Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 15:13

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et voilà !

 

 

Par claudio - Publié dans : ELOGE DU BAREBACK A BAS LES TABOUS & NOKAPOTE
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Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 15:01

Rappel : ce site est participatif, honorons-nous de la contribution de Julien Petitjean  

Je te propose un récit à mettre sur le site gaycavaillon.

 

Giullio ne conduit pas, il n’a pas encore son permis et c’est en taxi qu’il vient chercher Fabien. C’est parti ! se dit Fabien prêt maintenant à vivre son aventure intime.

Pendant le trajet, Fabien, la main posée sur la banquette du siège sent l’auriculaire de Giullio toucher régulièrement le sien. Il ne bronche pas, cette petite chaleur lui plait. Giullio est passé du doigt à la main, Fabien bande. Depuis ce matin il n’a d’ailleurs pas beaucoup débandé. Giullio est assis confortablement dans le taxi, les jambes un peu écartées. Il porte un jean assez moulant qui lui va très bien. Fabien a bien vu qu’un bouton de la braguette n’est pas en place, un bouton métallique qui brille au moindre petit rayon de soleil d’hiver. Ce n’est certainement pas un oubli, Giullio a trop de classe pour oublier un boutonnage. Fabien fixe la braguette, Giullio étend les jambes et montre une bosse intéressante. Fabien bande tellement fort qu’il est obligé de déplacer sa verge pour se sentir moins à l’étroit. Giullio sourit, passe une main entre ses propres cuisses et se caresse délicatement les boules. Ils n’iront pas plus loin dans le taxi qui se dirige maintenant vers une ancienne ferme magnifiquement restaurée. C’est ici annonce Giullio en se redressant sur son siège.

La porte principale de la maison s’ouvre et une femme, la gouvernante, fait entrer les deux garçons. Tout en leur offrant un café, elle souhaite leur préciser le déroulement de la journée. Rendez-vous à onze heures au jacuzzi, déjeuner à treize heures dans la grande salle à manger et séance de personnalité sexuelle à seize heures trente dans le salon mauve. La gouvernante conduit ensuite Giullio et Fabien dans leur appartement composé de deux chambres avec accès dans une grande salle de bain comprenant douche et baignoire et d’une cuisine équipée d’un tableau blanc. C’est parfait dit Giullio et avant le premier rendez-vous nous avons le temps de travailler en italien. En effet, précise-t-il,  à partir de maintenant la seule langue que nous devons parler ici c’est l’italien. Nous allons bien nous entraîner pour que ce week-end te soit le plus profitable possible. Fabien fait des efforts de concentration et se débrouille plutôt bien pour un débutant. Il arrive à faire des phrases  complètes et ne cherche pas à traduire systématiquement. Giullio est satisfait de son élève. Cependant, Fabien est tiraillé par son intimité. Il contemple régulièrement Giullio qui prend un malin plaisir à l’exciter. Il a retiré sa veste et déboutonné quatre boutons de sa chemise. Il montre ainsi un torse jeune, très peu poilu et fort bien dessiné. Le bouton de sa braguette n’est toujours pas remis et pour être à l’aise il a enlevé chaussures et chaussettes. Toutes ces petites choses donnent des coups de chaleur à Fabien qui n’ose pas se découvrir. Il faut se préparer maintenant pour le jacuzzi dit Giullio, tu trouveras dans ta chambre un maillot de bain et un peignoir, je te laisse te préparer et on se retrouve dans dix minutes. En effet, dans le premier tiroir de la commode, Fabien découvre plusieurs maillots de bain. Il choisit un slip taille basse comme il en a l’habitude quand il va à la piscine. Il se regarde dans la glace et se trouve bien malingre par rapport aux corps d’homme qu’il a découverts ces derniers temps. Il entre dans la salle de bain pour un dernier ajustement et voit Giullio, lui aussi en slip de bain qui le regarde et lui sourit. Il est beau Giullio avec son torse pour ainsi dire imberbe, un nombril d’où sortent les premiers poils qui s’étendent en se densifiant jusqu’à l’élastique du maillot. Ses jambes sont quant à elles bien poilues surtout en haut des cuisses. Quand Giullio se retourne, Fabien est fasciné par ses fesses. Rebondies et certainement recouvertes de poils. Il les imagine et ne pense pas alors qu’il est en train de développer une bosse qui a du mal à demeurer dans son propre slip de bain. Giullio s’en amuse et lui dit que lui aussi est bien foutu et qu’avec un peu de sport il pourra conserver une anatomie qui pendant des années fera rêver. Puis tous les deux enfilent leur peignoir et se dirigent vers le jacuzzi. Deux personnes sont déjà dans le bain à remous et Giullio fait les présentations. Il y a Carlo un homme entre trente-cinq et quarante ans et Maria une jeune femme d’environ vingt-cinq ans. Venez nous rejoindre disent t’ils à l’encontre de Fabien  et Giullio qui entrent alors à leur tour dans le jacuzzi. Les présentations se font en italien et pendant que Carlo s’exprime, Fabien sent une main se poser sur ses cuisses. C’est la main de Maria. Il sent monter en lui une douce chaleur qui s’accentue au fur et à mesure que la mais passe du haut des cuisses au genou puis remonte de nouveau et se glisse subrepticement vers l’entrejambe. A ce moment Carlo demande à Fabien de se présenter en italien et de se lever pour parler. Il est en érection et bien à l’étroit dans son maillot dont l’élastique ne touche plus son ventre. Il le sait, tout le monde s’en aperçoit, il baisse la tête et voit son sexe. Pour la première fois, il n’est pas gêné, il en serait même fier. Tout à l’heure, nous te ferons connaître ton identité sexuelle continue Carlo, tu devras être toi-même, sans crainte d’aucune sorte. Ce sera pour toi un moment délicieux qui restera gravé à jamais dans ta mémoire. Ce moment unique dans ta vie, il faudra que tu saches le savourer en appréciant chaque instant, chaque sensation, chaque plaisir. Je compte sur toi. Fabien approuve et remercie, Maria lui sourit gentiment et Giullio est satisfait de la tournure que prennent les éléments. Après le jacuzzi chacun retrouve ses appartements et se prépare pour le déjeuner. Giullio et  Fabien se partage de nouveau la salle de bain et Giullio demande à Fabien de bien vouloir prendre sa douche le premier. Fabien ne sait quelle attitude prendre et Giullio, appuyé sur la porte, le regarde attentivement. Fabien n’a jamais montré sa nudité à quelqu’un, en plus il bande. Il n’ose pas. Giullio attend, Fabien sait qu’il ne pourra se dérober, alors il se retourne et ôte son maillot de bain. Il est nu, de dos devant Giullio. Pour entrer dans la douche, il faudra qu’il lui fasse face. Il ne sait comment faire. Alors d’un seul coup il décide de se retourner et de montrer ainsi à Giullio son corps formé qui présente un sexe tendu, vertical, au gland humide décoré de poils châtains clairs. Fabien en ressent du plaisir, il regarde Giullio dans les yeux puis descend son regard  vers son slip qui est également bien rempli. Je vois que tu es prêt pour cet après-midi dit Giullio et j’en suis bien content. Sur ce, il quitte la salle de bain et retourne dans sa chambre.

Le repas de midi, dans la grande salle à manger se déroule de façon élégante et posée. Fabien parle de plus en plus l’italien et n’hésite pas à demander quand il ne comprend pas. Giullio laisse Carlo parler et n’ose pas l’interrompre. Mieux, il ne parle que lorsqu’il est invité à la faire. Carlo est respecté, écouté. Maria est l’harmonie du groupe et chaque homme s’adresse à elle avec délicatesse et douceur. Fabien découvre un petit monde serein dont chacun a sa place et qui même se comprend sans avoir besoin de parler.

Il est seize heures dit Giullio à Fabien, il faut nous préparer et rejoindre le salon mauve. Des vêtements sont préparés sur ton lit, il est temps maintenant de les mettre. En effet, Fabien découvre dans sa chambre une chemisette sans bouton, un jean blanc à taille très très basse et un caleçon boxer, moulant dont la ceinture dépasse largement du jean. En enfilant ces vêtements, Fabien se sent un autre. Jamais il n’aurait eu l’idée d’un tel ensemble. La chemise lui pose quelques questions : doit –il ou non la rentrer dans son pantalon ? Il essaie les deux solutions et opte pour la première. Il a le torse découvert mais se sent tout de même plus à l’aise. Giullio semble satisfait du résultat, il le dit et cela se voit dans son pantalon. Tous les deux se dirigent alors vers le salon mauve et avant d’entrer Giullio bande les yeux de Fabien en lui disant : maintenant ce sont les autres sens que tu vas développer, tu vas penser, réfléchir avec ce que tu ressens, la vue n’a aucun intérêt. Fabien ne dit rien, il est prêt à tout accepter pour comprendre et se construire.


 

 

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Il fait chaud dans la pièce, les bruits sont feutrés, une musique douce, de la guitare sèche envahit le salon. Giullio guide Fabien. Il passe devant Maria qui lui caresse le visage puis de Carlo qui fait de même sur le torse. Un doigt court le long de sa colonne vertébrale pendant qu’un autre lui remonte des pieds à la cuisse. Fabien est déjà perdu, il refuse de chercher qui fait quoi et apprécie toutes les sensations qu’il perçoit. Il sent une main qui dégrafe la ceinture du jean puis qui l’enlève complètement pendant qu’il sent sa chemise glisser. Il est torse nu et des caresses continuent de le troubler. Ses chaussures et chaussettes ont été retirées sans qu’il s’en aperçoive. Quelqu’un lui masse les orteils pendant que son jean descend le long de ses jambes. Il n’a plus qu’un seul vêtement son caleçon qui contient un sexe bien dur qui ne demande qu’à être libéré.  Il sent un souffle sur ses fesses au travers du tissus puis un doigt qui se faufile sous l’élastique et rejoint sans le toucher son périnée. Sa respiration devient haletante. Son caleçon descend doucement, il a les poils pubiens sortis mais son sexe est encore comprimé. Une main secourable saisi la ceinture du boxer et laisse jaillir un sexe hyper dur, tout neuf et qui suinte. Un sexe impatient ni trop gros, ni trop mince, bien proportionné, droit, au gland bien formé. Personne n’y touche, ni à ses boules bien rondes, fermes et remontées. Il est simplement conduit sur un matelas sur lequel ses quatre membres sont attachés solidement avec douceur. Tout va commencer réellement maintenant.

La séance comporte trois parties différentes. Après chacune d’elle, Fabien devra annoncer ce qui lui a plu le plus. Il ne verra rien mais ressentira tout.

Giullio se prépare. A l’aide d’un sexe toy, il prépare son anus et ensuite le lubrifie du mieux possible. Pendant ce temps, Carlo enduit de gel la verge de Fabien et la relève de son ventre pour la maintenir droite.  Giullio s’approche, s’accroupit au-dessus de Fabien, le cul bien ouvert. Carlo maintient le sexe pour qu’il rentre en seule fois sans difficulté. Le cul s’approche du gland dont un liquide s’écoule de plus en plus. Tout doucement, le cul touche puis fait entrer le gland. Tout doucement la verge s’enfonce. Fabien pousse de petits cris de plus en plus rapprochés. Le cul a touché les boules de Fabien. Il demeure immobile pendant cinq secondes, puis remonte lentement. Fabien halète. Carlo serre la base de la verge pour empêcher toute jouissance, le cul se libère du sexe pendant cinq autres secondes et redescend une seconde fois. Arrivé tout en bas, d’un coup sec, Giullio se relève d’un seul coup et libère la verge de Fabien. Celui-ci n’a pas joui, grâce à Carlo mais il halète et Carlo demande deux minutes avant de reprendre la deuxième phase de la première partie.

Fabien s’est calmé, il bande toujours mais il peut supporter de nouveau un autre exercice. Maria est prête, son vagin est bien lubrifié. Elle se positionne au-dessus de Fabien, Carlo maintient toujours le sexe. Lentement elle s’en approche et Carlo le fait entrer directement. Un petit cri montre que Fabien apprécie. Maria descend lentement jusqu’à toucher les poils, attend cinq minutes, remonte et redescend. Puis d’un seul coup libère le sexe qui retombe sur le ventre de Fabien.

Pour le troisième exercice, Carlo a préparé le sex-pump. Pendant qu’il maintient le sexe droit, Giullio fait glisser le sex-toy sur la  queue de Fabien, attend les cinq secondes et reproduit le même mouvement jusqu’à la libération rapide de la verge.

Maria est prête pour le quatrième exercice. Elle s’est lubrifiée le cul, dilatée l’anus et s’approche du sexe de Fabien toujours maintenu bien droit. Elle se l’enfonce doucement jusqu’à la garde, attend puis remonte. Fabien n’en peut plus et il est temps que cet exercice finisse avant l’éjaculation. Carlo serre la base de la queue et ne la libère que lorsqu’il est sûr que Fabien ne jouira pas.

Il faut maintenant que tu nous dises l’exercice que tu as préféré demande Carlo. Fabien hésite. D’abord il a besoin de reprendre conscience mais il se rappelle quand Carlo lui a serré le plus fort la queue. C’était après le deuxième exercice.

Maintenant nous allons laisser ton sexe un peu tranquille et nous allons te retourner pour la deuxième partie. Giullio enlève les attaches qui maintiennent Fabien au matelas, le relève et le positionne à genoux, tête baissée et les jambes maintenues écartées. Le cul de Fabien s’exprime librement, il est visible par tous. Ses couilles rondes bien fermes pendent pendant que son sexe demeure en érection.

Fabien sent un liquide froid glisser le long de sa raie. Il frémit tout autant par plaisir qu’à cause du froid. Il contracte son anus quand un doigt se met à la caresser et celui-ci s’ouvre quand le même doigt essaie de la pénétrer. Le doigt se retire et un objet fin prend sa place. La taille de l’objet grossit régulièrement, comme un objet gonflable. La rondelle de Fabien s’élargit, quand elle tire un peu trop, l’objet se dégonfle puis parfois se retire. La sensation est bonne et Fabien ne pensait pas que son cul pouvait lui donner autant de plaisir. A un moment donné il entend : ça y est, c’est prêt.

Giullio est le premier, il s’approche sexe tendu et lubrifié du cul de Fabien. Maria écarte les fesses pour agrandir l’entrée. Giullio s’approche, pose son gland sur la rondelle. Fabien sent quelque chose de chaud et doux et il ouvre davantage son cul. Giullio s’enfonce doucement, Fabien pousse un petit cri puis gémit de plaisir.  Les poils de Giullio caressent le cul de Fabien, alors il remonte doucement, presque jusqu’en haut, refait un aller-retour rapide et se retire. Tout le corps de Fabien tremble de cette découverte de bien-être.

Maria s’approche maintenant du cul de fabien avec un sexe-toy vibrant. Elle le positionne sur l’anus, met le moteur en marche et pénètre lentement l’objet dans l’intimité de Fabien. Elle fera exactement comme Giullio et obtiendra des gémissements de plus en plus rapides. Fabien tend de plus en plus ses fesses en arrière comme s’il souhaitait encore plus de plaisir.

Carlo est prêt, son sexe est tendu, un sexe impressionnant surtout par sa largeur. Il sent que Fabien est prêt et qu’il devrait pouvoir l’accueillir. Fabien se cambre, Maria écarte ses fesses, Carlo s’approche, il pose son gland sur la rondelle, il pousse lentement, Fabien émet un cri, Carlo enfonce son gland, Fabien pense que le plus dur est fait. Or, chez Carlo, la verge est plus grosse que le gland. Quand il continue de pénétrer Fabien, la rondelle doit encore s’élargir. Fabien crie, Carlo ajoute du lubrifiant et continue. La verge s’enfonce, elle est encore plus épaisse à la base, Fabien est complètement cambré, la queue de Carlo le pénètre entièrement. Carlo ne bouge plus, le cul de Fabien est rempli. Ensuite, Carlo se retire lentement et avant que le gland ne ressorte réalise un va et vient plus rapide et se retire complètement. Fabien souffle, redresse la tête, ses couilles sont dures, son sexe est raide.

Le premier répond Fabien à la question de savoir l’exercice préféré de la deuxième partie. Non pas que les deux autres ne lui ont pas plu mais il a préféré la douceur et la chaleur de la première pénétration. De sa première pénétration.

Fabien est maintenant reconduit sur le matelas, allongé sur le dos, mains et pieds attachés. Son gland, charnu repose sur son ventre. La bandaison est telle que son sexe n’est plus qu’à quelques centimètres de son nombril. Depuis ce matin celui-ci a été plus souvent en érection qu’au repos.

Maria se prépare, elle se passe la langue sur les lèvres pour bien les humecter puis s’approche de Fabien qui ne sait pas ce qui va lui arriver. Elle se positionne entre les jambes écartées de Fabien, ouvre grand la bouche et doucement fait glisser la queue de Fabien dans sa gorge. Sa main a saisi la base du sexe pour contrôler le plaisir. Fabien tire la tête en arrière et se met à respirer rapidement. Maria se retire aussitôt, libère le sexe et avant que Fabien n’ait pu prendre ses esprit l’enfourne de nouveau avant de le libérer. La jouissance n’a pas été loin et il faut être prudent pour les deux autres exercices.

Carlo a ouvert grand la bouche, il se penche sur la queue de Fabien et commence à l’avaler sans toucher le gland. En un rien de temps l’ensemble du sexe est avalé. Carlo est immobile, la bouche fermée. Il reste ainsi dix secondes puis se relève en caressant de ses muqueuses le sexe de Fabien. Celui-ci est aux anges et sursaute quand Carlo recommence son exploit.

Giullio est plus classique : il approche ses lèvres du gland et le masse lentement avant de l’enfoncer dans sa bouche puis avale la queue jusqu’à la garde en maintenant les lèvres serrées. Il se retire tout en maintenant une pression sur la queue et renouvelle son opération en serrant encore plus fort la base du sexe pour éviter toute éjaculation.

C ‘est ce dernier exercice qui a la préférence de Fabien. Il a senti les plus fortes sensations et il en a eu la tête retournée. Il a besoin de récupérer.

Il est temps maintenant de libérer Fabien. Maria défait les liens et l’aide à se lever. Seul au centre de la pièce, Fabien attend l’autorisation de retirer son bandeau. Mario, Carlo et Giullio sont debout devant lui. Carlo donne l’autorisation, Fabien ôte le bandeau et découvre devant lui ses trois compagnons nus comme lui. Ses yeux se dirigent d’abord sur le sexe de Carlo, un sexe lourd, non circoncis, de taille impressionnante à moitié relevé entre ses jambes. Il ne perçoit pas bien ses couilles, mais de ce qu’il peut en juger, elles lui paraissent énormes. Carlo sourit, il a l’habitude de ce genre de regard quand il est nu. Alors en fixant Fabien dans les yeux, son sexe se relève, il examine sa réaction et constate qu’il provoque un désir certain et non contrôlé. La tête de Fabien s’oriente vers Giullio. Il admire sa bite tendue de couleur foncée au bout de laquelle surgit un gland tout rose. Il apprécie la forêt de poils noirs qu’il avait aperçue à l’école. Depuis le temps qu’il voulait voir le corps de Giullio ! Maintenant il est là devant lui, il n’est pas déçu, il en a envie. Maria, à droite de Giullio dévoile un corps féminin, fin, bien proportionné avec des seins superbes dont les pointes regardent le plafond. Une légère toison noire cache son sexe mais Fabien le devine palpitant.

Tu as subi l’examen avec beaucoup d’attention et de sérieux, nous sommes très contents de toi. C’est Carlo qui parle, il explique à Fabien qu’il se dit en mesure de préciser plus clairement son identité sexuelle. Pour nous, précise-t-il tu es un hétéro à tendance homosexuelle ou si tu préfères, un bi majoritairement hétéro. Sans conteste, tu aimes les femmes, tu aimes la chaleur de leur sexe, tu aimes la douceur de leur peau. Tu apprécies bien également les hommes, tu as pris du plaisir à te faire enfiler. En résumé, tu aimes l’amour, tu aimes le sexe sous toutes ses formes. Il faut que tu apprennes maintenant à donner du plaisir à ton partenaire et à savoir en prendre quand il t’est offert. Tu dois comprendre les corps et maîtriser tes désirs, tes pulsions. Tu peux devenir un amant extraordinaire mais auparavant, il y a un peu de technique à connaître. Alors, tu vas partir avec Maria qui saura t’apporter la connaissance nécessaire sur les femmes et leurs attentes. Ensuite elle te conduira chez Giullio qui fera de même avec le corps des hommes. A l’issue de ces deux cours notre mission sera finie et tu pourras rentrer chez toi. Mais auparavant, retiens bien que l’amour est indispensable, que c’est un élément essentiel qui nous fait vivre, connaître du monde, échanger, vibrer. Alors surtout ne le gâche pas en prenant des risques inutiles dus à des pulsions incontrôlées ou à toute autre raison. Protège-toi tant que tu n’es pas sûr de l’autre et prends le temps de le connaître. Carlo s’approche alors de Fabien, l’embrasse et se retire. Fabien ne reverra plus jamais Carlo mais retiendra toute sa vie son message.

 

à suivre >-11-

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 14:56

épisode 2

 

A midi, en rentrant chez lui, Fabien découvre son nom sur le tableau des messages sur le hall d’entrée. Il a rendez-vous à 14 heures avec le conseiller d’orientation. Il est un peu inquiet, il pensait avoir rempli ses obligations le matin même. Il espère qu’il ne s’agit pas de son aventure pendant la pause. Aussi mange-t’il peu au repas mais il assure qu’il va bien et le précise à sa mère plutôt interrogative.

Le conseiller l’accueille avec le sourire, Fabien s’en inquiète mais cette fois il a tort. Il veut juste lui proposer de rencontrer cet après-midi le professeur d’italien qui veut bien s’occuper de lui et l’aider à rattraper un trimestre de retard. Il a rendez-vous à dix-sept heures et le conseiller souhaiterait que ses parents soient présents. Fabien propose de leur passer un coup de téléphone dans la foulée. Finalement tout est organisé pour cette fin d’après-midi.

Fabien rejoint alors sa classe et son siège à côté de Franck qui lui demande aussitôt s’il veut remettre cela à la pause. Fabien acquiesce et sent déjà bouger dans son pantalon. Le processus s’accélère quand Franck lui dit à l’oreille : « je bande ».

A peine la sirène a-t-elle retenti que les élèves sont déjà debout et se précipitent dans le couloir. Fabien a perdu Franck de vue. Il se dirige quand même vers les toilettes et repère celle dont la porte n’est pas fermée. Il vérifie en passant la tête dans la porte, puis entre et la referme doucement. Franck est là, face au mur. Fabien est surpris. Franck desserre sa ceinture et délicatement fait glisser son jean jusqu’au sol. Il ôte ses chaussures et enlève complètement son pantalon. Il est en boxer et en tee-shirt devant Fabien qui sent son sexe beaucoup trop à l’étroit. Ensuite Franck enlève son tee-shirt. Il n’a plus qu’un seul vêtement : son boxer. Puis délicatement il fait glisser son unique vêtement au sol, le retire complètement et le jette sur son jean. Il est là, devant Fabien fesses à l’air. Il fait glisser ses mains du bas du dos vers son postérieur en les ramenant ensuite sur son entrejambe. Puis il écarte les jambes, se baisse un peu en avant pour montrer ses boules un peu poilues et fermes. IL remonte la main et passe ensuite son doigt le long de son sillon et s’arrête à l’anus avant de remonter et de recommencer. Au dernier passage, il se penche encore plus, écarte les fesses et montre un trou qui ne demande qu’à s’agrandir. Comme le matin, ils sont interrompus par la sirène. Franck se rhabille et sort le premier.

-4-

 

La rencontre avec le professeur d’italien se déroule dans les meilleures conditions possibles. Les parents de Fabien ne cessent de remercier cet homme qui fera tout pour que leur enfant réussisse. D’ailleurs, dans le cadre de cours intensifs, il propose que l’assistant, un jeune italien qui prend des cours en France, qui va les rejoindre d’un moment à l’autre le coache. Les parents sont d’accord sur le principe et souhaitent bien sûr rencontrer l’assistant. Quelques minutes plus tard, quelques coup frappés à la porte laissent entrer un jeune homme mince, élégamment vêtu, très gracieux et avenant. Le gendre idéal en quelque  sorte ! Tout de suite le courant passe entre les parents et lui et un accord est conclu. L’assistant propose même un week-end d’immersion avec Fabien dans quinze jours lorsque ses amis italiens seront présents. L’accord immédiat surprend Fabien qui examine Giullio, l’assistant avec un intérêt grandissant. Une fois seuls tous les deux, Giullio enlève sa veste et debout devant fabien lui propose une présentation mutuelle afin de bien se connaître. Fabien n’écoute plus trop Giullio, il l’examine notamment à partir de la taille. Maintenant qu’il ne porte plus sa veste, il découvre une taille fine, un pantalon serré aux jambes qui dessine une forme attirante et indéterminée au niveau de la braguette. Il a encore dans les yeux les formes de Franck et il trouve Giullio aussi très beau. Giullio perçoit le regard de Fabien, aussi choisit-il de lui tourner le dos pour montrer que de derrière il porte aussi très bien le pantalon. Quand il se retourne, Fabien constate que la braguette a grossi. Giullio lui sourit et lui demande de venir au tableau pour commencer l’écriture de quelques sons italiens. Fabien bande et il sait que s’il se lève son érection sera visible. Mais que faire d’autre ? Alors il se met de bout et s’approche de Giullio dont les yeux ne quittent pas son entrejambe. Fabien se colle au tableau et Giullio s’approche de Fabien. « On va commencer par les voyelles » dit-il. Fabien fait en sorte que la proximité du tableau empêche Giullio de regarder sa braguette. Mais celui-ci le fait écrire en hauteur et lui prend même la main pour l’aider. Jetant un coup d’œil en arrière, Fabien regarde la braguette de Giullio, bien remplie et aperçoit une main tentant de remettre le « matériel » bien en place. Très prêt de lui, Giullio parle à Fabien qui perçoit son haleine. Elle l’enivre. Giullio est plus grand que Fabien, normal à dix-huit ans, alors il s’assoit maintenant sur le bureau pour lui parler. Fabien, perturbé laisse tomber la craie et en la ramassant il remonte les yeux sur Giullio et remarque une main qui se caresse les boules. Giullio sourit et lui dit. Ne soit pas gêné, chacun a sa personnalité sexuelle, si tu veux je t’aiderai en t’apportant des éléments de réflexion. En ce moment, tu bandes et je bande. Un jour tu sauras pourquoi et tu seras fier de toi.

Quelle journée ! se dit Fabien. Je suis déjà bien loin de Landerneau.

 

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Fabien vit une nuit difficile ; le déménagement n‘y est pour rien. Il a vieilli en une semaine, il a quitté l’insouciance et se dirige vers l’âge adulte. Ses sens sont en éveil, son corps le rappelle à son souvenir. Il monte un escalier dont le premier palier déterminera la future trajectoire.

Fabien ne dort pas. Il pense à Franck puis à Giullio. Il pense aux garçons alors qu’il ne connait pas de fille. Fabien est pur : il ne connait pas la jouissance, il ne connait pas la masturbation, il ne connait pas les besoins de son corps. Il sent qu’il faut qu’il explose mais Fabien est innocent.

Et puis Giullio, qu’a-t-il voulu dire par identité sexuelle ? Il a soif de tout connaître, de vivre plein d’aventures, de s’éclater. Giullio va-t-il l’aider ? Fabien veut construire sa vie d’homme et ne pas se tromper. L’école d’un côté, le sexe de l’autre, Fabien veut réussir et il réussira.

Franck, Giullio, que veulent-ils exactement ? Il faut qu’il voie, qu’il teste, qu’il essaie, qu’il fasse son apprentissage. Il commence demain, c’est décidé, c’est acquis.

 

-6-

 

Fabien se lève, volontaire, prêt à affronter le monde. Les pas décidés, il se dirige vers le collège en regardant les autres élèves d’une manière détachée. Comme s’il n’avait plus besoin d’eux pour exister. En clair, Fabien forge sa personnalité et cela le rassure.

 Ce matin Franck ne dit rien, Fabien le regarde, insiste mais Franck reste songeur. A la pause matinale, quand la sirène retentit, Franck s’échappe rapidement sans regarder autour de lui. Tranquillement, Fabien se dirige vers les toilettes après avoir pris le temps d’examiner le tableau d’affichage. Au moment où il se lave les mains, la sirène retentit de nouveau. La pause est terminée. A ce moment une porte de toilette s’ouvre et Franck apparait. Fabien attend. Une minute plus tard, un autre garçon, certainement d’une classe supérieure vu son âge, sort également. Il est rouge, en sueur, les cheveux en bataille. Un pan de sa chemise pend par sa braguette. Fabien s’en aperçoit et lui fait un signe de la main. Le garçon se réajuste et à ce moment laisse tomber un préservatif utilisé. Le garçon rougit encore un peu plus en le ramassant. Fabien est interrogatif et en reste muet.

En fin d’après-midi, Fabien  a rendez-vous avec Giullio. Il est le premier quand il entre dans la salle de classe. Il attend. Giullio arrive rapidement. Il est habillé en jean et porte une chemise blanche à carreaux. Toujours aussi élégant pense Fabien. Cependant il s’aperçoit que la braguette n’est pas complètement fermée et que le curseur de la fermeture apparait dans la première moitié. Il ne dit rien mais n’hésite pas à regarder lorsque celle-ci s’écarte quand Giullio met les mains dans ses poches. Au fur et à mesure que le cours s’avance il prend conscience que la fermeture éclair descend. D’une manière concomitante, une bosse apparait sur le côté droit et prend progressivement du volume. La main de Giullio bouge dans sa poche. Debout devant la table de classe de Fabien, la braguette de Giullio se trouve au niveau des yeux de Fabien. Et ce que ce dernier prenait au départ pour un sous vêtement se  révèle bientôt comme une masse noire de poils pubiens. Giullio se dirige ensuite vers le tableau et demande à Fabien de venir écrire quelques mots en résumé de la leçon du jour. Fabien bande et ça se voit. Giullio le sait et bande aussi. Au moment où il passe la craie à Fabien, celle-ci tombe, Fabien se baisse pour la ramasser, Giullio se rapproche de lui et le nez de Fabien touche presque le contenu de la braguette maintenant complètement ouverte. Il lève les yeux et regarde Giullio. Celui-ci se retourne, baisse son pantalon jusqu’à la moitié des fesses, réinstalle sa chemise correctement, remonte son pantalon, installe sa ceinture et se retourne. Fabien est toujours baissé et voit devant lui une braguette bien remplie avec une bosse imposante. Je vois dit Giullio que tu es prêt à travailler sur ton identité sexuelle, nous le ferons au cours du week-end que nous devons passer ensemble prochainement. Bien sûr si tu es toujours d’accord, mais je n’en doute pas un seul instant. 

-7-

 

En rentrant chez lui le soir même, il apprend par sa mère qu’il est inscrit au cours de tennis près de l’immeuble et qu’il a rendez-vous demain après-midi, puisque c’est mercredi, avec le responsable. Il sera tout d’abord évalué et intègrera un cours dans la foulée. Le sport te fera du bien et te permettra en plus de connaître d’autres jeunes ayant la même passion renchérit-elle.

 

Voilà un calendrier qui se révèle plein d’intérêt se dit Fabien qui sourit de plus en plus à la vie. Et il a raison.

Le mercredi à 14 heures il est devant la porte du gymnase et attend le professeur. Une voiture de course arrive, se gare sur le parking et un homme de quarante ans environ eu sort et se dirige vers Fabien. Tu es sûrement Fabien demande-t-il. Fabien répond par l’affirmative et le professeur le conduit dans son bureau. Une discussion s’établit entre eux, sur les années de pratique du tennis, sur les performances acquises et sur les ambitions. Nous allons regarder tout cela en pratique dit le professeur, mets-toi en tenue, le vestiaire est juste à droite en sortant. Fabien a choisi un casier et son sac de sport ouvert commence à se changer. Il est en slip quand la porte s’ouvre et le professeur lui demande d’accélérer la cadence et qu’il l’attend sur le cours numéro un. Après quelques échanges, le professeur a évalué le niveau de Fabien et lui annonce qu’il fera partie d’un groupe de trois joueurs. L’entraînement a lieu tous les mercredis à seize heures et il faudra travailler encore plusieurs heures par semaine. Il verra cela avec Didier, son coach.

Fabien décide alors de rentrer chez lui et de revenir ensuite pour l’heure dite. Entre temps, il entreprend de faire un tour dans le quartier afin de repérer les lieux. Il n’y a pas beaucoup de magasin et un peu plus à l’ouest, il découvre l’existence d’un square coincé entre deux immeubles. Le trouvant encombré d’arbres, il va le visiter. Il marche alors dans les allées et ne rencontre, parmi les rares promeneurs, que des hommes d’un âge mûr qui le dévisagent un sourire aux lèvres. Méfions-nous des sourires pense t’il ! A un carrefour, il aperçoit une allée plus petite et aussi plus sombre que les autres. Il s’y engage en constatant qu’il commence à avoir un nœud à l’estomac et des frétillements dans le slip. Il aime cette sensation nouvelle pour lui et qui se reproduit de plus en plus souvent depuis son déménagement. L’allée est bien sombre et il est difficile de voir quelque chose de précis. Néanmoins à un endroit donné il décrypte un groupe d’hommes, peut-être sept ou huit, en cercle. Il s’arrête pour regarder plus attentivement et il pense, sans en être sûr, que ceux qui sont au premier plan ont le pantalon baissé jusqu’aux chevilles. L’un d’eux l’a vu. Il lui fait signe d’approcher. Fabien hésite, il fait malgré tout quelques pas vers eux mais pris par la peur ou autre chose, il rebrousse chemin et rentre directement chez lui.

Il est seul dans l’appartement, sa mère est sortie, son père travaille et il lui reste une demi-heure avant de retourner au gymnase. Alors il s’allonge sur son lit et repense aux événements de ces derniers jours. Il ferme les yeux et se met à bander. Une belle érection trop à l’étroit dans son slip. Alors il enlève son pantalon, retire son sous vêtement, et libère son sexe dur, appuyé sur son bas-ventre. Il voit sons gland humide, un liquide coule lentement. Fabien découvre les surprises de son corps, Fabien est à la découverte des sens. Lorsqu’il se rhabille, il est dans le même état et il enfile un jogging plus ample qui cachera, aux yeux de tous, sa belle érection.

De nouveau au gymnase, il fait la connaissance de son coach et des trois autres élèves. Il est surpris, il y a deux garçons et une fille. Tous semblent plus âgés que lui. En effet, il saura un peu plus tard dans la journée que les garçons ont chacun seize ans passés et que la fille vient juste d’avoir ses quinze ans. Le coach est un homme de vingt-cinq ans, bien de sa personne. Quand, dans le vestiaire, Fabien le voit en caleçon, il est impressionné. Mais au moment où, de dos, il le retire pour enfiler un slip de sport, il est médusé. Il a devant lui un homme musclé, à la fois dans la partie haute et la partie basse du corps. Son buste forme un trapèze, la taille est fine, les cuisses galbées et joliment formées, les mollets bien dessinés. Il admire ses petits poils frisés qui poussent dès le haut des cuisses jusqu’au bas des jambes. Ses fesses sont lisses et quand il se baisse pour mettre ses chaussettes de sport, Fabien aperçoit une raie poilue qui aussitôt le fait bander. Il se retourne aussitôt et enfile rapidement son short. Les deux autres garçons sont déjà prêts et attendent raquette à la main.

Emma, la fille du groupe plait bien à Fabien. Elle est énergique, dégourdie et pas du tout impressionnée par  les garçons. Lors du travail en binôme, elle se retrouve avec Fabien qui doit faire de nombreux efforts pour atteindre son niveau. Cette heure d’entrainement finit par l’éreinter. De retour dans les vestiaires, Fabien découvre une particularité : il existe deux sortes de douches, une collective et des individuelles. Ces dernières sont accessibles à la fois par le vestiaire des garçons et celui des filles. Quand une personne entre dans la douche et ferme sa porte avec le verrou, celui-ci condamne aussi l’autre porte. Génial pour gagner de la place se dit Fabien. Pendant qu’il découvrait les lieux, les deux garçons se sont dirigés vers la douche collective, il s’en est aperçu en entrant, lui dans une individuelle. Après avoir pris rendez-vous avec Emma pour un entrainement samedi après-midi, Fabien décide de rentrer chez lui en se demandant s’il allait passer ou non par le square.

 

-8-

 

 

Les jours suivants au collège, Franck reste distant et Fabien qui à chaque pause va aux toilettes ne le rencontre plus. Il se risque, en cours un matin, à lui demander la raison de son changement d’attitude. Franck met alors la main sur la cuisse de Fabien en lui disant : je t’expliquerai prochainement. Fabien est surpris par cette main dont il apprécie bien la chaleur. Il aimerait que cette main ne reste pas inerte. Alors, il entrouvre les jambes pour permettre à Franck de la glisser discrètement vers son genou. Franck sourit mais sa main ne glisse pas vers le genou, elle se dirige vers l’intérieur de la cuisse. Fabien ressent comme un électrochoc et fait un bon et un bruit qui surprend la classe entière. Franck retire sa main en lui disant « il ne faut pas avoir peur ». Fabien n’a pas peur, il bande fort.

Giullio prévient Fabien qu’il viendra le chercher pour le week-end d’immersion samedi vers dix heures. Ses parents sont prévenus et sont bien entendu d’accord. Un grand week-end pour toi dit Giullio et je crois qu’il est grand temps que je tienne ma promesse. Fabien est à la fois inquiet et impatient. Il sait bien qu’il a beaucoup à apprendre et que ce week-end sera primordial pour lui et qu’il restera à jamais gravé dans sa mémoire.


à suivre

 

 

 

 

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 14:36

 

 De : claudemodou@gmail.com 
> A : petitjean.julien@...
> Cher ami Julien, je te remercie de ton envoi 

c'est un honneur ! 

et je te propose que nous l'éditions à l'intention 

des 350 visiteurs en moyenne qui nous lisent

Merci Julien

Bisous 

c

>PS: je poste en copie à Fabien qui sera flatté que ton héros 

porte le même  prénom que lui ! 

 

 

Julien Petitjean été 2012

Episode 1 Fabien (La découverte de la sensualité)

Préambule 

Il va quitter Landerneau. Son père est muté. Fabien est triste.

Le déménagement est prévu avant Noël. La rentrée de janvier aura lieu dans un autre collège. Fabien est inquiet.

Ce sont les dernières journées avec ses copains, les bagages sont prêts. Fabien pleure.

Et pourtant, c’est une nouvelle vie qui s’offre à lui, le passage à l’adolescence, une marche de plus vers l’âge adulte. A quatorze ans, il est naïf, il sent bien que son corps est en train de changer mais cela ne l’intéresse pas. Il préfère le tennis et les copains. Ce profond changement qui s’annonce ne peut que lui donner l’opportunité de grandir et de connaître le monde. Fabien le veut-il vraiment ?

-1-

 

Le camion de déménagement vient de partir, Fabien est seul dans sa chambre au huitième étage d’un immeuble situé à Limoges. Il regrette déjà sa maison de Landerneau et surtout le garage dans lequel il bricolait son vélo. D’ailleurs, son vélo ne l’a pas suivi. Trop dangereux pour une grande ville inconnue, c’est du moins ce que lui a dit sa mère. Alors il est coincé dans cette pièce. Regarder par la fenêtre lui donne le vertige. Il range sa chambre puisque dans quelques jours il rejoindra son nouveau collège. Nouvelle ville, nouveau logement, nouveau collège, nouveaux camarades. La tête de Fabien bouillonne, il se projette dans l’avenir, il s’imagine dans les nouvelles situations qu’il ne connait pas alors il range encore un peu plus sa chambre.

Il a rendez-vous à 9 heures avec le conseiller d’orientation du collège. Il n’a pas voulu que sa mère l ‘accompagne. Il se trouve trop grand maintenant. Il a pris beaucoup de marge pour être à l’heure. Arrivé devant le collège, il lui reste vingt minutes à attendre. Alors il décide de faire le tour du quartier. Prendre l’air ne peut que lui faire du bien. Il marche dans les rues, il trouve que les gens qu’il croise sont identiques et ne ressemblent pas à ceux de Landerneau. Il est le seul pour l’instant avec des cheveux châtains clairs et des taches de rousseur. Ici ils sont tous bruns avec une peau mate. Ils ont un accent qui traîne et parlent lentement. Fabien se sent très loin de chez lui.

Il frappe à la porte du conseiller d’orientation et entre dans le bureau. C’est un homme d’une trentaine d’année, fin et élégant, vêtu moderne d’un jean et d’une chemise bleue ouverte au col. Avec un grand sourire il accueille fabien. Il parait avenant, Fabien a confiance et commence à se détendre. L’homme lui parle du collège, de sa réputation, de ses succès aux examens, de son classement parmi les meilleures écoles de France. Au moment où il ouvre le dossier de Fabien, toujours avec le sourire il lui dit : « vous venez de Bretagne, région où les collèges sont d’un niveau plutôt faible. Je vais vous choisir une classe en bas de tableau afin que vous ne soyez pas perdu. De plus, ici nous avons le démarrage d’une deuxième langue vivante en quatrième, il vous faudra choisir et rattraper un trimestre de retard. Pourquoi être venu dans notre établissement, d’autres auraient mieux convenu à votre niveau ?» Fabien s’est tassé sur sa chaise, il s’attendait à tout mais sûrement pas à cela. Il ne sait quoi répondre et d’ailleurs ne dit rien, il attend. L’homme au sourire se lève et lui propose de le suivre pour lui présenter sa nouvelle classe. Silencieux, tout en marchant, Fabien essaie de repérer les couloirs, les étages, les escaliers, les paliers  pour éviter de se perdre. Il a compris ce matin qu’il ne pourra compter que sur lui et faire attention aux autres, surtout à ceux qui sourient.

Le conseiller d’orientation s’arrête devant une porte de classe, frappe et entre. Le professeur interrompt son cours et s’avance vers les deux entrants. Le conseiller présente Fabien aux trente élèves présents et se retire aussitôt. Le professeur indique une place libre à Fabien et lui demande de se présenter : nom, prénom, d’où il vient. D’une voix forte, tout en regardant les élèves, Fabien répond à la demande en étant complet et en évitant d’être trop long. Ensuite il s’assoit à la place indiquée et salue son voisin de place. Le professeur reprend alors son cours non sans avoir précisé à l’encontre de Fabien la position de la leçon du jour par rapport au programme de l’année. Fabien est content ils étaient un peu plus en avance à Landerneau. Il n’y a que des garçons dans cette classe, il s’agit parait-il d’un choix du directeur d’établissement qui ne veut pas de classe mixte.

Le cours suivant est un cours d’histoire. Franck, le voisin de Fabien lui précise que le professeur, tout en faisant un cours magistral, veut uniquement que chaque élève connaisse par cœur le résumé du cours précédent. Il commence chaque séance par des interrogations orales et chaque élève nommé doit réciter intégralement le résumé. Il note à chaque fois et calcule la moyenne chaque fin de trimestre. Alors personne n’écoute le cours, et chacun fait autre chose !

Et c’est là que tout a commencé !

-2-

  

Franck et Fabien s’étaient rapprochés pour mieux discuter en faisant moins de bruit. Franck veut savoir si Fabien a une copine et s‘il est sorti avec une fille. Fabien ne répond pas, il rougit. Franck le regarde et comprend. Il attend un moment puis prend une feuille de papier vierge et fait un dessin : deux boules, un tube, un gland, chaque élément séparé les uns des autres. Plus bas sur la feuille, il les assemble et montre à Franck un sexe en érection. "Tu sais ce que c’est ? » lui demande-t-il. Fabien n’est pas à l’aise. Il a compris bien sûr mais ne sait quoi répondre. Régulièrement il a des érections et pas que le matin ! Il en a d’ailleurs de plus en plus souvent. Il ne sait pas à quoi elles servent mais il fait en sorte qu’elles ne se voient pas. Quelquefois le fait d’être stressé suffit, parfois ne rien faire et rester au calme en provoquent. Voir une personne dénudée aussi. A tout moment il peut être en érection. « Tu veux voir ? » lui demande Franck, « à la pause je te montre si tu me suis »

La sirène vient de retentir, Fabien ne sait que faire. Les élèves se lèvent, Franck aussi. Fabien guette Franck qui ne se retourne pas. Il se dirige vers les toilettes. Fabien marche lentement, s’arrête même, puis reprend sa marche. Il n’a rien décidé et ne veut pas perdre Franck des yeux. Il entre dans les toilettes, ne voit pas Franck. Il regarde les portes fermées sauf une, celle du fond. Son cœur bat très vite, il sent un frisson parcourir son corps, un frisson dont l’importance s’accroît au fur et à mesure qu’il s’approche de la porte du fond. Elle est entrouverte, il regarde à l’intérieur, ne voit rien, il glisse la tête, aperçoit Franck. Il ne peut plus reculer alors il entre entièrement et referme la porte derrière lui. Franck lui sourit. Doucement, il défait la ceinture de son jean, se plaque le dos au mur, penche son bassin vers l’avant, sort son tee-shirt de son pantalon et regarde Fabien dans les yeux. Lui ne sait que faire partir ou rester. Franck passe le doigt sur la fermeture éclair de sa braguette en descendant, en remontant puis en renouvelant l’opération quatre fois. Fabien reste, il a la bouche sèche. Il voit une bosse dans le jean de son copain, une bosse qui se déplace lentement. Il baisse la tête, regarde sa propre braguette. Il se rassure, son érection ne se voit pas. Il se trompe, Franck sourit tout en dégrafant le premier bouton de son pantalon. Il lève son tee-shirt, il montre son nombril et un duvet naissant qui entre dans le pantalon. Fabien a soif, il déglutit avec difficulté, ses yeux sont rivés sur la fermeture éclair. Quand va-t-il la descendre ? Franck fait durer. Doucement, lentement il écarte l’ouverture de son pantalon. Fabien découvre l’élastique de son boxer blanc. La bosse l’empêche de coller sur la peau côté gauche. C’est l’érection ! Franck s’arrête, regarde Fabien dans les yeux puis ensuite, fixe sa braguette. Fabien sent ces yeux sur son sexe et il est comme paralysé. Alors Franck reprend de plus belle et d’un seul coup fait tomber son jean par terre. Il se retrouve en slip, tee-shirt relevé devant Fabien qui devine nettement la forme du sexe. Franck alors prend l’élastique de son boxer par le devant et commence à le descendre. La forêt de poils s’accentue, Franck continue. D’un seul coup, brutalement, la sirène retentit, la pause est terminée. Franck remonte son pantalon, installe son tee-shirt et dit à Fabien : je sors le premier, tu comptes jusqu’à dix et tu sors ensuite. Une minute plus tard ils se retrouvent tous les deux côte à côte dans la salle de classe.

 

à suivre dans épisode 2

 

* "On ne guérit jamais de son enfance, soit parce qu'elle fut heureuse, soit parce qu'elle ne le fut pas." Citation de Robert Mallet ; (Apostilles ou L'utile et le futile ...)

 

 

 

 

 

 

Par claudio - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES
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Jeudi 7 mars 4 07 /03 /Mars 10:28

anthonyamadeo: Michael Fortes by Anthony Amadeo

 

Par claudio - Publié dans : ELOGE DU BAREBACK A BAS LES TABOUS & NOKAPOTE
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