Partager l'article ! ARCHEHOMOS les amours de nos ancêtres (TOTALPOST): TOTALPOST : ARCHEHOMOS les amours de nos ancêtres &n ...
Fécondité OU plaisir ? tenter de faire la part entre le désir de reproduction et la recherche du plaisir sexuel, les images de maternité et les images de féminité (P. Rice 1981) Au départ, seule la première fonction a été envisagée par les préhistoriens, d’où l’hypothèse des déesses-mères et la recherche obstinée d’indices en faveur d’une éventuelle magie de la fécondité. Du plaisir sexuel on ne parle pas, comme si ce raffinement n’était envisageable que pour les humains des temps modernes. On a préféré faire des hommes des cavernes des gens hantés par les mythes religieux.
http://www.hominides.com/html/references/sexe-prehistoire-paleolithique-art.php
Le squelette de cet homme date de la fin de l’âge de pierre. Il a été découvert lors de fouilles dans la République tchèque et il remonte à une période entre 2900 et 2500 ans avant JC. Pendant cette période, les hommes étaient traditionnellement enterrés couchés sur le côté droit avec la tête dirigée vers l’ouest, les femmes de leur côté gauche avec la tête orientée vers l’est. Dans ce cas, l’homme était sur le côté gauche avec la tête orientée vers l’ouest. Un autre indice est que les hommes ont tendance à être enterré avec des armes, des marteaux et des couteaux en silex, ainsi que plusieurs portions d’aliments et de boissons pour les accompagner de l’autre côté. Les femmes seraient enterrés avec des colliers de dents, les animaux de compagnie, et boucles d’oreilles en cuivre, ainsi que des cruches et un pot en forme d’œuf placé près des pieds. Cet «homme des cavernes gay » a été enterré avec des cruches des ménages, et pas d’armes.
Depuis des générations, la vie de la tribu des Oulhamrs s'est organisée autour du feu. Mais s'ils savent conserver les braises et attiser les flammes, ils sont en revanche incapables d'allumer le feu, qu’ils conservent précieusement dans trois cages gardées jour et nuit par quatre femmes et deux guerriers. Or un jour, au cours d'un affrontement sauvage avec une tribu ennemie, les cages où brûlait le Feu, source de vie, sont détruites. C'est la catastrophe. Vaincu, le clan fuit derrière son chef Faouhm, en proie au froid et à la nuit. En désespoir de cause, celui-ci promet alors sa nièce Gammla ainsi que le bâton du commandement au guerrier qui rapportera le feu à la tribu.
Le lendemain, chaque groupe part de son côté affronter les multiples dangers du monde hostile qui les entoure… Au cours de leur quête, Naoh, Nam et Gaw, devront échapper au découragement face aux mammouths et aux aurochs, au Lion Géant et à la Tigresse, aux Dévoreurs d'Hommes, aux Nains-Rouges et à l’ours Géant qu'ils croiseront en chemin. Les chacun d'eux séparément et le groupe trouveront des forces mentales puisées dans leurs ressources physiques et leur sensualité. Après un ultime combat contre Aghoo et ses frères, ils rapportent finalement le feu au peuple Oulhamr.
Une lueur transie filtra parmi les nuages de craie et de schiste. Le vent tournoyait sur des eaux aussi grasses que du bitume ; les algues s’enflaient en pustules ; les sauriens engourdis roulaient parmi les nymphéas et les sagittaires. Un héron s’éleva sur un arbre de cendre et la savane apparut avec ses plantes grelottantes, sous une vapeur rousse, jusqu’au fond de l’étendue. .."
Naoh, fils du Léopard, avait dit :
-- Qu’on me donne deux guerriers aux jambes rapides et j’irai prendre le Feu chez les fils du Mammouth ou chez les Dévoreurs d’Hommes, qui chassent aux bords du Double-Fleuve. " pour ma part j'aurais imaginé que ces guerriers isolés pour un long périple semé de dangers pratiquent l'homosexualité hygiénique et temporaire ( soldats et prisonniersl'ont toujours pratiquée ! ) L'auteur (J-H Rosny aîné en 1911) a fait de ses trois héros des hétéros permanents comme tous les littérateurs des siècles passés...
Les jeunes(Nam et Gaw) qui entourent le Chef (Naoh) sont très désirables... Moi je les aurais fait s'aimer physiquement pour oublier un peu angoisse, souci et danger...et ça ce n'est pas humain ? N'est-ce pas comme ça que les hommes vivent les camps, les guerres ...?
Robinson et Vendredi (Daniel Defoe) c'était pareil : on les a trop stérilisés...
Heureusement la littérature évolue...aussi !
Derniers Commentaires