PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét

Samedi 9 décembre 6 09 /12 /Déc 14:00

mais qui voyait en toi un vieillard ? OUI, QUI ??? 

Image associée   Résultat de recherche d'images pour "le premier concert de johnny hallyday"           1961

    Johnny est mort JEUNE  à 74 ans je n'ironise pas D  

 

Résultat de recherche d'images pour "saint barth gay paradise" loin de nous, loin du monde et tout ce bruit...a-t-il bien réfléchi à ce digne isolement  ? 

 

 

🎼 Et même si c'est pas vrai, même si je mens
Si les mots sont usés, légers comme du vent
Et même si notre histoire se termine au matin
J'te promets un moment de fièvre et de douceur
Pas toute le nuit mais quelques heures...  Son histoire se termine un matin comme la nôtre d'ailleurs  

 

  JOHNNY ON PART UN PEU AVEC TOI

allez souris puisque tu pars...

 

UN POTE ET SA COPINE ME CHANTERONT BIEN LEUR ADIEU...

avec l'affichage progressif des paroles :  

 

  merci

souvenir de Pascal Sevran

       

    visitez avec plaisir la rubrique La chance AUX CHANSONS   

je répète : les musicos nous font la vie belle !    

 

fresque :   Le Jardin d'Eden :

  Talking Snakes and Magical Trees 

Image associée   Adam et Adam dans le Jardin d'Eden où la vie continue ne s'arrête pas

Résultat de recherche d'images pour "2 gays in the Eden garden"

 

 

 

 

 

 

    visiteur,  pardonne ma véhémence. Merci   

____________________________________________________________________________________________  

commentaires : même Jean-Jacques Goldman refuse de faire de l'idée de mort le thème essentiel de sa chanson puisque

la mort n'y est pas nommément évoquée...mais tout le monde s'engouffre dans le parallèle entre le voyage et la mort.

Tendance générale à la plupart des civilisations... 


Par LAVENDERBLOSSOM - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 21 novembre 2 21 /11 /Nov 18:45

    on les envie !

 

      theperfectwedding Jason T. Gaffney Eric Aragon shadokh.tumblr.com

 

  Eric Aragon kissandsky.tumblr.com 

 

 

 

 

 


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Par ERIC ARAGON - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 19 novembre 7 19 /11 /Nov 23:48

discrimination : le sport a été longtemps un milieu qui rejetait les homosexuels  et il en reste quelque chose aujourd'hui 

 

   FEMME ACTUELLE le 7 septembre 2015
TF1
Amélie Cordonnier 2015

 

Il s’appelle Gareth Thomas. Derrière ce nom se cache un rugbyman de 43 ans, aussi viril que talentueux. L’ancien joueur du Stade Toulousain de 2004 à 2007 et l’ex capitaine de l’équipe du XV de pays Galles, mais aussi l’un des premiers athlètes de niveau international dans un sport collectif à faire son coming-out.

 Gareth Thomas a révélé son homosexualité en 2009 dans un entretien au quotidien "Daily Mail". A l’occasion de la sortie en français de son livre autobiographique « Fier » (éd. Michel Lafon), il est longuement revenu sur son homosexualité,  lors de l’émission Sept à Huit, sur TF1. Un témoignage aussi courageux que poignant dont voici quelques morceaux choisis.

Derrière la gloire, la honte

Gareth Thomas a su très vite qu’il était homosexuel.  « J'ai compris que j'étais homo quand j'étais à l'école, vers l'âge de 14 ans, au moment où mes camarades commençaient à parler des filles. Du coup, je ne me suis plus intéressé qu'au rugby, pour ne pas qu'on découvre que j'étais différent", a révélé l’ex Dragon Rouge. Il a enchaîné les victoires, mais connu l’enfer, la honte et la solitude, au point d’avoir envie de mourir. « J'ai gagné beaucoup de trophées, j'ai joué dans les plus grandes équipes, mais j'ai gâché cette partie de ma vie. J'ai même voulu me suicider tellement j'avais honte ».

Le mensonge et la solitude

Gareth Thomas a peur. « Peur qu’on ne retienne que ça », peur d’être exclu de l’équipe, alors il ment durant de nombreuses années. Au point d’avoir la sensation de vivre plusieurs existences : « J'étais un homme avec deux visages : celui du rugbyman, dur et fort, et celui de l'homme, seul et triste.  (…) J’ai eu mes premières expériences dans les bars et les clubs gay. J’ai vu la tristesse et la solitude de ces hommes qui vont dans ces bars pour assouvir leur pulsion sexuelle et ensuite retourner à leur vie sexuelle et professionnelle ».

Les insultes

Pas facile d’être homosexuel quand on pratique le rugby. «  C’est un sport de matcho, de contact, je crois que c’est un sport assez érotique pour les homosexuels », confie Gareth Thomas.  Au sein de l’équipe, les blagues homophobes fusent. Alors il tente de se blinder. « J’essayais de ne pas réagir quand les gas de mon équipe traitait celui qui ne courait pas assez vite de pédé. » Mais un jour, dans les tribunes d’un stade, face à une énième insulte, il ne se retient plus. « Je suis devenu fou. Et ma réaction a été de lui répondre de façon virile et macho, en le cognant, en le frappant, pour lui prouver que je n’étais pas un pédé comme il disait. » Sur le terrain, comme lors des 3e mi-temps, il décide dissimule son secret et sa fragilité sous les coups de poings.

Il se marie pour se couvrir

Pour cacher son homosexualité, il épouse Jemma une jeune femme, avec qui il reste marié durant neuf ans. « C’était ma couverture », admet-il. Mais cela ne l’a pas empêché de l’aimer sincèrement. « J'ai eu de l'amour pour elle, c'est pour ça que je suis resté ; cette personne merveilleuse m'a tellement apporté. Mais au bout d'un moment, après plusieurs années à fréquenter des clubs gays en cachette, mentir était devenu invivable. Je ne pouvais plus continuer à fuir, je ne pouvais plus lui dire 'je t'aime' en la regardant dans les yeux. J'ai essayé d'avoir des enfants avec elle... Puis, un jour, d'un coup, je l'ai appelée pour lui annoncer que j'étais gay. Elle a fondu en larmes et m'a demandé de le répéter encore et encore, elle ne pouvait pas y croire. Plus tard, elle m'a remercié pour mon honnêteté, parce qu'elle a pu suivre son chemin et refaire sa vie, à 35 ans. Elle ne m’en a pas voulu, même si je lui ai brisé le cœur. »

L’heure de la vérité et du soulagement

L’annonce de la nouvelle à sa femme lui donne le courage de dire la vérité à ses amis, puis à ses coéquipiers et enfin au monde entier.« J'ai aussi dû le dire à deux joueurs de l'équipe du Pays de Galles. Je redoutais une réaction violente, mais ils ont rendu la chose très normale. On a bu une pinte, ils m'ont tapé sur l'épaule et m'ont dit « ne t'inquiète pas, tout est comme avant ». J'ai ensuite reçu un soutien massif, surtout dans mon équipe, c'était presque étouffant. Puis, lors de mon premier match après mon coming-out, à Toulouse, j'étais effrayé. Et je me souviens qu'à l'annonce de la composition des équipes au micro, les tribunes ont hué chaque nom des joueurs de Cardiff... sauf le mien. C'était un jour fantastique, un commencement pour moi. Je pouvais enfin être ouvertement gay dans le monde du rugby. »

Aujourd’hui Gareth Thomas se dit "l'homme le plus heureux de la planète". Il vit à visage découvert et ne regrette rien. Il n'a plus peur et ose même s’afficher dans les magazines gay, avec son compagnon. « Etre moi sans avoir besoin de me cacher et sans avoir besoin de mentir, c’est une sensation incroyable.” On le comprend.¤

NOTES :En grandissant, il est tombé amoureux de l’acteur Lee Majors, qui incarnait Colt Seavers dans L'Homme qui tombe à pic. Accepter une  homosexualité qui faisait barrière à son ambition fut un long et dur combat pour Gareth Thomas.
Conscient de sa "différence" dès 14 ans Il a pris vraiment  conscience de son homosexualité vers l'âge de 17, 18 ans, peu après avoir rencontré Jemma, sa future épouse. Une fois que Gareth prit conscience de sa différence sexuelle, il ressentit le besoin de cacher ses vrais sentiments à ses proches. Il se disait que le rugby n’était pas prêt pour quelqu’un comme lui. Il voulait être quelqu’un de discret. Cela lui mettait une pression constante en plus.  Pour tromper les apparences, il a même épousé Jemma en 2002.

En 2006, Gareth fait deux tentatives de suicide, une après la troisième fausse couche de Jemma, dans la piscine de sa résidence toulousaine, alcoolisé au dernier degré, et une après le départ définitif de celle-ci une fois qu’il lui a annoncé son homosexualité fin 2006, sur la falaise d'une côte galloise où, durant vingt minutes il a pensé sauter.

Après un match catastrophique contre l’Australie au Millenium Stadium en novembre 2006, où Gareth était au plus bas de sa forme, son ancien assistant-sélectionneur, Scott Johnson, lui demanda de lui expliquer ce qui n’allait pas. Gareth redoutait ce moment depuis longtemps, mais il lui délivra son secret. Johnson prit alors les choses en mains et mis deux autres joueurs au courant: Stephen Jones et Martyn Williams. Gareth Thomas a ensuite dévoilé ses penchants à ses coéquipiers des Cardiff Blues, sans que cela ne pose le moindre problème.

Par la suite, en décembre 2009, Gareth décida de faire officiellement son coming-out et il le fit dans le Daily Mail avec l’aide de son ami et directeur commercial Emanuele Palladino.

Le 19 décembre 2009, après la parution de son interview dans laquelle il annonçait son homosexualité, Gareth jouait avec les Cardiff Blues contre Toulouse, son ancien club. Il reçut le soutien de toute son équipe. Et, arrivé sur la pelouse du Stadium de Toulouse, à l’annonce de son nom, au lieu de se faire huer par les 30 000 spectateurs toulousains comme ses coéquipiers, il fut gratifié d’une standing ovation.

Il a reçu de nombreux messages de remerciements, d'anonymes mais aussi de sportifs de premier plan. Le nageur australien Daniel Kowalski et le plongeur anglais Tom Daley lui ont demandé conseil avant leur propre coming out.¤

 


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Par FEMME ACTUELLE - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 19 novembre 7 19 /11 /Nov 11:15

  Les amants (gays) qui ont fait naître James Dean : c'est géant 

Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood

...........................................James Dean et Sal Mineo comme on comprend........................................................

       au décèsRésultat de recherche d'images pour "james dean homosexual" d e James Dean on a tous éprouvé un grand chagrin et regret : pour l'immense acteur et sa prometteuse jeunesse, pour le beau mec, pour notre frère gay.

 

Tels furent les amants de James Dean :

 James Dean
Acteur de 20 ans en difficulté, James Dean garait des voitures sur le parking des studios de CBS pour se faire des pourboires le jour où il a rencontré Rodgers Brackett. C'était en 1951. Bracket était le directeur  d'une prestigieuse agence de publicité radiophonique. Il avait 35 ans ce qui ne gâtait rien. Le destin a frappé et l'improbable couple s'est créé et il ne fallut pas longtemps avant que Dean aille vivre avec Brackett dans son élégant appartement de Los Angeles. Brackett acheta de beaux vêtements à Dean, l'emmena dans de bons restaurants et le présenta à des stars de cinéma et à d'autres personnes qui pourraient l'aider dans sa carrière. c'était un scénario classique "garçon gardé". Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood        
       

Rodgers Dean, sans doute après la mort de james     
 Quand l'agent de Dean qui "vendait" James aux cinéastes et producteurs et protégeait ses intérêts, a exprimé sa préoccupation au sujet de la réputation du jeune acteur vivant avec un homosexuel notoire, la seule explication de Dean était: "J'ai ma propre chambre." Quand ses amis proches venaient lui murmurer que son compagnon de chambre était "un pédé", Dean répondait - "Ouais, je sais." Certains disent que Dean utilisait simplement Brackett pour poursuivre sa carrière, une sorte de "gay for pay arrangement". Cependant, Dean et Brackett sont restés proches et en contact pour le reste de la vie de James ; cela ne serait pas arrivé si cela n'avait été qu'un arrangement financier Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood        
Un an plus tard, Brackett trouva un nouveau poste de directeur dans l'industrie de la télévision à Chicago. Dean était extrêmement bouleversé et avait peur d'être abandonné, tout comme quand sa mère est morte alors qu'il n'avait que neuf ans.       
        Le Studio Lee Strasberg's Actors , NYC
 James a alors eu besoin de se perfectionner en art dramatique. A ce moment Brackett a généreusement financé le déménagement de Dean à New York afin qu'il puisse étudier à l'Actors Studio avec Lee Strasberg. C'est William Bast qui fut alors le compagnon de chambre de Dean et  son ami le plus proche, la famille Dean a confirmé cette amitié. Bast a révélé, plus tard dans la vie, que son amitié étroite avec Dean était parfois sexuelle.    Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood  
 William Bast
À l'école d'art dram' Actors Studio, James Dean a assisté à des cours enseignés par Marlon Brandon. Il restait après la classe pour rencontrer Brando, ce qui a conduit à une relation sexuelle qui a duré plusieurs mois et une amitié qui a duré beaucoup plus longtemps. Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood        
       
Marlon Brando jeune

James Dean imitant Marlon Brando
Plus tard dans sa vie, Brando a déclaré: «Comme un grand nombre d'hommes, j'ai aussi vécu des expériences homosexuelles et je n'en ai pas honte.» Les amis ont remarqué pendant cette relation que le style de Dean, ses gestes et même sa façon de marcher ressemblaient à ceux de Brando qu'il admirait profondément. "
        Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood  
             
 En extérieur Marlon et Dean en repos autour de la scène de tournage .
         Un photo montage par Photoshop ; c'est tragiquement faux...dommage !On réunit bien volontiers ces deux magnifiques acteurs dans leur vraie vie d'homosexuels .
Dean joue bientôt à Broadway en tant que garçon (passif) qui séduit un touriste masculin dans The Immoralist d'André Gide en 1954. Mais il n'occupe ce rôle que pendant trois semaines et il quitte The Immoralist pour s'envoler vers Hollywood pour commencer à tourner East of Eden. Dean avait été présenté au directeur, Elia Kazan, par son ex-amant Rogers Brackett. Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood       
Un pari hors du commun ! :
     
Noreen Nash, l'une des co-stars de Dean sur Giant, a rappelé que les stars Elizabeth Taylor et Rock Hudson avaient un pari sur qui mettrait James dans son lit le premier ou la première. Selon Noreen Nash, Hudson a gagné le pari juste quelques jours après le début du tournage de GIANT. Vous voulez qu'on prenne les plaintes des stars hollywoodiennes pour viol au sérieux ? On rigole !  
   Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood       
   Rock Hudson et James Dean sur le tournage de "Giant".       
Il y a des témoignages contradictoires sur la sexualité de Dean; il y en a quelques-uns qui essaient de nier qu'il a eu des relations sexuelles avec des hommes, d'autres qui disent qu'il était bisexuel et d'autres (dont le réalisateur Nicholas Ray et le scénariste Gavin Lambert.)qui disent qu'il était exclusivement gay    Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood 
         
 Clifton Webb
 
 Jack Simmons with James Dean
Dean sortit sans se cacher avec des femmes et des hommes tels que les acteurs Clifton Webb, Brando, Jack Simmons, Bill Bast et le producteur Rogers Brackett. James Dean en laissant planer le doute a évité qu'on puisse le dire clairement homosexuel. Plus tard, lorsqu'on lui a demandé s'il était homosexuel, il aurait dit: "Non, je ne suis pas homosexuel, mais je ne vais pas non plus traverser la vie avec une main attachée dans le dos".         Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood 
 James Dean with Pier Angeli
Les rumeurs sur la sexualité de Dean ont commencé à se répandre à mesure que sa renommée augmentait et il s'est rapidement fiancé à l'actrice Pier Angeli. Angeli interrompit brusquement ces fiançailles, ce qui conduisit à d'autres spéculations. À une époque où il était impossible pour les hommes d'être ouvertement homosexuels, il n'était pas du tout inhabituel pour les acteurs gais comme Rock Hudson d'entrer dans des mariages fictifs avec des femmes "de couverture".     Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood 
d
Rock Hudson et sa "femme de couverture, Phyllis Gates (secrétaire de son agent.)

Les deux communautés gay et hétéro veulent revendiquer Dean comme l'un des leurs, mais je pense qu'il est sûr de dire qu'il était gay. La plupart des récits de ceux qui étaient ses amis et associés montrent qu'il avait des relations «très étroites» avec plusieurs hommes gais et bisexuels. Qu'un acteur soit homosexuel ou bi-sexuel n'est pas difficile à croire, mais quand c'est en contradiction avec l'image à l'écran, le public choisit d'ignorer la réalité.
   Coucher est le contrat implicite d'accès à Hollywood 
Pour ceux qui continuent d'insister sur le fait que James Dean n'était pas gay, regardez ce que sa bonne amie et co-star, Elizabeth Taylor, avait à dire à ce sujet.
(Aller à la marque de 3 minutes sur ce clip Youtube)  :
     

          fresque :

 


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Par traduction cavaillongay - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 19 novembre 7 19 /11 /Nov 10:15

  abusé par un pasteur durant son adoles­cence dans l’In­diana. Un homme qui parta­gea aussi avec lui sa passion pour la corrida ou les courses auto­mo­biles 

 

mercredi 30 septembre 2015 Gala Live

culte :  L'écri­vain Philippe Besson se penche sur la courte vie de James Dean. Un homme qui ne s'est jamais remis de la perte de sa maman, et qui aimait les femmes, et les hommes…

Que ce soit aux femmes ou aux hommes, « James Dean s’est donné à beau­coup de gens avec la volonté de n’ap­par­te­nir à personne. » Philippe Besson s'est passionné pour son idole dont il avait, comme tant d'autres, punaisé le poster dans sa chambre d’ado­les­cent. Il a aussi ausculté des heures durant les dizaines de photos prises par Dennis Stock, et s'est penché sur ces séries de clichés en noir et blanc deve­nus mythiques. A la recherche d'un détail, d'une posture, d'un mal-être. Un travail minu­tieux, essen­tiel pour l’ai­der à démê­ler, fil après fil, l’épais mystère de cette vie fulgu­rante et brisée en vol. Pour sonder cette person­na­lité ambi­guë, « fragile comme du verre », comme le décrit l’au­teur de Vivre vite (Julliard), un roman consa­cré à ce grand soli­taire, si entouré pour­tant.

Au fil des rencontres amou­reuses et amicales, mascu­lines ou fémi­nines, nouées par le comé­dien, Philippe Besson inter­roge sa rela­tion aux autres, esquisse par petites touches le portrait de ce garçon « pas très grand, mal foutu et myope, mais qui a impres­sionné chacune des personnes qu’il a croi­sées ».

Le roman­cier plonge aux origines du mythe. Mildred, la mère de James Dean, n’est-elle pas la première à avoir su voir en lui la lumière? A le trou­ver singu­lier et à aimer cela? « Cette maman peu conven­tion­nelle l’élève en effet à rebours des prin­cipes de la bonne éduca­tion au fin fond de l’In­diana, assure Philippe Besson. Elle lui fabrique des marion­nettes en chif­fon, impro­vise avec lui des pièces de théâtre, l’ins­crit à un cours de claquettes, le pousse vers les matières artis­tiques, l’en­cou­rage à une meilleure connais­sance de lui-même. » Elle lui insuffle aussi son goût de la liberté, sous l’œil inquiet de son mari, un prothé­siste dentaire on ne peut plus effacé.

La dispa­ri­tion de cette mère qui l'aimait autant qu'elle le pous­sait vers les cimes va terras­ser ce fils unique. A jamais.  Il a neuf ans, lorsque Mildred est empor­tée par un cancer. Il s’est tenu à son chevet pendant ses mois d’ago­nie en Cali­for­nie, où les avait entraî­nés le job de son père. Il accom­pa­gnera son cercueil, dans un train, un éprou­vant trajet de 2000 kilo­mètres, pour qu’elle soit enter­rée sur sa terre natale d’In­diana.         

Recueilli par son oncle et sa tante, « aban­donné » par son père, estime-t-il, James Dean va dès lors se cher­cher des guides exclu­si­ve­ment fémi­nins. Il y aura sa première profes­seure d’art drama­tique, Adeline Brook­shire, qui saura lui donner confiance et tentera de cana­li­ser sa résis­tance à toute forme d’au­to­rité. Il se lais­sera aller, à seize ans, dans les bras de sa profes­seure de lycée, Elisa­beth McPher­son. Mais les filles ne sont pas sa prio­rité, James Dean se laisse faire. Il ne cherche pas des maîtresses, mais bien plutôt des mentors. Ses deux agents seront d’ailleurs des femmes. "Il a une compli­cité sensuelle avec les hommes, mais il n’at­tend rien d’eux, raconte Philippe Besson. En outre dans l’Amé­rique puri­taine des années 50, il décide de ne pas courir de risques. Et ne cherche pas à s’at­ta­cher à ces derniers. Fina­le­ment il regarde les hommes en bais­sant les yeux et les femmes en levant les yeux."

 

Dans Vivre vite, l’écri­vain évoque toute­fois la rela­tion que l’ac­teur a entre­tenu avec l’ap­prenti comé­dien Bill Bast, son colo­ca­taire à Los Angeles. Il raconte aussi son histoire avec le publi­ci­taire Rogers Brackett. Ce dernier a été la victime consen­tante des embal­le­ments d’un James Dean à fleur de peau, qui s’en­flamme puis se lasse très vite des êtres et des choses. Qui partage la vie de la danseuse et comé­dienne Dizzy Sheri­dan pour faire d’elle sa confi­dente.

Plus tard, il livrera à une autre femme,Elizabeth Taylor, quelques uns de ses plus intimes secrets. « Sur le tour­nage de Géant, il lui confiera, comme elle l’écrira dans ses mémoires, avoir été abusé par un pasteur durant son adoles­cence dans l’In­diana. Un homme qui parta­gea aussi avec lui sa passion pour la corrida ou les courses auto­mo­biles », ajoute Philippe Besson. Une femme réus­sit toute­fois à faire vaciller ce cœur réputé cita­delle impre­nable. L’ac­trice Pier Angeli enflamme James Dean. « Au fond, raconte l’au­teur de Vivre vite, il semble avoir eu un vrai élan amou­reux pour la seule qu’il savait ne jamais pouvoir vrai­ment conqué­rir. Cette dernière n'a jamais pu se défaire de l'emprise de sa mère farou­che­ment hostile à leur histoire. » Pier Angeli quitte la star montante d’Hol­ly­wood quelques mois après les prémices de leur aven­ture et se marie avec le chan­teur Vic Damone.

Le comé­dien, soli­taire et pressé, ne s’at­tar­dera jamais sur la passion qu’il suscite chez ses contem­po­rains. Il voit bien ainsi que le jeune Sal Mineo, qui partage l’af­fiche avec lui dans la Fureur de Vivre, puis Géant, est très épris de lui. Le jeune homme n’a que seize ans, mais il est séduit par l’hy­per­sen­si­bi­lité de son parte­naire. « Jimmy ne rete­nait aucune émotion dans ses films, il avait un côté très fémi­nin, mais le fait d’avan­cer masqué dans la vie et sa courte exis­tence n’ont fait qu’ac­croître sa dimen­sion mysté­rieuse », souligne Philippe Besson qui avoue qu’au bout des 238 pages qu'il consacre au person­nage de James Dean, calé entre ombre et lumière, cette légende lui résiste encore. Insai­sis­sable, insou­mis.¤

Crédits photos : getty image


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Par PHILIPPE BESSON - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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