Samedi 4 mars 6 04 /03 /Mars 08:42

    DRUGS=> tant de groupes musicaux ont basé leur notoriété sur la drogue Chemical ceci ou cela, ...Il y a un contrepoison ! 

 

L'iboga, une racine aux pouvoirs hallucinants

Cette plante, classée comme stupéfiant, est interdite en France et aux Etats-Unis. Ailleurs, des recherches et des centres de soins ont été autorisés.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO   Par Sabah Rahmani

        Le plus souvent appelé "Bois Sacré", l'Iboga ....aux feuilles qui ressemblent è celles du péché pécher...         
L'Iboga, souvent appelé "Bois Sacré", est un petit arbuste des sous-bois dont les racines sont utilisées au cours des cérémonies Bwiti, un ordre initiatique très répandu au Gabon. L'Iboga, souvent appelé "Bois Sacré", est un petit arbuste des sous-bois dont les racines sont utilisées au cours des cérémonies Bwiti, un ordre initiatique très répandu au Gabon. AFP

En 1962, un jeune toxicomane, Howard Lotsof, expérimente avec six compagnons une nouvelle substance hallucinogène dont lui a parlé un ami chimiste : l'ibogaïne. Contre toute attente, après trente-six heures d'expérience, le jeune Américain et ses amis, tous accros à l'héroïne ou à la cocaïne, se sont libérés de leur dépendance. Un sevrage définitif pour Howard Lotsof et d'au moins six mois pour les autres, période durant laquelle ils sont restés en contact.

Hasard ou grande découverte ? Depuis les années 1980 et jusqu'à sa mort en 2010, Howard Lotsof n'a pas cessé de  tenter de convaincre scientifiques, laboratoires, politiques et société civile de soigner les toxicomanes avec de l'ibogaïne. Cette molécule de la famille des alcaloïdes est extraite de l'iboga (Tabernanthe iboga), un arbuste endémique de l'Afrique centrale équatoriale. L'écorce de sa racine concentre une douzaine d'alcaloïdes très actifs utilisés dans la médecine traditionnelle et les cérémonies initiatiques bwiti au Gabon.

"Lorsque j'ai entendu parler de l'ibogaïne, je suis devenu très curieux, et sceptique. Et plus j'ai fait des expériences, plus cela est devenu intéressant", confie Stanley Glick, professeur et directeur de recherche au centre de neuropharmacologie et de neurosciences à l'Albany Medical College à New York. En expérimentant la molécule sur des rats dépendants à la cocaïne et à la morphine, Stanley Glick a prouvé, en 1991, que l'ibogaïne réduit l'autoadministration de ces substances deux jours seulement après le traitement.

PROPRIÉTÉS ANTI-ADDICTIVES

Depuis, les recherches, principalement américaines, menées sur des animaux et sur des cultures de cellules humaines ont précisé ses effets. L'ibogaïne est une tryptamine, proche de la psilocine et de la psilocybine (substances présentes dans les champignons hallucinogènes), psychostimulante et hallucinogène à forte dose. Cette molécule interagit avec des neurotransmetteurs, principalement la sérotonine et le glutamate, et bloque des récepteurs aux opiacés. C'est un antagoniste des récepteurs NMDA (activés par le glutamate), ce qui expliquerait ses propriétés anti-addictives.

"Elle est efficace dans le sevrage aux opiacés pratiquement la plupart du temps. Certains patients ont des effets persistants après. Mais il n'y a jamais eu une étude en double aveugle, ce qui est nécessaire pour définir les taux de réussite réels", explique Deborah Mash, professeure de neurologie et de pharmacologie moléculaire et cellulaire à l'université de médecine de Miami.

Les dernières études ont quant à elles mis en évidence de nouvelles propriétés importantes : l'iboga a des effets stimulants sur le métabolisme énergétique et, selon le professeur Dorit Ron en Israël , l'ibogaïne stimule la synthèse et la libération de neurotrophine, qui aide les voies nerveuses à se régénérer et le cerveau à se réorganiser. 

Des témoignages confirment son efficacité : "Ma vie a complètement changé, douze heures après mon traitement à l'ibogaïne, j'étais sevré de dix-sept ans d'addiction. C'était incroyable, je ne peux pas l'expliquer", témoigne Roberto, 45 ans, un Italien qui vivait à New York et avait une conso quotidienne d'héroïne, de cocaïne et de méthadone, clean depuis sept ans. "J'ai été sevré de trois ans de dépendance à la cocaïne en unweek-end en 2004. Depuis, je n'ai jamais rechuté", souligne Eric, un Français de 37 ans. "Mon sevrage a été immédiat. Alors qu'il m'était inimaginable de ne pas prendre de doses car j'en étais à plusieurs grammes par jour", précise Nicolas, ancien dépendant à la cocaïne, sevré depuis trois ans.

"PAS UNE SUBSTANCE RÉCRÉATIVE"

Mais les échecs existent aussi : "Pour moi, ça n'a pas marché", confie Daniel, dépendant depuis plus de trente ans à l'héroïne, à la cocaïne et "à toutes sortes de drogues ". "Je prenais des doses industrielles, et j'ai touché le fond avec la méthadone, cette drogue que les médecins ont l'impression de te procurer comme solution...", ironise Daniel, qui a repris de la méthadone deux semaines après son traitement.

Même si, aujourd'hui, les principales actions de l'ibogaïne ont été identifiées, son fonctionnement pharmacodynamique très complexe n'a pas été entièrement expliqué. Mais le grand tabou que l'iboga et l'ibogaïne soulèvent est en réalité celui de leurs propriétés hallucinogènes. "L'iboga n'entre pas dans les cases, elle n'a pas le profil des drogues psychotropes. Ce n'est pas une substance récréative, et ses actions sont différentes et plus compliquées que celles de la plupart des hallucinogènes", souligne Yann Guignon, consultant en médiation interculturelle et  développement durable au Gabon.

UN EFFET "PSYCHOSOCIAL"

De plus, "l'ibogaïne s'est fait connaître d'une manière inhabituelle, elle n'a pas été découverte par un scientifique ; c'est pourquoi, dès le début, elle a été accueillie avec scepticisme par la communauté scientifique. Son histoire en Afrique lui a aussi donné une dimension mystique que les gens ne prennent pas au sérieux. Et parce qu'elle a des effets hallucinogènes, les gens pensent qu'elle ne sera jamais un médicament approuvé", résume Stanley Glick.

"L'iboga s'inscrit dans un tout, elle m'a ouvert la conscience, nettoyé l'esprit et le corps", ajoute Eric. Au-delà du sevrage physiologique, de nombreux témoins insistent en effet sur les visions qu'ils ont eues pendant le traitement. Charles Kaplan, ancien directeur de l'Institut de recherche sur les addictions, à Rotterdam, les relie à l'aspect psychiatrique : "Il y a un effet psychosocial. Ces effets sont très proches de ce que les psychanalystes appellent l''abréaction'. Ils apportent à la surface les souvenirs perdus et les expériences chargées d'émotions liées aux processus d'addiction qui peuvent être travaillés avec des thérapeutes."

Deborah Mash explique que l'ibogaïne est "une molécule psychoactive, mais pas un hallucinogène comme le LSD. Elle met en état de rêve éveillé pendant trente-six heures et, durant cet état de conscience altérée, le patient revit des expériences de son enfance et découvre les racines de son addiction". "C'est comme faire dix ans de psychanalyse en trois jours", déclarait souvent Howard Lotsof.

MANQUE DE SUIVI THÉRAPEUTIQUE

Ce processus subjectif, non mesurable scientifiquement, contribue en réalité à alimenter les craintes et les réserves sur les traitements à l'iboga ou à l'ibogaïne. Pour Atome Ribenga, tradipraticien gabonais, la notion d'"hallucinogène se réfère à des visions ou auditions de choses totalement irréelles, alors que ces visions sont révélatrices de réalités, fussent-elles symboliques, pour celui qui les vit dans l'initiation".

Les patients sont invités à raconter ensuite leur expérience pour un accompagnement thérapeutique. "Après six mois de bien-être, j'ai fait une dépression car, en réalité, l'iboga te soigne et te donne la chance de te dire  : 'OK, tu peux te remettre dans la vie si tu le veux'", confie Roberto. Selon la littérature scientifique et sociologique sur l'iboga, les rechutes surviennent souvent six mois après le traitement, à la suite d'un manque de suivi thérapeutique ou en raison d'unenvironnement social  défavorable – la fréquentation du milieu de l'addiction suscitant de nouvelles tentations.

Classées comme drogues aux Etats-Unis depuis 1967, l'iboga et l'ibogaïne ont toutefois été autorisées par l'Institut national sur l'abus des drogues (NIDA) pour être prescrites dans le cadre d'un protocole de traitement sur l'homme au début des années 1990.

MOINS RENTABLE QU'UN TRAITEMENT À VIE POUR L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE"L'avis de l'industrie pharmaceutique a été dans l'ensemble critique et a eu une influence importante dans la décision de ne plus financer les essais. Le NIDA a donc arrêté  son projrt sur l'ibogaïne, mais continue à soutenir des recherches précliniques sur des alcaloïdes de l'iboga", explique Kenneth Alper, professeur de psychiatrie et de neurologie à l'université de médecine de New York.

 

Comment expliquer une telle résistance ? "La plupart des compagnies pharmaceutiques ne veulent rien avoir à faire avec l'ibogaïne, ni avec les traitements contre la dépendance en général. La plupart des entreprises croient, qu'elles ne peuvent pas gagner beaucoup d'argent dans le traitement de la toxicomanie. Mais dans son "accompagnement oui !


En savoir plus sur http:// LEMonde

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PROPAGANDISTES

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Comme vous le voyez, ces braves gens ont l'air particulièrement inspirés.

Green Day est un groupe californien de pop-punk-emo-rock-probablement plein d'autres choses dont la principale utilité est de remonter la confiance en soi des autres groupes sur leur niveau musical. Avant de devenir une immense machine commerciale avec leur album American Idiot (au nom à tendance autobiographique), ils ont fait plein d'autres albums,

 

CRITIQUES

Billie Joe Armstrong

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Un des nombreux exemples de la créativité capillaire de BJA

Billie Joe est le chanteur et  (presque)guitariste, dont l'ego n'a d'égal que le  goût capillaire (il aurait inspiré au groupe Garnier le slogan « Je fais ce que je veux avec mes cheveux »), et accessoirement Führer leader du groupe. Il a lui-même dit écrire mieux lorsqu'il est « fait », ce qui lui a valu une invitation (malheureusement déclinée) dans un C'est Mon Choix spécial « je me drogue pour donner une excuse à mes actes ». La principale utilité de Billie Joe Armstrong, à défaut de chanter juste et d'écrire de bonnes chansons, est de faire vendre des disques : en effet, le public de Green Day est composé à 90% de filles entre 12 et 15 ans achetant leurs albums « parce que le chanteur est trop beau et trop sex lol », plutôt que pour leur musique.

Billie Joe est atteint d'une maladie rare : le syndrôme de Peter Pan. A l'instar de ses collègues françaisd'indochine, il restera à jamais adolescent dans sa tête, il fumera, boira, se masturbera et, à notre grand dam, refusera de suivre les cours de guitare que sa maman est pourtant prête à lui payer.

A noter que BJA est fortement suspecté de diriger le lobby de l'eye-liner noir, principale source de financement des radios internationales, et ainsi de faire pression sur ces dernières pour les obliger à passer ses chansons en moyenne 347,81 fois par jour.

Mike Dirnt

Le bassiste dont personne ne sait prononcer le nom de famille. Il sert à rien, ne dit jamais rien,  A Woodstock, il a été confondu avec un fan déchaîné et s'est fait casser la gueule par la sécurité, preuve que tout le monde s'en fout de lui.

Tré Cool

Le batteur, incomplet : il lui manque un testicule et une bonne partie du cerveau. Tré Cool aime les poulets, les chaussures, le golf, et dire des choses qui n'ont rien à voir avec le sujet traité. De ce fait, on en sait peu sur lui qui ait trait à la musique (du moins ce qui se veut être de la musique).

Le gars dont personne sait le nom

Selon certaines rumeurs, il s'appellerait Jason et serait guitariste. C'est lui qui fait tout les solos, mais afin de conserver un minimum de dignité, Billie Joe essaie de cacher son existence au monde pour faire croire que c'est lui le vrai bon guitariste. Comme si on allait le croire.

Les autres

La légende veut que d'autres musiciens évoluent au sein de Green Day, remontant le niveau musical du groupe. Le tyran Billie Joe, pour conserver sa suprématie et avoir le plus gros paragraphe sur Wikipedia , les enfermerait le jour dans une cave pour empêcher qui que ce soit de connaître quoi que ce soit sur eux.

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Par lemonde & AFP - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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