Partager l'article ! en 2015 LA FRANCE prépare un texte de résolution à l'ONU sur l'homosexualité qui fait suite à la résolution 17/19 de 2011: mais c'est pas g ...
mais c'est pas gagné...
la Fédération de Russie va de recul en recul bien qu'elle ait adopté la résolution 17/19. Depuis elle multiplie les textes d'encadrement de l'homosexualité et des minorités homosexuelles
L'Afrique est un noyau de résistance au progrès
L'Afrique du Sud est le "porte drapeau" de l'égalité des droits. Malheureusement de nombreux pays d'Afrique refusent d'en parler et ne suivent pas l'Afrique du Sud et son président Jacob Zuma .
Jacob Zuma acteur important en faveur de l'égalité des droits
La France, poussée par ses activistes politiques, multiplie les contacts afin d'élargir le champ de la dépénalisation dans le monde.
Par exemple Ian Brossat
35 ans (PCF), conseiller de Paris et adjoint à la maire de Paris chargé du logement et de l'hébergement.
Ian Brossat est reçu à l'agrégation de lettres modernes en 2003. Il est professeur au lycée Jean-Jacques-Rousseau de Sarcelles depuis 2005.
Il dévoile son homosexualité en 2011 dans la presse.
En 2012 L’homosexualité constitue probablement un frein à son élection Daniel Vaillant PS est élu à sa place.
Il s'est marié durant l'été 2013 à la du 18e , avec son compagnon, Brice, professeur de mathématiques dans un lycée de la capitale...
Il est le défenseur de la revendication de PMA pour les homosexuels. Décision qui placerait la France à la pointe mondiale du progrès en matière d'égalité des droits.
Daniel Ángel Borrillo,
c'est un honneur que notre pays ait attiré un intellectuel de cette "pointure"
né en 1961, c'est un intellectuel argentin , spécialisé dans l'étude du Droit, la bioéthique, les droits des sexualités , le droit de la non-discrimination et les nouvelles formes familiales.
Il est chercheur associé au Centre de recherche sur les sciences administratives et politiques (CNRS).
Issu d’une famille modeste, il commence à travailler dans un magasin de chaussures à l’âge de 16 ans pour financer ses études. Après son baccalauréat, il entre à la faculté de droit de à Buenos Aires. Convaincu que seule la restauration de la démocratie permettra à l’Argentine de sortir des années sombres de la dictature militaire, il voit dans le droit une garantie des libertés individuelles et une arme contre l’arbitraire des dominants. Participant activement à la résistance contre la dictature militaire dans son pays.
En 1985, à 24 ans, il devient avocat et obtient une bourse pour un séjour d'études à l'American University de Washington. Il se spécialise en sociologie et philosophie du droit et part pour la France en 1987.
A Stasbourg il prépare une thèse sur la propriété réflexive (L’homme propriétaire de lui-même ) et obtient en 1992 un poste de maître de conférences en droit à Paris X -Nanterre . A Madrid il travaille sur les implications juridiques du développement scientifique (régulation de la génétique humaine et possibilité de breveter des innovations biologiques).
À la suite de la mort de son meilleur ami, il s’engage dans la lutte contre le Sida . Son activité militante dans l'association AIDES et son travail de recherche juridique sur le VIH lui permettent de développer plusieurs études et de mener des actions politiques en faveur des séropositifs. Le témoignage des centaines d’usagers qui s’adressent au service juridique de l’association conduit Daniel Borrillo à s’engager pour l’égalité des minorités sexuelles. Il est un des premiers juristes en France à revendiquer le droit au mariage pour les personnes de même sexe
L’homosexualité constitue un obstacle à sa carrière
Il publie plusieurs ouvrages sur l’homosexualité qui deviendront des références internationales mais qui constitueront aussi un obstacle à sa carrière universitaire. Afin d’éviter les pressions de ses collègues universitaires, il décide de demander une délégation au Conseil supérieur de la recherche scientifique pour continuer en toute tranquillité son travail universitaire.
Intellectuel engagé, Daniel Borrillo a été à l'origine en 2004, avec Didier Eribon, du Manifeste pour l'égalité des droits qui a conduit au premier mariage entre personnes du même sexe en France, célébré à Bègles par le député-maire Noël Mamère. Ses analyses sur l’homophobie lui permettront d’élargir son champ scientifique et de s’intéresser également au sexisme, à l'anntisémitisme, au racisme et aux autres formes de marginalisation sociale et culturelle.
Daniel Borrillo anime deux séminaires de recherche, l’un sur le droit de la sexualité dans le cadre du diplôme de Master droits de l'homme à Paris X Nanterre et l’autre sur les politiques publiques de l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations dans un laboratoire du CNRS à Paris.
Il enseigne également le droit privé, le droit pénal et le droit civil espagnol ainsi que la traduction juridique. Il a été professeur aux universités suivantes : Carlos III de Madrid (Espagne), Rio de Janeiro (Brésil), Boston (États-Unis), Postdam (Allemagne), Montréal, Canada, King's College (Londres), Daito Bunka University (Tokyo, Japon), Buenos Aires (Argentine), Florence (Italie), Université Laval (Québec), Faculdade de Direito de Campos (Brésil).
. Universidad de Comillas (Madrid), Universita Alma Mater Bologne (Italie)
La France pourrait jouer un rôle décisif en présentant un nouveau texte de résolution aux Nations Unies ...mais c'est loin d'être gagné
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