AH? LA FOULE... de quoi se mêle-t-elle ?
On ne parla que de cet incident dans les jours qui suivirent. Une très petite minorité du village prit
notre défense...
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[...] J'ai été obligé de lui avouer que j'étais devenu impuissant.
— Cela ne fait rien, je vais te prendre.
Pas d'autre commentaire, pas de question sur le fait que j'étais devenu ce que j'étais, c'était la confirmation de la fin de sa passion.
Alors on a baisé comme il a dit. Nous nous sommes dénudés, nous nous sommes embrassés, et, debout, puis couché, j'ai senti de mes mains ce qu'était une vraie, une saine, une formidable érection.
Et, lui, n'a vu, n'a touché qu'un sexe sans vie. Michel m'a baisé comme un vieil amant qui connaît les petites choses qui feront plaisir à son partenaire, sa queue était douce à mon cul et m'a
conduit à une extase appréciable, il m'a enculé en me regardant, me mordillant la peau du cou, me glissant sa langue dans la bouche, il a joui en moi sans demander si j'acceptais, comme si cela
allait de soi, et je n'ai pas osé dire quelque chose, puis, j'ai lâché mon sperme qui s'est répandu dans mes poils comme un trop-plein qui coule, sans force. Ce fut agréable, mais me manquait
quand même le regard tendre de mon partenaire et, au moment suprême, le doux sentiment de n'avoir existé que l'un pour l'autre pendant ce court moment d'extase.
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Nous n'étions pas rassasiés bien qu'ayant déjà joui deux fois. Géniale adolescence où les envies ne quittent jamais l'esprit et moment où les corps ne nous trahissent jamais... Nous étions donc
prêts à poursuivre notre quête amoureuse, celle-ci nous avait fait découvrir le plaisir d'une séance de suce partagée où nous avions terminé l'apothéose bandaison par la dégustation mutuelle de
nos liqueurs de fruits acides. Puis, entraîné par un fougueux Michel, je m'étais dépucelé la queue en même temps que son cul avait, lui, subi sa première intrusion. J'avais joui de ses
frottements contre la peau sensible de mon membre et je l'avais vu prendre un gigantesque plaisir qui lui avait été tiré de son intérieur déchiré et bien que je l'aie désiré au tout début de
cette séance jouissive, mon trou, lui, restait affamé.
— Baise-moi Michel, j'ai une pressante envie.
— Tourne-toi sur le dos Sandro, je vais te pénétrer et te faire voir ce que c'est que se faire baiser.
Lui, le quasi-puceau, commençait déjà à frimer et à faire son malin alors que nous étions encore des bambins il y a quelques heures. Il me prit alors "en main"...
— Laisse-toi faire et profite de moi sans te soucier de faire quoi que ce soit.
Je m'abandonnai à lui. Il s'agenouilla devant mon sexe et me releva les jambes, sa bouche entreprit alors de me lécher le gland qui devenait dur et me causait presque de la douleur tant il avait
été sollicité auparavant. Il mouilla les couilles et les poils puis descendit, suivant le liséré des bourses vers la raie qu'il ouvrait en me tendant les jambes. Lorsque sa pointe de langue
commença à chatouiller l'entours de ma rondelle puis, se faisant précise, pénétra facilement la dentelle de mon anus, je me mis à vibrer tant l'excitation commençait à prendre possession de mon
être. C'était le moment annonciateur du plaisir divin que je devinais et qui tardait maintenant à m'exploser la tête.
Michel humecta le trou de sa salive émolliente, se releva et pointa son gland sur mon trou relevé, sans viser il s'enfonça, doucement, trop doucement à mon goût qui relevai le bassin afin de
m'emmancher à une queue que je désirais aspirer. Je ressentais bien alors quelques douleurs au passage du membre fort volumineux de Michel, mais les espoirs de plaisir me contraignaient à gommer
cette douleur qui, je le savais, serait mille fois payée en retour par ce que je ressentirais.
Quand il m'eut pénétré, lorsque que je le sentis bien à fond et que ses couilles furent écrasées tout contre mes fesses, il commença alors le divin ramonage, les parois de mon trou ressentaient
bien ce va-et-vient et c'était terriblement excitant, j'apprenais à jouir du cul. Michel gouttait de sueur au dessus de moi et redoublait d'ardeur s'enfonçant et se retirant, il s'excitait et je
voyais bien qu'il allait éclater dans mon intérieur. Je commençais à deviner que moi aussi, bientôt, j'allais gicler sur mon ventre, quelques spasmes, puis le sperme se répandait, pas la grosse
quantité, non, c'était quand même la troisième fois de la soirée, mais ce fut accompagné d'une superjouissance qui me fit pousser une bramée digne d'un jeune cerf dans la nuit. Michel fut plus
discret, et juste après moi, je sentis ses dégorgements venir remplir mon anus.
Nous restâmes collés, là, épuisés, quand!
La porte s'ouvrit brusquement sous la poussée d'une épaule, Marcel surgit, portant deux caisses de canettes de bière vide, et, hurla:
— Qui c'est qu'a crié ici...
Puis, observant la scène en clignant des yeux:
— Ah! les pédés... Ordures de pédés... Je t'en foutrai, moi, des enculades...
Il lâcha ses bouteilles d'un coup et se précipita sur nous, nous empoignant chacun par un bras, et, nous traîna dans le couloir, puis dans le bar en vociférant:
— J'les ai vus les pédés... Regardez... Ils s'enculaient... Les malades... Les vicieux...
L'effet de surprise nous figeait, nous fûmes jetés sur la terrasse, bondée de consommateurs, et devant des dizaines et des dizaines de spectateurs et de danseurs qui regardaient en se tournant
vers nous. L'orchestre s'arrêta de jouer et, fendant la foule médusée, toujours sous les invectives de Marcel déchaîné: "Les ordures... Salauds... Pédales... Ordures..." Nous nous refugiâmes dans
les ruelles noires où notre nudité éclatait toujours grâce à un clair de lune triomphant.
Un copain vint à notre recherche un peu plus tard, porteur de vêtements qui préservèrent alors le peu de dignité nécessaire pour rentrer chez nous.
On ne parla que de cet incident dans les jours qui suivirent. Une très petite minorité du village prit notre défense... S'ensuivit alors notre départ, moi chez mon père et Michel en internat.
http://www.gai-eros.org/w/index.php/14_juillet un récit de Urbain sur gai-eros
Et alors ? ????
BRASSENS LA LIBERTE
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