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1985 Jean-François, 23 ans, Toulouse
Appelez-moi Jean-François. J'adore l'imprévu de ce qu'on appelle «la drague». Par contre, j’ai horreur de la pratiquer dans les bars ou boîtes homos, je préfère cent fois aller draguer dans certains endroits pour ça.
À Toulouse, ils sont nombreux, mais mes préférés selon l’heure sont : l’après-midi le bois de Mirail et le soir les anciens abattoirs. Donc ce soir de septembre j’étais parti pour draguer aux anciens abattoirs. Pull rose pâle, pantalon en tissu élastiss noir qui moulait mes jambes et faisait ressortir la rondeur de mes fesses. Vous l’avez compris je pense, je suis ce qu’il est convenu d’appeler «passif» et mon allure équivoque, mais pas style folle, indique bien où vont mes préférences. J’arrive donc à 21h30 environ sur le parking. Encore un peu tôt, il est désert. Je descends de voiture et je vais flâner sur la digue de la Garonne pour contempler la vue sur Toulouse la nuit qui m’enchante à chaque fois.
Brrr seuls les gays...
Il y a donc un moment que je suis appuyé là sur cette digue dans l’obscurité quand un homme passe et s’éloigne, puis revient, repasse et finalement s’adosse au parapet à côté de moi. À la dérobée, je l’observe et je vois qu’il me regarde tout en se passant la main de temps en temps sur le devant de son pantalon. Quelques instants passent dans le silence et, feignant de chercher des cigarettes, je me redresse, fouille dans mes poches tout en me caressant les fesses et finalement je sors une cigarette. L’homme auquel mon manège n’a pas échappé se rapproche de moi et me tend du feu. La conversation s’engage sur quelques banalités. Mon plaisir, c’est de me faire draguer, de laisser les inconnus se découvrir et faire les premiers pas.
Visiblement, je l’intéresse car est il tout contre moi, et par moments je sens sa jambe contre la mienne. Enfin il se décide et me propose de faire quelques pas. Comme nous marchons sur la digue, la conversation prend un tour plus précis, il me demande si je viens souvent ici le soir. Je lui réponds : «Quelquefois, quand mes amis ne sont pas libres.» Déjà, sur la digue, le nombre de «promeneurs solitaires» a augmenté. En bas, sur le parking, il y a une dizaine, voire une quinzaine de voitures. Ils nous regardent passer devant eux avec envie intérêt. Nos pas nous conduisent au pied de la digue et après avoir traversé le parking, où une voiture, nous voyant, fait des appels de phares, nous nous dirigeons d’un commun accord, vers le petit sentier entre deux murs où en général se concrétisent les rencontres sur place. Dans le sentier, deux hommes se masturbent réciproquement et, à notre approche, se quittent sans s’éloigner. À peine les avons-nous dépassés qu’ils recommencent. À quelques mètres d’eux, contre un arbre je m’arrête et jette ma cigarette. L’homme se rapproche de moi, me prend dans ses bras et cherche ma bouche que je lui offre après quelques refus. Tandis que je sens ses mains me caresser les fesses avec insistance, j’extirpe son sexe que je commence à caresser et branler. Lui, a glissé ses mains sous mon pantalon et me caresse les fesses tout en les écartant et en me flattant du doigt la rosette. Sentant son sexe durcir, je me dégage et à genoux, je lui administre une longue fellation, qui, je le sens, ne va pas tarder à porter ses fruits. Il m’écarte alors la tête de son sexe et me demande : «tu veux que je te baise ?»
Lentement, je me relève, défais mon pantalon et en enlève une jambe pour ne pas être gêné. Me retournant, je m’appuie contre l’arbre et guidant son sexe d’une main, je l’introduis en moi et il me pénètre facilement. Les deux masturbateurs réciproques se sont approchés et contemplent la scène que nous leur offrons. Bientôt je sens monter le plaisir en moi sous les va-et-vient du sexe qui me perfore, puis je suis inondé de sa jouissance tandis qu’il s’écroule sur moi. Les voyeurs qui se masturbaient s’approchent en me tendant leurs sexes. Mon inconnu se rebraguette et s’en va. Je suis là, le pantalon baissé, deux sexes tendus à proximité et je n’ai pas joui. Alors j’avance les mains vers les sexes et je les masturbe puis je me penche en avant vers l’un d’entre eux que je commence à sucer tandis que le second m’écarte les fesses et plonge dans mon intimité. Le plaisir m’inonde à nouveau, je le sens monter en moi, mon propre sexe se dresse quand je reçois les deux jouissances simultanées dans ma bouche et mes fesses et je n’ai toujours pas joui.
Aussitôt, ils se retirent, s’essuient et s’en vont. Moi, ma tension est retombée et frustré de ma jouissance, je m’essuie les fesses et la bouche avec des Kleenex. Je suis en train de remonter et réajuster mon pantalon quand un homme passe, s’approche, le sexe tendu, et me regarde en se masturbant. Il s’adresse à moi crûment :
— Ils t’ont baisé ?
— Oui
— Tu aimes ça ? Tu en veux encore ?
Je n’ai pas joui et j’ai là devant moi une autre occasion.
— Ça dépend.
— De quoi ?
— Je veux bien mais pas ici, ils sont trop pressés.
— Tu viens chez moi ?
— D’accord.
Nous nous suivons en voiture et rapidement en banlieue, il s’arrête devant un immeuble, assez cossu.
Dans l’ascenseur, il me serre contre lui, mes fesses contre son sexe.
— Tu aimes te faire baiser ?
— Oh oui, c’est bon.
Je sens à travers son pantalon son sexe dur contre mes fesses et mon plaisir monte.
— Tu en as pris plusieurs ce soir ?(NDLR 1985 ! le sida c'est après)
Ses mains s’impatientent sur mes hanches et mes cuisses quand l’ascenseur monte. Une fois chez lui, il me repose la question :
— Oui, deux... mais je n’ai pas joui.
— Combien il t’en faut pour jouir ?
Il a sorti sa queue et je suis à genoux devant lui.
— Dis, combien ? trois, quatre, plus ? J’appelle des copains.
J’ai sa queue dans la bouche et entre deux va-et-vient, je lui réponds :
— Si tu veux.
Il est allé téléphoner... et ce soir-là, chez lui, ils étaient quatre à me faire jouir. Jouir intensément, quatre que je revois de temps en temps... ce qui ne m’empêche pas d’aller draguer... avec des fortunes diverses.
Jean-François, 23 ans en 1985 ( 53 ans en 2015)
aucun plaisir solitaire SVP
NON NON MËME PAS meca-nique
Yes fuck !
Yes fuck !
Yes fuck !
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