En se rendant au musée de l’érotisme de Saint-Pétersbourg, on peut voir un bocal dans lequel un pénis d’une trentaine de centimètres trempe dans du formol. Il s’agirait de celui de Raspoutine, assassiné en décembre 1916 dans le palais Youssoupov de Saint-Pétersbourg, et dont le membre viril est arrivé là au terme d’une histoire abracadabrantesque.
Sale temps pour les mages : après avoir mangé des petits four truffé d’arsenic, le voyant préféré de la tsarine Alexandra reçoit une balle à bout portant. Elle est tirée par le jeune prince Félix Youssoupov, homosexuel, qui devra encore faire feu à quatre reprises et lui porter plusieurs coups de matraque avant qu’il arrête de bouger. Le coup final sera porté par le grand duc Dimitri.
On l'entortille ensuite dans un drap et des complices vont jeter le corps dans la Neva. C’est à ce moment, juste avant qu’il bascule dans l’eau froide, qu’il aurait été émasculé par une servante. Après avoir placé le sceptre slave dans le formol, elle le céda à des femmes russes exilées à Paris qui se mirent alors à le vénérer comme un charme de fertilité... Le pénis du mage fut ensuite racheté par sa fille, puis passa entre les mains de divers scientifiques afin de finir exhibé dans le musée russe.
Selon ses nombreuses conquêtes, le sexe du mage était effectivement d’une taille prodigieuse et portait "(…) une verrue ou un grain de beauté distinctif, stratégiquement placé à la base". La petite histoire raconte que, lorsqu’il était saoul, Raspoutine avait pour habitude d’exhiber son membre, ce qui suscitait la convoitise des femmes et la jalousie des hommes. Officiellement assassiné pour espionnage, le reste du corps de Raspoutine a été brûlé par les bolchéviques en 1917, juste avant l’assassinat du Tsar et de toute sa famille.
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