Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 19:21

NDLR : Allant jusqu'à la guerre "sainte" ils nous menacent d'une croisade de nettoyage ethnique. IL est donc justifié de les aider à se libérer.  

30.03.2015 - 17 h 59 |                       

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«Se battre contre l’homophobie au Forum Social Mondial de Tunis: pas évident», par Rémi Marchand

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Militant anti-discriminations, Rémi Marchand était aux côtés des activistes LGBT tunisien.ne.s la semaine dernière lors du Forum Social Mondial, où il a pu se voir confirmer que se dire progressiste n'empêche pas forcément d'être homophobe.

Forum Social Mondial à Tunis - Photo : Sofien Trabelsi

La Tunisie, où, en vertu de l’article 230 du Code pénal, l’homosexualité est passible de trois ans d’emprisonnement, accueillait la semaine dernière le Forum Social Mondial (FSM). Rémi Marchand, conseiller régional Jeune des Pays de la Loire et président de SOS Racisme Sarthe, y a passé la semaine avec des militant.e.s LGBT. Plusieurs médias se sont fait l’écho de ce qui restera comme «la première manifestation LGBT de Tunisie» (Le Courrier de l’Atlas, Kapitalis ou le magazine LGBT marocain Aswat notamment), mais sans faire état des réactions. Voici le témoignage de Rémi Marchand.

«SE BATTRE CONTRE L’HOMOPHOBIE AU FORUM SOCIAL MONDIAL DE TUNIS: PAS ÉVIDENT»
Une semaine à Tunis, une semaine à 2h30 d’avion de Paris, une semaine à 1600 km de chez moi, une semaine bien trop courte, mais aussi très forte en émotions et rencontres, et pourtant une semaine si loin de ce que nous vivons ici, en France en 2015.

Alors voilà, je pensais qu’il me serait simple et facile de rédiger cette tribune, mais il en est tout autrement tant je suis ému de ce que j’ai pu vivre en seulement quelques jours, cette tribune où je témoigne de ce que j’ai vécu au Forum Social Mondial, qui s’est tenu à l’université El Manar à Tunis, un regroupement des forces progressistes du monde entier, où se croisaient Israélien.ne.s, Palestinien.ne.s, Français.es, Grec.que.s, Turques/Turcs, Tunisien.ne.s, Marocain.e.s, Belges, Américain.e.s, Québécois.es et encore tant d’autres personnes venues du monde entier pour travailler ensemble à un monde où la dignité humaine ne serait en rien une utopie, mais une réalité partout pour toutes et tous aux quatre coins de notre globe.

Je ne m’étais fait aucun a priori sur ce pays que je ne connaissais que très peu, si ce n’est à travers les médias, suite aux événements récents et tragiques qui ont bouleversé la Tunisie et le reste du monde, ainsi bien évidement qu’au Printemps arabe et à la révolution du peuple tunisien.

Donc voilà, je me lance dans l’inconnu, je pars en Tunisie lundi 23 mars 2015 (oui, hélas il est important de rappeler l’année, vous comprendrez pourquoi dans mes prochaines phrases…) en compagnie de la délégation française des Pays de la Loire, regroupant des militant.e.s de plusieurs associations et ONG. Pour ma part, je pars à l’aventure pour représenter le Conseil Régional des Jeunes PDL.

Arrivé à Tunis, j’ai rapidement sympathisé avec plusieurs jeunes activistes LGBT, j’ai fait le choix de passer ma semaine à leurs côtés, délaissant un peu les camarades français.es avec qui je suis venu, c’était pour moi l’occasion de vraiment profiter pleinement de mon séjour, en partageant des moments avec des Tunisien.ne.s, ayant plus ou moins pour la plupart mon âge, se battant pour le même idéal social que le mien, mais dans un contexte ainsi qu’une forme bien différents de ceux que je connais dans ma vie quotidienne.

Il est temps maintenant d’entrer dans le vif du sujet; que je vous explique ce qui me pousse à rédiger cette tribune: l’homophobie et la haine.

Vous rendez-vous compte qu’à côté de chez nous, après la révolution, l’acte homosexuel est toujours puni par la loi, que deux garçons ou deux filles ne peuvent s’embrasser par peur de représailles ou de contrôle de police, que deux personnes du même sexe ne peuvent pas envisager de se tenir la main sans risque d’agressions, d’insultes, de menaces et d’actes de violences.

L’un de mes amis tunisiens avec qui je discutais m’a témoigné de son ressenti et de ses attentes sur la question de l’égalité: lorsque qu’une question s’est posée lors de l’un de notre échange «Comment enfin avancer vers le droit à vivre tou.te.s ensemble dans la dignité et dans le respect de chacun.e?», la clé de cela ne commencerait pas par changer la loi, mais par faire évoluer les mentalités, faire enfin avancer les choses, montrer au peuple de Tunisie que l’homosexualité existe, que cela n’est ni une maladie, ni un choix, mais une identité qui représente plus de 13% des Tunisien.ne.s *.

La presse française, tunisienne et marocaine a parlé un minimum de la première marche gay et lesbienne de Tunisie, se déroulant dans la marche d’ouverture du FSM.

©Rémi Marchand

©Rémi Marchand

© Sofien Trabelsi

© Sofien Trabelsi

Suite à cela mes camarades ont reçu via les réseaux sociaux et en commentaires dans les articles de presse plusieurs centaines d’insultes et de menaces de la part d’autres personnes, parmi lesquelles des personnes habitant à quelques mètres de chez eux. Mes camarades me rappellent encore en ce moment même à quel point ils ont peur des représailles mais que leur volonté de ne rien lâcher et continuer le combat est plus que jamais très forte.

Sans parler de ce qui s’est passé le lendemain, lors d’une petite et simple action au sein même du Forum Social Mondial sur le Campus El Manar: deux tables, deux cartons, quatre feutres de couleurs, un Rainbow Flag, une dizaine de militant.e.s pour l’égalité et les droits LGBT puis une pancarte rappelant l’article 1er de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, «Les hommes naissent et demeurent libre et égaux en droits»; tout cela suffira pour laisser couler bien des larmes et des émotions, dans les minutes suivant l’action.

© Rémi Marchand

© Rémi Marchand

Nous invitons les passant.e.s – tou.te.s participant.es au FSM – à venir écrire avec nous quelques mots sur les cartons, affirmant notre volonté à vivre tous ensemble, à discuter et rappeler l’article 230 du Code pénal datant de 1913 toujours en vigueur, punissant l’acte homosexuel entre adultes consentant.e.s en Tunisie de 3 ans de prison. Nous réclamons également que chaque individu partout dans le monde bénéficie des mêmes droits et des mêmes libertés.

© Sofien Trabelsi

© Sofien Trabelsi

Très rapidement plusieurs dizaines de personnes nous ont entouré.e.s, nous ont insulté.e.s, je suis si content de ne pas parler une autre langue que le Français tant le peu d’insultes que j’ai entendues et comprises m’ont bouleversé et choqué…

Moi j’entendais cela: «ميبون ، عطاي ، فاسد ، كاريوكا ، مسخ ،شياطين ، يرخف ، مش راجل، نقبت خر…» pendant que mes ami.e.s entendait bien autre chose: «Sac à merde, Aspirateur à bites, PD, Les périmés, Satan, Pédales, Tapettes, Les Malades, Les infectés, Les sales, Poids lourds de la société»…

Pendant ce temps, tandis que la sécurité du Forum Social Mondial nous entourait sans pour autant réagir alors que nos agresseurs s’apprêtaient à transformer leur haine et leurs insultes en coups et violences, je parlais avec un Tunisien en Français, qui me déclarait que l’homosexualité est «contre-nature» , utilisant pour preuve et image qu’un homme est constitué d’un «bâton», une femme d’un «trou», de la même manière qu’une porte est un «trou» dans lequel le «bâton» (l’homme…) entre, et que donc bien évidement, l’homosexualité est une tare contre-nature. Ce même homme poursuit sa théorie en m’expliquant que cela est contraire à la volonté d’Allah, tout en se prétendant «scientifique», cet homme sait très bien que c’est une «maladie» et non pas une identité sexuelle, que l’homosexualité «détruit l’humanité».

Pendant ce temps, personne ne s’arrête pour nous soutenir… Personne ne vient à nos côtés faire face à tant de haine et violence, pendant que les agresseurs arrivent eux de plus en plus nombreux et insultants. La sécurité nous fait évacuer le Forum sans pour autant virer ces individus qui, rappelons-le, étaient eux aussi participants au FSM.

Nous sommes donc contraint.e.s à partir, chacun.e d’entre nous plus que choqué.e.s et ému.e.s de ce que nous venons de vivre, lorsque 30 mètres plus loin, un nouvel individu nous interpelle et nous insulte face à une caméra, nous expliquant que nous n’avions pas notre place ici, que nous sommes des provocateurs, ainsi que du fait que les homosexuel.le.s doivent vivre cachés, puis que dans ce pays tout irait pour le mieux.

La lutte contre la précarité ne se fera pas sans un combat offensif et sans relâche contre l’ensemble des discriminations: racisme, sexisme, homophobie = même combat. Les fanatiques religieux et la haine n’ont pas leur place au FSM comme nulle part ailleurs.

Je ne peux finir cette tribune sans adresser quelques lignes à mes camarades tunisien.ne.s:

Bravo à vous tou.te.s, merci à vous de m’avoir fait découvrir votre pays, de m’avoir fait visiter Tunis, et de m’avoir fait partager avec vous tout ce temps, j’ai maintenant très envie de revenir en Tunisie, découvrir plus en détail votre beau pays, mais aussi de me battre avec vous pour les droits de toutes et tous partout dans le monde.

Ne lâchez rien, c’est maintenant qu’il faut mener le combat, qui n’est rien d’autre que la poursuite de la révolution tunisienne, la lutte contre la précarité et pour la démocratie ne peut se faire sans se battre pour le vivre ensemble.

Prenez des risques, continuez votre combat, allez jusqu’au bout de vos convictions, c’est vous qui changerez les choses, c’est à vous de réveillez les mentalités. À très vite.

Faites attention à vous… Je pense que personne d’autre que vous ne connait les risques que vous encourez vraiment dans ce combat universel contre les discriminations.

Ne restez pas seul.e.s, rassemblons-nous, «Un autre monde on n’a pas le choix»!

Rémi Marchand, Conseiller régional Jeune des Pays de la Loire, membre du Conseil national de SOS Racisme, et président de SOS Racisme Sarthe

* Selon des chiffres de l’Association tunisienne de lutte contre les MST et le sida.

Plus de photos:

Photos Rémi Marchand et Sofien Trabelsi

 

___________________RAPPEL__________________________ 

 

CAN MUSLIMS AND GAYS COEXIST IN EUROPE

<em>Young gay boys executed according radical Islam tradition</em>

Young gay boys executed according radical Islam tradition

 

 

 

 

 

 

Par REMI MARCHAND - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 19:10

On attend des justifications !!!

31.03.2015 - 13 h 14 

  • CCNE
  • CJUE
  • don du sang
  • EFS
  • Geoffrey Léger
  • jean-claude ameisen
  • marisol touraine

Le Comité consultatif national d’éthique s’oppose à l’ouverture du don du sang pour les hommes homosexuels et bisexuels

Publié par Christophe Martet de YAGG
Saisi par la ministre de la Santé en 2013, le comité d'éthique rend son avis le jour de l'ouverture de la discussion à l'Assemblée du projet de loi sur la santé.

            Le Comité c'est eux :

Conférence de presse du CCNE, 31 mars 2015 - Photo : Christophe Martet

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu son avis sur l’ouverture du don de sang aux homosexuels masculins. Et il est négatif. Le CCNE recommande de ne pas revenir sur l’interdiction permanente qui s’applique aux hommes ayant eu dans leur vie au moins un rapport sexuel avec un autre homme (HSH). Lors d’une conférence de presse, le président du CCNE, Jean-Claude Ameisen, a rappelé l’état actuel de la réglementation en France: une interdiction permanente pour les HSH, une interdiction temporaire de quatre mois pour les hétérosexuels qui auraient eu des rapports à risque (multipartenariat, changement de partenaire notamment).

Jean-Claude Ameisen a insisté sur les chiffres de l’incidence du VIH (le nombre annuel de nouveaux cas dans un groupe donné) qui est 200 fois plus élevée chez les HSH que chez les hétérosexuels. En conclusion de son avis, le CCNE réclame… du temps: «Les pouvoirs publics et la société dans son ensemble, ainsi que les responsables de la transfusion sanguine, les autorités sanitaires et les donneurs de sang devraient disposer d’un temps suffisant de réflexion pour reconsidérer les contre-indications dans leur ensemble, prendre la mesure de la complexité des décisions concernant un domaine essentiel de santé publique, et disposer des données scientifiques nécessaires pour étayer leur choix.

«Au stade actuel des connaissances, et tant que les réflexions, évolutions et recherches demandées n’auront pas abouti, toute modification des contre-indications exposerait à des risques médicaux qui doivent être pris en considération d’un point de vue éthique.»

Le président du CCNE rappelle que celui-ci n’est pas une agence de santé et que son avis propose un certain nombre de recommandations qui pourraient permettre de faire évoluer la situation. Mais aujourd’hui, le don du sang n’est pas un droit et tout doit être fait pour protéger le receveur, selon le CCNE.

Dans de très nombreux pays étrangers (dont 18 en Europe), on est passé d’une interdiction à vie à une interdiction temporaire pour les HSH. On attend maintenant la réaction de la ministre de la Santé Marisol Touraine à cet avis, consultatif, du CCNE. Il y a quelques jours, lors de la discussion du projet de loi santé en commission, la ministre avait semblé vouloir ouvrir la porte à une modification de la réglementation.

Saisie de l’affaire qui oppose Geoffrey Léger à l’Établissement français du sang (EFS) sur cette question, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) devrait, elle, se prononcer le 29 avril prochain. En juillet 2014, l’avocat général a estimé que le fait qu’un homme ait eu une relation sexuelle avec un autre homme ne suffit pas à justifier son exclusion permanente du don de sang.

 

 

 

Par C HRISTOPHE MARTET YAGG - Publié dans : ESCORTS-PROSTITUES-ACTEURS X pour le fric - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 15:32

    

 

A-t-on- bien pris la mesure des changements survenus dans nos vies d'occidentaux ?

   

 un blog plein de sagesse : http://maximedesrochers.skyrock.com 

˝ On serait bien sot si l'on faisait dépendre son plaisir du jugement des hommes ˝Voltaire
 

FRAICHE ET JOYEUSE FICTION GAY

 

http://maximedesrochers.skyrock.com/2547831823-CAMPING-SAUVAGE.html 

 

 

« Sais-tu déjà ce que tu vas faire pendant ces vacances ? Me demande Jérémy alors que nous nous rhabillons au terme de cette dernière séance de piscine scolaire.
- Rien de prévu ! Les vacances, cette année, c'est à la maison, on n'a pas les moyens de partir, ça coûte bien trop cher.
- Ouais, pareil pour moi ! Mes vieux m'ont prévenu que cette année, c'était ceinture.
- On va encore se faire chier comme des rats morts !
- T'as raison, putain quelle galère ! »

C'est sur ce constat amer que nous quittons le vestiaire accompagné par nos camarades pour reprendre la direction du bahut.

Jérémy, c'est mon pote, mon meilleur Ami, depuis notre plus tendre enfance. On peut même dire sans exagérer que nous ne nous sommes pas quittés d'une semelle depuis la maternelle, c'est dire qu'on se connait parfaitement bien tous les deux. Nous habitons le quartier des Myosotis, une maison mitoyenne juste à la périphérie. C'est un coin tranquille, pas de racaille dans le coin !

Nous avons toujours été dans la même classe et, c'était comme une sorte de jeu tout autant qu'un défi entre nous, nous mettions de l'ardeur à nous talonner, question résultats scolaires. Nous étions parmi les meilleurs chaque année, pour le plus grand plaisir de nos parents respectifs. Aussi, le fait de passer la majeure partie de notre temps libre ensemble, de dormir alternativement chez l'un, chez l'autre, n'a jamais été vu comme un handicap, tout au contraire. Avec Jérémy, je partageais tout, absolument tout à l'exception d'une toute petite chose : je suis gay ! Je n'ai jamais trouvé le courage de le lui dire par peur de perdre cette amitié à laquelle je tiens plus que tout au monde. Au-delà de cette amitié, j'éprouve pour lui, aujourd'hui, un amour véritablement platonique.

Oh ! Bien sûr, je ne dis pas, sous peine que vous ne me traitiez d'abominable menteur, que nous ne nous sommes pas livrés à quelques petits concours de « Madame cinq doigts » ces dernières années dès lors que nous avions découverts que nos teubs ne servaient pas qu'à pisser ! Mais cela en était toujours resté à ce stade. Je connaissais son corps aussi parfaitement qu'il connaissait le mien, nous n'avons jamais été pudiques entre nous. Mais il est vrai aussi que je le regarde différemment à présent, car je dois bien l'avouer, il a un corps de rêve qui me fait horriblement fantasmer presque chaque soir au creux de mon lit.

Question morphologie, nous sommes très semblables : même carrure, même grandeur, même taille, ce qui fait que très régulièrement nous nous échangeons nos vêtements, portant indifféremment les uns et les autres d'autant plus facilement que nos goûts sont identiques. A bien y regarder, il n'y a guère qu'au niveau de l'entrejambe que nous avons une réelle différence. Jeremy en a une longue et fine alors que moi, je l'ai plus courte et plus épaisse. Ma toison pubienne comme la sienne n'est guère fournie. Nous avons tout juste un peu plus de 15 ans.

Dans mon lit le soir, je fantasme un max. Je m'imagine lui tenir fermement sa teub entre mes doigts pour la faire se dresser fièrement, puis je me vois le masturber frénétiquement jusqu'à ce que fuse son jus que je laisse se répandre sur mon torse nu. Souvent, c'est mon propre jus qui se répand sur mon ventre avec une belle simultanéité.

Il m'arrive aussi, parfois, de l'imaginer me chevauchant, me tenant par les poignets, m'immobilisant de tout son poids sur moi, présentant sa queue au cœur de mes fesses, me pénétrant brutalement, se répandant en moi. Chaque fois, ça me met comme en transe et j'adore ça.

Seulement voilà, ce n'est qu'un fantasme. Pas demain la veille que mon pote me violera... avec mon plein consentement.

Avec Jérémy, on a fait un blog sur Sky, un vrai délire avec toutes nos conneries. N'empêche ! 835 visites en quelques mois, c'est pas rien ça !!

En parallèle, j'en ai fait un autre, « Le monde de Maxounet » ! Mais celui-là, personne dans mon entourage ne le sait, et surtout pas Jérémy. C'est le blog de tous mes fantasmes, celui où je raconte ce que j'aimerais vivre avec lui. L'ennui, c'est qu'on arrête pas de me draguer... et pas que des mecs de mon âge ! Ils veulent tous mon MSN, mais pas question, je le donne pas, suis pas tombé sur ma tête !

Bon, c'est vrai, ce que je raconte sur ce blog, c'est du chaud-bouillant, ça doit en faire salement triquer quelques uns. Je m'imagine bien les mecs en train se s'astiquer la queue et gicler sur leur ordi.

Dring ! Dring ! Drinnnnnnnnnngggggg !

Ça c'est Jérémy. On s'est filé rencart à la sortie du bahut, il doit rester dormir ce soir. On va encore délirer un max ! Et puis, je vais encore le voir dans son moule-bite qui me fait tellement d'effet. C'est curieux quand même, on dort dans le même pieu depuis des années et jamais encore, je n'ai osé lui toucher la teub pendant qu'il dormait. Et pourtant, c'est pas l'envie qui me manque... Mais j'ose pas, trop la trouille qu'il se réveille et qu'il m'en foute une en travers de la tronche. C'en serait fini de notre amitié et ça, ben j'ai vraiment pas envie.

- Re, Max !
- Re, Jé ! T'es en avance !
- Ouais. Mais ma reum me casse les burnes depuis que je suis rentré. Alors, j'lui ai dit que je venais ici et que je restais pour la nuit. P'tain, fait chaud dans ta piaule !
- Ouais. Ben t'a qu'à te mettre à l'aise.

Sans tarder, il fait sauter son tee-shirt et son pantacourt Diesel, fait valser ses pompes et ses mini socquettes au pied du lit. Un inconditionnel de Diesel, le Jérémy. Il se trouve à présent devant moi seulement vêtu de son boxer Diesel noir à bande grise. Et même si je connais parfaitement sa teub, la savoir sous ce morceau de tissu m'exciterait presque plus. Bon, faut que j'arrête de la mater comme ça, y'a du tumulte dans le mien de boxer.

- J'vais prendre ma douche !
- O.k ! J'peux m' co ?
- Ouais, ouais, pas de prob !

Je le laisse prendre possession de mon ordi et me dirige vers la salle de bain. Une douche fraîche devrait calmer mes ardeurs. Comme d'hab, je ferme la porte sans tourner la clef. J'enlève mes fringues et les mets dans la panière de linge sale. Puis je m'enfile derrière la paroi de verre et fait couler l'eau sur moi. C'est vachement agréable de sentir l'eau ruisseler sur son corps... Inévitablement ça me fait bander comme un taureau. La vision de Jérémy en boxer m'oblige à ... Ce n'est que lorsque mon jus fuse contre le carrelage que je me sens enfin bien. Je reste encore un moment sous la douche, me savonne copieusement, entretenant cette érection qui ne cède pas un pouce de terrain.

Au moment de sortir de la salle de bain, une chose m'intrigue : j'étais sûr d'avoir fermé la porte alors que là, elle est légèrement entrouverte. Bizarre tout de même ! À moins que... Non, je me fais encore un film là !

Je retrouve mon pote, sagement assis devant l'ordi à fureter sur le net au hasard. Seule la serviette de bain me sépare d'une totale nudité devant lui. Elle valse dès que j'ai en main un boxer propre dont je me revêts sans précipitation, me trouvant ainsi à égalité avec Jérémy. Je prends alors le tabouret et ma place à côté de lui. On regarde quelques sites, nos messages sur le blog, on y fait quelques réponses jusqu'à ce que ma mère nous appelle pour le souper. Jérémy réenfile son pantacourt et moi un simple bermuda de façon à être présentables pour le repas.

Moins d'une heure plus tard, nous nous retrouvons dans la chambre. Il y fait toujours aussi chaud malgré la porte fenêtre ouverte au large. Pas un brin d'air et l'orage commence à gronder au loin. Nous retournons un moment sur MSN pour taper la discut' avec quelques copains du bahut par la cam. L'orage est arrivé et ça donne bien, il est préférable d'arrêter l'ordi. Du coup, comme on ne sait plus trop quoi faire, Jérémy me dit qu'il va prendre une douche avant de se coucher. Il en revient 10 minutes plus tard avec seulement la serviette autour de sa taille, me demande de lui prêter un boxer pour la nuit.

- Tu sais où ils sont, sers toi !
- O.k

Il ouvre le placard mural et choisit, parmi la douzaine, le boxer que j'aime le plus. Je crois que ce n'est pas gratuit, il sait que c'est celui que je préfère. Il laisse tomber la serviette au pied du lit, bien en face de moi et l'enfile tout aussi tranquillement que moi le mien tout à l'heure.

Puis il vient s'allonger à côté de moi sur le lit. J'ai rejeté la couverture et le drap du dessus au pied, fait vraiment trop chaud. Il sent le frais et je reconnais sans hésiter l'odeur de mon gel douche. Hasard ou volonté ? Mes parents et moi n'avons pas le même. Mon père utilise Ushuaia et ma mère un truc de bébé au ph neutre pour préserver sa peau. Moi, c'est du Axe Dark Temptation, j'adore cette odeur de frais qu'il laisse sur mon corps après la douche.

- P'tain fait vraiment trop chaud ! J'espère que l'orage va rafraîchir ! Dit Jérémy.
- Ouais. Ben là, on ne peut plus guère enlever quelque chose, on est déjà quasi à poil !
- Ben ouais ! Me répond Jérémy comme déçu !

Est-ce que je me fais encore des idées ou ... J'ai envie de tenter quelque chose, mais je me demande bien comment il va réagir.

- J'pense à un truc là !
- Ah ouais ? Quoi ?
- Ben c'est marrant quand même, ça fait des années qu'on se connaît, des années qu'on pieute ensemble chez toi ou chez moi, et jamais on a dormi à poil ou presque, toujours en pyj'.
- Ben ouais ! T'as déjà dormi à poil toi ?
- Ouais, souvent même, c'est vachement mieux qu'en pyj' ou qu'en boxer ! Et toi ?
- Non, jamais !
- Dommage, tu sais, ça fait des vaches de sensations, surtout si les draps sont tout doux, moi à chaque fois ça me fait bander comme un taureau !
- C'est vrai ?
- Ben ouais, j'adore ça, c'est trop top !

Je le vois alors réfléchir intensément. Est-ce que je l'aurais suffisamment excité avec ça pour qu'il soit aussi plongé dans sa réflexion ? J'aimerais bien lui proposer de dormir tous les deux à poil mais, vraiment, j'ose pas. Comme pour mettre un terme à ses pensées, il me dit subitement :

- Bon, j'suis crevé, j'vais essayer de dormir. J'éteins ?
- Ouais. Moi aussi, j'suis crevé. Bonne nuit Jé.
- Bonne nuit Max.

Il se retourne sur le côté, me présentant son dos et ses fesses. Moi je reste sur le dos. Je ne suis pas aussi crevé que ça et je crois que je vais vraiment avoir du mal à m'endormir. Moi, je ne bouge quasiment pas dans le pieu alors que Jérémy se tourne régulièrement comme pour chercher un sommeil trop long à venir. Je commence à somnoler, l'orage s'éloigne et le calme revient alentour. Près de moi, je sens confusément le corps de mon ami, ce corps que j'aimerais tant et tant caresser... Un long moment se passe ainsi. Je me laisse partir tout doucement avec ces agréables pensées jusqu'à ce que je sente Jérémy se tourner à nouveau et s'allonger sur le dos. Dans la pénombre je le distingue assez nettement. Sans faire le moindre mouvement, je laisse progressivement ma tête se pencher vers lui afin de mieux pouvoir l'observer. Je sais qu'il ne dort pas. Et moi, je viens d'émerger complètement, curieux de savoir ce qui va se passer ensuite, car je suis sûr à présent qu'il va se passer quelque chose.

Et de fait, je le vois se lever sur un coude et m'observer comme pour s'assurer que je dors profondément. Comme je ne bouge pas même un cil, et que ma respiration est calme et posée, il semble rassuré. Alors, je le vois en ombre chinoise retirer son boxer avec précaution puis se retourner une nouvelle fois pour se retrouver sur le ventre. La sensation doit lui plaire, car je vois ses fesses et ses reins onduler lentement. Je souris à le voir faire, mon petit discours de tout à l'heure avait fait son chemin. En repliant son bras entre le drap et sa poitrine, son coude me frôle furtivement. Aussitôt je le vois tourner la tête vers moi. Je maintiens mes yeux parfaitement clos, je l'entends se tourner à nouveau. Et puis un nouveau frôlement sur mon bras, rapide, furtif. Plus rien quelques secondes et à nouveau un doigt léger sur ma poitrine, à hauteur de mon téton droit. Ce contact me donne immédiatement la chair de poule. Jérémy est en train de faire une chose à laquelle je ne m'attendais pas le moins du monde. Ce doigt qui progressivement descend jusque sur mon ventre, découvre mon nombril, me fait soupirer. Je sens comme une révolution dans mon boxer ! Pourvu qu'il ne s'en rende pas compte, car, si moi je peux le distinguer dans la pénombre, lui peut me voir de même façon. Le doigt finit par se retirer. Il se remet sur le ventre, le visage toujours tourné vers moi. Même ondulation des fesses et des reins alors que son bras frôle le mien de manière plus prononcée. Je sens sa main venir le long de ma cuisse comme posée innocemment. Quelques secondes encore et un premier doigt de cette main se détache et me caresse délicatement la cuisse. Un second le suit peu après, puis finalement la main entière se pose sur ma cuisse. A côté de moi, Jérémy semble respirer avec plus de difficulté. Ma décision était prise depuis un moment déjà, je ne ferai rien pour le dissuader d'aller à la découverte de mon corps.

La main, un moment parfaitement immobile, s'anime à nouveau. Lentement, elle arpente ma cuisse jusqu'à la lisière du boxer. La sensation est extraordinaire. Je ferme les yeux complètement et attends maintenant avec impatience la suite des opérations. La main repose langoureusement à quelques centimètres de mon entrejambe, ultime étape avant une exploration plus poussée ?

De le savoir si proche du but et pourtant planté là me frustre quelque peu. J'espère qu'il ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Surtout ne pas faire un mouvement, ne pas bouger le moindre muscle qui pourrait lui faire cesser définitivement son excursion.

Un moment qui me paraît une éternité avant que cette main ne se fasse à nouveau plus légère et n'entreprenne sa course. Je la sens pivoter au creux de mes cuisses suffisamment écartées pour lui laisser toute latitude. Le premier contact est enfin établi à la base de mes testicules qui remontent instantanément, comme électrisées de ce si léger frottement. Les doigts se déplient finalement pour les englober, puis les palper tout en douceur. Si elle remonte encore un peu, elle va se rendre compte que ma teub est aussi raide qu'un pieu, qu'elle trépigne d'impatience à se trouver encore emprisonnée, avide de se retrouver à l'air libre et dorlotée comme il se doit.

La main s'enhardit, le souffle devient plus puissant à côté de moi, l'ondulation plus lente et plus appuyée... Ma queue tressaute de joie à sentir cette main la couvrir, en apprécier l'ampleur et la rigidité. Un spasme secoue le corps de mon ami et se répercute dans cette main qui se fait bien plus lourde, comme tétanisée... un gémissement étouffé dans l'oreiller... Jérémy vient de jouir !

Alors, sans rien dire, je dépose ma main sur la sienne, la retient au moment où il s'en rend compte et lui imprime un mouvement de va-et-vient que tout ado connaît parfaitement. Le corps de Jérémy ne bouge pas, mais sa main continue, seule à présent, ce mouvement qui va me mener au plaisir. Et pour m'y aider, de mon autre main, je vais lui caresser le dos, puis les fesses jusqu'à ce que j'explose !

Jérémy retire alors sa main, comme gêné de ce qu'il venait de se passer. Il a toujours la tête enfouie dans l'oreiller. Je me rends vite compte qu'il pleure ! Alors je me tourne et me colle tout contre lui, ma main venant au contact de sa nuque. Je le caresse et lui dit après quelques instants :

- Ne pleure pas Jé, c'était fabuleux !
- Pardon ... j'sais pas ce qui m'a pris !
- Te pardonner ? De quoi donc ! Tu t'es donné du plaisir et tu m'as donné beaucoup de plaisir aussi.
- J'aurais jamais du faire ça... tu vas me prendre pour quoi maintenant ? Un sale pédé !
- Alors je le suis aussi Jé ! Tu m'as branlé parce que je l'ai voulu et je t'ai caressé les fesses et j'ai aimé ! Donc je suis aussi pédé que toi !
- Ouais, mais c'est parce que moi j'ai commencé, sinon t'aurais jamais fait ça non plus !

Là, pour le coup, il n'avait pas tout à fait tord. Comment lui faire comprendre maintenant que c'est ce que je voulais depuis longtemps ?

- Il faut que je t'avoue quelque chose ! Me dit alors Jé d'une voix étouffée, suspendant de suite mes réflexions et l'impasse dans laquelle je me trouve.

Je ne dis rien, lui laisse le temps nécessaire pour me faire cet aveu qui doit lui être bien difficile même si je crois ne plus me tromper sur ce qu'il va me dire.

- J'ai jamais osé te dire que je suis... gay !

A peine a-t-il fini sa phrase qu'il se lève brusquement, fonce vers la salle de bain et s'y enferme ! Je reste scotché sur le lit. Jérémy... gay ! Pas possible ! Rien dans son comportement n'a jamais trahi cela. « Toi non plus » me dit alors une petite voix dans ma tête.
« Crois-tu un seul instant qu'il puisse se douter que toi aussi tu l'es ? » Evidement que non !

Ainsi, nous avons vécu toutes ces années côte à côte en ayant tous deux un même secret, terriblement protégé ! Je dois lui faire aussi mon coming-out.

Alors je me lève à mon tour et me dirige vers la salle de bain en espérant que mes parents n'ont rien entendu jusqu'à présent.

- Jé, ouvre s'il te plaît !
- ....
- Jé, fais pas le con, ouvre, moi aussi j'ai un aveu à te faire !

Quelques secondes s'écoulent encore avant que je n'entende le loquet se déverrouiller. Jérémy est en larmes, assis sur le bord de la baignoire. Je m'assieds à côté de lui et lui pose le bras sur l'épaule.

- Moi aussi, j'ai quelque chose à t'avouer Jé et je crois bien que ça va te surprendre aussi !

Il me regarde pour la première fois avec ses yeux emplis de larmes, incrédule que je puisse avoir à mon tour quelque chose à lui avouer.

- Voilà ! Je suis comme toi Jé, je suis gay aussi et comme toi, j'ai jamais osé le dire !
- C'est pas vrai, tu dis ça pour me faire plaisir, c'est tout, je sais bien que tu l'es pas !
- Faux, mec ! Je ne t'ai jamais rien dit parce que tu es mon meilleur ami et que je ne voulais surtout pas perdre cette amitié. On se connaît depuis si longtemps, on a tout partagé ensemble, j'ai toujours cru que si je venais à te dire que moi, c'était les garçons que je préférais, tu m'aurais envoyé chier, peut être même que tu m'aurais dénoncé au bahut ...
- C'est pas des craques ce que tu me dis là ?
- Je te jure que non Jé ! Je peux même te dire maintenant, que je... t'aime depuis longtemps et que je peux te le prouver !
- Comment ça ?
- Viens avec moi !

Il se laisse entraîner jusque dans la chambre. Là, je lui demande de prendre place sur le tabouret devant l'ordi. Je m'installe sur mon fauteuil et j'allume l'ordi. Puis je me connecte sur sky et là j'affiche mon blog secret....

Heureusement que dans mon profil, j'ai mis une photo de moi, sinon, jamais, il ne m'aurait cru. Il reste scotché à l'écran à lire les articles les uns derrière les autres. Et plus il lit, plus il a les larmes aux yeux. Je me suis tellement livré dans ce blog qu'il n'ignore plus rien de ce que je pense de lui, de ce que j'aimerais faire avec lui, de mes fantasmes les plus secrets...

Lorsqu'il termine la lecture de la vingtaine d'articles, il se tourne vers moi, me prend par la main... des larmes s'écoulent encore sur ses joues. Là, il me dit combien il se retrouve dans tout ce que j'ai écrit et que tout ce que je dis de lui, il le pensait de moi, il le voulait comme moi, que ses propres fantasmes rejoignaient les miens en totalité...

Alors, doucement, je me lève, ferme mon ordi, puis je l'attire sur le lit. J'éteins la lampe de chevet et me pose à côté de lui, le long de son flanc. Nous sommes intimidés par la situation que nous sommes en train de vivre. En fait nous nous découvrons réellement et pour la seconde fois, nos mains vont se charger de cette découverte. D'abord timidement, puis de plus en plus fébrilement, jusqu'à mettre en œuvre nos premiers fantasmes : nous mener à l'extase manuellement d'abord, puis avec nos lèvres, nos langues, nos bouches accueillantes... Cette nuit là, la première d'une longue série à venir, derrière la porte close et fermée à double tour, nous ne dormons que très peu...

Au petit matin, je me réveille dans les bras de mon amant, de mon amour ! Ma main s'aventure une nouvelle fois sur ce corps qui m'a fait si longtemps envie, que j'avais cru si complètement inaccessible ! Quelle nuit fabuleuse ! Je suis au comble du bonheur. Le visage de Jérémy respire la sérénité. Nous sommes enfin au diapason. Mes caresses finissent par l'éveiller, nos lèvres se rapprochent et se retrouvent aussi avidement qu'au cours de notre première nuit.

.../...

A quelques kilomètres de notre lotissement se trouve un ensemble de grandes collines, contrefort naissant du massif montagneux alpin et au cœur de celles-ci un endroit quasi paradisiaque que nous avions découvert il y a déjà quelques années en arrière à l'occasion d'une randonnée avec le bahut. Au cœur de ces collines, entouré par une végétation dense, un petit lac glaciaire d'une petite centaine de mètres de diamètre où, parfois, les sapeurs pompiers plongeurs viennent faire des entraînements. Ce petit lac présente la particularité en son fond d'une grotte immergée se prolongeant sur plusieurs centaines de mètres. Des tests colorés ont été faits il y a plusieurs années pour savoir s'il y avait une résurgence quelque part. Et il y en avait une, à quelques cinq kilomètres de là, un petit torrent qui alimentait la rivière s'écoulant lascivement au pied des collines.
J'en parle à Jé, j'aimerais aller faire du camping là-bas dès la semaine suivante, début des grandes vacances. Il est ravi de la proposition. La perspective de nous retrouver rien que tous les deux plusieurs jours l'enthousiasme. Nous en faisons part à nos parents respectifs qui n'y voient pas d'inconvénients majeurs, ils nous savent raisonnables. Mon père nous achète même pour la circonstance une toile de tente Lafuma Queyras. Du coup, pour ne pas être en reste, le père de Jé nous achète le matériel de cuisson nécessaire pour les repas. Evidement nous les remercions comme il se doit.

Pour le moment, notre relation amoureuse naissante est loin des fantasmes alimentés depuis des mois. Nous nous sommes faits jouir plusieurs fois, mais uniquement avec nos mains et nos bouches. Nous n'osons pas encore aller au-delà. Je sais que Jé, comme moi, a envie de faire l'amour, mais chez l'un ou chez l'autre, ça nous intimide. Là, en faisant du camping, nous serons en terrain neutre, et puis, surtout, pas de parents près de nous qui pourraient se rendre compte du changement de situation.

.../...

Avec nos VTT, nous prenons le chemin de notre lieu de villégiature. Le père de Jé nous apporte le matériel et le stock de bouffe pour trois jours avec sa voiture. Nous avons le bonheur de découvrir en arrivant qu'en dehors de nous deux, il n'y a pas un chat autour du lac. Nous inspectons les lieux à la recherche du meilleur endroit pour poser la tente. Nous le trouvons assez rapidement : derrière le lac, une petite cascade, en fait le trop plein du lac qui s'écoule en un flot continu, s'écrase à la base d'un petit promontoire calcaire parfaitement plat d'une vingtaine mètres carrés, l'endroit idéal ! Un rond de cendres au centre de galets parfaitement arrangés nous indique clairement que nous ne sommes pas les premiers à vouloir nous poser là !

Sûrs de notre choix, nous retournons au chemin qui débouche au lac pour y attendre André. En attendant, nos mains ne restent pas inactives, nos bouches non plus. Echange de baisers langoureux, de caresses qui nous mettent déjà en émoi. Il nous faut nous calmer, nous entendons la voiture d'André arriver au loin.

Nous déchargeons le matériel et, après les ultimes recommandations d'usage, André s'en retourne. Nous voici à présent seuls et libres comme l'air. Il nous faut bien plus d'une heure pour transporter le matériel de l'autre côté du lac et installer la tente. Même si nous sommes sous le couvert des arbres, la chaleur est déjà suffocante. Alors nous décidons d'aller nous rafraîchir en allant piquer une tête. Nous nous changeons rapidement, enfilons notre maillot de bain, escaladons le petit raidillon et courrons vers la rive à quelques mètres. Le premier contact avec l'eau nous glace de la tête au pied : au mieux la température ne doit pas dépasser les 17 / 18 degrés. Notre ardeur à vouloir nous baquer en prend un coup sérieux. Bon, on n'est pas des chochottes. Je commence à me répandre de l'eau sur le corps, histoire d'être moins saisi. Jé m'imite. Puis nous pénétrons lentement dans l'eau jusqu'à ce que celle-ci atteigne notre entrejambe. Inutile de dire l'effet que ça fait ! Encore un peu, puis subitement je me lance ! Jé me rejoint deux secondes plus tard. Nous faisons de suite deux longueurs pour nous habituer. Finalement ce bain devient des plus agréables. On se fait vite à la température ambiante. Nous chahutons un moment, nous nous éclaboussons avec vigueur, je tente même de faire boire la tasse à Jé mais n'y arrive pas. Exténués, nous revenons sur la rive pour nous étendre sous un rayon de soleil perçant la végétation. Nous sommes heureux et ça se voit sur nos visages épanouis.

Oh ! Bien sûr, nous ne restons pas lascivement allongés. L'un contre l'autre, nos corps presque secs, nous nous caressons généreusement. Ces caresses sont accompagnées comme il se doit de baisers de plus en plus fougueux. Nos sens s'excitent sérieusement ! Jé se couche sur moi. Nos teubs, dures comme de l'acier, se frottent mutuellement sous le fin tissu de nos maillots. Nos bassins ondulent de plus en plus frénétiquement jusqu'à ce que, n'en pouvant plus, se répande le fruit de cette première jouissance au cœur de la nature. Jé reste un long moment sur moi, ne cessant de me prodiguer caresses et bisous. Je ne m'en prive pas non plus, bien sûr.

Ces premières émotions creusent l'estomac. Nous revenons à la tente pour nous préparer notre premier repas en tête à tête. La nature, les circonstances ... nous dévorons littéralement ces pâtes à la bolognaise jusqu'à la dernière.

Il fait si bon sous le couvert des arbres que nous pouvons aller nous reposer sous la tente. Allongés sur nos matelas pneumatiques, nous discutons un moment avant que le sommeil ne nous gagne progressivement. L'après-midi est déjà bien avancée lorsque je sens une main légère parcourir mon torse, des lèvres fraîches et légèrement humides déposer de petits bisous sur mes paupière, mon nez, ma bouche, venir au creux de mon cou, descendre sur ma poitrine, mon ventre, mon nombril alors que la main me caresse mon bas-ventre avec tendresse. J'ouvre les yeux et voit mon cher Jérémy soulever le devant de mon boxer, se saisir à pleine main de ma teub plaquée contre mon ventre, la décalotter et y déposer un bisou sur le gland suintant déjà de plaisir. Il me retire le boxer et, sans autre forme de procès, se saisit de ma queue et l'enfourne immédiatement au complet. Il ne me faut pas longtemps d'un tel traitement pour lui envoyer quelques belles giclées au fond de la gorge. La réciproque s'impose et je me fais un devoir d'être aussi bon que lui dans l'art de la pipe. Je ne perds pas une goutte de son divin nectar...

Petit bain et séance de bronzage intégral ! Nous pouvons nous le permettre puisque nous sommes seuls. D'ailleurs, nous n'allons pas remettre nos boxers, fait trop chaud. Jusqu'à notre départ, nous décidons de vivre entièrement nus. Quelle sensation agréable de vivre ainsi, sans le moindre vêtement, sans rien pour emprisonner nos corps de jeunes adolescents en pleine croissance. Quel régal permanent de pouvoir admirer nos corps, ce dont on se prive évidemment pas ! Quel bonheur de n'avoir plus le moindre obstacle à nos caresses. C'est là que nous comprenons au mieux l'expression : la sensibilité à fleur de peau !

Ce premier soir, après un ultime bain dans le lac, nous nous couchons de bonne heure. C'est notre première nuit véritablement ensemble. Nous avons pris soin au préalable de rattacher nos duvets pour n'en faire plus qu'un... pour plus tard, car pour le moment il fait encore bien trop chaud pour nous y plonger ! Et la chaleur ne risque pas vraiment de diminuer, car cette nuit sera Notre nuit !

J'ai emporté avec moi de l'huile de massage. Je propose à Jé une petite séance de relaxation qu'il accepte bien volontiers. Je vire le duvet monoplace et étends une serviette sur le matelas pneumatique. Jé y prend place de suite et se laisse aller sous mes mains douces et caressantes. Je ne lésine pas sur l'huile, son corps est rapidement luisant de la tête au pied. Pas un millimètre de sa peau n'échappe à mes mains, il en gémit de plaisir. Je m'attarde un bon moment sur ses adorables fesses qui se contractent lorsque j'insinue mes doigts au cœur de celles-ci. Mes passages répétés sur sa corolle lui arrachent à chaque fois un soupir de plaisir. Enduisant un doigt copieusement, je reviens vers sa corolle et la pénètre en douceur. Pour me faciliter la tâche, Jé sépare ses deux globes avec ses mains, m'offrant une vue pleine et entière sur son anneau palpitant. Mon doigt se trouve rapidement englouti, sensation bizarre que de le sentir enserré, malaxé même par les muscles internes. Après plusieurs mouvements, je le retire, m'arrose une nouvelle fois d'huile sur deux doigts... Jé gémit de plus en plus fort. Mes doigts peinent un peu mais finissent par s'engouffrer en totalité. Jé a ramené ses bras devant lui, il enserre le haut de la serviette, je craint de lui faire mal, alors je stoppe tout mouvement.

- T'as mal ?
- Un peu... mais continue, c'est trop bon !
- Sûr ?
- Oui, vas-y, j'ai envie !

Alors je poursuis mon exploration tactile. Je le sens progressivement se détendre. La douleur cède la place au plaisir. Je finis par retirer mes doigts lorsque je le sens prêt à m'accueillir en lui. Je m'enduis abondamment la teub d'huile. Elle est déjà humide d'excitation ! Je la présente au bord de son puit d'amour, la guide... Jé se contracte légèrement au passage de son anneau en gémissant. Je ne force pas ! D'une main posée sur mes fesses, il me pousse à le pénétrer plus profondément. Je m'y reprends à plusieurs fois jusqu'à ce que ma queue soit entièrement engloutie. Puis, lentement, je nous mène vers le divin, de divin qu'il nous tardait de découvrir. Jé accompagne mes mouvements en se frottant la teub sur la serviette. Nos respirations s'accélèrent de concert jusqu'à ce que nos corps se tétanisent... Je me répands en Jé avec cette impression phénoménale que ça ne s'arrête pas ! Ses muscles palpitants autour de ma queue m'électrisent au plus haut point, j'ai l'impression qu'un torrent se déverse en lui.

Quelques secondes plus tard, Jé s'innonde le ventre copieusement dans un râle tonitruant. Je n'en peux plus, je suis affalé sur lui de tout mon long, ma queue encore frémissante en son sein, pas la moindre envie de quitter ce nid si douillet...

Il nous faut un peu de temps pour refaire surface. Nous sommes en sueur ! Un bain nous ferait le plus grand bien. Dans la pénombre, nous gravissons le raidillon et, sans attendre, nous piquons une tête pour un bain de minuit, enfin presque !

Rafraîchis, voire même grelottant, nous revenons à la tente. On se sèche sommairement puis nous nous allongeons à nouveau sur nos matelas. Après quelques baisers fougueux, Jé me prend le visage à deux mains et me dit :

- Tu a été fabuleux ! A mon tour, en espérant faire au moins aussi bien que toi ! Du moins, si tu le veux !
- Oui Jé, je le veux plus que tout au monde... Fais moi l'amour !

Jé reprend le même rituel avec une douceur incomparable qui me fait jouir bien avant lui. Et lorsque je le sens au bord de sa jouissance, je serre fortement mes fesses, ce qui décuple encore ses sensations. Il pousse un hurlement en explosant au cœur de mon ventre. Là, je découvre avec stupéfaction la puissance de sa jouissance, ces jets longs et successifs que je perçois nettement en moi, une sensation fulgurante qui me fait jouir presque instantanément une seconde fois. Epuisés, nous demeurons inertes, ne voulant pas céder un pouce à cette volupté qui nous possède...

Nous avons toute la journée du lendemain pour nous reposer. Aussi, cette nuit, nous allons en profiter un max ! Ce n'est qu'au petit matin, aux premières lueurs du jour, que, lessivés, anéantis, nous nous laissons partir dans les doux bras de Morphée, enlacés et... heureux !

Les deux jours suivants, nous allons les passer à tout découvrir, à tout expérimenter, y compris certains de nos fantasmes, les moins hard, quand même ! On est pas sado-maso ! Mais je dois bien avouer que nous avons trouvé un intense plaisir à quelques jeux peu communs.

Trois jours, ça passe vraiment trop vite ! Mais nous avons tout l'été pour nous retrouver ainsi ! Cela nous promet encore bien des joies.

Une chose nous turlupine tout de même. Nous en avons longuement discuté tous les deux. Vivre notre amour caché de la face du monde, passe encore, mais chez nous .... Nous n'avons pas moindre envie de vivre en permanence dans la peur de nous faire découvrir par l'un ou l'autre de nos parents.

Alors, même si l'on sait que ça va pas être simple, notre décision est prise : ce soir, au barbecue que nos parents organisent, nous ferons notre ... coming-out !

 



 

BIEN JEUNES...LA VIE EST LONGUE...ET AUSSI COURTE !

 

   

  ____________________________________________________________________

DEUX POUR TOUS

 

 

 

 

 

 

 

_________________SOYEZ BENIS !   ON VOUS PASSE LA MAIN  !________________

 

 

 

Par maximedesrochers - Publié dans : 1er&2e DEPUCELAGE->HOMO UN JOUR HOMO TOUJOURS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 07:46
 
 
 
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  vidéo amateur 
 
Par CHERCHELL - Publié dans : LISEZ VISIONNEZ VIDEOS & RECITS FICTIONS FANTASMES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mardi 31 mars 2 31 /03 /Mars 06:44
A L'ARRIERE DES CAMIONS
  "J'ai adoré son odeur de mâle, et c'est en le regardant droit dans les yeux avec mon regard de chienne en chaleur que j'ai commencé à lui gober ses énormes couilles en les mettant en bouche mais aussi en les enveloppant avec ma la langue une par une. Pendant que je sentais ses doigts qui continuaient à s'agiter dans ma chatte de pédale, j'ai alors pris son gros gland en bouche avant de prendre sa queue bien en fond de gorge. Vu la longueur de sa queue d'environ 17 ou 18 cm et cela malgré le gros diamètre je réussissais à la prendre entièrement et il a adoré me baiser la bouche comme ça en me tenant bien par la tête tout en me parlant en allemand (même si je ne comprennais absolument rien, je savais bien vu le ton qu'il devait copieusement m'insulter).
Naturellement, il n'a même pas ôté mon petit string en dentelles sa bite frottant sur la f et a disposé de ma chatte  de lopette et de mes couilles avec lesquelles il a beaucoup aimé s'amuser à maintes reprises...." 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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On roulait côte à côte...il matait...Il ne se doutait pas que mon copain filmait
 
 
 
Par FAGMAG - Publié dans : SUR LE VIF - CONTEURS- RECITS-REPORTAGES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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  • : BLOG ICONOCLASTE ET GENERALISTE Ca ne suffit pas d'afficher des bites et des baises ce blog est gay sasufipaléfotoPORNO_ifo pensé1p Tu vas dire :" claudio tu copies beaucoup". Oui mais en fait je ne mets que de l'intéressant GAY&BI&NOLIMITS ça vous empêche pas de chercher pr votre compte !
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