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Qui sait Gus ? Si les bains de siège ( et pas le kiné!) "rendent la vie à sa
main gauche raidie " ça pourrait rendre la vie à ta bite ramollie !
RIKA ZARAI ET LES HEMORROIDES
Publié par Ringard Willycat sur 23 Août 2017
Dans notre
société moderne, il y a des maux qui continuent à nous persécuter. Pourtant, des solutions existent. Je ne saurais trop vous conseiller les subtilités de notre amie Rika Zarai (
décédée en 2008) qui avaient cartonné à une époque.
La solution de Rika s'applique aux hémorroides, furoncles et mycoses.
On appelle bain de siège le fait de tremper
dans une grande cuvette remplie d'eau fraîche ou d’eau chaude uniquement la partie la plus basse de notre corps, de l'entre-jambe à l'aine, en position assise, les pieds et les jambes
hors du bain.
2 à 4 fois par jour, pendant 15 à 20 minutes, asseyez-vous le plus confortablement possible, dans une cuvette, une bassine ou un bidet
rempli de 10 à 20 centimètres d’eau en positionnant vos pieds à l’extérieur, à plats hors du bassin et les genoux relevés. Vous additionnerez ou non ce bain de siège de
plantes, d’argile ou de bicarbonate (jamais de savon).
Pratiquez le bain de siège environ 1/2 heures avant un repas ou environ 1 h 30 après, ou après chaque passage aux toilettes.
Après le bain séchez-vous à l’air tiède ou froid du
séchoir à cheveux puis reposez-vous.
Prenez votre bain de siège où vous voulez. L’idéal évidement est la salle de bain, soit la cabine de douche, soit la baignoire, tout
dépend de leurs tailles.
Vous pourrez alors être fiers d'avoir mis le cul dans la bassine.
Qui sait Gus ? Si les bains de siège ( et pas le kiné!) "rendent la vie à sa main gauche raidie " ça pourrait rendre la vie à
ta bite ramollie ! Quels ingrédients rédactionnels, servis par une bonne technique publicitaire, ont permis à ces vieilleries de donner un best-seller connu aujourd’hui (compte tenu qu’un
exemplaire passe d’ordinaire entre plusieurs mains) par un Français adulte sur dix ou douze ? Sans compter ceux qui, sans avoir lu l’ouvrage, ont été touchés par une des émissions radio ou
télé qui ont voulu prendre leur part du filon.
Le premier de ces ingrédients est assurément la part donnée au récit autobiographique. Dès les premières pages le lecteur assiste au terrible
accident de la route après lequel Rika Zaraï resta six jours dans le coma, pour se réveiller le corps immobilisé dans une coquille de plâtre et endolori d’innombrables fractures. Notre compassion
est d’autant plus vive qu’il nous semble – même ne l’ayant jamais vue – connaître l’héroïne, dont les traits combien sympathiques agrémentent la couverture cartonnée de l’ouvrage. Et c’est tout
naturellement que nous la croyons quand elle se persuade que si ses vertèbres broyées commencent enfin, après une longue attente, à se recalcifier, ce n’est pas dû aux traitements médicaux qu’on
lui fait suivre, mais à la « nourriture biologique » que lui conseille son ami Raymond Dextrait. Au personnel de l’hôpital, elle n’a pas « l’audace d’avouer » que ses progrès
vers la guérison proviennent moins des piqûres et des perfusions que de l’argile, de l’huile de pépins de courge et des tisanes qui forment désormais son ordinaire. Et c’est encore grâce à un
cataplasme d’argile que les massages du kinésithérapeute rendent la vie à sa main gauche raidie.
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