FAUT-IL LUTTER CONTRE LA PROSTITUTION ?
Disons d'abord que, bien qu'ils existent, les escorts masculins sont peu évoqués dans ces débats.
Les sénatrices, dans un débat qui s'est focalisé sur les femmes, ne sont que 25% des membres du sénat. Dire que les personnes concernées par la prostitution ont pu s'exprimer relève de la dérision.
«L’idée reste ancrée chez une majorité de sénateurs que la prostitution est le plus vieux métier du monde et qu’elle ne peut pas être enrayée. Certains pensent même qu’il s’agit de rapports entre adultes consentants et que cela reste une question de choix personnel et ainsi que ce n’est pas si grave».
DEFINITION DU DELIT
Par ailleurs selon certains analystes, «certains sénateurs considèrent les prostituées comme des délinquantes qui ont choisi de faire commerce de leur corps. Du coup, l’existence d’un délit de racolage ne les choque pas».
Absence de volonté des sénateurs à faire bouger les lignes sur ce sujet. Retour à la case départ ! Le texte a été adopté par 165 voix contre 44. Quoi qu’il en soit, les jeux ne sont pas faits. Le texte devrait repartir en deuxième lecture à l'Assemblée. En cas de désaccord entre les deux chambres, les députés auront le dernier mot. Et la pénalisation du client pourrait donc refaire surface...
SUR RUE89 :
Escort gay. L’intitulé est moins trivial que pute ou gigolo. Et pourtant la profession, ou plutôt l’activité, relève de la prostitution. Que sait-on de ces jeunes qui mêlent études et escorting, massages ou actes sexuels rémunérés ? Je suis donc parti à la rencontre de quelques étudiants dont les journées sont partagées entre les cours le matin, les clients le soir. Souvent gays, mais pas toujours.
Jérémy, Alexandre, Medhi et Yoann -les prénoms ont été modifiés- sont beaux, souriants, soignés. Les raisons, qui les ont poussés à s’inscrire sur un site de rencontres et contacter des clients, sont multiples.
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