Jeudi 8 janvier 4 08 /01 /Jan 16:28

08.01.2015 - 13 h 11 | 1 COMMENTAIRES

«Charlie Hebdo»: Des rassemblements, des mots et des dessins pour rendre hommage aux victimes
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Plusieurs personnalités du monde associatif LGBT ont réagi à l'attaque perpétrée contre «Charlie Hebdo».

[mise à jour, 15h30] Ajout des communiqués de HES, de SOS homophobie, de l’Inter-LGBT et de Total Respect

Frédéric Boisseau était agent d’entretien. Franck Brinsolaro était brigadier. Il assurait la protection du dessinateur Stéphane Charbonnier dit Charb. Jean Cabut, dit Cabu, était dessinateur. Elsa Cayat était psychanalyste et chroniqueuse. Philippe Honoré, dit Honoré, était dessinateur. Bernard Maris était économiste et chroniqueur. Ahmed Merabet était agent de police. Mustapha Ourrad était correcteur. Michel Renaud était l’ancien directeur de cabinet du maire de Clermont, invité par Cabu à assister à la conférence de rédaction. Bernard Verlhac, dit Tignous, était dessinateur. Georges Wolinski était dessinateur. Hier, mercredi 7 janvier, ces 12 personnes ont été tuées par balles lors d’une attaque perpétrée dans le XIe arrondissement de Paris par au moins deux individus contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. Des menaces avaient été adressées au journal après la publication de dessins sur Mahomet en 2007.

RASSEMBLEMENTS
La police recherche actuellement deux frères, Chérif et Saïd Kouachi. Ils ont été localisés dans l’Aisne ce matin, indique France Info. Une troisième personne qui ferait partie de leur famille s’est rendue cette nuit à la police à Charleville-Mézières. Elle a été placée en garde à vue mais aucune charge n’a été retenue contre elle pour l’instant. Une nouvelle fusillade a eu lieu ce matin au sud de Paris au cours de laquelle une policière municipale a été tuée. Pour l’heure, aucun lien n’a pu être établi avec ce qui s’est passé dans les locaux de Charlie Hebdo.

L’assassinat sanglant commis hier a suscité une vague d’émotion d’ampleur internationale. Le président de la République François Hollande a décrété une journée de deuil national et plusieurs rassemblements spontanés ont eu lieu dès hier soir. Une marche républicaine initiée par le Parti socialiste (PS), le Parti communiste (PCF), Europe Écologie-Les Verts (EELV), le Mouvement républicain et citoyen (MRC) et le Parti radical de gauche (PRG) doit avoir lieu à Paris dimanche. Manuel Valls a appelé Nicolas Sarkozy, le président de l’UMP, pour que son parti y participe également.

DES MOTS
Les hommages, en mots et en images, ont afflué. Dans un communiqué, la Fédération sportive gaie et lesbienne (FSGL) s’est dite «solidaire de Charlie Hebdo». «Porteuse d’un message d’ouverture et de tolérance, notre Fédération exprime sa solidarité avec Charlie Hebdo, journal libre et impertinent, peut-on lire dans le communiqué. Rien ne peut ni ne pourra jamais justifier une telle ignominie. Que cet esprit d’irrévérence survive à ceux qui, armés simplement d’un crayon ou d’un stylo, ont été sauvagement assassinés. Ni les menaces, ni cet acte barbare ne sauront faire taire Charlie, et au-delà, l’expression de la diversité qui nous est si chère.»

La Fédération LGBT a elle aussi publié un communiqué dans lequel elle appelle à «une  solidarité  inconditionnelle avec un journal qui a le droit d’exister, de s’exprimer, de critiquer, y compris parfois quand il nous bouscule ou nous choque. La liberté d’expression et de la presse ne se négocie pas. Au­-delà de Charlie Hebdo, c’est toute notre diversité, toutes nos communautés sans exception, toue la France et son peuple qui ont été attaqués!»

Joint par Yagg, Mickaël Bucheron, le président de Flag!, l’association des policièr.e.s et gendarmes LGBT, a réagi à la mort de plusieurs de ses collègues au cours de ces deux journées: «Hier, on était un peu sonné.e.s, consterné.e.s, impuissant.e.s mais en même temps prêt.e.s à réagir car ils arrivaient sur l’arrondissement où je travaille, a-t-il indiqué. Nous voulons exprimer notre solidarité avec les familles touchées par les décès de nos collègues. Nous appelons aussi à une grande vigilance: vu ce qu’ils ont accompli, on ne sait pas ce qu’ils peuvent faire par la suite.» Dans un communiqué, l’association qu’il préside s’est dite «sidérée d’apprendre l’assassinat d’une policière municipale à Montrouge et ne trouve plus de mots pour dénoncer ces actes d’horreurs, inqualifiables. À travers cet acte, ce sont nos valeurs de liberté et notre démocratie qui sont attaquées. […] Les policiers et gendarmes resteront debout.»

Dans un communiqué, l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) a souligné «son attachement aux valeurs de tolérance de notre République, à la liberté d’expression, au débat démocratique, à l’instruction, à la tolérance et à l’éducation aux différences dès le plus jeune âge, seuls garants d’un mode de vie apaisé au-delà des divergences. Nous sommes tous et resterons tous des Charlie», affirme l’association.

«Ça n’est pas en devenant comme eux que l’on se protège des barbares, proclame de son côté l’association Homosexualités et socialisme (HES). C’est en défendant la liberté, nos libertés, l’égalité, l’incontournable égalité, la fraternité, qui nous rend si fort. Sans liberté d’expression, nos combats pour l’égalité et l’émancipation n’ont plus ni sens, ni moyen. Cet odieux attentat intervient aussi dans une atmosphère, celle d’une société où le débat public accorde trop souvent droit de cité au « n’importe quoi » depuis des années. Ces 12 morts doivent tous nous rappeler à la dignité. Un ressentiment n’est pas un concept philosophique, une humeur n’est pas une idée, une parole haineuse à l’encontre de quelqu’un de différent de nous n’est pas une opinion.»

SOS homophobie a également eu une pensée pour les victimes de la tuerie et a fait part de son émotion dans un communiqué: «La liberté à la main, des femmes et des hommes sont tombé.e.s hier, assassiné.e.s pour des idées, et victimes de l’aveuglement et du fanatisme. Nous garderons en souvenir l’image de ces femmes et de ces hommes, qui ont choisi de défendre la liberté d’expression au péril de leur existence. Contre la violence, l’heure est à l’union et au rassemblement. Un seul combat est à mener aujourd’hui, un combat pour les libertés de chacun.e, un combat contre l’intolérance et la haine, un combat au service des valeurs de la République. Seule la mobilisation de toutes et de tous permettra de lutter contre le climat de terreur qui s’établit peu à peu dans notre pays. Ne nous laissons pas saisir par la peur et la tentation du repli. Debout, ayons le courage de construire ensemble une société respectueuse de l’expression de chacun.e. Nourrissons l’espoir d’une société unie et fraternelle, rassemblée autour des valeurs de respect et de liberté qui la constituent.»

Un sentiment partagé par l’Inter-LGBT qui s’est également exprimée dans un communiqué: «L’Inter-LGBT est profondément attachée à la liberté d’expression et au respect du pluralisme dans la diversité, qu’il s’agisse de convictions politiques, de croyances religieuses, d’origines, de genre, de sexualités. Nous refusons également toute forme d’amalgame. Ces valeurs sont le fondement de notre engagement et le coup porté ici ne saurait faire faiblir notre détermination à continuer la lutte. Rien ne peut jamais justifier le recours à une telle violence.»

Et face aux discours excluants prononcé.e.s par certain.e.s, l’association Tjenbé Rèd appelle à une posture plus sage: «C’est la haine elle-même qu’il faut rejeter, qu’elle soit islamiste ou islamophobe, raciste ou LGBT-phobe, & ses manifestations de tout bord qui convergent contre la liberté d’expression».

Lire aussi: «Ils n’ont pas tué « Charlie Hebdo »», par Christophe Martet

DES IMAGES
L’humoriste Sophia Aram a rendu un vibrant hommage aux victimes sur France Inter.

Si le lecteur ne s’affiche pas, cliquez sur L’émouvant hommage de Sophia Aram à Charlie Hebdo

Sur son site, l’organisation Cartooning for Peace a publié une galerie de dessins. Plusieurs ont été publiés sur Twitter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Par YAGG - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 8 janvier 4 08 /01 /Jan 07:43

 

 

 

Guerre d'Algérie LE 5 JUILLET 1962 A ORAN  dans le journal le MONDEC

L'impossible lumière sur un épisode étrangement négligé et donc méconnu de l'histoire d' une guerre qui ne s'acheva pas en mars avec les accords d'Evian.

Comment peut-on être pied-noir ? Né à Oran le 7 novembre 1958, j'appartiens à la "génération couffin" qui vécut le grand départ de l'été 1962 dans les bras d'une mère. Soit plus d'un siècle après l'arrivée des membres de mon "olivier généalogique" sur une jolie côte méditerranéenne. Je ne suis pas encore retourné là-bas, pour savoir.

Mes aïeux mélangés sur place ? Un Lorrain anarchiste qui voulait rester Français, une Andalouse venue élever des chevaux, un armateur Napolitain de l'île de Procida et une Juive de Tétouan douée pour les affaires. Devient-on pied-noir (c'est un sentiment) comme on se choisit juif ? Le devient-on lorsque, enfant sur la Côte basque – j'ai quitté Oran le 25 juillet 1962 pour grandir à Bayonne - des copains d'école élémentaire à la cruauté touchante vous déchaussent de force dans les vestiaires pour vérifier la couleur de vos pieds ? Ou bien lorsque votre première amoureuse, Miren, neuf ans, vous reprend vertement : "On dit pas : A voir ? Mais : Voyons ! Ou : Montre-moi !..". Cela conduit, des années après, à écrire un livre sur le parler pied-noir. Histoire de fixer l'évanescente tchatche du soleil. Par amour des mots et goût du paradoxe : écrire l'oral. Avant l'oubli. En souvenir de Miren…

18 mars 1962 : Signature des accords d'Evian. 19 mars : cessez-le-feu sur tout le territoire. La fin des "événements", a priori. Il n'en sera rien. La semaine suivante, massacre rue d'Isly, à Alger. Si loin, si près d'Oran (mon père ne boira plus jamais d'eau d'Evian). 8 avril : référendum sur l'autodétermination, en métropole. 1er juillet : second volet du référendum en Algérie. Total : 99,72% "oui" en faveur de l'indépendance ; reconnue le 3 par le général de Gaulle. 4 juillet : jour de liesse en Algérie. 5 juillet : anniversaire de la chute d'Alger en 1830, qui marqua le début de la conquête du pays par les Français. C'est la date choisie pour fêter une Indépendance flambant neuve. Manifestations pacifiques et circonscrites dans tout le pays. La guerre d'Algérie est vraiment finie.

Or ce jeudi-là à Oran, ville algérienne depuis deux jours, ces manifestations tournent au massacre, aux enlèvements massifs. Au dégoût que nous savons. Ou que nous ne saurons jamais avec précision : 365, 700, 3 000 morts et disparus entre 11 heures et 17 heures ? Il fait beau, évidemment. Mon père se trouve sur le port avec un cargo en partance pour Carthagène, qu'il aide à charger de nombreux pieds-noirs qui préfèrent la valise au cercueil. Vers onze heures moins le quart, mes grands parents maternels nous cueillent, ma sœur Muriel, deux ans, et moi, pour aller passer l'après-midi à la plage, dans leur cabanon de Bouisseville. Ma mère reste seule chez nous, au centre-ville. La Dauphine a pris la route. Nous échapperons aux barrages et aux rapts routiers pourtant nombreux ce jour-là. À quelques minutes près, nous étions pris dans un tourbillon de folie meurtrière… 11 heures. Une foule en délire venue des faubourgs, notamment du Village-Nègre, surgit en plusieurs points de la ville. Civils armés et soldats Algériens mêlés. Les couteaux sont tirés. Et utilisés. Les armes à feu aussi. La suite ? – des Français désarmés, fusillés comme des lapins, poignardés comme des thons, enlevés comme des pucelles par des Huns, brûlés vifs comme des hérétiques, pendus à des crochets de bouchers, torturés de façon atroce… Tout cela en temps de "paix".

 Qui a mis le feu à une foule "à cran" (chacun peut comprendre cela, au bout de 130 ans de brimades, dont 8 de guerre) en tirant les premiers coups ?  Des fellaghas enragés ? L'ALN, Armée de libération nationale ? Des infiltrés du FLN ? Des ATO, Auxiliaires temporaires occasionnels ? Les derniers activistes de l'OAS n'ayant pas encore fui en Espagne ? Fut-ce spontané ou bien fomenté ?

Mon oncle Naphtali et son fils Gérard, 13 ans, sont enlevés vers midi. Les mains sur la nuque, un canon dans le dos, ils appellent au secours l'armée française en faction devant certains lieux, au hasard des rues. Elle est "hors-jeu" depuis quatre jours. Consignée, elle ne doit plus se mêler du maintien de l'ordre. Demeure l'arme au pied. Les gendarmes mobiles et les CRS aussi. Tous sont aux ordres du commandant militaire du secteur d'Oran, le général Katz, surnommé plus tard "le boucher d'Oran". En pleine tuerie, vers 12h30, il survole la ville en hélicoptère pour apprécier la situation, puis déjeune à l'aéroport de La Sénia. Téléphone à de Gaulle, qui lui aurait répondu : "Surtout ne bougez pas". Joseph Katz se trouve à la tête de 18 000 militaires. L'ordre d'intervention fut donné aux gendarmes mobiles vers 14h30 seulement. Une heure plus tard, contre-ordre de rejoindre les casernes. Au cours du massacre, des militaires pris pour cibles désobéissent en ripostant, et "portent assistance à des civils en danger".

Les marsouins de la 3ème compagnie du 8ème Rima, Rabah Khelif et sa 403ème Unité de force locale ; les 2ème Zouaves en sont. Avec, c'est important, nombre d'Algériens qui sauveront des amis pieds-noirs. Vers 19 heures, mon père joint par téléphone ce jeune radioamateur qui a eu le réflexe héroïque de lancer des SOS au monde entier, via Saint-Lys Radio, à la mi-journée. Y répondirent des navires de guerre américains, allemands, espagnols stationnés en Méditerranée… Ce geste fit-il réagir de Gaulle ? Naphtali et Gérard s'échapperont par miracle. D'autres furent torturés ou immédiatement égorgés et jetés dans l'eau croupie du Petit-Lac, aux abords de la ville. Les jours suivants, les bulldozers du génie, sur ordre du général Katz, iront vite enterrer et étouffer à la chaux vive un charnier devenu pestilentiel. Il le restera des années, les jours de forte chaleur.

Terrée comme une proie n'ayant d'autre défense que la dissimulation, ma mère dut son salut au silence, lorsque d'aucuns tenteront de forcer l'entrée de l'immeuble. La tuerie virait à l'ivresse. Savoir qu'elle aurait pu être égorgée ou mitraillée ce jour-là me retourne encore le cœur. Elle n'avait que 26 ans. Et encore 36 à vivre. Ce 5 juillet vit disparaître mon petit cousin Minou, enlevé comme plusieurs centaines d'autres. Face à cela, pire qu'une fosse, il y a un vide historique. Ce tragique "post-épilogue" n'appartient pas à l'histoire de France et l'histoire de l'Algérie peine à le reconnaître. La presse de l'époque en a peu parlé. L'opinion publique ignore encore presque tout d'un massacre négligé par les historiens immédiats et les autres.

Pendant ce temps-là, à Bouisseville, ma grand-mère m'envoyait au fond du jardin pour voir si ses poules allaient pondre leur œuf. Je suivis son "conseil" en introduisant un doigt dans le cul des oiseaux. Elle me rappela souvent cet épisode. Le 5 juillet 1962, je touillais donc du doigt le cul des poules pour sentir l'œuf sans le casser… Ces souvenirs nourris de témoignages marquent la vie d'un gamin de trois ans et demi. Puisque j'aurais pu mourir ce jour-là avec ma famille, je m'interroge. Sereinement. J'ai juste envie de savoir. De tirer de l'oubli, puis au clair, l'incertitude qui persiste. Cinquante ans après, la mémoire est avide. Elle réclame un terrain d'explication. Un jour, j'irai me faire cuire un œuf à Oran. Pour voir.

Léon Mazzella tient un blog : KallyVasco.

Léon Mazzella, journaliste et écrivain

 

 

 

 

Par Léon Mazzella, journaliste et écrivain - Publié dans : AMOURS REVEES-REGRETS-NOSTALGIES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 8 janvier 4 08 /01 /Jan 07:17
 POLO UN COPAIN D'INTERNET PARLE BIEN POUR NOUS...NEXT DOOR
 
 
 
LE "COVER" GUITARE ET VOIX DE POLO
Ajoutée le 24 mars 2014

Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
M'accueille quelquefois aux jardins du Bon Dieu
C'est un bistrot tranquille où il m'arrive de boire
En compagnie de ceux qui peuplent ma mémoire

Les jours de vague à l'âme ou les soirs de déprime
Près de quelques artistes amoureux de la rime
Je vide deux trois verres en parlant de peinture
D'amour, de chansonnettes et de littérature

Il y a là, bien sûr, des poètes, le Prince
Tirant sur sa bouffarde, l'ami Georges Brassens
Il y a Brel aussi et Léo l'anarchiste
Je revis, avec eux une célèbre affiche

Trenet vient nous chanter une Folle Complainte
Cependant que Verlaine et Rimbaud, à l'absinthe
Se ruinent doucement en évoquant Villon
Qui rôde près du bar et des mauvais garçons

L'ami René Fallet me parle de ses touches
Qui me font frissonner quand il pêche à la mouche
Et du vin et des femmes et surtout des copains
Qui font la vie plus belle, le désespoir plus loin

Il y a Boris Vian, Maupassant et Bruant
Ecoutant les histoires d'un Coluche hilarant
Je m'assois avec eux pour quelques libations
Entouré de Desproges et Reiser et Tonton

Nous rigolons des cons avec Frédéric Dard
Souvenirs de prison avec le vieux Boudard
Audiard et puis Pagnol s'allument au Pernod
Je lève mon verre à Robert Doisneau

Gainsbourg est au piano, jouant sa Javanaise
Et nous chante l'amour qu'il appelle la baise
Dewaere est là aussi dans un coin, et il trinque
Aavec Bernard Dimey, avec Bobby Lapointe

Assis autour du poêle il y a Jacques Rigaut,
Franquin, Jean-Pierre Chabrol, Prévert et son mégot
Nous parlons de suicide Maurice Ronet arrive
La mort est quelquefois tout un art de vivre

Mon bistrot préféré, quelque part dans les cieux
Je l'avoue, désolé, manque de femmes un peu
Mais les amis, les potes qui le hantent toujours
Savent aussi bien qu'elles ce que c'est que l'amour

Ils sont bien plus vivants dans ma mémoire au moins
Que la majorité de mes contemporains
Si demain la faucheuse vient me prendre la main
Pourvu qu'elle me conduise au bistrot des copains

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Par POLO+LES ARTISTES - Publié dans : RECONNAISSANCE(S) &TRANSMISSION DE MESSAGES PRIVES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 8 janvier 4 08 /01 /Jan 06:43
  SINON DES ARTISTES  EUX-MEMES  
   Si cette vidéo ne fonctionnait plus, jouez-la dans votre tête  
EH NON. LA PUBLICITE NE PEUT PAS ËTRE ZAPPEE
 
Par CHARLIEON RESTE AVEC VOUS - Publié dans : RECONNAISSANCE(S) &TRANSMISSION DE MESSAGES PRIVES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 7 janvier 3 07 /01 /Jan 23:49

 

 

 

 

 

Par ALEX - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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  • Le blog gay de Cavaillon et ses amis prostitués
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  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
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