TABOUS & MYSTERES -ANGOISSES,

Vendredi 23 octobre 5 23 /10 /Oct 15:48

UN HOMME SURPRIS ENTRAIN DE VIOLER LE CADAVRE DE SA SOEUR   

  •    l’auteur des faits n’aurait pas été inquiété.
  •  « des réseaux bien huilés assouvissent tous les désirs jusqu’à l’impensable à des clients à la recherche de la richesse et de pouvoirs surnaturels ».
pas pour les âmes sensibles

viol de cadavresNECROPHILIE – Dans la morgue d’un hôpital camerounais, un homme a été surpris en train de violer le cadavre de sa sœur. L’individu a ensuite acheté le silence de celui qui l’a découvert, avant d’être finalement chassé de l’établissement. L’auteur des faits n’aurait pas été inquiété.

Incroyable, mais pourtant vrai, si l’on en croit plusieurs médias africains. Au Cameroun, un riche homme d’affaires s’est rendu coupable d’un acte odieux, le 15 août dernier à l’hôpital central de Yaoundé. S’y présentant en fin de soirée pour voir la dépouille de sa sœur cadette, Bernard est accompagné jusqu’à la morgue par un employé à qui il demande quelques minutes de quiétude pour rendre un dernier hommage à Hortense.

De l’argent versé pour poursuivre sa besogne

De longues minutes s’écoulent et, ne voyant pas l’homme ressortir, l’employé décide de s’enquérir de la situation. La porte s’ouvre alors sur un effroyable spectacle : Bernard s’agite frénétiquement contre le cadavre de sa sœur dans le plus simple appareil. Selon Afriquinfos, qui relate ce fait divers morbide, l’employé aurait alors essayé de chasser le nécrophile, lequel réussit pourtant à acheter son silence moyennant le versement d’une somme comprise entre 50.000 et 150.000 francs CFA, soit 75 à 225 euros.

Ce sont finalement les gémissements de l’homme retourné à sa besogne qui le trahiront, les bruits attirant l’attention d’infirmiers incorruptibles qui l’expulseront de l’hôpital. Une histoire sans morale puisque l’auteur des faits n’aurait pas été inquiété. Plusieurs médias africains évoquent un acte qui ne serait pas isolé dans le pays d’Afrique centrale, le site d’informations Koaci précisant que « des réseaux bien huilés assouvissent tous les désirs jusqu’à l’impensable à des clients à la recherche de la richesse et de pouvoirs surnaturels ».

Rémy de Souza

 

 

 

Par TRIBUNE DE L'OUEST AFRICAIN - Publié dans : TABOUS & MYSTERES -ANGOISSES, - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 23 octobre 5 23 /10 /Oct 06:43
tendez-moi l'échelle...
Un paradis problématique ...
L'échelle de Jacob, n'est-ce pas le Net ? lol
Film : un New-Yorkais employé des postes, est surpris par d'étranges cauchemars pendant ses journées. Il se retrouve plongé dans des endroits inconnus et fait face à d'étranges personnes plus effrayantes les unes que les autres. Il est aussi victime de flashbacks, et revit ainsi son service au Viêt Nam ou la mort de son fils quelques années auparavant. Ces souvenirs troublants le hantent jour après jour. C'est petit à petit que la folie s'empare de Jacob, dont il va tenter de sortir ...
 
 
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barreaux conditionnels
 
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en fait, il valait mieux rester en bas !
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Ah, me retrouver passionné pour le jeu de billes ...
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les seules qui ne trompent pas
 
 
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pourquoi pas?...maintenant que je suis grand ...
mais voilà le jeu que je préfère...tendez-moi la main...
 
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et la bonne échelle !

 

 

 

 

 

Par SEXPERIMENT - Publié dans : TABOUS & MYSTERES -ANGOISSES, - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 16 septembre 3 16 /09 /Sep 00:21

une douce cruauté derrière ce front impassible   

 

 

sans un PETIT  fonds d'agressivité, un homme ne pénètrerait jamais personne...

 

 

 

joellevine: gay-wet-dreams-returns: Oh wow …… that is SEXY …. Do this to me and I truly will be yours forever

 

 

 

 

 

Personne t’entendra hurler

 

Kevin va se faire saucer au coin de la rondelle

Très rapidement, Walid lui expose qui est vraiment le baiseur qu'il lui faut et lui plante sa magnifique queue veinée tout au fond de la gorge. Le minet suceur est enchanté en se laissant boucher la gorge et peut pas se retenir de gémir comme une salope. Ca tombe plutôt bien : y a personne dans l'immeuble du coup il peut se lâcher ! Trop chauffé par ce ptit téteur de bites  Walid le soumet à sa volonté et lui fait vénérer son dard dans tous les sens. Après une super dilatation anale avec les doigts,  violent,  le lopeur lui défonce le  cul à mort. Plus il fracasse, plus Kevin couine en mode chienne.

 

 

Raw pounding

 

 

Par WALID - Publié dans : TABOUS & MYSTERES -ANGOISSES, - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 8 août 6 08 /08 /Août 16:01

 

  par dragonfly doctissimo 

Je me suis fait baiser   
 
     LEVER 1


Mal au crâne. Je me relève sur mon lit en position assise. Je vois que je suis nu et que les draps ressemblent plus à Waterloo après le passage de Napoléon qu’à un lit normal. Je me souviens de la soirée trop arrosée, de ce beau blond qui m’a ramené chez moi parce que je ne tenais plus debout, de ces toilettes dans lesquelles j’ai vomi mes tripes. Ensuite, je me souviens que mon grand blond m’a couché sur mon lit, m’a préparé un café pendant que je pleurais à chaudes larmes. Il s’est allongé à côté de moi sur le lit et, sans rien dire, a pris ma tête entre ses bras musclés, moment de tendresse qui m’a fait recouvrer mes esprits.
Puis le déclic, dû aux traces de vomi sur le rebord de la lunette.
    J’en déduis que j’ai ramené quelqu’un ici hier soir, mais curieusement, je n’arrive plus à me rappeler de la veille. Un coup d’œil au réveil … Déjà 15h37 ! Bon, ben là, c’est sûr, je n’ai pas passé la nuit seul et on n’a pas fait que dormir. Hébété, je reste assis sur mon lit quelques minutes. Je décide alors de me lever, l’esprit brumeux, pour me rendre aux toilettes (même quand on se sent mal, les envies pressantes n’attendent pas).
Je chancèle donc jusqu’à mon petit coin.
Puis je me souviens de la soirée trop arrosée, de ce beau blond qui m’a ramené chez moi parce que je ne tenais plus debout, de ces toilettes dans lesquelles j’ai vomi mes tripes. Ensuite, je me souviens que mon grand blond m’a couché sur mon lit, m’a préparé un café pendant que je pleurais à chaudes larmes. Il s’est allongé à côté de moi sur le lit et, sans rien dire, a pris ma tête entre ses bras musclés, moment de tendresse qui m’a fait recouvrer mes esprits.

Quand j’ai remarqué qu’il était pas mal du tout, j’ai continué de jouer les victimes, en faisant redoubler mes pleurs et en profitant de la situation comme le manipulateur que je suis sait très bien le faire. J’ai enfoncé mon visage dans son torse musclé en lançant un petit bruit pathétique dont j’ai été très fier sur le moment. Il a chuchoté « doucement, je suis là » et j’ai senti mon sexe nstitué.
Quand j’ai remarqué qu’il était pas mal du tout, j’ai continué de jouer les victimes, en faisant redoubler mes pleurs et en profitant de la situation comme le manipulateur que je suis sait très bien le faire. J’ai enfoncé mon visage dans son torse musclé en lançant un petit sanglot pathétique dont j’ai été très fier sur le moment. Il a chuchoté « doucement, je suis là  » et j’ai senti mon sexe durcir d’un coup, comme attiré vers le haut par cette voix sensuelle. J’ai relevé mes yeux larmoyants pour rencontrer son regard, un regard apaisant, gris comme un matin d’hiver, j’étais sous le charme.  

 

  partie 2 :

Alors, prenant mon courage à deux mains et me disant qu’il prendrait cela pour une geste désespéré dû à l’alcool, que de toute façon, je ne le connaissais pas et qu’il finirait bien par partir un jour, alors, autant profiter jusqu’au bout, j’approchai mon visage du sien pour l’embrasser langoureusement. Nos lèvres se rencontrèrent, et, à ma grande surprise, il me rendit mon baiser comme s’il n’attendait que cela lui aussi.


Repenser à ce moment d’extase fit naître un sourire sur mes lèvres, je revivais ces moments en même temps que j’y repensais. Bien entendu, j’avais déjà eu de nombreuses conquêtes, de nombreux « coups d’un soir » auparavant mais celui-là était vraiment inoubliable.
Rien que d’y penser, mon pénis durcit encore, presque autant que la veille et il me rappela que j’étais nu, assis sur mon trône, la partie la plus centrale et la plus conviviale de mon appartement. Au fond, je m’en fichais, j’étais chez moi.

Le ballet des souvenirs reprit donc.
Mon éphèbe, auquel je donnais 25 ans, à peine plus jeune que moi, entreprit de me déshabiller, déboutonnant le premier bouton de ma chemise maculée de quelques taches de bile, ses lèvres toujours scotchées aux miennes. Sa langue caressait la mienne et les sensations que j’éprouvais étaient si fortes qu’elles en devenaient presque irréelles. Après le premier bouton, ses mains expertes s’attaquèrent au second qui ne résista pas bien longtemps non plus. Puis ramenant sa main gauche sur ma joue, sa main droite défit le troisième avec la dextérité  d’un chirurgien opérant à cœur ouvert.

Je ne savais strictement rien de lui, mais ça ne me faisait pas peur. Une telle bouille d’ange ne pouvait pas se révéler appartenir à une personne mauvaise. J’étais convaincu que ses intentions étaient pures.
 

  partie 3 :



Il avait déboutonné presque entièrement ma chemise quand je me rendis compte qu’il calait sur le dernier bouton. Il cessa alors de m’embrasser pour se concentrer sur cette tâche minutieuse et un rapide coup d’œil nous apprit que le dernier bouton était déjà retiré de sa gaine de tissu. Un rire franc s’empara alors de nous deux et nous rapprocha encore un peu plus.


Malicieusement, je glissai un petit « à mon tour », suivi d’un des clins d’œil irrésistibles dont j’ai le secret. Toujours allongé sur lui, je le fis asseoir et ôtai lentement son t-shirt pour découvrir un torse à la hauteur de mes espérances. Avec mes 80kg de muscles, je ne pense pas l’avoir déçu non plus. Une fois torse nu, je remarquai  que nos deux sexes formaient des petits chapiteaux, le mien sur mon jean, le sien sur son short hawaïen. Je m’attaquai alors à la prise en otage de son short en le faisant glisser délicatement le long de ses jambes. Une fois ce vêtement enlevé, je le lançai au coin de la pièce avec vigueur. J’invitai mon compagnon à faire pareil et celui-ci ne se fit pas prier.

Mon jean ne résista pas longtemps à ses doigts de fée et il vola bientôt (un peu trop près de ma lampe de chevet à mon goût, mais ce n’est pas grave) afin de rejoindre la pile de vêtements gisant sur le parquet. Nous nous retrouvâmes alors à moitié nus, sur le lit spacieux de mon appartement parisien (On gagne bien sa vie quand on fait bien son travail, dans la publicité). Avec un sourire coquin, il observa mon boxer, seul chose qui, avec lui, me protégeait de la fraîcheur des nuits d’avril. (lol ndlr)Avec une mine résignée, je haussai les épaules et il se rua sur le bout de tissu qui me protégeait de la fraîcheur des nuits d'avri, avec une violence maîtrisée pour être sûr que je ne me cogne pas la tête contre le mur (aurait-il déjà eu un incident en essayant ce genre de manœuvres ?) et retira férocement 
  le bout de tissu qui couvrait mon sexe.
4

 

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  Il se mit alors sur le côté pour me laisser respirer et pour que je fasse de même. Je décidai de tirer d’un coup sec sur ses sous-vêtements, puis, entendant un léger « crac », je finis le boulot plus délicatement.

Nous sommes donc tous les deux nus, moi aux anges, et je m’applique pour qu’il se sente aussi bien pour ne pas qu’il se sente gêné et qu’il puisse me rendre encore plus que ce que je lui donne.

Il prit encore une fois l’initiative de prendre en bouche mon sexe qui pointait vers lui, vers le ciel. Il commença par le regarder longuement, comme un cobra à qui on voudrait jouer de la flûte (comme si je n’étais pas déjà envoûté !) Après quelques secondes d’immobilité parfaite, il se dirigea lentement vers l’avant et, d’un coup, « goba » (car il n’y a pas d’autre mot) mon pénis. Alors seulement, je compris le sens de l’expression « grimper au 7ème ciel ». Ses petits coups de langues étaient si … que je ne trouve même pas de mot pour les décrire. Après 5 minutes de jouissance intense, il se redressa. A ce moment, il s’arrêta, me regarda avec une mine sérieuse et je pris peur qu’il décide de s’arrêter là et de repartir précipitamment, avant que j’aie mis mes projets à exécution. Heureusement, il m’embrassa à nouveau et mes craintes s’estompèrent. Ce baiser fut encore plus prenant que le premier et je me sentis libre de toute anxiété. Alors, toujours en m’embrassant, il enfonça doucement ses 19 cm dans mon arrière-train en me faisant face, torse contre torse  et fis des mouvements de va et vient de plus en plus impulsifs. Il mit fin à notre baiser. Aucun son ne sortit de sa bouche, il était concentré. Moi, par contre, je ne me privai pas et je jurai en anglais parce que je trouve ça plus sexy.

Après 5 minutes, sa semence entra en moi, je le sentis exploser en mon intérieur et ça me donna des frissons de plaisir. Il s’étendit alors sur moi, vidé de toute énergie. Nous restâmes sûrement 2 bonnes minutes dans cette position jusqu’à ce qu’il se relève, qu’il se couche sur le ventre, euh, sur les abdos, et m’invite à le prendre par derrière à mon tour. Je m’en donnai à cœur joie et me félicitai intérieurement d’avoir fait le premier pas tout à l’heure en l’embrassant. Mon pénis de 18 cm s’enfonce donc au plus profond de lui et je prends un malin plaisir à effectuer des mouvements aériens et souples. On aurait presque pu dire « gracieux », mais étant donné que je ne peux pas à la fois être sur mon partenaire et à côté du lit en train de noter la qualité artistique de nos ébats, je m'abstiendrai de me jeter des fleurs. Après tout, on ne peut pas être à la fois juge et patineur (enfin, si, mais pas au même moment, en tous les cas) !

Maintenant, assis sur mes toilettes et plongé dans mes souvenirs, je décide qu’il est temps de prendre mon sexe à pleine mains et de l 
  et plongé dans mes souvenirs, je décide qu’il est temps de prendre mon sexe à pleine mains et de le secouer sans ménagement avant de finir le récit de ma nuitée.
Je décidai alors de faire comme lui, de jouir en lui (comme c’est ce qu’il m’a fait, je suppose qu’il aime bien qu’on lui fasse). Je retins mon excitation jusqu’au moment où je ne pus plus rien retenir et un liquide blanc coula de mon sexe vers son anus. Épuisé à mon tour, je me retirai et m’allongé à côté de lui. Je suis juste un peu déçu que ça soit déjà fini, mais ces moments étaient si intenses que ma déception ne parvint pas à gâcher mon plaisir. Après un dernier baiser et l'enserrant dans mes bras, je m’endormis profondément du sommeil du juste (opportuniste) et me voilà qui me réveille à 15h37, un peu perdu mais heureux.

 

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J’éjacule alors à nouveau, assis sur mon siège de toilettes, j’essuie les traces sur la porte avec du papier toilettes (tiens, c’est vachement pratique, ça, y a plus glamour, mais c’est pratique). Je me dis que pour la première fois, je serais près à aller plus loin avec quelqu’un, je pense que je suis tombé amoureux. Merde … je viens de jouir alors qu’on aurait peut-être pu le refaire ensemble … Pfff bon, pas grave, on attendra. Je m’apprête à appeler mon merveilleux « coup d’un soir » qui ne restera peut-être pas longtemps « d’un soir » mais je me rends compte que je ne connais même pas son nom. J’entreprends alors de crier un timide « y a quelqu’un ? ». Pas de réponse. Re-Merde ! pour une fois que je tombe amoureux, il faut que je ne connaisse ni le nom, ni l’adresse, ni le numéro de téléphone de l’élu de mon cœur.

Je parcours alors rapidement la maison, pour voir s’il n’est pas allongé sur mon canapé ou assis à la table de la salle à manger mais je ne vois personne. Pas même un crapaud à embrasser pour retrouver mon prince charmant. Était-ce une divagation due à l’alcool ? Suis-je vraiment sûr d’avoir passé la nuit (et même une bonne partie de la journée) avec mon bel inconnu ? Ne serait-ce pas un rêve ? Ca avait pourtant l'air si réel ! Re-Pfff ! Je suis dépité. Mais j’aperçois un bout de papier sur la commode du téléphone, près de la porte d’entrée. Débordant d’espoir, je vole presque jusque là-bas pour  lire le petit mot de mon cher et tendre.

Alors, je blêmis.



« Cette nuit, quand tu m’as pris par derrière,

Tu n’as pas chopé que moi.

Bienvenue en enfer. »
    

Sa prose me rappelle maintenant que je n’ai pas pensé à mettre de préservatif. Et qu’il n’en avait pas non plus.

Je me suis fait baiser.

 

 

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Par dragonflyDOCTISSIMO - Publié dans : TABOUS & MYSTERES -ANGOISSES, - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 16 juillet 4 16 /07 /Juil 17:25

  18E SIECLE  et avec toutes ces lourdeure st préjugés on va déboucher sur un 19e hyper "curé"

    On ose rarement étudier en classe de 1ère ce passage des Confedssions de jj Rousseau , Livre II,

 qui permet d’évoquer l’histoire de la perception de l’homosexualité, l’histoire de

l’homophobie, et d’éclairer la personnalité contrariée de Rousseau

 

*Un arabe lui fait des avances et se masturbe devant jj Rousseau qui est innocent ou joue l'innocence dans sa biographie :

«  Je ne pouvais comprendre ce qu’avait ce malheureux : je le crus saisi du haut mal, ou de quelque frénésie encore plus terrible, et véritablement je ne sache rien de plus hideux à voir pour quelqu’un de sang-froid que cet obscène et sale maintien, et ce visage affreux enflammé de la plus brutale concupiscence. Je n’ai jamais vu d’autre homme en pareil état ; mais si nous sommes ainsi dans nos transports près des femmes, il faut qu’elles aient les yeux bien fascinés pour ne pas nous prendre en horreur.» 

 

 * arabe : à l'époque on disait "maure" 

Authentique : le texte de Rousseau

« Il n’y a point d’âme si vile et de cœur si barbare qui ne soit susceptible de quelque sorte d’attachement. L’un de ces deux bandits qui se disaient Maures me prit en affection. Il m’accostait volontiers, causait avec moi dans son baragouin franc, me rendait de petits services, me faisait part quelquefois de sa portion à table, et me donnait surtout de fréquents baisers avec une ardeur qui m’était fort incommode. Quelque effroi que j’eusse naturellement de ce visage de pain d’épice, orné d’une longue balafre, et de ce regard allumé qui semblait plutôt furieux que tendre, j’endurais ces baisers en me disant en moi-même : le pauvre homme a conçu pour moi une amitié bien vive ; j’aurais tort de le rebuter. Il passait par degrés à des manières plus libres, et tenait de si singuliers propos, que je croyais quelquefois que la tête lui avait tourné. Un soir, il voulut venir coucher avec moi : je m’y opposai, disant que mon lit était trop petit. Il me pressa d’aller dans le sien : je le refusai encore ; car ce misérable était si malpropre et puait si fort le tabac mâché, qu’il me faisait mal au cœur.

Le lendemain, d’assez bon matin, nous étions tous deux seuls dans la salle d’assemblée : il recommença ses caresses, mais avec des mouvements si violents qu’il en était effrayant. Enfin, il voulut passer par degrés aux privautés les plus malpropres et me forcer, en disposant de ma main, d’en faire autant. Je me dégageai impétueusement en poussant un cri et faisant un saut en arrière, et, sans marquer ni indignation ni colère, car je n’avais pas la moindre idée de ce dont il s’agissait, j’exprimai ma surprise et mon dégoût avec tant d’énergie, qu’il me laissa là : mais tandis qu’il achevait de se démener, je vis partir vers la cheminée et tomber à terre je ne sais quoi de gluant et de blanchâtre qui me fit soulever le cœur. Je m’élançai sur le balcon, plus ému, plus troublé, plus effrayé même que je ne l’avais été de ma vie, et prêt à me trouver mal.

Je ne pouvais comprendre ce qu’avait ce malheureux : je le crus saisi du haut mal, ou de quelque frénésie encore plus terrible, et véritablement je ne sache rien de plus hideux à voir pour quelqu’un de sang-froid que cet obscène et sale maintien, et ce visage affreux enflammé de la plus brutale concupiscence. Je n’ai jamais vu d’autre homme en pareil état ; mais si nous sommes ainsi dans nos transports près des femmes, il faut qu’elles aient les yeux bien fascinés pour ne pas nous prendre en horreur.

Je n’eus rien de plus pressé que d’aller conter à tout le monde ce qui venait de m’arriver. Notre vieille intendante me dit de me taire, mais je vis que cette histoire l’avait fort affectée, et je l’entendais grommeler entre ses dents : Can maledet ! bruta bestia ! Comme je ne comprenais pas pourquoi je devais me taire, j’allai toujours mon train, malgré la défense, et je bavardai si bien que le lendemain un des administrateurs vint de bon matin m’adresser une assez vive mercuriale, m’accusant de faire beaucoup de bruit pour peu de mal et de commettre l’honneur d’une maison sainte.

Il prolongea sa censure en m’expliquant beaucoup de choses que j’ignorais, mais qu’il ne croyait pas m’apprendre, persuadé que je m’étais défendu sachant ce qu’on me voulait, et n’y voulant pas consentir. Il me dit gravement que c’était une œuvre défendue, ainsi que la paillardise, mais dont au reste l’intention n’était pas plus offensante pour la personne qui en était l’objet, et qu’il n’y avait pas de quoi s’irriter si fort pour avoir été trouvé aimable. Il me dit sans détour que lui-même, dans sa jeunesse, avait eu le même honneur, et qu’ayant été surpris hors d’état de faire résistance, il n’avait rien trouvé là de si cruel. Il poussa l’impudence jusqu’à se servir des propres termes, et s’imaginant que la cause de ma résistance était la crainte de la douleur, il m’assura que cette crainte était vaine, et qu’il ne fallait pas s’alarmer de rien.

J’écoutais cet infâme avec un étonnement d’autant plus grand qu’il ne parlait point pour lui-même ; il semblait ne m’instruire que pour mon bien. Son discours lui paraissait si simple qu’il n’avait pas même cherché le secret du tête-à-tête : et nous avions en tiers un ecclésiastique que tout cela n’effarouchait pas plus que lui. Cet air naturel m’en imposa tellement, que j’en vins à croire que c’était sans doute un usage admis dans le monde, et dont je n’avais pas eu plus tôt occasion d’être instruit. Cela fit que je l’écoutai sans colère, mais non sans dégoût. L’image de ce qui m’était arrivé, mais surtout de ce que j’avais vu, restait si fortement empreinte dans ma mémoire, qu’en y pensant, le cœur me soulevait encore. Sans que j’en susse davantage, l’aversion de la chose s’étendit à l’apologiste, et je ne pus me contraindre assez pour qu’il ne vît pas le mauvais effet de ses leçons. Il me lança un regard peu caressant, et dès lors il n’épargna rien pour me rendre le séjour de l’hospice désagréable. Il y parvint si bien que, n’apercevant pour en sortir qu’une seule voie, je m’empressai de la prendre, autant que jusque-là je m’étais efforcé de l’éloigner.

Cette aventure me mit pour l’avenir à couvert des entreprises des Chevaliers de la manchette, et la vue des gens qui passaient pour en être, me rappelant l’air et les gestes de mon effroyable Maure, m’a toujours inspiré tant d’horreur, que j’avais peine à la cacher. Au contraire, les femmes gagnèrent beaucoup dans mon esprit à cette comparaison : il me semblait que je leur devais en tendresse de sentiments, en hommage de ma personne, la réparation des offenses de mon sexe, et la plus laide guenon devenait à mes yeux un objet adorable, par le souvenir de ce faux Africain.

Pour lui, je ne sais ce qu’on put lui dire ; il ne me parut pas que, excepté la dame Lorenza, personne le vît de plus mauvais œil qu’auparavant. Cependant il ne m’accosta ni ne me parla plus. Huit jours après, il fut baptisé en grande cérémonie, et habillé de blanc de la tête aux pieds, pour représenter la candeur de son âme régénérée. Le lendemain il sortit de l’hospice et je ne l’ai jamais revu. » 

 

http://www.altersexualite.com/spip.php?article38 

 

 

 

Par JJROUSSEAU - Publié dans : TABOUS & MYSTERES -ANGOISSES, - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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