Partager l'article ! DJ vedettes next door "Célébrités de poche" Moi je marchais les yeux par terre: ...
fais l'amour, pas la guerre.
on peut rêver d'une version gaie et les images, comme le texte d'ailleurs, s'y prêtent tout à fait
au- dessus, il y avait les étoiles au travers des branches. J’étais tout contre Laurent. Je l’entendais respirer. Je bandais à mort dans mon sac, mais j’avais pas envie de me branler. C’était Laurent que je voulais, même s'il m’était déjà arrivé de me taper vachement de queues en pensant à lui. J’avais beau être crevé par la trentaine de kilomètres qu’on avait dans les bottes, j’arrivais pas à m’endormir. Le sentir si prés de moi, sentir le concentré d’odeur à lui de son sac me chatouiller les narines, ça me rendait fou. J’aurais tant voulu qu’il se retourne et me prenne dans ses bras. L’embrasser,[oui] lui rouler un patin mortel,[oui], lui sucer sa queue,[oui]. Une queue magnifique, presque semblable à la mienne. Mais pas la mienne, toute différente! A force de me tourner et me retourner, et alors que je pensais Laurent complètement schlasse, il s’est redressé et ma demandé: qu’est-ce qui t’arrive? » » j’arrive pas dormir, c’est rien! » » Tu veux qu’on discute un peu? N’oublie pas qu’on a encore du chemin jusqu’aux gorges! » » Que dirais-tu si t’apprenais que je ne suis pas tout à fait celui que je prétends être? » » Dans quel sens? » » Dans le sens ou les meufs me font moins d’effet que les mecs, qu’un mec… » « Eh bien Alex, je te répondrais que je le sais depuis un certain temps, mais que j’attendais que tu me le dises! Que dirais-tu si je te disais que pour moi, c’est idem! C’est pas fortuit si on est tous les deux ensemble… » Laurent s’est retourné vers moi, s’est penché, et ses lèvres chaudes se sont posées sur les miennes…¤ Alex
Moi je marchais les yeux par terre
Toi t'avais toujours le nez en l'air
Et c'est comme ça qu'on s'est connu
On avait chacun sa guitare
On n'était pas loin d'une gare
C'est le hasard qui l'a voulu
Et tu m'as dis : "Quand leurs ailes sont mortes
Les papillons vont où le vent les porte"
On a pris le premier chemin venu
Et quand la nuit est tombée
Sur la voie ferrée
On était bien loin de la ville
On n'entendait que des notes
Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile
On a traversé les semaines
Comme de vraies fêtes foraines
Sans même penser au retour
On s'est perdu dans les nuages
Comme les oiseaux de passage
A suivre les filles d'un jour
Et pour ne pas que les fous nous renversent
On prenait les chemins de traverse
Même s'ils ne sont jamais les plus courts
{Refrain:}
Et quand la nuit vint tomber
Sur la voie ferrée
On était bien loin de la ville
On n'entendait que des notes
Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile
Et quelquefois je me souviens
Ceux qui nous ont lâché les chiens
Et jeté des pierres au visage
Ils n'ont rien empêché quand même
Puisque le seul métier qu'on aime
C'est la bohème et le voyage
{au Refrain}
Et quand la nuit va tomber
Sur la voie ferrée
On sera bien loin de la ville
On n'entendra que des notes
Et le bruit de nos bottes
Sous la pleine lune immobile
Sous la pleine lune immobile
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires