Dimanche 16 novembre 7 16 /11 /Nov 08:00
    « Je donnais mon cul pour un peu d’amour. »
Les femmes sont-elles si éloignées des hommes "total bottom"*?
NB : UN ARTICLE SERA CONSACRE A UNE VERSION "PASSIF MASCULIN" 

-

- dessins de Caroline elle-même, photos du net 

 

Making of

Nous lançons une nouvelle série sur Rue69 : Vie de baise. Il s’agit de lire et de raconter vraiment la sexualité, ni celle qu’on voit au cinéma, ni celle que l’on lit dans les livres. Nous avons l’espoir de documenter la vie sexuelle des Français. Qu’elle soit extravagante ou tout à fait banale. Si vous avez envie de vous prêter au jeu, écrivez-nous sur contact[at]rue89.com, avec « Vie de baise » en objet. Rue89

 

photo du net

Teen nerd Jessie Andrews pussy lips massaged Nerdy teen Jessie Andrews in cute pink glasses getting her pussy lips rubbed down with a big dick.-

 

 

Quand Caroline parle de sa sexualité, elle fronce les sourcils, se gratte la tête, pince ses lèvres, et finit par dire, embêtée :

« Non, là, vraiment, son prénom ne me revient pas. »

           

Soudain, une histoire éclot quelque part dans sa tête. Une tente, des toilettes, un capot de voiture. La sortie d’un black-out, sa culotte dans la poche, son « officiel » qui tambourine à la porte alors qu’elle est dans d’autres bras.

« Et puis, il y a cette fois où... » Elle trouve une passerelle à sa mémoire, dévie, pioche un exemple parmi sa « centaine » de relations, s’arrête, prend un air désolé : « J’en étais où déjà ? »

Entre les souvenirs, pixelisés par une connexion Skype qui laisse deviner que cette française partie à l'étranger a des airs de Charlotte Gainsbourg, un fil rouge finit par émerger : « Je donnais mon cul pour un peu d’amour. »

C’est, dans une forme plus ramassée, ce qu’elle expliquait dans son e-mail, envoyé à la rédaction de Rue89:

« J’ai passé des années à baiser avec n’importe qui pour me sentir un peu moins seule, à accepter des situations humiliantes pour recevoir le shoot d’amour (complètement illusoire) avec lequel je me réconfortais le temps du sexe avec un inconnu, un copain, un alcoolique, une femme, un barman, dans les chiottes d’une boîte, dans une voiture, un parking, dans un parc, dans le lit d’inconnus et souvent chez moi.

J’ai été, pendant des années, la cible idéale pour un tueur en série et j’ai fait tout ça sans capote comme si je jouais à la roulette russe en permanence. L’instant, le plaisir, l’illusion d’amour primaient sur tout ! Je suis rescapée de cette période de ma vie. »

 

   

A y regarder de loin, Caroline était une toxico du cul. La masturbation ? Elle était accro. La baise d’un soir ? Tout pareil. Mais ce qu’elle décrit est plutôt un besoin violent de se sentir désirée, d’obtenir ce « shoot d’amour ».

Après des relations en filigrane et une parenthèse avec un type « qu’elle tenait par la queue », elle a fini par se marier et partir vivre loin, à l’étranger, dans un pays dont on taira le nom pour des raisons d'anonymat

*

Ça fait huit ans qu’il sont ensemble. L’addiction s’est canalisée. ons d’anonymat :

« J’ai rencontré ce type lors d’un mariage. On s’est roulé dans les champs. Il m’a embrassée, il s’est relevé et je lui ai dit : “Bah non, sois plus entreprenant.” Je pensais qu’en étant plus sexuelle, je l’attirerais dans mes filets. Je lui ai peut-être fait peur, surtout que je ne portais pas de culotte. Mais le lendemain, il me disait qu’il m’aimait. Ce dont j’avais toujours rêvé, après quoi j’avais toujours couru. »

 

Ma sexualité

J’ai navigué entre une sexualité « normale » de couple et une sexualité libre et élargie : trucs à plusieurs, alcool, endroits divers, inconnus. Je traînais une sale réputation à l’école, mais j’ai toujours revendiqué cette sexualité libérée.

Pour moi, le sexe était un outil. Quelque chose de facile, de simple, qui me permettait de me sentir désirée. Comme si tout ce que j’étais se résumait à ma capacité à faire bander un homme.

Je pense avoir couché avec plus d’une centaine de personnes. Mais je ne sais pas exactement combien... A chaque fois que j’y pense, je me souviens d’une autre histoire, enfouie jusque-là dans ma mémoire.

Depuis que je me suis mariée, j’ai une vie sexuelle apaisée. Comme une ancienne droguée, j’ai parfois une bouffée d’envie : le besoin de courir dans un bar, de boire, de me faire draguer par n’importe qui. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai rencontré mon mari. Mais je reste assez calme, même si je m’octroie le plaisir fou d’entretenir par-ci par-là quelques relations de séduction. Je me sentirais périr autrement.

 


Un dessin de Caroline

Mes mots

Pour qualifier l’acte en public, j’utilise l’expression « faire l’amour ». Même à une époque où j’avais une sexualité assez folle, je restais pudique dans la manière d’en parler. Ma sœur se moquait de moi en disant : « Bite, bite bite. » Et je me bouchais les oreilles.

Par contre, quand je baise, j’aime dire des choses comme : « Elle est belle ta queue, j’aime ta bite, prends ma chatte. »

 Ces mots sont érogènes pour moi, je les aime bien. Si quelqu’un me dit : « J’ai la bite qui est dure », ça m’excite. Me faire traiter de salope, j’adore. D’ailleurs, j’ai un peu fait de téléphone rose. Pas pour gagner ma vie mais pour satisfaire le fantasme d’un amant.

Dans ma tête

L’image qui me troublait, enfant, est un extrait du film « Le Nom de la rose ». Il y a ce moment où le jeune moine arrive dans l’office où se trouve une servante crado cachée sous une robe de bure. Il s’approche, il la renifle. Ils baisent de façon animale. Ça m’a retournée. Je devais avoir 12 ans et je le regardais en boucle.

Mon fantasme tout à fait interdit ? Le frère de mon mari n’est pas mal. Mais c’est un truc vraiment interdit. Un jour, nous étions saouls tous les trois sur une plage. Et là, comme une fleur, à 3 heures du matin, je balance : « Ce que j’aimerais, c’est faire l’amour avec deux hommes. » Le malaise...

Un autre de mes fantasmes est d’être initiatrice et de faire l’amour avec des adolescents. Attention, ce n’est pas tordu ! Quand j’enseignais en lycée, je me disais « Tous ces petits jeunes... », mais je n’ai jamais envisagé de coucher avec mes élèves (qui d’ailleurs avaient la majorité sexuelle). Je trouve juste qu’il y a un incroyable potentiel érotique et sexuel dans l’adolescence. Je voudrais être une « Milf » en fait : « the mother I’d like to fuck » (mère que j’aimerais baiser).

 

 

J’ai lu un peu de littérature érotique pendant mes études. Georges Bataille m’a mis dans un état second pendant un mois. J’avais l’impression de transpirer le sexe. Quand j’étais étudiante, j’ai fait un travail sur la condition de la femme en prenant des scènes « sans sexe » de films pornos. Celles où les filles miment l’amour. Aujourd’hui, je regarde parfois des vidéos amateurs. Une fois un copain m’a écrit pour me dire : « Regarde ce que j’ai trouvé sur toi. » C’était une vidéo avec mon nom. Mais ce n’était pas moi...

De la vie sexuelle de mes parents, je ne sais pas grand-chose. Pour moi, c’est un tabou. J’ai des souvenirs horribles de discussions entre ma mère et ma sœur. Il y avait toujours des questions débiles comme : « Est-ce que si tu couches avec un homme qui a une grosse bite, tu restes comme ça ? » Et ma mère qui répond : « Mais non, le vagin est rétractable. » Je trouvais cela horrible à évoquer en famille.

Mon père m’a surprise plusieurs fois en action avec mon mec du lycée et je me demande si ce n’était pas son inconscient qui le poussait à ouvrir la porte de la salle de bain au mauvais moment...

J’essaierai de parler de sexualité à mes filles, mais pas comme ma mère avec la haine des hommes. Et je ne leur dirai rien de ma vie sexuelle.

Je regrette toutes les fois où j’ai baisé par désespoir. Mais enfin, le temps que ça durait, j’avais l’impression qu’on m’aimait. Et je ne me suis jamais contrainte à faire l’amour. C’est juste que ce n’était pas très compliqué pour moi.

Mes dates-clés

La première fois que je me suis masturbée, j’étais terrifiée. J’avais 10 ou 12 ans. J’étais dans la douche, chez mes parents. Sur le coup, je me suis dit : « Waouh ! Super ! » Et puis je suis devenue accro. Tu es toute seule avec ce plaisir, ce désir, dans ton lit avec les objets qui se trouvent sur ta table de nuit. Tu te dis : « Je l’ai fait hier, avant hier, il ne faut pas que je recommence. Il doit y avoir un truc mal parce que personne n’en parle. » C’était très culpabilisant. Un jour, j’ai vu un truc dans un magazine sur la masturbation pour les filles et je me suis dit : « C’est ça ! » Je découvrais ce qu’était l’orgasme. Je mettais un mot dessus.

 


Un dessin de Caroline

La première fois, c’était à 17 ans. Ça n’avait aucun intérêt. C’était dans ma maison de vacances, sur mon petit lit, dans ma chambre. Ma mère était partie à une soirée. Je crois que c’était aussi sa première fois. On a fait cela très proprement et je me suis dit :

« Tout ça pour ça ? Ce n’est pas bien compliqué ! C’est comme de la course à pied. C’est essoufflant, pas vraiment intéressant et il faut attendre que ça passe. »

Quand je pense à toutes ces filles qui pleurnichaient : « Ça fait mal, on saigne... » Moi, j’étais en dessous de lui, mais j’avais l’impression de me voir du dessus, comme dans les films, et je me disais : « Oh là là, quel ennui ! » J’ai gardé cette optique-là : le sexe, on en fait tout un foin mais ce n’est pas grand-chose.

Après, j’ai rencontré mon amoureux du lycée. On a eu des relations sexuelles pendant quatre ans. C’était plus agréable, mais je n’ai pas eu beaucoup d’orgasmes avec lui. Surtout que j’avais atteint dans ma vie solitaire une telle efficacité orgasmique qu’il était difficile de me battre moi même.

 

Après cela, j’ai couché avec pleins de mecs, mais j’ai rarement eu des souvenirs merveilleux. C’est là que j’ai rencontré un homme avec qui je suis restée quatre ans. C’était la fois zéro, celle où ça a basculé. Après notre première baise, j’ai été manger une tablette de chocolat en me disant : « Folie ! » Il était très accro au sexe.

On a appris à se connaître, on parlait beaucoup, on s’inventait des scénarios, il me laissait seule avec un objet et me disait de l’attendre, je me branlais jusqu’à son retour ou bien on se filmait, il devenait fou à regarder les vidéos ; après l’une de nos multiples ruptures, il les a détruites…

Surtout, il avait très envie de moi et j’adorais cela. J’aime le désir que j’éveille. Il faut qu’on me dise : « J’en peux plus, je rêve de toi toutes les nuits, je me branle en pensant à toi. » Bon, il n’a jamais poussé mes limites, sauf peut-être en me demandant de décrire au téléphone rose pendant qu'il me baisait. C’était chiant car je devais me concentrer sur le type au bout du fil en même temps que sur ce qui se passait dans mon lit.

On faisait des week-ends rock’n’roll, de débauche alcool et sexe. Une fois, alors qu’on faisait l’amour dans une voiture, j’ai levé la tête et j’ai vu un mec à son balcon. Un vieux bonhomme. J’étais tellement contente pour lui. Je me disais : « Quel bon matin il doit passer ! »

La fois la plus folle, c’était avec mon mari. Il est très calme, peu inventif, mais il me fait jouir comme personne. Parfois pendant deux ou trois minutes. Je ne sais pas pourquoi. Soit c’est le mariage, et c'est psychologique, soit c’est un truc physiologique. La forme de son sexe avec la forme du mien.

Sinon, j’ai deux autres très bons souvenirs. Une fois, avec un très beau barman avec qui j’ai fait l’amour sur tous les murs de mon appartement. C’était féroce et le lendemain, ma voisine du dessous, une copine, s’est plainte...

L’autre histoire est plus triste. Il y avait ce mec hyper bien au lit et avec qui j’ai eu un genre de coup de foudre. Il avait une copine, mais il me dit : « Je vais t’appeler. » Et j’ai perdu mon téléphone ! Le temps d’en récupérer un nouveau, j’avais rencontré un type violent et abusif.

Des années plus tard, on s’est revus et il m’a dit : « Viens, on refait la même chose. » On est retourné chez moi et c’était toujours aussi bien, mais le lendemain, il partait habiter en Irlande ou en Ecosse...

 


Un dessin de Caroline

C’est maintenant, je pense, que j’ai atteint ma plénitude sexuelle. De toutes ces coucheries, j’ai gardé certains remords. J’étais célibataire. Ce n’était pas facile à vivre. Je suis sortie de tout cela. Je ne suis plus à cran. Depuis dix ans, c’est plus simple.

La dernière fois que j’ai fait l’amour, c’était la semaine passée. C’est là que j’ai eu un orgasme de plusieurs minutes. Je pleure dans ces cas-là. C’est tellement émotionnel que je pleure ou que je rigole. C’était dans mon lit, chez moi.

Au lit (ou ailleurs)

Mon truc, ça n’a jamais été de faire l’amour tout le temps puisque le sexe est un outil. Mais avant, ça pouvait m’arriver avec trois personnes dans la même journée : tu te réveilles le matin, tu as un amant l’après-midi et tu sors le soir. Je fais l’amour deux fois par semaine maintenant. Pour un couple marié depuis huit ans, on s’en sort pas trop mal. J’ai des enfants, je travaille, je ne fais pas d’efforts non plus. C’est le couple quoi. Quand je m’éloigne, j’envoie à mon mari des vidéos de moi, sous la douche ou en train de jouir. Je retrouve du potentiel érotique.

Pour ce qui est de mes protections ?

 des capotes. Mais j’ai beaucoup joué avec le feu. Je me disais : « Lui, il a l’air sain, ça passe... » Et chaque fois que je devais me faire tester, j’avais ce mélange de boule au ventre et de je-m’en-foutisme, du type : « J’apprendrai à vivre avec le sida. » Après avoir eu deux enfants coup sur coup, je me suis fait poser un stérilet.

J’aime quand le sexe est humide. Je ne comprends pas les gens qui se lavent avant, après. J’aime bien quand il y a du sperme partout, de la transpiration, de l’huile, de la vaseline. Pourquoi pas de l’urine, même si je ne l’ai jamais fait. Mon fantasme, évidemment, c’est d’être une femme fontaine. J’aime bien quand ça sent fort. Même si c« est le matin et que je dois aller au bureau, je ne vais pas me laver après. Une fois, on m’a joui sur la figure et dans les cheveux. Je me suis débarbouillée, mais je ne me suis pas lavé les cheveux.


Mary (Cameron Diaz) avec du sperme dans les cheveux dans “Mary à tout prix” des frères Farrelly

Je suis assez basique, mais je suis prête à tout. J’aime bien être guidée, être utilisée, être l’objet de l’histoire. Un jour, quelqu’un m’a élu “la meilleure suceuse de tous les temps.” Mais je crois que j’ai perdu. Quand tu suces bien un mec, tu gagnes pas mal de points. Quand tout est gagné, c’est beaucoup moins intéressant. La technique de la pipe, je l’avais entendue une fois sur Skyrock quand j’étais ado. Il y avait une actrice porno, Tabatha Cash, qui faisait une émission. J’aimais bien écouter ces trucs-là. Pour faire une bonne pipe, selon elle, il fallait trouver la veine sur la queue d’un homme pour la presser et faire monter le sang.


Un dessin de Caroline

J’aime bien le missionnaire parce que je jouis mieux. Mais ça dépend de mon humeur. J’aime pas être au-dessus parce que je trouve ça trop fatiguant. Je ne trouve jamais le mot, mais j’aime l’amour un peu “contraint”, quand on s’accroche, on se serre, on se secoue. Quand le désir prend le pas. Quand on n’arrive plus à respirer. Qu’on baise n’importe où. Quand on tombe du lit.

Je voudrais faire l’amour avec deux mecs. Mon mari ne veut pas. Avec mon premier chéri, un soir des copains sont venus dans notre chambre. Et ils ont créé une espèce d’ambiance “On s’échange”. Pour moi, ce n’était pas compliqué, parce que je me suis fait baiser par mon mec et par son copain. Pour mon copain, c’était plus compliqué. On en a guère reparlé par la suite.

J’ai aussi eu une expérience avec deux mecs dans une boîte de nuit. C’était crado. Ils étaient plus ou moins homos. Je me suis laissée faire sans vraiment de convictions et un troisième est resté pour se branler. C’était glauquissime.

On peut m’éjaculer sur la figure, me sodomiser, me foutre une fessée… Si je suis dedans. Mais je ne veux pas me sentir forcée. Par contre, il y a des choses qui ne m’attirent pas : le sadomasochisme, les partouzes.

Mes zones érogènes ? Le bas du dos, le haut des cuisses. Quand on s’approche quoi… Les seins, j’ai découvert plus tard. Au début, je ne comprenais pas l’excitation autour des seins. Maintenant, si. C’est une question de maturité.

Par contre, le déshabillage n’est pas un truc important pour moi. Vite ! Je ne fais pas des strip-teases. On se déshabille chacun de notre côté et hop. Sinon, on dirait de la mise en scène, ça me met mal à l’aise. Par contre, on ne fait pas l’amour avec des chaussettes. Inacceptable.

J’aime bien les godemichets, parce que ça fait deux queues pour le prix d’une et je trouve que c’est assez sympathique. Mais je n’en utilise pas beaucoup avec mon mari. Avec d’autres amants, il m’est arrivé d’utiliser des concombres. ¤

NDLR : confirmé :

"Le sexe sans l’amour ce n’est pas le paradis, l’amour sans sexe c’est l’enfer"

                                                                                           Françoise Sagan.

 

* "total bottom" de l'américain bottom = fond = cul ->passif /   contraire "top"= dessus->actif 

 

Par claudio - Publié dans : ELLES ET NOUS & VIDEOS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 18:25

    Le beignet marseillais  dénommé " chichi"

L'holothurie ou "vier marin" qui "pisse quand on l'esquiche"

holothurie noire, holothuria atra

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dans mon parler marseillais le mot bite n'est venu que tardivement, de la mixité des origines dans les armées et d'un emprunt au langage nordique...autant vous répéter que le vocable vier dont je vous ai parlé ponctuait indignations, étonnements et servait de juron.

Il avait un rival : le chichi.

Dans ma tête de pré ado, le chichi était plus gros que le vier mais plus mou. 0 l'image de l'holothurie que capturaient dans leurs filets et jetaient avec mépris les pêcheurs qui appelaient ça "vier marin". Pressé par un pied l'holoturie "pisse"...comme un vier. 

Les écoles du quartier ne sont devenue mixtes que bien plus tard. On était donc entre garçons. Dans le CM1 que je fréquentais il y avait plusieurs garçons très en retard au plan scolaire, mais tellement plus âgés que l'age normal pour cette classe que leurs exhibitions et leurs masturbations permanentes  déclenchaient un véritable rut de la classe qui se masturbait allègrement sous les pupitres. Aujourd'hui encore je soupçonne une complicité passive de l'instituteur ???

Dans la classe il devint de notoriété publique que Bébert avait un très gros chichi, mais mou  et Fernand un beau vier bien raide. Mais la différence avec nos petits sexes nous humiliait profondément.

Bien plus tard, à l'âge adulte, il se confirma que chichi (qui est aussi un gras et mol beignet assez informe), était la désignation peu flatteuse du sexe masculin :  Camille* dit à un copain qui n'arrivait pas à avoir d'enfant --"mais tu as  le chichi tordu ma parole ! "   

Pour moi vier car il bande 

 

Ces considérations linguistiques n'en demeurent pas moins très personnelles bien que force soit de constater que vier esr mentionné explicitement dans le dictionnaire du parlé marseillais  et chichi est  seulement cité "comme ça" dans le sens de sexe.

 

 

  "Bagalot" (c'était son surnom) est le premier circoncis   que j'aie pu connaître...je pensais qu'il était anormalement constamment décaloté. Mon gland très sensible n'aurait à cet âge jamais supporté  les frottements de tissu 

Pour moi vier car il bande  

 

 

chichi (gros et mou)  

 

Pour moi vier car il bande  

 

chichi (gros et mou) 

 

 

chichi (gros et mou) 

 

 

Pour moi vier car il bande  

 

    Pour moi vier car il bande  

 

 

 

 

 chichi (gros et mou)                                                                                   
                                                           

 

 

 

chichi (gros et mou) 

 

 

 

  Beau   chichi mais chichi quand même.

Pour moi vier car il bande  

 

 

Pour moi vier car il bande  

 

 

  * ce brave Camille m'a confié un jour que "ça le faisait chier, mais il était atteint d'éjaculation précoce, ce qui lui faisait mettre deux préservatifs l'un sur l'autre pour retarder...chichi tordu lui aussi !!!

 

 

 

Par jo des acoules - Publié dans : AMOURS REVEES-REGRETS-NOSTALGIES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 14 novembre 5 14 /11 /Nov 07:08

selon BelAmi, la curiosité ne serait plus un vilain défaut...

si c'était pas ce grand siteX qui couvre,  jamais je n'aurais passé ça sur le blog

 

 

je suis aussi étonné que vous LUI ....euh... EUX ci-dessous !!!

 

 

Par BelAmi - Publié dans : CULTURE GAY & SOCIETES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 06:56
Vous allez penser à un festival du passé avec cette musique célèbre et le Berlin Est de la Guerre Froide (1949).
Vous vous trompez!   c'est un film argentin contemporain 
El Tercero (The Third One) - Trailer en espagnol sous-titré en anglais
 

The Third One

Quand le couple devient trio

Je crois que ça le gênerait maintenant : On ne demande plus à Jacques Attali sa position (lol) sur les ménages de toutes sortes à 3, 4 ou plus : au cours d'une interview sur un livre prédictif sur l'avenir de l'humanité, je l'ai entendu dire que c'est l'avenir. Nul doute qu'à trois, l'amour est décuplé.  lol

L'histoire :

Après avoir fait connaissance par chat, Fede arrive à immeuble central de la ville pour faire une rencontre intime avec un couple gay plus âgé que lui. Au cours de cette nuit, Fede vit une expérience intense et révélatrice. Le matin suivant il se découvre différent, comme si tout à coup  il avait découvert une nouvelle forme possible d'aimer.

   Pas  de trailer en français dsl

Publié le 06 novembre 2014 à 23h51 Pierre-Olivier Courville
the third one the third one
 
Remarquable, The Third One rappelle une musique de chambre, faite de rencontres et de liens étonnants. En surfant sur des sites de rencontres gaies, Fede ne s’attendait pas à rencontrer Franco et Hernán, un couple plus âgé que lui. 
 
Après une séance de flirt explicite, le couple l’invite à dîner pour mieux faire connaissance. La soirée se révèle captivante et drôle, remplie d’échanges ouverts sur fond d’attirance sexuelle naturelle. Explorant l’intersection entre l’intimité, la sexualité crue et les attentes humaines, The Third One est une observation fascinante d’une interaction qui se révélera transformatrice tant pour tous les personnages (et sans doute plus d'un spectateur…)
 the third one
Rodrigo Guerrero Argentine
Ce film sera présenté dans le cadre d'image+nation festival de cinéma LGBT de Montréal
le samedi, 29/11/2014 - 21:00 — CINÉMA IMPÉRIAL


Dernière mise à jour le 06 novembre 2014
 
 
Par claudio-> Fugues ca - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 13 novembre 4 13 /11 /Nov 02:05
Par Tribalmale - Publié dans : CONNAISONS NOS FRERES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
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