Notamment pour la mise en place d'assistants sexuels pour les personnes handicapées, comme en Allemagne ou encore en Suisse.
Que tout individu sur terre soit dans l'acceptation ( et la défense) de la diversité.
La princesse qui n’aimait pas les princes, Papa porte une robe, Tango a deux papas, et pourquoi pas?: autant d’ouvrages qui figurent sur la liste d’ouvrages recommandés par la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) aux Centres de petite enfance (qui équivalent à la crèche en France) et aux écoles primaires. Pour Jacques Pétrin, président du Comité pour la diversité sexuelle et l’identité de genre de la CSQ, cité par Le Devoir, «il faut briser le mythe de l’hétérosexisme dès le plus bas âge. Si on ne prend pas les enfants en CPE, ils prennent déjà le moule et perpétuent le mythe, notamment que les petits gars qui aiment le rose sont des tapettes.»
La mesure a reçu des réactions positives et hostiles sur les réseaux sociaux, relève le journal canadien en soulignant que les protestations exprimées n’ont rien à voir avec celles que connaît régulièrement la France dès qu’il est question d’orientation sexuelle ou d’identité de genre. Professeur de travail social à l’université de Laval,Michel Dorais, spécialiste des questions LGBT, rétorque aux contestations par un argument de sagesse en expliquant que présenter les personnes LGBT aux enfants sert simplement à faire état de la diversité humaine. «Les gens qui s’opposent au respect de la diversité humaine, qu’ils soient racistes, sexistes ou homophobes, ont droit à leur opinion, affirme-t-il. Mais la société québécoise et canadienne a fait, par ses lois et ses Chartes, d’autres choix.»
La liste d’ouvrages sera également remise à des bibliothèques et le CSQ envisage d’en parler au ministre de l’Éducation pour une meilleure sensibilisation des enfants et des enseignant.e.s au vécu des personnes LGBT.
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Publié par Julien
Massillon
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07:29
Un correspondant écrit:
Tout ceci ne m’étonne pas, car là ou règne le machisme exacerbé (une Sud-Africaine sur trois a été violée), règne également l’homophobie.
Le viol est devenu presque banal en Afrique du Sud. Si banal que les « tweets » d’une célébrité, l’homme d’affaires Kenny Kunene, font plus rire que pleurer :
« Je suis victime de viol collectif et j’adore ça ! »
Cette personnalité emblématique du bling-bling des nouvelles élites noires, ex-patron de la boîte de nuit ZAR (acronyme de Zuid-Afrikanse Rand, la monnaie nationale), a affirmé sur Twitter, en guise de réponse à un responsable noir de l’Alliance démocratique (DA, opposition) qui le critiquait :
« Occupe-toi de baiser ta femme avant que nous ne le fassions pour toi. »
Kenny Kunene, qui revendique quinze petites amies officielles et avoue avoir couché avec des élèves – probablement des mineures – lorsqu’il était professeur, est un adepte du « body sushi » : il est connu pour avoir mangé des sushis sur les corps dénudés de femmes allongées sur des capots de voitures, pour son quarantième anniversaire, l’an dernier.
« L’une des sociétés les plus violentes »
Le chiffre est bien connu : une Sud-Africaine sur trois est violée au moins une fois au cours de sa vie. On le savait moins, mais une enquête réalisée par le Medical Research Council (MRC) l’a révélé en 2009 :
un homme sur quatre admet avoir été un violeur.
Dans les statistiques de la police, controversées, le viol est le seul crime qui ne faiblit pas depuis la fin de l’apartheid, avec 65 000 plaintes par an – et sans doute trois fois plus de viols commis, selon les experts, qui estiment que seulement le tiers des viols sont dénoncés à la police.
Desmond Tutu, qui joue un rôle de conscience morale, s’est encore indigné le 12 avril contre les niveaux de violence atteints dans son pays, en principe pacifié :
« Très simplement, nous sommes conscients d’être devenus l’une des sociétés les plus violentes. Ce n’est pas ce que nous étions, même sous l’apartheid. »
Le gouvernement est toujours prêt à se murer dans l’attitude de déni si caractéristique du Congrès national africain (ANC). Un porte-parole du gouvernement a aussitôt réagi :
« Les études montrent que les gens en Afrique du Sud se sentent plus en sécurité maintenant que sous l’apartheid. »
Jacob Zuma, un président lui-même acquitté en 2006 lors d’un procès pour viol, ne se cache plus derrière son petit doigt :
il aborde enfin le problème. Il a lancé le 7 mars une campagne nationale, Stop Rape Campaign, qui va faire le tour des écoles du pays.