confier. Terrible sentiment de silencieuse solitude. Le mot enculé était imprimé en lettres de feu dans mon cerveau. J'étais un enculé et bientôt tous les détenus allaient le savoir. Le pire c'est que le type qui m'avait dépucelé avait raison. J'avais à peine mal et si j'étais fatigué, c'est plutôt parce que je n'avais pas dormi de la nuit. J'avais passé le restant de la nuit à chier ou à dégueuler pendant qu'ils ronflaient repus et contents de s'être soulagé les burnes comme a dit le dernier.

Le matin, ils avaient eu le même comportement que les jours précédents, m'ignorant superbement à part ces sourires et la question du vieux. On aurait dit qu'il ne s'était rien passé. La seule différence est que j'étais uniquement vêtu de mon polo au réveil et qu'il a bien fallu que je me nettoie la raie. Un des types de la cellule a fait brûler une écorce d'orange séchée en me lançant une œillade qui m'a fait rougir. J'ai su plus tard que cela servait à camoufler les odeurs suspectes.

Dans la cour, le fumeur de la cellule d'à côté discutait avec un mec d'une autre cellule qui lui a remis une cartouche de cigarettes. Personne ne faisait attention à moi. Le vieux était seul dans un autre coin de la cour.

Au repas de midi, j'ai dû m'asseoir entre deux de mes compagnons de cellule. Ils m'ont piqué la moitié de ma bouffe. J'ai rien fait pour les empêcher. Les autres autour de la table m'ont lancé des regards de mépris. À la sortie du réfectoire, au moment de la bousculade pour sortir de la grande salle, j'ai senti une main sur mes fesses. Je me suis retourné pour voir le visage hilare d'un mec de ma cellule. Les mecs autour de moi ont bien vu que je rougissais de honte. J'ai baissé la tête. J'avais envie de chialer. À mon âge !

L'après-midi, dans l'atelier, le type qui avait donné la cartouche a accosté le vieux pour lui chuchoter quelques mots à l'oreille. Le vieux est devenu tout pâle. Il a regardé le fumeur de sa cellule qui s'est contenté de lui renvoyer un léger sourire ironique et très menaçant en lui faisant oui de la tête. Les gardes étaient loin du groupe. Deux mecs de la cellule ont encadré le vieux et l'ont littéralement porté derrière la grosse machine à laver le linge. Le type qui avait donné la cartouche les suivait. Le vieux avait les larmes aux yeux en se laissant emmener.

Le type qui m'avait dépucelé s'est approché de moi.

— Tu vois que je t'avais pas raconté de bobards hier. Il l'a échangé contre une cartouche de cigarettes. Suis-moi... Tu vas voir ce qui peux t'arriver, si tu fais le con...

Ce que j'ai vu m'a fait froid dans le dos : derrière la grosse machine bruyante, les deux mecs de la cellule tenaient le vieux penché en avant sur un établi. Le troisième s'est collé contre son derrière et lui a rapidement baissé son pantalon et son caleçon sous les fesses. J'ai vu son cul tout blanc à la peau fripée tendu vers l'autre. La bite est sortie de la braguette. Elle était d'une belle taille. Le mec a craché dans sa main et s'est masturbé rapidement. Puis le mec a positionné son sexe entre les fesses flétries et a saisi le vieux par la taille. J'ai vu de mes propres yeux le sexe s'enfoncer d'un coup. Le vieux a redressé la tête sous la douleur et a ouvert la bouche. Un des mecs qui le tenait penché lui a mis sa main sur la bouche. Le type qui avait donné la cartouche s'est collé contre les vieilles fesses.

— Jusqu'aux couilles direct... C'est comme ça qu'il faut niquer les lopes... Elle sont là pour ça...

Puis, il a commencé à bouger. Il allait très vite et sodomisait durement le vieux cul tout blanc. La scène a à peine duré cinq minutes. Le type a déchargé, a sorti sa queue luisante et s'est rajusté avant de partir bosser. Les deux autres ont libéré le vieux qui a remonté son pantalon en reniflant.

— Tu vois comme ils l'ont mâté... Ça peut t'arriver aussi... Il suffit simplement qu'on leur raconte et qu'on leur donne notre feu vert pour te casser le fion... Et toi t'es bien plus mignon que cette vieille peau...

Tout en me parlant, il me malaxait les fesses. Je l'ai laissé faire devant tous les autres détenus...

— C'est bien, tu comprends vite, toi... Vous y touchez pas les mecs, il est à nous seulement, celui là.

C'était donc vrai, je leur appartenais et j'étais un enculé... Un vrai...


C'est le premier jour depuis ma détention que le temps m'a paru passer si vite. Il était déjà l'heure de la toilette du soir. Bien sûr, j'appréhendais le moment du coucher. Mais il n'y avait aucun moyen de le retarder. Et je savais déjà ce qui allait m'arriver cette nuit.

La cellule m'a paru encore plus étouffante que d'habitude. La chaleur n'arrangeait rien, bien sûr. Ils se sont changés comme à l'accoutumé, sans même me regarder ne gardant que leur caleçon. Malgré moi, je jetais des coups d’œil furtifs sur les bosses qui déformaient les calcifs. J'avais la gorge sèche... Et très peur... Je me suis changé derrière la couverture cinq minutes avant l'extinction des feux.

Les lumières se sont éteintes et l'angoisse m'a envahi. Dans le noir de cette cellule, je me suis couché sur mon matelas en relevant mon drap jusqu'au menton comme un gamin qui a peur du noir. Et j'avais vraiment l'impression d'être un môme dans cet enfer. Je revoyais le vieux de l'atelier obligé de se pencher, obligé de tendre son cul à un mec, obligé de subir la loi du mâle, visage crispé de douleur et d'humiliation. La chair pâle et flétrie de ses fesses tremblant comme de la gélatine sous les assauts de son enculeur dansait devant mes yeux.

Je tremblais malgré la moiteur de l'air. J'avais du mal à respirer et un sentiment d'oppression me comprimait la poitrine. Je ne savais pas ce qu'ils voudraient, mais je savais que je n'aurais pas le choix. Ils voudraient encore mon cul. Mon cul de jeune mec dans la force de l'âge. Est-ce-que tous les jeunots comme moi se faisait éclater le fion ?

Il ne s'est rien passé pendant au moins deux heures ou plus. Je suis brusquement sorti de ma léthargie en sentant quelqu'un à mes côtés. C'était le fumeur. Il m'a tiré par la main.

— Viens ma poule...

Je me suis levé pour le suivre. Je n'avais pas le choix. Je savais que si je n'obéissais pas, cela serait pire encore. Il m'a enlevé mon polo et mon caleçon devant son lit. Je me doutais bien que les autres devaient regarder dans le noir. Mon corps blanc pâle devait bien ressortir.

— T'as plus besoin de t'habiller la nuit chérie...

Le fumeur s'est collé contre mon dos et j'ai très vite senti son sexe très dur se frotter contre mes fesses.

— Tu sens Popaul ma petite chérie ?...

Ses mains se sont mises à me pincer les seins, à me caresser le ventre ou à serrer mes tétons. Il me mordillait la nuque ou les épaules. Je percevais son excitation et je tremblais de plus belle en sachant très bien que j'étais à sa totale merci.

— Ce soir tu vas être ma petite femme... Ma bonne petite salope à moi tout seul... Tu vas coucher avec moi et te laisser faire bien gentiment...

Ses grosses mains ont empaumé mes fesses qu'il a malaxées durement. Puis il a ouvert ma raie m'obligeant à me pencher, avant de revenir me pincer très fort mes tétons et descendre sur mon pubis pour me tirer les poils sans jamais toucher à mon sexe.

— Dommage que t'aies des poils ici... Tu as la peau douce partout. Une vraie peau de femme...

Son corps collé contre mon dos dégageait une puissance telle que je savais que toute rébellion de ma part serait vouée à l'échec. De plus, dans le noir, je devinais que les autres se tenaient prêts à intervenir au moindre mouvement de révolte.

— Au pieu chérie et je te conseille de pas crier si tu veux pas que les autres entendent dans les cellules voisines... Couche-toi ma petite salope... Montre nous ton joli popotin...

Je me suis mis à plat ventre sur son lit et il m'a vite couvert de son corps noueux. Ses jambes musclées et très poilues ont écarté les miennes imberbes. Son pubis frottait contre mes fesses légèrement surélevées. Il sentait le tabac et la sueur.

— Je te préviens, si tu fais pas tout ce qu'on veut on te donne aux autres... Et crois-moi, ils attendent que ça... C'est rare un trou neuf dans le quartier...

Pendant qu'il étalait de la salive sur ma raie et mon trou, j'ai mordu l'oreiller pour ne pas crier. J'ai serré les dents de toutes mes forces quand son gland s'est collé contre mon œillet plissé. Il a vite trouvé la voie et quand il m'a empalé, j'ai cru que mon anus allait exploser sous la puissance de ses coups de bassin.

— Putain les mecs !... Il est vraiment royal celui-là... Tu vas voir chéri, tu vas avoir bientôt un cul bien profond et bien souple... Rien que pour nous... Si t'es bien obéissant on te défendra...

Je pleurais de honte en mordant de toutes mes forces le coussin. Les autres regardaient en silence. Y en avait deux qui se branlaient.

— Écarte bien tes jambes... Encore plus... Fais-les sortir du pieu... C'est ça ,cambre-toi... Vas-y... Cambre-toi pour que je t'encule à fond...

Je sentais son sexe coulisser dans mon fondement. Il allait le plus loin possible, m'arrachant des sursauts de douleur. J'avais les yeux injectés de larmes. Mon anus s'élargissait sous les assauts de ce gourdin.

— Tu vois chéri, il y a longtemps qu'on a pas eu un p'tit mec comme toi avec nous...

Ses couilles lourdes tapaient contre les miennes. Ses mains étaient autour de mon cou. Son haleine empestait le tabac. Il m'a attrapé les cheveux, m'obligeant à tourner ma tête vers lui.

— Montre-moi ta petite gueule de pute... Tu dois avoir beaucoup de succès avec les filles, toi... J'ai vu la photo de ta petite amie dans ton casier... Elle est mignonne... Tu vas lui manquer...

Il ne bougeait plus. Son sexe était entièrement planté dans mon fion. Mon anus me brûlait. Il me regardait droit dans les yeux.

— Tu peux pleurer... Après tout, t'es comme une femme en train de perdre son pucelage... Serre les dents, tu vas connaître l'homme...

Il a recommencé à bouger au fond de mes reins. De plus en plus vite... De plus en plus fort. Les autres se branlaient toujours. L'un d'eux a joui...

— Je vais te remplir à ras bord...

Pour eux je n'étais qu'un trou bon à les satisfaire. J'ai vite compris que cette bite qui m'éclatait l'anus sonnait pour moi le début de l'enfer.


Le lendemain, ils ont commencé à me transformer. Leurs ordres étaient secs, péremptoires. La moitié de ma bouffe pour eux. Plus de caleçon le soir. Nu, dès l'extinction. Lavage des chiottes tous les jours. Lavage de leurs chaussettes et slips. Interdiction de me faire couper les cheveux. À la moindre incartade ou rébellion, ils me frappaient. Sur le ventre, le bas ventre, les reins. Jusqu'à ce que j'obéisse. Et bien sûr les soulager...

Au bout de mon premier mois de cellule, j'étais devenu leur objet. Leur femelle soumise et consentante. Toujours à leurs ordres. Un jour j'ai retrouvé tous mes slips déchirés.

— Pas besoin d'en mettre...

Dès l'extinction des lumières, j'attendais sagement couché sur mon matelas, celui qui viendrait me chercher et m'emmènerait dans son lit pour se soulager.

Une autre nuit, avant de m'enculer, un mec prend la photo de ma meuf pour la mettre en évidence sur le matelas au niveau de ma tête.

— Comme ça, j'ai l'impression que c'est elle que j'encule... Elle doit avoir un joli cul ta donzelle...

Tous les soirs mon cul s'ouvrait de plus en plus et se remplissait à ras bord... Je n'étais qu'un trou...

Le reste du temps, ils étaient complètement indifférents. En fait, ils m'utilisaient uniquement pour se vider les burnes. Ils me traitaient comme un jouet ou comme une poupée.

Dès qu'un des types me faisait signe, je le rejoignais dans son lit et me couchais à plat ventre ou sur le côté. Je ne portais plus aucun vêtement quand je me couchais. Ils me l'interdisaient. Il y avait même une hiérarchie pour me baiser. Toujours le fumeur en premier et après seulement les autres et toujours dans le même ordre, du plus vieux au plus jeune. Heureusement, une fois la première semaine passée, ils se contentaient de prendre leur pied deux fois par semaine chacun, rarement plus.

Mon anus s'est bien assoupli et se dilatait sans problème. Plus besoin de savon. Uniquement de la salive. J'arrivais à m'en prendre deux ou trois d'affilé sans douleur. Je sentais les bites entrer en ouvrant le passage. Je sentais les pieux frotter contre ma corolle, progresser au fond de mon cul et taper contre ma prostate. Je sentais mon cul se remplir de leurs foutres épais et visqueux. Dès qu'ils avaient joui, ils me renvoyaient de leur lit. Mon cul coulait tout le temps. Ils ne voulaient pas que je reste avec leur semence au fond de mon ventre. C'était leur manière de me marquer.

Je ne disais rien à personne, ne me révoltais pas, j'acceptais cette situation. J'étais dompté, incapable de désobéir à ces quatre mecs qui n'hésiteraient pas à me livrer en pâture aux autres si je me rebellais. Une fois, j'ai osé dire non. J'ai trouvé le courage de me débattre et même d'en gifler un. Mal m'en a pris. Le soir ils m'ont bloqué, couché sur un lit. Chevilles attachées aux montants d'un des pieux et bouche écartelée par le slip et les chaussettes d'un des types. Le plus vieux m'a juste montré la flamme de son briquet. Les autres m'ont immobilisé et bâillonné. Le vieux m'a cramé les voûtes plantaires. Je pouvais rien faire. J'ai souffert en gémissant dans le bâillon, me tordant de douleur. Cela a été mon seul moment de révolte que j'ai payé très cher.

Le jour du coiffeur, ils n'ont pas voulu que je me fasse couper les cheveux. Ils me préféraient les cheveux longs.

— Comme ça, tu ressembleras plus à une femme.

Les autres détenus savaient ce qui se passait le soir dans la cellule. Mais personne ne me touchait. Ils se contentaient de me regarder avec gourmandise, surtout les jours de la douche.

J'avais découvert qu'il y avait des règles non écrites, bien plus fortes que le règlement, qui dictaient la vie de la prison et l'une d'elles était que les gardiens se foutaient de ce qui pouvait bien se passer à l'intérieur des cellules, pourvu que cela reste discret. Je suis presque sûr que certains gardiens de nuit avaient vu ce qui se passait dans la cellule. Je reste persuadé qu'au moins un gardien est resté l’œil vissé au mouchard pendant que je me faisais sodomiser. J'ai entendu le bruit de ses pas, son souffle, le cliquetis de son ceinturon. Même le toubib de la prison savait, sinon pourquoi il aurait voulu voir mon anus au cours d'une visite médicale de routine. Cet enfoiré avait mis un gant en latex. Il avait étalé de la vaseline sur son index et ouvert mes fesses de son autre main. Je ne comprenais pas pourquoi il m'a tâté le trou aussi longtemps. Naïvement, je serrais mon anus pour lui faire croire que j'étais encore vierge. Ce sourire narquois sur son visage impassible quand il m'a dit que j'étais en pleine forme.

Je ne lui ai rien dit. Cela ne servait à rien et ne m'aurait amené que des ennuis bien plus graves encore. Ce qui arrivait au vieux de la cellule voisine me servait de leçon et je ne voulais surtout pas finir comme lui. Car après la séance de l'atelier, le vieux est rapidement devenu le souffre-douleur de tout le groupe. Les mecs de sa cellule l'utilisaient sans vergogne et sans aucune pitié. Et les mecs de ma cellule ne se privaient pas de me raconter ce qui se passait le soir. Ils le faisaient en chuchotant à mon oreille pendant qu'ils se vidaient les burnes entre mes fesses :

— Tu vois, nous on est gentils avec toi ma poule... Hier, le vieux a dû lécher les pieds de toute la cellule...

— Cambre-toi, chérie que je vois ton joli trou... Hier le vieux a dû nettoyer les chiottes avec sa langue...

— Ne te mets pas trop de salive, salope, j'aime bien quand je sens ton trou serré autour de ma bite... Il paraît que les gars d'à côté pissent dans le cul du vieux maintenant...

Il y avait aussi les scènes auxquelles j'assistais à mon corps défendant. Comme par hasard, toujours à l'atelier. Comme par hasard, dans un coin que les gardes ne pouvaient pas voir de leurs postes. Et comme par hasard, à un moment où la tournée des gardiens n'avait plus lieu. Deux des mecs de sa cellule entraînaient le vieux derrière les ballots de linge sale. Il se débattait toujours un peu, mais quelques claques le calmaient rapidement.

Des fois, ils lui baissaient son futal en plein milieu de la salle et on pouvait tous voir ses fesses rougies de la fessée qu'il avait dû recevoir dans la nuit, son pubis épilé, et les marques de brûlures de cigarette sur ses cuisses.

Une fois devant nous tous, ils lui ont badigeonné la raie et le cul de moutarde. Le vieux a dû travailler sans avoir le droit de se toucher. Il pleurait comme un gamin.

Ce qui se passait derrière les ballots de linge était encore plus violent. Ils le foutaient cul nu et se servaient de sa bouche et de son derrière moyennant ce qu'ils voulaient donner aux mecs de la cellule.

Je ne comprenais pas cet acharnement sur cet homme qui me faisait de la peine. Je n'arrivais pas à admettre une telle sauvagerie.

 

  si je suis oui ou non devenu homo et accroc à la bite ? 

  oui et non

ou ni oui ni non ...regarde ce qui arrive à cet ex détenu dans le prochain article  "BISEX A UN MATCH DE L'OM" 

 

Par Julien13 - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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