SAUTER LE PAS
Est-ce qu'il n'y a pas des "accidents", dramatiques certes, où se joue notre vie, comme à pile ou face. On peut en être malade(1) toute sa vie ou bien en faire son bonheur pour toujours. Quel malheur...si ça n'était pas arrivé ! |
je le savais bien qu'un jour je pourrais me faire piquer avec mes conneries... C'est pas une raison, mais aujourd'hui on va en tôle pour un oui, pour un non. J'ai connu un mec qui avait ramassé quelques mois pour une grosse infraction au code de la route. On l'avait mis avec des durs. Il a eu droit à tout : racket, sévices sexuels, privation de nourriture...etc.
Et ça juste à côté de ma cellule. On se parlait à la promenade quand il n'était pas trop sous l'effet des brimades.
Mais là ce n'est pas son histoire que je veux raconter.
LE JOUR J
Il n'y avait pas de bruit dans la salle du tribunal. Le juge éleva la voix,
— Sa phrase s'acheva par le mot coupable... coupable que mon cerveau répétait en écho.
...on me passait les menottes.
Et voilà! Avec ces mots, on me tranchait la tête, on me retirait ma liberté, plus rien ne serait comme avant. Eh oui, pourtant, je le savais bien qu'un jour je pourrais me faire prendre... Mais une dernière fois, et puis une autre dernière fois, jusqu'au jour où à l'aube de partir en voyage à travers l'Europe, j'étais avec mes copains alors qu'ils s'étaient décidés de faire un "trip", de cambrioler une petite pharmacie. J'étais le seul qui s'était fait pécho en plus!
J'allais être placé en détention jusqu'à la semaine suivante, pour l'instruction du procès. J'allais sûrement en prendre pour 1 an au minimum! Si moi je l'étais, mon casier judiciaire n'était pas vierge, lui!
La semaine suivante, on m'informait que la sentence à purger serait de 15 mois, avec possibilité de liberté sur parole dans 5 mois. Cinq mois d'enfer!!! Heureusement, j'allais être dans un centre de détention pour jeune pendant la majeure partie de mon incarcération, je n'aurais mes 18 ans que dans 3 mois. Les policiers m'ont alors conduit à ma nouvelle demeure. Les deux policiers assignés à cette tâche étaient un homme et une femme. La femme était bien gentille avec moi, contrairement à l'homme qui lui était rude, et bête en plus d'être sarcastique. Une chance que je n'aurais pas à l'endurer longtemps. La maison de détention pour jeune était localisée à quelques 20 km du Palais de justice.
Une fois sur place, un homme à peine plus âgé que moi était à la porte et m'accueillait. Il se nommait Matthieu et il était stagiaire en relations d'aide avec les détenus. Il était bien gentil et rapidement, j'avais confiance en lui. Il marchait à mes côtés dans les différents couloirs de l'établissement, portant même ma valise, tout en ma parlant des règlements de base de la place. Ces règlements, je les connaissais bien, j'avais dû passer 2 semaines une fois pour un petit délit très mineur que j'avais commis, mais dans un autre établissement, beaucoup plus petit qu'ici, et sans barreaux aux fenêtres. Cette fois-ci, j'étais vraiment en prison, mais quand même pas si pire à comparer de ce que j'avais vu à la télé dans les reportages sur les prisons pour adultes.
En arrivant au bout d'un couloir, face à une grande porte noire, il me fit signe d'arrêter. Il ouvrit un casier et en sortit des vêtements. Pas grand chose, un pantalon style survêtement, un chandail en coton ouaté, un paire de bobettes de coton blanc et des bas blancs eux aussi. Un bruit retentit - je devinais la serrure électrique - et il m'invita à le précéder dans cette petite salle de l'autre côté. Regardant tout autour, il n'y avait qu'une table sur laquelle était déposée une boîte de rangement, deux chaises placées de part et d'autre de la table, et dans un coin, une douche sans rideaux, ni porte.
Il me fit asseoir sur une des chaises et prit l'autre, sortit quelques documents de la boîte sur laquelle mon nom était déjà inscrit. Il m'a raconté que la boîte allait servir pour mes effets personnels. Pendant ma détention, ceux-ci seraient conservés au sous-sol, dans une pièce prévue à cet effet. Tous les "gamins" comme il disait, portaient les vêtements fournis par l'établissement. Seuls les souliers allaient m'être donnés par un appariteur un peu plus tard. Il m'a demandé de me déshabiller et de déposer mes vêtements dans la boîte en les énumérant afin qu'il puisse en faire la liste sur le formulaire.
J'ai donc retiré mes souliers (sans lacets), mes bas, mon veston, mon chandail, mon t-shirt et puis finalement mes jeans. Je me suis rassis, vêtu que de de mon slip et mes bobettes, sur la chaise froide. Il me regarda d'un air gêné en me disant que je devais aussi les retirer pour les mettre dans la boîte. Mon visage s'est empourpré et je sentais la chaleur envahir mon front et mes joues. Me relevant, j'ai retiré mon slip en lui faisant dos, m'asseyant à nouveau sur la chaise complètement à poil, me cachant le sexe avec mes mains. Il a alors refermé la boîte, mis un scellé sur lequel un numéro était inscrit. Me demandant de comparer les numéros du scellé de la boîte et du formulaire, il m'a ensuite demandé de signer et de mettre mes initiales auprès du numéro de scellé. Vraiment, ils ne prenaient aucune chance! C'est dommage, mes jeans étaient déchirés, mes bas et mes souliers troués, alors je n'avais rien de valeur dans cette boîte, elle aurait aussi bien pu prendre la direction des poubelles.
En me pointant la douche du doigt, il m'a demandé d'aller me laver. Il me précisait d'ores et déjà qu'il devait rester afin de pouvoir faire une fouille personnelle après la douche. Ça, c'est quelque chose à laquelle je ne m'attendais guère. À la maison de correction, aucune mesure du genre n'avait été prise... Je me suis donc relevé, et dirigé vers la douche où j'ouvris l'eau. Elle n'était pas très chaude, mais heureusement, ni froide. Matthieu m'a donc tendu du savon et du shampoing. Une fois bien lavé et rincé, il m'a lancé une serviette. Je m'essuyai, gardant toujours un oeil fixé sur Matthieu. Il se mettait tout à coup un gant de caoutchouc médical et sortait un tube du même étui duquel il avait prit le gant. Je savais très bien ce qui m'attendait! Merde! Moi qui détestais prendre un petit suppositoire, j'allais devoir me pencher devant ce gars-là et me laisser fouiller le cul! Il vit mon regard effrayé et levant les épaules, écarta les bras en signe qu'il n'avait pas le choix.
Sur le sol devant lui, je vis pour la première fois deux formes peintes en rouge, de la forme d'un pied. Il me demanda d'approcher, de mettre mes pieds sur ces marques et de me pencher, torse collé à la table devant lui. J'ai senti ses mains froides se poser sur mes fesses, d'une main, me les écarta et m'avertit que ça pourrait être désagréable et de lui dire s'il me faisait trop mal. Une gelée froide coula entre mes fesses et je sentais son doigt qui me pénétrait dans l'anus doucement, très profondément. Il se mit ensuite à déplacer son doigt à l'intérieur de moi, on aurait dit que j'avais une tête chercheuse dans l'cul! Malgré la gêne, le froid, et l'humiliation de me faire fouiller ainsi, j'avais une drôle de sensation inconnue qui me travaillait le bas du ventre. Ma queue se banda presque instantanément. Je rougis de nouveau. Son doigt sortit de moi, il m'essuya la raie avec un linge humide et me dit que c'était terminé, que je pouvais me relever.
Je ne savais plus quoi faire pour cacher ma queue qui pointait, gonflée à bloc, tout droit devant moi. Cette fichue érection ne partait pas. Tant que je lui faisais dos, il n'y avait pas de problème, mais là, il me tendait mes nouveaux vêtements et je devais me retourner pour les prendre. Jugeant mon hésitation, il me dit doucement de ne pas m'en faire pour mon érection, que tous les gars ont la même réaction durant la fouille, et il m'expliquait que c'était dû au frottement de son doigt sur ma prostate... Sans trop écouter ses explications, je me retournais rapidement, pris les vêtements que j'ai déposés sur la chaise pour les enfiler à toute allure. La prostate pour moi, c'était une gogosse qui pognait le cancer chez les vieux croutons, pas quelque chose qui me faisait bander pendant qu'on me fouillait dans le derrière!!!
Pendant que je m'habillais, il prit la boîte, la déposa sur sa chaise et me prit le bras, me guidant vers l'autre porte sur le côté opposé de celle où nous étions entrés. En marchant, je trouvais ces vêtements très désagréables à porter. Ils étaient rudes, je sentais la froideur du plancher au travers des bas minces, tellement que quelques secondes plus tard, mon érection était une chose du passé. Il sonna près d'une porte qui s'ouvrit quelques instants plus tard. Un homme trappu, d'une cinquantaine d'années et sans le moindre air sympathique me demandait la taille de mes chaussures. Il revint quelques instants plus tard avec une paire d'espadrilles immaculées dans une boîte sans couvercle. Quand je fis le geste de m'approcher pour les prendre, il recula d'un seul bond en me criant de demeurer à ma place. Je me suis figé sur le coup. Matthieu prit les souliers et me dirigea vers une banquette où j'allais pouvoir les mettre.
On a longé de nombreux couloirs. Il m'expliquait qu'on me ferait visiter le centre le lendemain, car il était presque l'heure de l'extinction des feux. On nous prenait pour des enfants d'école ou quoi! Il était à peine passé 21 h! Je me suis rappelé ensuite qu'on se faisait réveiller à 5 h tous les matins de la semaine.
Vint le dernier couloir où toutes les portes avaient des loquets de sécurité. J'ai vite deviné qu'il s'agissait de nos cellules. On se rendit jusqu'à l'escalier, on a monté au troisième étage, et ensuite, rendu à la "chambre" 308, il me faisait entrer dans un petit cubicule qui avait tout à envier à ma chambre chez mes parents. Deux lits en fer peints en blanc, avec un coussin qui faisait office de matelas, et des draps blanchis comme ceux des hôpitaux étaient déposés sur ceux-ci. Un petit luminaire sans interrupteur était accroché sur le mur du fond. Aux pied d'un des lits se trouvait un minuscule lavabo, de l'autre, un bol de toilette, un WC quoi. C'était pas croyable, je n'aurais pas seulement à partager ma chambre, en plus j'allais devoir chier devant lui et le voir chier devant moi! Je détestais cet endroit encore plus qu'à mon arrivée!
Matthieu me serrait ensuite la main en me disant qu'il devait se dépêcher, car un autre garçon l'attendait à l'accueil. Il me dit en souriant que j'allais vite le connaître en plus, car il allait être mon compagnon de cellule... "Compagnon"... Ces universitaires nous prennent pour des pédés ou quoi! "Compagnon!"
Il referma la porte derrière lui et j'entendis le loquet se refermer. Je me suis allongé quelques instants sur le lit qui faisait face au lavabo, je n'allais tout de même pas choisir celui avec la chiotte au bout! Au bout de quelques instants, je me suis donc décidé à placer les draps sur le lit, au moins, ça serait plus confortable.
Je m'étais presque assoupi lorsque la porte s'ouvrit devant moi. Un grand gaillard de plus de 1,80 m entrait dans la chambre suivi de Matthieu. Il nous présenta l'un à l'autre. Il s'appelait Nicolas. Avec sa face de bébé gâté par son papa riche, j'me demandais bien ce qu'il pouvait faire ici! En tous les cas, ça ne m'intéressait pas vraiment. Je lui ai serré la pince car il me tendait la main, et je me suis recouché. Mathieu nous dit alors que les lumières s'éteindraient dans 10 minutes, il a refermé la porte et le loquet derrière lui.
Couché dos à Nicolas, je l'entendais placer comme moi les draps sur son lit. Il s'est ensuite rendu au lavabo et s'est rincé le visage. Je l'épiais en faisant mine de rien, il ne portait que son slip de coton. J'allais me sentir gêné lorsque je devrais me lever devant lui dans mes sous-vêtements!!! Je pouvais clairement deviner la forme de sa queue qui passait par-dessus deux énormes couilles, et qui pendait presque à mi-cuisse. Moi, ma queue était plutôt gênée. S'étirant sur une bonne longueur, 18 cm, lorsque bandée, quand elle ne l'était pas, elle se recroquevillait sur elle-même...
Il s'est ensuite allongé sur le lit et quelques instants plus tard, les lumières s'éteignaient et il n'y avait plus de bruit. Je me suis endormi.
Je ne pourrais pas dire combien de temps plus tard, je n'avais pas de montre quand je sentis sur moi un autre corps. Je m'éveillai en sursaut, Nicolas se pressait sur mon corps, me retenant au matelas pendant que sa grosse queue bandée frottait sur mon ventre au rythme du balancement de ses hanches. J'avais beau essayer de me débattre, je ne faisais pas le poids... À la grandeur et à la carrure qu'il avait, j'étais fait à l'os. Mes pires cauchemars se réalisaient! Voyant qu'il était inutile de me débattre, j'ai cessé de bouger, et j'espérais qu'il finisse son manège le plus tôt possible. Ce gars en rut se ruait sur moi, et je ne pouvais rien faire. Malgré la situation, je sentais ma queue se raidir tout à coup... Elle qui était bien cachée s'allongeait et pointait le plafond quelques secondes plus tard, pour ensuite aller cogner sur les fesses de Nicolas pendant ses mouvements sur mon corps. J'avais peur qu'il sente sa présence, j'avais peur aussi de cette réaction soudaine... Je bandais pendant qu'un gars se glissait la queue entre nous! J'étais pas pédé pourtant!!! Je paniquais...
Soudainement, il s'est arrêté et m'a empoigné la queue. "T'aimes ça la pédale !" m'a-t-il dit. Il prit sa queue, la mit devant ma figure et m'a ordonné de lui faire une pipe. Ouash! Je ne voulais pas, mais il insistait et je ne faisais vraiment pas le poids à m'opposer, alors, décidé d'en finir le plus vite possible, j'ai placé mes lèvres sur sa queue et il a commencé à entrer et sortir de ma bouche, comme s'il baisait une bonne chatte justeuse... Et moi qui étais là, toujours bandé! Même contraint à le sucer, aussi répugnant cela sonnait-il à mes oreilles, j'étais bandé comme un cheval et je sentais le besoin de venir de plus en plus pressant sur mes couilles.
À peine habitué à la grosseur de son membre et des mouvements de va-et-vient qu'il faisait dans ma bouche qu'il la retirait et quelques secondes plus tard, toujours dans les vapes par ce qui venait d'arriver, il prenait mes chevilles dans ses mains et me relevait les jambes. J'avais presque envie de me mettre à chialer, à brailler. On riait entre jeunes quand on se contait des peurs à propos des prisons, mais on finissait toujours par se dire que les rumeurs populaires n'étaient pas la réalité! Oh que si, elles le sont, et j'étais à ce moment bien placé pour le savoir, les jambes et le cul relevé, le gland de mon "compagnon" Nicolas qui pressait ma rosette et qui me déchirait les entrailles... Mon cul échauffé par cette intrusion me faisait vraiment mal, mais peu à peu, Nicolas se déhanchant derrière moi, le cercle de feu fit place à la même sensation que j'avais senti quand je m'étais fait doigter un peu plus tôt par Matthieu. Mon ventre haletait au rythme de ma respiration qui allait en s'accélérant, je devais retenir des grognements de plaisir honteux que je sentais dans mon ventre et qui se dirigeaient vers mon bas-ventre, où je sentais cette étrange sensation que j'ai quand je vais jouir, comme si tous mes muscles se contractaient, et en effet, mon cul s'est refermé sur la queue de Nicolas et de longs jets blancs sortaient de ma queue sans arrêt. Nicolas s'était tout à coup ancré bien profondément en moi et je sentais chaque spasme de sa queue qui me remplissait de dèche chaude.
J'étais toujours couché sur le dos, les jambes appuyées contre ses épaules, il semblait se remettre de son orgasme, tout comme moi... Je me sentais sale, honteux, mais aussi très bien. La sensation que je venais de ressentir était tellement puissante, enivrante... Nicolas s'est levé de mon lit et se recouchait dans le lit à quelques pas du mien, insensible aux sanglots que j'essayais de retenir, insensible à ce que je pouvais ressentir après son viol. Je suis resté là, éveillé, regardant le plafond, les idées et les émotions s'entrechoquant dans ma tête... Qu'est-ce que la prison allait faire de moi, j'avais aimé me faire enculer par une bête de sexe 2 fois plus grosse que moi! Emu, j'avais accueilli l'événement comme une aventure qui faisait partie de mon destin. Je ne me suis pas endormi de nouveau cette nuit-là, ne sachant trop si c'était pour prévenir un nouvel assaut, ou encore, en espérer un...
" les idées et les émotions s'entrechoquant dans ma tête... "
" ne sachant trop si c'était pour redouter un nouvel assaut, ou encore, en espérer un... "
(1).C'est en 2006 que, quitte à plonger sa famille durablement dans le malheur toute sa famille, le plus jeune fils de
l'homme politique Philippe de Villiers, a porté plainte une première fois contre son frère Guillaume, de six ans son aîné,
pour des viols répétés survenus entre janvier 1995 et décembre 1996 dans la résidence familiale en Vendée.
(1).C'est en 2006 que le plus jeune fils de l'homme politique Philippe de Villiers, a porté plainte
une première fois contre son frère Guillaume, de six ans son aîné, pour des viols répétés
survenus entre janvier 1995 et décembre 1996 dans la résidence familiale en Vendée.
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