Partager l'article ! Je m'imagine bien les mecs en train se s'astiquer la queue et gicler sur leur ordi.: ...
A-t-on- bien pris la mesure des changements survenus dans nos vies d'occidentaux ? |
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˝ On serait bien sot si l'on faisait dépendre son plaisir du jugement des hommes ˝Voltaire
FRAICHE ET JOYEUSE FICTION GAY |
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« Sais-tu déjà ce que tu vas faire pendant ces vacances ? Me demande Jérémy alors que nous nous rhabillons au terme de cette dernière séance de
piscine scolaire.
- Rien de prévu ! Les vacances, cette année, c'est à la maison, on n'a pas les moyens de partir, ça coûte bien trop cher.
- Ouais, pareil pour moi ! Mes vieux m'ont prévenu que cette année, c'était ceinture.
- On va encore se faire chier comme des rats morts !
- T'as raison, putain quelle galère ! »
C'est sur ce constat amer que nous quittons le vestiaire accompagné par nos camarades pour reprendre la direction du bahut.
Jérémy, c'est mon pote, mon meilleur Ami, depuis notre plus tendre enfance. On peut même dire sans exagérer que nous ne nous sommes pas quittés
d'une semelle depuis la maternelle, c'est dire qu'on se connait parfaitement bien tous les deux. Nous habitons le quartier des Myosotis, une maison mitoyenne juste à la périphérie. C'est un coin
tranquille, pas de racaille dans le coin !
Nous avons toujours été dans la même classe et, c'était comme une sorte de jeu tout autant qu'un défi entre nous, nous mettions de l'ardeur à nous
talonner, question résultats scolaires. Nous étions parmi les meilleurs chaque année, pour le plus grand plaisir de nos parents respectifs. Aussi, le fait de passer la majeure partie de notre
temps libre ensemble, de dormir alternativement chez l'un, chez l'autre, n'a jamais été vu comme un handicap, tout au contraire. Avec Jérémy, je partageais tout, absolument tout à l'exception
d'une toute petite chose : je suis gay ! Je n'ai jamais trouvé le courage de le lui dire par peur de perdre cette amitié à laquelle je tiens plus que tout au monde. Au-delà de cette amitié,
j'éprouve pour lui, aujourd'hui, un amour véritablement platonique.
Oh ! Bien sûr, je ne dis pas, sous peine que vous ne me traitiez d'abominable menteur, que nous ne nous sommes pas livrés à quelques petits concours
de « Madame cinq doigts » ces dernières années dès lors que nous avions découverts que nos teubs ne servaient pas qu'à pisser ! Mais cela en était toujours resté à ce stade. Je connaissais son
corps aussi parfaitement qu'il connaissait le mien, nous n'avons jamais été pudiques entre nous. Mais il est vrai aussi que je le regarde différemment à présent, car je dois bien l'avouer, il a
un corps de rêve qui me fait horriblement fantasmer presque chaque soir au creux de mon lit.
Question morphologie, nous sommes très semblables : même carrure, même grandeur, même taille, ce qui fait que très régulièrement nous nous
échangeons nos vêtements, portant indifféremment les uns et les autres d'autant plus facilement que nos goûts sont identiques. A bien y regarder, il n'y a guère qu'au niveau de l'entrejambe que
nous avons une réelle différence. Jeremy en a une longue et fine alors que moi, je l'ai plus courte et plus épaisse. Ma toison pubienne comme la sienne n'est guère fournie. Nous avons tout juste
un peu plus de 15 ans.
Dans mon lit le soir, je fantasme un max. Je m'imagine lui tenir fermement sa teub entre mes doigts pour la faire se dresser fièrement, puis je me
vois le masturber frénétiquement jusqu'à ce que fuse son jus que je laisse se répandre sur mon torse nu. Souvent, c'est mon propre jus qui se répand sur mon ventre avec une belle
simultanéité.
Il m'arrive aussi, parfois, de l'imaginer me chevauchant, me tenant par les poignets, m'immobilisant de tout son poids sur moi, présentant sa queue
au cœur de mes fesses, me pénétrant brutalement, se répandant en moi. Chaque fois, ça me met comme en transe et j'adore ça.
Seulement voilà, ce n'est qu'un fantasme. Pas demain la veille que mon pote me violera... avec mon plein consentement.
Avec Jérémy, on a fait un blog sur Sky, un vrai délire avec toutes nos conneries. N'empêche ! 835 visites en quelques mois, c'est pas rien ça
!!
En parallèle, j'en ai fait un autre, « Le monde de Maxounet » ! Mais celui-là, personne dans mon entourage ne le sait, et surtout pas Jérémy. C'est
le blog de tous mes fantasmes, celui où je raconte ce que j'aimerais vivre avec lui. L'ennui, c'est qu'on arrête pas de me draguer... et pas que des mecs de mon âge ! Ils veulent tous mon MSN,
mais pas question, je le donne pas, suis pas tombé sur ma tête !
Bon, c'est vrai, ce que je raconte sur ce blog, c'est du chaud-bouillant, ça doit en faire salement triquer quelques uns. Je m'imagine bien les mecs
en train se s'astiquer la queue et gicler sur leur ordi.
Dring ! Dring ! Drinnnnnnnnnngggggg !
Ça c'est Jérémy. On s'est filé rencart à la sortie du bahut, il doit rester dormir ce soir. On va encore délirer un max ! Et puis, je vais encore le
voir dans son moule-bite qui me fait tellement d'effet. C'est curieux quand même, on dort dans le même pieu depuis des années et jamais encore, je n'ai osé lui toucher la teub pendant qu'il
dormait. Et pourtant, c'est pas l'envie qui me manque... Mais j'ose pas, trop la trouille qu'il se réveille et qu'il m'en foute une en travers de la tronche. C'en serait fini de notre amitié et
ça, ben j'ai vraiment pas envie.
- Re, Max !
- Re, Jé ! T'es en avance !
- Ouais. Mais ma reum me casse les burnes depuis que je suis rentré. Alors, j'lui ai dit que je venais ici et que je restais pour la nuit. P'tain,
fait chaud dans ta piaule !
- Ouais. Ben t'a qu'à te mettre à l'aise.
Sans tarder, il fait sauter son tee-shirt et son pantacourt Diesel, fait valser ses pompes et ses mini socquettes au pied du lit. Un inconditionnel
de Diesel, le Jérémy. Il se trouve à présent devant moi seulement vêtu de son boxer Diesel noir à bande grise. Et même si je connais parfaitement sa teub, la savoir sous ce morceau de tissu
m'exciterait presque plus. Bon, faut que j'arrête de la mater comme ça, y'a du tumulte dans le mien de boxer.
- J'vais prendre ma douche !
- O.k ! J'peux m' co ?
- Ouais, ouais, pas de prob !
Je le laisse prendre possession de mon ordi et me dirige vers la salle de bain. Une douche fraîche devrait calmer mes ardeurs. Comme d'hab, je ferme
la porte sans tourner la clef. J'enlève mes fringues et les mets dans la panière de linge sale. Puis je m'enfile derrière la paroi de verre et fait couler l'eau sur moi. C'est vachement agréable
de sentir l'eau ruisseler sur son corps... Inévitablement ça me fait bander comme un taureau. La vision de Jérémy en boxer m'oblige à ... Ce n'est que lorsque mon jus fuse contre le carrelage que
je me sens enfin bien. Je reste encore un moment sous la douche, me savonne copieusement, entretenant cette érection qui ne cède pas un pouce de terrain.
Au moment de sortir de la salle de bain, une chose m'intrigue : j'étais sûr d'avoir fermé la porte alors que là, elle est légèrement entrouverte.
Bizarre tout de même ! À moins que... Non, je me fais encore un film là !
Je retrouve mon pote, sagement assis devant l'ordi à fureter sur le net au hasard. Seule la serviette de bain me sépare d'une totale nudité devant
lui. Elle valse dès que j'ai en main un boxer propre dont je me revêts sans précipitation, me trouvant ainsi à égalité avec Jérémy. Je prends alors le tabouret et ma place à côté de lui. On
regarde quelques sites, nos messages sur le blog, on y fait quelques réponses jusqu'à ce que ma mère nous appelle pour le souper. Jérémy réenfile son pantacourt et moi un simple bermuda de façon
à être présentables pour le repas.
Moins d'une heure plus tard, nous nous retrouvons dans la chambre. Il y fait toujours aussi chaud malgré la porte fenêtre ouverte au large. Pas un
brin d'air et l'orage commence à gronder au loin. Nous retournons un moment sur MSN pour taper la discut' avec quelques copains du bahut par la cam. L'orage est arrivé et ça donne bien, il est
préférable d'arrêter l'ordi. Du coup, comme on ne sait plus trop quoi faire, Jérémy me dit qu'il va prendre une douche avant de se coucher. Il en revient 10 minutes plus tard avec seulement la
serviette autour de sa taille, me demande de lui prêter un boxer pour la nuit.
- Tu sais où ils sont, sers toi !
- O.k
Il ouvre le placard mural et choisit, parmi la douzaine, le boxer que j'aime le plus. Je crois que ce n'est pas gratuit, il sait que c'est celui que
je préfère. Il laisse tomber la serviette au pied du lit, bien en face de moi et l'enfile tout aussi tranquillement que moi le mien tout à l'heure.
Puis il vient s'allonger à côté de moi sur le lit. J'ai rejeté la couverture et le drap du dessus au pied, fait vraiment trop chaud. Il sent le
frais et je reconnais sans hésiter l'odeur de mon gel douche. Hasard ou volonté ? Mes parents et moi n'avons pas le même. Mon père utilise Ushuaia et ma mère un truc de bébé au ph neutre pour
préserver sa peau. Moi, c'est du Axe Dark Temptation, j'adore cette odeur de frais qu'il laisse sur mon corps après la douche.
- P'tain fait vraiment trop chaud ! J'espère que l'orage va rafraîchir ! Dit Jérémy.
- Ouais. Ben là, on ne peut plus guère enlever quelque chose, on est déjà quasi à poil !
- Ben ouais ! Me répond Jérémy comme déçu !
Est-ce que je me fais encore des idées ou ... J'ai envie de tenter quelque chose, mais je me demande bien comment il va réagir.
- J'pense à un truc là !
- Ah ouais ? Quoi ?
- Ben c'est marrant quand même, ça fait des années qu'on se connaît, des années qu'on pieute ensemble chez toi ou chez moi, et jamais on a dormi à
poil ou presque, toujours en pyj'.
- Ben ouais ! T'as déjà dormi à poil toi ?
- Ouais, souvent même, c'est vachement mieux qu'en pyj' ou qu'en boxer ! Et toi ?
- Non, jamais !
- Dommage, tu sais, ça fait des vaches de sensations, surtout si les draps sont tout doux, moi à chaque fois ça me fait bander comme un taureau
!
- C'est vrai ?
- Ben ouais, j'adore ça, c'est trop top !
Je le vois alors réfléchir intensément. Est-ce que je l'aurais suffisamment excité avec ça pour qu'il soit aussi plongé dans sa réflexion ?
J'aimerais bien lui proposer de dormir tous les deux à poil mais, vraiment, j'ose pas. Comme pour mettre un terme à ses pensées, il me dit subitement :
- Bon, j'suis crevé, j'vais essayer de dormir. J'éteins ?
- Ouais. Moi aussi, j'suis crevé. Bonne nuit Jé.
- Bonne nuit Max.
Il se retourne sur le côté, me présentant son dos et ses fesses. Moi je reste sur le dos. Je ne suis pas aussi crevé que ça et je crois que je vais
vraiment avoir du mal à m'endormir. Moi, je ne bouge quasiment pas dans le pieu alors que Jérémy se tourne régulièrement comme pour chercher un sommeil trop long à venir. Je commence à somnoler,
l'orage s'éloigne et le calme revient alentour. Près de moi, je sens confusément le corps de mon ami, ce corps que j'aimerais tant et tant caresser... Un long moment se passe ainsi. Je me laisse
partir tout doucement avec ces agréables pensées jusqu'à ce que je sente Jérémy se tourner à nouveau et s'allonger sur le dos. Dans la pénombre je le distingue assez nettement. Sans faire le
moindre mouvement, je laisse progressivement ma tête se pencher vers lui afin de mieux pouvoir l'observer. Je sais qu'il ne dort pas. Et moi, je viens d'émerger complètement, curieux de savoir ce
qui va se passer ensuite, car je suis sûr à présent qu'il va se passer quelque chose.
Et de fait, je le vois se lever sur un coude et m'observer comme pour s'assurer que je dors profondément. Comme je ne bouge pas même un cil, et que
ma respiration est calme et posée, il semble rassuré. Alors, je le vois en ombre chinoise retirer son boxer avec précaution puis se retourner une nouvelle fois pour se retrouver sur le ventre. La
sensation doit lui plaire, car je vois ses fesses et ses reins onduler lentement. Je souris à le voir faire, mon petit discours de tout à l'heure avait fait son chemin. En repliant son bras entre
le drap et sa poitrine, son coude me frôle furtivement. Aussitôt je le vois tourner la tête vers moi. Je maintiens mes yeux parfaitement clos, je l'entends se tourner à nouveau. Et puis un
nouveau frôlement sur mon bras, rapide, furtif. Plus rien quelques secondes et à nouveau un doigt léger sur ma poitrine, à hauteur de mon téton droit. Ce contact me donne immédiatement la chair
de poule. Jérémy est en train de faire une chose à laquelle je ne m'attendais pas le moins du monde. Ce doigt qui progressivement descend jusque sur mon ventre, découvre mon nombril, me fait
soupirer. Je sens comme une révolution dans mon boxer ! Pourvu qu'il ne s'en rende pas compte, car, si moi je peux le distinguer dans la pénombre, lui peut me voir de même façon. Le doigt finit
par se retirer. Il se remet sur le ventre, le visage toujours tourné vers moi. Même ondulation des fesses et des reins alors que son bras frôle le mien de manière plus prononcée. Je sens sa main
venir le long de ma cuisse comme posée innocemment. Quelques secondes encore et un premier doigt de cette main se détache et me caresse délicatement la cuisse. Un second le suit peu après, puis
finalement la main entière se pose sur ma cuisse. A côté de moi, Jérémy semble respirer avec plus de difficulté. Ma décision était prise depuis un moment déjà, je ne ferai rien pour le dissuader
d'aller à la découverte de mon corps.
La main, un moment parfaitement immobile, s'anime à nouveau. Lentement, elle arpente ma cuisse jusqu'à la lisière du boxer. La sensation est
extraordinaire. Je ferme les yeux complètement et attends maintenant avec impatience la suite des opérations. La main repose langoureusement à quelques centimètres de mon entrejambe, ultime étape
avant une exploration plus poussée ?
De le savoir si proche du but et pourtant planté là me frustre quelque peu. J'espère qu'il ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Surtout ne pas
faire un mouvement, ne pas bouger le moindre muscle qui pourrait lui faire cesser définitivement son excursion.
Un moment qui me paraît une éternité avant que cette main ne se fasse à nouveau plus légère et n'entreprenne sa course. Je la sens pivoter au creux
de mes cuisses suffisamment écartées pour lui laisser toute latitude. Le premier contact est enfin établi à la base de mes testicules qui remontent instantanément, comme électrisées de ce si
léger frottement. Les doigts se déplient finalement pour les englober, puis les palper tout en douceur. Si elle remonte encore un peu, elle va se rendre compte que ma teub est aussi raide qu'un
pieu, qu'elle trépigne d'impatience à se trouver encore emprisonnée, avide de se retrouver à l'air libre et dorlotée comme il se doit.
La main s'enhardit, le souffle devient plus puissant à côté de moi, l'ondulation plus lente et plus appuyée... Ma queue tressaute de joie à sentir
cette main la couvrir, en apprécier l'ampleur et la rigidité. Un spasme secoue le corps de mon ami et se répercute dans cette main qui se fait bien plus lourde, comme tétanisée... un gémissement
étouffé dans l'oreiller... Jérémy vient de jouir !
Alors, sans rien dire, je dépose ma main sur la sienne, la retient au moment où il s'en rend compte et lui imprime un mouvement de va-et-vient que
tout ado connaît parfaitement. Le corps de Jérémy ne bouge pas, mais sa main continue, seule à présent, ce mouvement qui va me mener au plaisir. Et pour m'y aider, de mon autre main, je vais lui
caresser le dos, puis les fesses jusqu'à ce que j'explose !
Jérémy retire alors sa main, comme gêné de ce qu'il venait de se passer. Il a toujours la tête enfouie dans l'oreiller. Je me rends vite compte
qu'il pleure ! Alors je me tourne et me colle tout contre lui, ma main venant au contact de sa nuque. Je le caresse et lui dit après quelques instants :
- Ne pleure pas Jé, c'était fabuleux !
- Pardon ... j'sais pas ce qui m'a pris !
- Te pardonner ? De quoi donc ! Tu t'es donné du plaisir et tu m'as donné beaucoup de plaisir aussi.
- J'aurais jamais du faire ça... tu vas me prendre pour quoi maintenant ? Un sale pédé !
- Alors je le suis aussi Jé ! Tu m'as branlé parce que je l'ai voulu et je t'ai caressé les fesses et j'ai aimé ! Donc je suis aussi pédé que toi
!
- Ouais, mais c'est parce que moi j'ai commencé, sinon t'aurais jamais fait ça non plus !
Là, pour le coup, il n'avait pas tout à fait tord. Comment lui faire comprendre maintenant que c'est ce que je voulais depuis longtemps ?
- Il faut que je t'avoue quelque chose ! Me dit alors Jé d'une voix étouffée, suspendant de suite mes réflexions et l'impasse dans laquelle je me
trouve.
Je ne dis rien, lui laisse le temps nécessaire pour me faire cet aveu qui doit lui être bien difficile même si je crois ne plus me tromper sur ce
qu'il va me dire.
- J'ai jamais osé te dire que je suis... gay !
A peine a-t-il fini sa phrase qu'il se lève brusquement, fonce vers la salle de bain et s'y enferme ! Je reste scotché sur le lit. Jérémy... gay !
Pas possible ! Rien dans son comportement n'a jamais trahi cela. « Toi non plus » me dit alors une petite voix dans ma tête.
« Crois-tu un seul instant qu'il puisse se douter que toi aussi tu l'es ? » Evidement que non !
Ainsi, nous avons vécu toutes ces années côte à côte en ayant tous deux un même secret, terriblement protégé ! Je dois lui faire aussi mon
coming-out.
Alors je me lève à mon tour et me dirige vers la salle de bain en espérant que mes parents n'ont rien entendu jusqu'à présent.
- Jé, ouvre s'il te plaît !
- ....
- Jé, fais pas le con, ouvre, moi aussi j'ai un aveu à te faire !
Quelques secondes s'écoulent encore avant que je n'entende le loquet se déverrouiller. Jérémy est en larmes, assis sur le bord de la baignoire. Je
m'assieds à côté de lui et lui pose le bras sur l'épaule.
- Moi aussi, j'ai quelque chose à t'avouer Jé et je crois bien que ça va te surprendre aussi !
Il me regarde pour la première fois avec ses yeux emplis de larmes, incrédule que je puisse avoir à mon tour quelque chose à lui avouer.
- Voilà ! Je suis comme toi Jé, je suis gay aussi et comme toi, j'ai jamais osé le dire !
- C'est pas vrai, tu dis ça pour me faire plaisir, c'est tout, je sais bien que tu l'es pas !
- Faux, mec ! Je ne t'ai jamais rien dit parce que tu es mon meilleur ami et que je ne voulais surtout pas perdre cette amitié. On se connaît depuis
si longtemps, on a tout partagé ensemble, j'ai toujours cru que si je venais à te dire que moi, c'était les garçons que je préférais, tu m'aurais envoyé chier, peut être même que tu m'aurais
dénoncé au bahut ...
- C'est pas des craques ce que tu me dis là ?
- Je te jure que non Jé ! Je peux même te dire maintenant, que je... t'aime depuis longtemps et que je peux te le prouver !
- Comment ça ?
- Viens avec moi !
Il se laisse entraîner jusque dans la chambre. Là, je lui demande de prendre place sur le tabouret devant l'ordi. Je m'installe sur mon fauteuil et
j'allume l'ordi. Puis je me connecte sur sky et là j'affiche mon blog secret....
Heureusement que dans mon profil, j'ai mis une photo de moi, sinon, jamais, il ne m'aurait cru. Il reste scotché à l'écran à lire les articles les
uns derrière les autres. Et plus il lit, plus il a les larmes aux yeux. Je me suis tellement livré dans ce blog qu'il n'ignore plus rien de ce que je pense de lui, de ce que j'aimerais faire avec
lui, de mes fantasmes les plus secrets...
Lorsqu'il termine la lecture de la vingtaine d'articles, il se tourne vers moi, me prend par la main... des larmes s'écoulent encore sur ses joues.
Là, il me dit combien il se retrouve dans tout ce que j'ai écrit et que tout ce que je dis de lui, il le pensait de moi, il le voulait comme moi, que ses propres fantasmes rejoignaient les miens
en totalité...
Alors, doucement, je me lève, ferme mon ordi, puis je l'attire sur le lit. J'éteins la lampe de chevet et me pose à côté de lui, le long de son
flanc. Nous sommes intimidés par la situation que nous sommes en train de vivre. En fait nous nous découvrons réellement et pour la seconde fois, nos mains vont se charger de cette découverte.
D'abord timidement, puis de plus en plus fébrilement, jusqu'à mettre en œuvre nos premiers fantasmes : nous mener à l'extase manuellement d'abord, puis avec nos lèvres, nos langues, nos bouches
accueillantes... Cette nuit là, la première d'une longue série à venir, derrière la porte close et fermée à double tour, nous ne dormons que très peu...
Au petit matin, je me réveille dans les bras de mon amant, de mon amour ! Ma main s'aventure une nouvelle fois sur ce corps qui m'a fait si
longtemps envie, que j'avais cru si complètement inaccessible ! Quelle nuit fabuleuse ! Je suis au comble du bonheur. Le visage de Jérémy respire la sérénité. Nous sommes enfin au diapason. Mes
caresses finissent par l'éveiller, nos lèvres se rapprochent et se retrouvent aussi avidement qu'au cours de notre première nuit.
.../...
A quelques kilomètres de notre lotissement se trouve un ensemble de grandes collines, contrefort naissant du massif montagneux alpin et au cœur de
celles-ci un endroit quasi paradisiaque que nous avions découvert il y a déjà quelques années en arrière à l'occasion d'une randonnée avec le bahut. Au cœur de ces collines, entouré par une
végétation dense, un petit lac glaciaire d'une petite centaine de mètres de diamètre où, parfois, les sapeurs pompiers plongeurs viennent faire des entraînements. Ce petit lac présente la
particularité en son fond d'une grotte immergée se prolongeant sur plusieurs centaines de mètres. Des tests colorés ont été faits il y a plusieurs années pour savoir s'il y avait une résurgence
quelque part. Et il y en avait une, à quelques cinq kilomètres de là, un petit torrent qui alimentait la rivière s'écoulant lascivement au pied des collines.
J'en parle à Jé, j'aimerais aller faire du camping là-bas dès la semaine suivante, début des grandes vacances. Il est ravi de la proposition. La
perspective de nous retrouver rien que tous les deux plusieurs jours l'enthousiasme. Nous en faisons part à nos parents respectifs qui n'y voient pas d'inconvénients majeurs, ils nous savent
raisonnables. Mon père nous achète même pour la circonstance une toile de tente Lafuma Queyras. Du coup, pour ne pas être en reste, le père de Jé nous achète le matériel de cuisson nécessaire
pour les repas. Evidement nous les remercions comme il se doit.
Pour le moment, notre relation amoureuse naissante est loin des fantasmes alimentés depuis des mois. Nous nous sommes faits jouir plusieurs fois,
mais uniquement avec nos mains et nos bouches. Nous n'osons pas encore aller au-delà. Je sais que Jé, comme moi, a envie de faire l'amour, mais chez l'un ou chez l'autre, ça nous intimide. Là, en
faisant du camping, nous serons en terrain neutre, et puis, surtout, pas de parents près de nous qui pourraient se rendre compte du changement de situation.
.../...
Avec nos VTT, nous prenons le chemin de notre lieu de villégiature. Le père de Jé nous apporte le matériel et le stock de bouffe pour trois jours
avec sa voiture. Nous avons le bonheur de découvrir en arrivant qu'en dehors de nous deux, il n'y a pas un chat autour du lac. Nous inspectons les lieux à la recherche du meilleur endroit pour
poser la tente. Nous le trouvons assez rapidement : derrière le lac, une petite cascade, en fait le trop plein du lac qui s'écoule en un flot continu, s'écrase à la base d'un petit promontoire
calcaire parfaitement plat d'une vingtaine mètres carrés, l'endroit idéal ! Un rond de cendres au centre de galets parfaitement arrangés nous indique clairement que nous ne sommes pas les
premiers à vouloir nous poser là !
Sûrs de notre choix, nous retournons au chemin qui débouche au lac pour y attendre André. En attendant, nos mains ne restent pas inactives, nos
bouches non plus. Echange de baisers langoureux, de caresses qui nous mettent déjà en émoi. Il nous faut nous calmer, nous entendons la voiture d'André arriver au loin.
Nous déchargeons le matériel et, après les ultimes recommandations d'usage, André s'en retourne. Nous voici à présent seuls et libres comme l'air.
Il nous faut bien plus d'une heure pour transporter le matériel de l'autre côté du lac et installer la tente. Même si nous sommes sous le couvert des arbres, la chaleur est déjà suffocante. Alors
nous décidons d'aller nous rafraîchir en allant piquer une tête. Nous nous changeons rapidement, enfilons notre maillot de bain, escaladons le petit raidillon et courrons vers la rive à quelques
mètres. Le premier contact avec l'eau nous glace de la tête au pied : au mieux la température ne doit pas dépasser les 17 / 18 degrés. Notre ardeur à vouloir nous baquer en prend un coup sérieux.
Bon, on n'est pas des chochottes. Je commence à me répandre de l'eau sur le corps, histoire d'être moins saisi. Jé m'imite. Puis nous pénétrons lentement dans l'eau jusqu'à ce que celle-ci
atteigne notre entrejambe. Inutile de dire l'effet que ça fait ! Encore un peu, puis subitement je me lance ! Jé me rejoint deux secondes plus tard. Nous faisons de suite deux longueurs pour nous
habituer. Finalement ce bain devient des plus agréables. On se fait vite à la température ambiante. Nous chahutons un moment, nous nous éclaboussons avec vigueur, je tente même de faire boire la
tasse à Jé mais n'y arrive pas. Exténués, nous revenons sur la rive pour nous étendre sous un rayon de soleil perçant la végétation. Nous sommes heureux et ça se voit sur nos visages
épanouis.
Oh ! Bien sûr, nous ne restons pas lascivement allongés. L'un contre l'autre, nos corps presque secs, nous nous caressons généreusement. Ces
caresses sont accompagnées comme il se doit de baisers de plus en plus fougueux. Nos sens s'excitent sérieusement ! Jé se couche sur moi. Nos teubs, dures comme de l'acier, se frottent
mutuellement sous le fin tissu de nos maillots. Nos bassins ondulent de plus en plus frénétiquement jusqu'à ce que, n'en pouvant plus, se répande le fruit de cette première jouissance au cœur de
la nature. Jé reste un long moment sur moi, ne cessant de me prodiguer caresses et bisous. Je ne m'en prive pas non plus, bien sûr.
Ces premières émotions creusent l'estomac. Nous revenons à la tente pour nous préparer notre premier repas en tête à tête. La nature, les
circonstances ... nous dévorons littéralement ces pâtes à la bolognaise jusqu'à la dernière.
Il fait si bon sous le couvert des arbres que nous pouvons aller nous reposer sous la tente. Allongés sur nos matelas pneumatiques, nous discutons
un moment avant que le sommeil ne nous gagne progressivement. L'après-midi est déjà bien avancée lorsque je sens une main légère parcourir mon torse, des lèvres fraîches et légèrement humides
déposer de petits bisous sur mes paupière, mon nez, ma bouche, venir au creux de mon cou, descendre sur ma poitrine, mon ventre, mon nombril alors que la main me caresse mon bas-ventre avec
tendresse. J'ouvre les yeux et voit mon cher Jérémy soulever le devant de mon boxer, se saisir à pleine main de ma teub plaquée contre mon ventre, la décalotter et y déposer un bisou sur le gland
suintant déjà de plaisir. Il me retire le boxer et, sans autre forme de procès, se saisit de ma queue et l'enfourne immédiatement au complet. Il ne me faut pas longtemps d'un tel traitement pour
lui envoyer quelques belles giclées au fond de la gorge. La réciproque s'impose et je me fais un devoir d'être aussi bon que lui dans l'art de la pipe. Je ne perds pas une goutte de son divin
nectar...
Petit bain et séance de bronzage intégral ! Nous pouvons nous le permettre puisque nous sommes seuls. D'ailleurs, nous n'allons pas remettre nos
boxers, fait trop chaud. Jusqu'à notre départ, nous décidons de vivre entièrement nus. Quelle sensation agréable de vivre ainsi, sans le moindre vêtement, sans rien pour emprisonner nos corps de
jeunes adolescents en pleine croissance. Quel régal permanent de pouvoir admirer nos corps, ce dont on se prive évidemment pas ! Quel bonheur de n'avoir plus le moindre obstacle à nos caresses.
C'est là que nous comprenons au mieux l'expression : la sensibilité à fleur de peau !
Ce premier soir, après un ultime bain dans le lac, nous nous couchons de bonne heure. C'est notre première nuit véritablement ensemble. Nous avons
pris soin au préalable de rattacher nos duvets pour n'en faire plus qu'un... pour plus tard, car pour le moment il fait encore bien trop chaud pour nous y plonger ! Et la chaleur ne risque pas
vraiment de diminuer, car cette nuit sera Notre nuit !
J'ai emporté avec moi de l'huile de massage. Je propose à Jé une petite séance de relaxation qu'il accepte bien volontiers. Je vire le duvet
monoplace et étends une serviette sur le matelas pneumatique. Jé y prend place de suite et se laisse aller sous mes mains douces et caressantes. Je ne lésine pas sur l'huile, son corps est
rapidement luisant de la tête au pied. Pas un millimètre de sa peau n'échappe à mes mains, il en gémit de plaisir. Je m'attarde un bon moment sur ses adorables fesses qui se contractent lorsque
j'insinue mes doigts au cœur de celles-ci. Mes passages répétés sur sa corolle lui arrachent à chaque fois un soupir de plaisir. Enduisant un doigt copieusement, je reviens vers sa corolle et la
pénètre en douceur. Pour me faciliter la tâche, Jé sépare ses deux globes avec ses mains, m'offrant une vue pleine et entière sur son anneau palpitant. Mon doigt se trouve rapidement englouti,
sensation bizarre que de le sentir enserré, malaxé même par les muscles internes. Après plusieurs mouvements, je le retire, m'arrose une nouvelle fois d'huile sur deux doigts... Jé gémit de plus
en plus fort. Mes doigts peinent un peu mais finissent par s'engouffrer en totalité. Jé a ramené ses bras devant lui, il enserre le haut de la serviette, je craint de lui faire mal, alors je
stoppe tout mouvement.
- T'as mal ?
- Un peu... mais continue, c'est trop bon !
- Sûr ?
- Oui, vas-y, j'ai envie !
Alors je poursuis mon exploration tactile. Je le sens progressivement se détendre. La douleur cède la place au plaisir. Je finis par retirer mes
doigts lorsque je le sens prêt à m'accueillir en lui. Je m'enduis abondamment la teub d'huile. Elle est déjà humide d'excitation ! Je la présente au bord de son puit d'amour, la guide... Jé se
contracte légèrement au passage de son anneau en gémissant. Je ne force pas ! D'une main posée sur mes fesses, il me pousse à le pénétrer plus profondément. Je m'y reprends à plusieurs fois
jusqu'à ce que ma queue soit entièrement engloutie. Puis, lentement, je nous mène vers le divin, de divin qu'il nous tardait de découvrir. Jé accompagne mes mouvements en se frottant la teub sur
la serviette. Nos respirations s'accélèrent de concert jusqu'à ce que nos corps se tétanisent... Je me répands en Jé avec cette impression phénoménale que ça ne s'arrête pas ! Ses muscles
palpitants autour de ma queue m'électrisent au plus haut point, j'ai l'impression qu'un torrent se déverse en lui.
Quelques secondes plus tard, Jé s'innonde le ventre copieusement dans un râle tonitruant. Je n'en peux plus, je suis affalé sur lui de tout mon
long, ma queue encore frémissante en son sein, pas la moindre envie de quitter ce nid si douillet...
Il nous faut un peu de temps pour refaire surface. Nous sommes en sueur ! Un bain nous ferait le plus grand bien. Dans la pénombre, nous gravissons
le raidillon et, sans attendre, nous piquons une tête pour un bain de minuit, enfin presque !
Rafraîchis, voire même grelottant, nous revenons à la tente. On se sèche sommairement puis nous nous allongeons à nouveau sur nos matelas. Après
quelques baisers fougueux, Jé me prend le visage à deux mains et me dit :
- Tu a été fabuleux ! A mon tour, en espérant faire au moins aussi bien que toi ! Du moins, si tu le veux !
- Oui Jé, je le veux plus que tout au monde... Fais moi l'amour !
Jé reprend le même rituel avec une douceur incomparable qui me fait jouir bien avant lui. Et lorsque je le sens au bord de sa jouissance, je serre
fortement mes fesses, ce qui décuple encore ses sensations. Il pousse un hurlement en explosant au cœur de mon ventre. Là, je découvre avec stupéfaction la puissance de sa jouissance, ces jets
longs et successifs que je perçois nettement en moi, une sensation fulgurante qui me fait jouir presque instantanément une seconde fois. Epuisés, nous demeurons inertes, ne voulant pas céder un
pouce à cette volupté qui nous possède...
Nous avons toute la journée du lendemain pour nous reposer. Aussi, cette nuit, nous allons en profiter un max ! Ce n'est qu'au petit matin, aux
premières lueurs du jour, que, lessivés, anéantis, nous nous laissons partir dans les doux bras de Morphée, enlacés et... heureux !
Les deux jours suivants, nous allons les passer à tout découvrir, à tout expérimenter, y compris certains de nos fantasmes, les moins hard, quand
même ! On est pas sado-maso ! Mais je dois bien avouer que nous avons trouvé un intense plaisir à quelques jeux peu communs.
Trois jours, ça passe vraiment trop vite ! Mais nous avons tout l'été pour nous retrouver ainsi ! Cela nous promet encore bien des joies.
Une chose nous turlupine tout de même. Nous en avons longuement discuté tous les deux. Vivre notre amour caché de la face du monde, passe encore,
mais chez nous .... Nous n'avons pas moindre envie de vivre en permanence dans la peur de nous faire découvrir par l'un ou l'autre de nos parents.
Alors, même si l'on sait que ça va pas être simple, notre décision est prise : ce soir, au barbecue que nos parents organisent, nous ferons notre
... coming-out !
BIEN JEUNES...LA VIE EST LONGUE...ET AUSSI COURTE ! |
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DEUX POUR TOUS
_________________SOYEZ BENIS ! ON VOUS PASSE LA MAIN !________________
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