PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét

Vendredi 20 juillet 5 20 /07 /Juil 08:28

    Image associéesi un gars, qui aime prendre ou se faire prendre, lit ce récit, il va courir se branler...

Monsieur, tu veux entrer .... Viens viens, il y a des très jolies choses..... T'es français.... Viens Monsieur viens, entre et fais comme chez toi...Portrait of a man crying
Je suis sorti brusquement de mes souvenirs. Le patron de la boutique devant laquelle je suis resté figé, m'interpellait gentiment. Il ne devait pas comprendre pourquoi un type comme moi était immobile devant son entrée. Il me regardait avec curiosité. Etait-ce le même qu'il y a quinze ans? Non, non, ça ne pouvait pas être lui. J'avais envie de lui demander si je pouvais visiter le vieux hamam. Il aurait été certainement très surpris qu'un touriste de mon acabit ai connaissance de cette pièce. Je lui ai souri poliment avant de rebrousser chemin pour quitter le souk. Je laissais mon esprit guider mes pas...

 

QUINZE ANS APRES ...Je me revois à plat ventre sur ma serviette en train de repenser avec angoisse à ce qui m'était arrivé la veille. Heureusement, Sylvie ne s'était aperçue de rien et j'arrivais à jouer la comédie du type sans aucun problème.
Mais la douleur au fond de mon ventre me rappelle que nos deux amis arabes avaient abusé de moi. Abusé était-il vraiment le bon terme? Je n'avais rien fait pour leur échapper, et j'avais beau me dire que j'avais trop fumé, au fond de moi, je sentais bien que je me trouvais de fausses excuses.

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Cela faisait une heure que nous étions en train de bronzer et, il était presque midi. En nous réveillant, Sylvie m'a fait quelques avances que j'ai fait semblant de ne pas comprendre. Je n'avais vraiment pas envie de faire l'amour. C'était la première fois que cela m'arrivait de lui refuser. Elle n'avait rien dit et s'était levée plutôt rapidement.
Sur la plage, elle a voulu savoir comment cela s'était passé la veille.
- Très bien. Ils sont vraiment très sympa (ouais c'était pas assez de dire ça)
- Ils avaient vraiment de l'herbe?
- Oui et elle était fameuse
- Tu en as fumé beaucoup?
- Oui ils me l'ont même offert. Ils en ont un paquet...
 

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- C'est la même que celle qu'on trouve chez nous?
- Non... Elle est plus forte...
- Et vous avez fait quoi? Photo : Khaled au centre, Mourad à sa gauche
- Ben rien.Image associée J'ai fumé chez eux c'est tout 

- Eux aussi?
- Non ils ne fument pas...
- T'as de la veine. Tu aurais pu m'en amener un peu quand même.
- Impossible, ils ne veulent pas que cela sorte de chez eux.
- Tu crois qu'ils nous en re-proposeront?
- Je ne sais pas...
- En tout cas, cette fois-ci je viendrai avec toi.
- Bien sûr tu m'as manqué...
Ce qui était sûr c'est que je n'étais pas prêt à retourner seul chez eux. Je me suis bien gardé de le dire.
Je sentais comme un malaise indicible entre nous. Elle m'en voulait et je ne savais pas si c'était pour ce matin ou pour l'herbe. Dans ma tête elle aurait pu avoir d'autres raisons de m'en vouloir dont je tremblais qu'elles lui soient révélées.  Nous n'avons plus parlé. Le soleil commençait à sérieusement chauffer. Je suis parti me baigner. L'eau de mer m'a fait mal à l'anus. Je n'arrêtais pas de penser aux événements de la veille. Je suis revenu sur le sable chaud. Je me suis assoupi. J'étais crevé.
Bien sûr ils nous ont rejoint en fin d'après midi. Quand je les ai vus, j'ai eu une peur terrible. Mais, avec un aplomb superbe, ils ont été absolument comme d'habitude. Au point que même moi, je commençais à me poser des questions.
Bien sur Sylvie a voulu en savoir plus sur l'herbe et sur notre soirée.
- Oui, la soirée a été super.
- Oui surtout pour Damien...
- Faut dire qu'il a un peu abusé des cigarettes.  

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J'écoutais leurs voix chaudes et encore un rien juvéniles. Ils étaient joyeux, décontractés, sympa. On leur aurait donné le bon dieu sans confession. Pourtant c'étaient bien leurs sexes qui m'avaient enculé sauvagement. C'était bien eux qui m'avaient sodomisé en me traitant de salope et d'enculé.

studstealer: “ “Look at him. Big man on campus ain’t so big anymore, huh?” “Nnghh! F-fuck!!” “Told you he was a slut. Anyone running ‘round in booty shorts like that is basically begging to have their ass pounded.” “Open that mouth, pretty boy. I got...
- En tout cas les mecs, il faudrait moi aussi m'en faire profiter
Quelques micro secondes de silence avant que Khaled ne réponde à Sylvie d'une voix doucereuse en me regardant, comme s'il venait d'obtenir une secrète permission....
- Pas de problème tu viens un jour et on te fait le même trip qu'avec Damien.
- Vous êtes sympa les amis. Vous venez vous baigner? ...
- Vas-y on te rejoint dans cinq minutes.
Elle est partie en courant. Son maillot moulait parfaitement ses fesses rondes qui tanguaient au rythme de sa course. Nous l'avons regardée plonger dans l'eau. J'étais gêné d'être tout d'un coup seul avec eux. J'aurais mieux aimé être à mille lieues de là.
Ils se sont couchés à plat ventre en face à moi, têtes et bustes redressés en appui sur leurs avant-bras. J'ai pris la même pose. Je ne savais pas quoi leur dire. Leurs regards se sont perdus derrière moi. A nouveau un sentiment de peur et de honte m'a traversé.
Khaled a ébauché un sourire sans desserrer les lèvres.
- Tu sais que même vu d'ici, t'as un super cul...

  Image associée  Image associée J'ai rougi brusquement. Je n'osais plus les regarder. Toujours ce sentiment de honte. J'avais peur que quelqu'un entende ou que Sylvie revienne même si je la voyais en train de nager lentement.
- Faut pas te faire de mouron. Ca restera entre nous...
- Oui, et puis, dans notre pays, c'est courant. On ne peut pas toucher aux femmes de chez nous. Alors on en profite entre nous ou avec des étrangers en saison.
- On préfère les étrangers....
- Et les étrangères....souligna Mourad, soucieux de se positionner "non gay"  
- Surtout les français....
- Ouais... Ceux là, une fois qu'ils sont partis on ne les retient plus.... Ils offrent leur cul à tous....
- Vous... Vous êtes complètement barges
J'avais beaucoup de mal à parler. (que dire ?) Les affronter, aussi d'ailleurs, me faisait un peu peur. Je regardais obstinément le sable fin de cette plage tunisienne.
    Image associée- Tu disais pas ça hier...
- Tu t'es laissé faire bien gentiment....
- Ouais. Tu t'es pas beaucoup battu pour défendre ton petit cul...
- Tu t'es bien laissé ouvrir la rondelle....
- T'as une très belle rondelle. Tu sais?.... Bien serrée et en même temps très souple.... Une vraie rondelle de fille....
- Presque une chatte.... Maintenant elle est à nous.....
- En plus avec ton bas-ventre rasé, tu es super trognon...
- Un mec qui se rase à cet endroit, c'est ou un saint homme ou une gonzesse.
Mon visage me brûlait. J'avais envie de partir, mais en même temps, je ne pouvais pas bouger.

 

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Image associéeC'est vrai que je ne m'étais pas beaucoup défendu la veille. Je mettais mon attitude sur le compte de l'herbe que j'avais fumée et dont j'avais largement abusé. Mais ils commençaient à me mettre un sérieux doute dans mon esprit. Je regrettais amèrement ce rasage.
Sylvie est revenue. Son corps fin et bien dessiné brillait au soleil. Tout est redevenu normal avec des conversations banales entrecoupées de baignades et de fous rires. Khaled la serrait de très près. Elle ne disait rien. Moi non plus.
A midi, nous avons mangé du maïs grillé que des enfants vendaient sur la plage. Ils faisaient griller les épis devant nous sur des petits braseros, avant de nous les tendre sur les feuilles qui protégeaient les épis. Image associéeJe mangeais le mien en faisant semblant d'ignorer les très discrets regards assez équivoques que me lançaient Khaled et Mourad. Un cône de maïs ressemble tellement à une pine !
J'avais de plus en plus de mal à me contrôler. En plus, ils étaient en train de draguer ouvertement ma copine. Pour me remettre les esprits en place, je suis parti nager. Je me donnais à fond dans une brasse endiablée . Une fois arrivé à une bonne distance de la plage, j'ai fait la planche en fermant les yeux.
Des flashs de la veille martelaient mon cerveau. Je sentais bien que je bandais et que mon maillot comprimait de plus en plus mon sexe. J'avais envie de me masturber. Mais il y avait trop de monde autour de moi. Je me suis remis à nager en direction de la plage. La situation me paraissait intenable et je ne voyais pas d'issue pour moi.
A mon retour, Sylvie et Khaled n'étaient plus là ! Qui va à la chasse...me dis-je
Mourad discutait avec le môme qui nous avait vendu les maïs. Ils me regardaient venir à leur rencontre et riaient en parlant en arabe.
A la manière dont le gamin me dévisageait, j'ai tout de suite compris que Mourad lui parlait de moi. Ma voix m'a paru beaucoup trop hésitante.
- Ou est Sylvie? Mourad me fit des réponses équivoques :
- Elle est partie avec Khaled.
- Où?
- Elle avait trop envie.
- Envie?
- Elle manquait de cigarettes. Elle voulait des trucs plus forts.
Il soutenait mon regard avec une espèce d'ironie narquoise. Ses yeux brillaient d'excitation. Il ne m'était pas difficile d'imaginer Sylvie seule avec Khaled dans la fameuse chambre. Apparemment Mourad pensait comme moi. Pendant un court instant, j'ai voulu les rejoindre. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai pas fait. Même aujourd'hui, il m'est difficile de reconnaître que j'avais eu peur d'affronter Khaled.
Mourad parlait toujours au jeune qui n'arrêtait pas de me dévisager en souriant. Je restais debout comme un con, le corps dégoulinant et le visage inquiet. Ils se sont levés et Mourad s'est campé face à moi, les pieds enfoncés dans le sable chaud, jusqu'aux chevilles.
- J'ai comme l'impression que ton amie va...... Bien Fumer..... Surtout que je suis sûr que Khaled lui plaît beaucoup...... Elle a tout de suite accepté d'y aller seule avec lui.... A mon avis, elle ne va pas fumer beaucoup..... Rien que de les imaginer, ça me fait bander....
- Tais toi!...
- Pourquoi?.... Ah pour lui!.... Ne t'inquiètes pas, il ne comprend pas le français..... Il surveille la plage et s'occupe des bungalows...
lls ont repris une assez courte conversation dans leur langue. Le môme à éclaté de rire en me regardant. Il a sorti une grosse clef toute rouillée du sac ou il rangeait ses épis et l'a tendue à Mourad. Puis il s'est assis au milieu de nos affaires et s'est mis à dessiner des arabesques sur le sable.
- Il va surveiller nos fringues... Viens avec moi...
- Où?
- Il veut qu'on visite un des bungalow....
Le ton moqueur qu'il employait ne laissait aucun doute sur ses intentions. Au regard appuyé que me lançait le môme, j'ai compris qu'il lui avait tout raconté. Le môme savait pourquoi je devais visiter ce bungalow.
Comme je ne bougeais pas, Mourad m'a saisit par l'avant bras pour me tirer à sa remorque.
- Allez viens... On a tout le temps. Sylvie et Khaled ne reviennent pas avant deux bonnes heures.... C'est ce que Khaled m'a dit. Moi je suis sûr qu'il y arrivera plus vite..... Et toi, c'est ton petit cul que tu vas me montrer....
Je me sentais sans force et comme la veille, incapable de lui résister. Je me suis laissé entraîner.
Nous avons traversé la plage, croisant peu de monde.
Il y avait trois petits algécos blancs accolés face à l'immeuble du casino. Résultat de recherche d'images pour "Il y avait trois algécos blancs# accolés"

Tous identiques, avec trois portes peintes en blanc "cassé". La peinture s'écaillait laissant apparaître le bois et les couches successives des peintures précédentes ainsi que des coulées de rouille et diverses salissures. Des gamins jouaient au football dans le sable à quelques mètres de nous. Ils connaissaient Mourad.
L'arabe a ouvert la porte du bungalow du milieu. Un grand trou sombre. Une odeur prenante. Il m'a poussé vers l'intérieur en appuyant fermement sur mes fesses.
Nous sommes entrés et il a refermé la porte à double tour. Je ne voyais rien. Nous sommes restés immobiles sur le seuil à attendre que nos yeux s'habituent à l'obscurité ambiante. Le seul éclairage de la pièce, provenait des raies de lumière blanche qui passaient par le bas et le haut de la porte et par quelques planches disjointes. Il y avait aussi deux petites ouvertures en haut de la paroi donnant sur la plage.
Il faisait chaud et humide et l'odeur m'était complètement inconnue. Un mélange d'iode et de poisson séché.
- C'est ici que viennent les fatma qui ne veulent pas se faire niquer dans leur hôtel.... Au début elles ont un peu peur et il faut les amadouer. Mais après elles reviennent ... Avance vers la droite... Encore....
J'avançais lentement, bras tendus en avant et en glissant mes pieds nus sur le sol rugueux. Il y avait des tas de débris sur le sol. Les mains du jeune arabe se sont posées sur mon maillot mouillé et me poussaient pour que je continue d'avancer. Il tenait mes fesses à pleines mains et les malaxait sans répit. Il a fait entrer mon maillot entre mes fesses.
Mes tibias ont heurté un obstacle et je serais tombé si Mourad ne m'avait pas retenu par la taille.
- Voilà, c'est là....
J'ai vite compris que j'avais en face de moi, une espèce de lit de camp, assez bas, collé contre un mur au crépi blanc et aux grandes taches noires.
- C'est la dessus qu'elles viennent se faire niquer.... Des fois on est plusieurs pour la même.... Elles adorent...... Et toi aussi tu vas aimer être traité comme ces étrangères..

C'est dans cette pièce minable que j'ai abandonné toute idée de rébellion, et que cet arabe que je croyais mon ami, est devenu en réalité mon maître. J'entends encore les cris et les rires des mômes jouant au ballon, qui traversaient cette mince porte qui nous séparait à peine du monde extérieur. Dehors, il y avait le soleil, la plage, les vacances, du monde qui s'amusait.
Il aurait simplement suffi que je me débatte, me batte ou que je crie. Quelqu'un aurait entendu. Serait venu.
Mais cela m'était impossible. Quelque chose me bloquait. Et encore aujourd'hui, je ne sais pas quoi.
Je tremblais. J'avais la chair de poule malgré la chaleur. Ma peau était encore mouillée du bain de mer. Ses mains chaudes au creux de mes reins m'ont fait frissonner.
- Avec tes cheveux longs, tu ressembles vraiment à une femme... Khaled il dit que tu as le corps d'une fatma.... Il a tout de suite deviné en te voyant que tu es une femelle dans ta tête.... On a l'habitude de vous reconnaître....
Il me parlait à voix basse au creux de l'oreille. Sa voix était grave et autoritaire. Une vraie voix d'homme qui n'avait rien à voir avec son âge. Il était sur de lui et de son autorité sur moi malgré son jeune âge. Il devait sentir ma passivité et en profitait.
- Ta copine, c'est une belle femme... Elle a tout ce qu'il faut ou il faut... T'en as de la chance.... Et nous aussi.... A l'heure qu'il est, elle doit avoir fumé et être complètement nase et Khaled doit en profiter... Et toi tu vas bien m'offrir ton petit cul blanc....
Les mots me faisaient mal. Tout combat me semblait vain. Je sentais son odeur de sueur et son haleine caressait ma nuque. Son corps chaud était plaqué contre mon dos et mes jambes. La bosse que formait sa virilité se pressait contre mes fesses.
J'avais envie qu'il arrête de me parler de Sylvie. Mais lui prenait tout son temps.
- Elle a le cul plus cambré que le tien.... Des fesses un peu plus larges aussi... Remarque t'as aussi un joli cul toi.... Tu vas bien me le montrer maintenant qu'il nous appartient.
Il a baissé mon maillot mouillé sous mes fesses pour me peloter. Ses mains très chaudes me caressaient lentement. Ses doigts ouvraient ma raie et me faisaient frissonner. Je le laissais faire.
Il m'a débarrassé du tissu collant avant de reculer, me laissant nu dans cette chambre inconnue. J'ai deviné qu'il se mettait à poil lui aussi et j'ai vite senti la pointe de son sexe, dure et chaude, parcourir mes fesses encore humides. Impossible de contrôler les tremblements dont j'étais saisi.
- Tu trembles comme une pucelle... Pourtant hier, avec la shit, on t'a niqué sans problème... Tu fais comme hier... Tu m'obéis sagement et je serai tout doux avec toi... Assieds toi... Allez assieds toi....
Je me suis assis sur le bord du lit et il est resté debout en face de moi. Son corps se découpait en contre-jour dans la pénombre. Il s'est approché entre mes jambes qu'il a largement écartées.
- Comment elle suce ta copine?.... Réponds... Pas grave..... Je suis sûr qu'elle doit bien sucer..... Khaled me racontera.... Il adore qu'on le suce..... Moi aussi j'aime ça.....
Je n'ai pas vu son sexe. J'ai juste senti une grosse pointe chaude et humide me caresser les joues avant de se poser sur mes lèvres serrées. C'était très doux et brûlant. J'ai eu un mouvement de recul qu'il a vite bloqué en me tenant la tête.
- Montre moi comment elle te suce ta copine.... Vas-y... Montre moi.... Elle doit être en train de faire la même chose à Khaled en ce moment.... Chez nous, les femmes elles ne veulent pas faire la fellation..... C'est très sale.....
Il a forcé et j'ai ouvert la bouche. Sensation étrange que ce corps étranger dans ma bouche. Impression d'avoir un anaconda vivant dans la bouche. C'est gros et j'ouvre au maximum. Je ne peux pas bouger la tête et c'est lui qui s'enfonce dans mon palais.
L'odeur est forte, musquée, anale, mélange d'iode et de sueur âcre. Je suis très troublé, et ne fais rien pour me soustraire au pal qui entre lentement dans ma bouche sèche. Il donne des petits coups de reins et me pistonne la bouche.
- Regarde ... Tu la sens aller et venir..... C'est comme ça qu'il faut faire..... Serre bien avec tes lèvres autour de mon zob.. Vas-y... Ouvre bien la bouche..... Elle est grosse hein.... Essaye de la prendre le plus loin possible.... Tu vois, ta bouche est moins profonde que ton cul.... Vas-y suce bien.... Tête bien mon biberon....
Au bout de quelques minutes, il lâche ma tête c'est moi qui le suce mécaniquement. Instinctivement, je trouve les bons gestes et le bon rythme. Lui, reste bien campé face à moi, bassin tendu et mains sur ses hanches.
- Applique toi bien on a tout le temps..... Vas y tète moi bien à fond.... Vas y prends-là au maximum.... C'est bien... Tu vois que tu sais le faire.... Vas-y profite bien de mon zob...
Le gland tape de plus en plus vite au fond de ma gorge. Mes lèvres coulissent autour de la hampe bien droite. Je me débrouille de mieux en mieux. Je sens le membre palpiter contre ma langue. Le gland va tout au fond de ma gorge.
- Tu fais très bien la fellation..... Continue comme ça..... Lèche bien mon sucre d'orge..... Lèche sur toute la longueur.... C'est bien..... Continue comme ça, tu te débrouilles très bien..... Aspire bien mon zob.... Plus fort.... Tu es né pour piper les zboubs toi...
Je l'ai sucé pendant longtemps. Il a utilisé ma bouche autant qu'il l'a voulu. Il s'en servait comme du sexe d'une femme et me pilonnait régulièrement le gosier de la même manière qu'il l'avait fait pour mon cul la veille.
Je le laissais faire. Je participais aussi. Son sexe me semblait d'une taille imposante. Son gland m'obligeait à ouvrir toutes grandes mes mâchoires. J'entendais les bruits de succion et de la salive coulait sur mon menton.
- C'est très bien.....
Il s'est reculé et m'a libéré la bouche. Je me suis essuyé le menton d'un revers de main. Je ne voyais que son bas ventre devant mes yeux. La masse noire de ses poils. Celle moins sombre de ses couilles et le pal enduit de ma salive tendu vers le plafond.
- Je suis sûr que tu suces mieux que ta copine.... Les hommes ça fait mieux la fellation que les femmes.....Il m'a flatté doucereusement tout le temps comme ça. Et ça fonctionnait sur mon mental dans cette demi obscurité étrangement complice. Pour moi plus rien ne comptait autour de nous que ce que nous faisions et son énorme sexe dont je n'arrivais pas à détacher mes yeux : dressé à quelques centimètres de mon visage, il se découpait en ombre chinoise. Assez long, avec un gland comme un champignon, et la hampe légèrement courbée vers le ventre plat.
Il m'a semblé complètement incroyable que j'aie pu sucer une bite d'homme. Et pourtant, j'avais encore envie de la sentir dans ma bouche. Et cette fois, je n'avais plus l'excuse de l'herbe.
- Allez, ma poule, couche toi maintenant.... Vas-y à plat ventre....
J'ai compris ce qu'il voulait. J'ai osé lui dire que j'avais encore mal. J'avais un tout petit filet de voix et beaucoup de mal à articuler.
- J'ai rien compris... Répète.... Plus fort.... N'aie pas peur...
- J'ai encore mal....
- Où.... Où t'as encore mal?
- J'ai encore mal.... Au..... A l'anus...

Il n'était pas homme à renoncer en si bon chemin :
- N'aie pas peur. Comme t'es sage, j'irai doucement et t'auras pas mal à ton cul.... Tu vas voir, je vais bien te niquer et tu vas adorer... Allez mets toi à plat ventre..... Ecarte bien tes jambes.... Encore plus..... Laisse les pendre de chaque coté du lit.... Oui comme ça.... Garde la position, j'adore voir ton cul tout blanc offert.....
Il s'est couché lourdement sur moi, son bassin collé contre mes fesses et surtout sa queue plaquée dans ma raie. Il a mis beaucoup de salive entre mes fesses.
- Je vais bien te préparer le trou....
Ses doigts dégoulinant de salive me massaient lentement l'anus, sans chercher à entrer. Je sentais mes chairs répondre et s'ouvrir lentement....
- T'as la rondelle bien souple..... Je me demande quel effet ça te fait d'être enculé.... Tu vas voir, tu vas en redemander.


FLASH BACK 15 ANS APRES : J'étais maintenant devant les trois baraques. Là encore, rien n'avait changé. Ils avaient dû les repeindre récemment car tout semblait neuf et propre. Comme il y a quinze ans, devant les portes closes, des jeunes jouent au ballon en criant. Ils semblent surpris de voir un touriste en costard sur cette plage pratiquement déserte en cette saison.
J'avais aussi entendu les mêmes cris de joie quand j'étais couché sur le lit de camp, fesses enduites de salive....
Le gland mouillé de Mourad s'est collé contre ma rondelle encore irritée par la séance de la veille. Mes fesses se sont refermées autour de la hampe épaisse et chaude. Ma voix m'a semblé terriblement soumise.
- Non s'il te plaît.... J'ai encore mal... S'il te plaît arrête....
- Je vais être gentil avec toi..... Fais ce que je te dis et tu verras, tu ne sentiras rien, que du plaisir..... Tends ton cul.... Vas-y, soulève le.... Pousse comme si tu voulais chier..... Vas-y pousse.... Comme pour faire caca.... Fais ce que je te dis sinon tu vas la sentir passer!....
Au ton qu'il avait, j'ai compris qu'il n'abandonnerait pas. Alors, j'ai fait ce qu'il me conseillait, me cambrant au maximum. Je tremblais en lui obéissant. Je lui tendais mon cul comme une pute... Il m'a fermement agrippé par les épaules. J'ai poussé du mieux que je pouvais en sentant la pression du gland contre mon trou. J'avais peur et j'avais honte. Les jeunes jouaient toujours au foot. La pression a augmenté contre mes sphincters contractés.
- Vas-y pousse..... Pousse.... Fait caca....
Un seul coup de rein très puissant. Une douleur fulgurante qui me coupe le souffle. Une brutale envie de vomir. Mon anus qui s'ouvre. Mon cri qui se casse brusquement.
Puis plus rien. A peine une légère brûlure au derrière et le sentiment d'avoir du plomb dans les intestins.
- Tu vois.... Je te l'avais dit.... Ti es empalé jusqu'aux couilles... D'un seul coup.... T'es un vrai enculé maintenant.....
C'était vrai, je sentais parfaitement les poils de son pubis contre mes fesses et ses couilles collées contre les miennes. Il m'avait sodomisé d'un seul coup de reins. Et sa longue bite bouillante était entièrement plantée dans la profondeur de mon ventre. J'avais l'impression que mes entrailles allaient éclater. J'avais comme envie de chier pour me débarrasser de cet énorme suppositoire et en même temps il me faisait du bien .
C'est à ce moment précis que j'ai réalisé qu'il avait raison.
J'étais devenu un vrai enculé!
Ce bâton de chair qui venait de se planter du premier coup dans mon anus sonnait la fin de ce que j'avais été jusqu'à présent, et me transformait en individu hors de la norme.
Dehors, les gamins criaient toujours, pendant que moi, j'avais le cul cassé par une bite d'arabe. Ils avaient certainement entendu mon cri de douleur. Comme le petit vendeur de maïs, ils avaient dû deviner ce qui se passait dans le bungalow.
Mourad est resté quelques secondes sans bouger, ses mains crispées sur mes épaules et son visage dans mes cheveux défaits. Puis il a levé son torse en prenant appui sur ses bras tendus. Seul son pubis était collé contre mes fesses.
- Cambre toi bien le français.... Offre moi bien ton cul.... Décontracte toi, sinon tu vas avoir mal...
Il a commencé à me sodomiser très lentement et je serrais les dents en sentant ma rondelle s'ouvrir pour épouser la circonférence de son membre-l'anaconda- qui coulissait dans mon intimité lubrifiée de salive ; cette sensation est proche de la défécation, ça sort, mais ça entre aussi. Un délice envoûtant et vertigineux.
- Tu vois, Damien comme ton cul s'est bien ouvert.... Maintenant je vais bien te niquer.... Tu vas en redemander poufiasse...C'était tout ce qu'il savait me dire. Rien de méprisant en fait.
Mêlant douleur et plaisir, la soumission a duré longtemps. J'avais les chairs à vif, les intestins chamboulés, le ventre distendu. La hampe forait mes reins. Le gland ouvrait mon conduit et l'élargissait, la douleur ne me quittait plus. Je serrais les dents laissant échapper de temps en temps des gémissements.
Au bout d'un bon moment, j'avais le cul tellement ouvert qu'il pouvait y faire ce qu'il voulait sans ajouter de salive. Il allait de plus en plus vite, de plus en plus fort, jusqu'à ce que le lit manque de s'écrouler. Il sortait tout son membre à l'exception de son gland et le replantait de toutes ses forces en mes fesses m'arrachant un cri à chaque fois que je sentais sa queue reprendre ses droits.
Il me pilonnait le cul sans relâche. Son sexe frottait contre ma rondelle dilatée. De temps en temps, il s'arrêtait pour reprendre son souffle. Il m'a sodomisé longtemps avant de se vider en moi à grands jets de foutre qui m'ont rempli le cul.
Il ne s'est pas aperçu qu'aux seuls frottements du matelas rugueux contre ma pine, j'avais éjaculé en même temps que lui. J'en ai été le premier surpris et complètement dérouté.
Quand il s'est retiré, j'ai eu froid aux fesses. Je me souviens très bien de cette sensation de vide. L'impression d'un manque et en même temps -lol- de l'avoir encore en moi.
- Tu vois, maintenant ton cul, il est à la bonne taille.... On va bien te l'ouvrir.... Il faudra faire tout ce qu'on veut..... Sinon, on dira à Sylvie que tu n'es qu'un pédé.... Allez remets ton froc.... Ne t'essuie pas.... Il faut que tu sentes que ça coule et que tu m'appartiens....
Je me suis levé complètement crevé. Mon cul coulait et mes fesses étaient glissantes. J'ai laborieusement remis mon maillot de bain. J'avais un peu de mal à marcher. Mal au ventre aussi.
Quand nous sommes sortis de la cabane, les gamins qui jouaient nous ont regardé. Un des mômes a pointé vers moi son majeur tendu vers le ciel, les autres doigt repliés. J'ai rougi. Ils ont tous rigolé de bon coeur.
Nous avons retrouvé le petit vendeur de maïs. Avant de nous quitter, il a prononcé quelques mots que Mourad m'a traduit.
- Il a dit qu'avec la tache que tu as sur le derrière du maillot tout le monde sur la plage va savoir que tu viens de te faire niquer.
J'ai rougi et me suis sauvé pour me précipiter dans l'eau chaude et salée.

     Image associée Sylvie et Khaled nous ont retrouvés sur la plage en fin d'après midi. Ils étaient restés absents plus de trois heures. J'étais furieux de cette absence et meurtri par leur bonne humeur et leur connivence. Je tentais de deviner ce qui avait bien pu se passer entre eux. Sylvie avait les yeux brillants et semblait très heureuse. Elle n'arétait pas de plaisanter et de rire. On pouvait imputer son comportement sur le compte de l'herbe qui devait encore faire son effet. C'est la seule explication que je voulais lui trouver.
Réservant leurs confidences à plus tard, Mourad et Khaled ne se sont parlé ni en français, ni en arabe. Tout semblait parfaitement normal entre nous. Nous étions un groupe de quatre amis profitant de cet été tunisien. Ils nous restait encore six semaines de vacances.
Le soir, Sylvie et moi avons fait l'amour et cela a été une séance fantastique. Sylvie s'est totalement donnée. Moi aussi. Nos corps moites dans cette chaleur lourde se sont déchaînés l'un contre l'autre. Jamais nous n'avions baisé de cette manière.
A quoi ou à qui pensait-elle à ce moment? Je n'arrivais pas à le deviner, mais moi je pensais à cette queue qui m'avait enculé et à ces deux jeunes arabes qui s'étaient soulagés dans mon corps.
Je me demandais si mon sperme s'était mélangé à celui de Khaled dans l'intimité odorante de ma copine ou si elle l'a sucé aussi bien que je l'avais fait pour Mourad.
Et sa queue à lui, comment était-elle? Je ne savais même pas à quoi ressemblaient les deux queues qui m'avaient dépucelé le cul. Je ne les avais jamais réellement vues. Sylvie, s'était-elle laissé sodomiser aussi? Elle me l'avait toujours refusé et même cette nuit, je n'ai pas osé lui demander. Peut être l'aurait-elle accepté?.

QUINZE ANS APRES...Un ballon de cuir tout élimé est venu mourir sur mes chaussures bien cirées. Un des jeunes joueurs est venu le récupérer. Il respire le bonheur ingénu. Mais j'avais appris à mes dépens, qu'il fallait se méfier de l'ingénuité dans ce pays. Il m'a juste remercié d'avoir récupéré le ballon et est reparti jouer. J'ai quitté cette plage. Il me reste deux bonnes heures à tuer avant mon rendez-vous.
Je remonte la rue qui mène au centre de la ville. Il y a beaucoup plus de voitures qu'à l'époque. Ca sent l'essence et les épices. Les gens sont bruyants et pressés. Personne ne fait attention à moi. J'arrive sur la petite place cerclée de cafés. Beaucoup de monde sur les terrasses. Je sais qu'en été, tous les vendredi soirs, il y a une fantasia.
Nous avions assisté à l'une d'elle. Le spectacle se déroulait à la tombée de la nuit et il y avait un monde fou autour de la petite place avec une majorité de touristes. Le centre de la place était encerclé de torches qui s'ouvraient pour délimiter un passage au milieu de la rue principale. C'est par là que devaient arriver au grand galop, les cavaliers. Les torches étaient le seul éclairage de la petite ville et tous les autres quartiers étaient plongés dans le noir.
On entendait des cris et des coups de fusil au loin. Sylvie et moi étions côte à côte. Derrière nous Mourad et Khaled nous racontaient ce qui allait se passer.
- Regardez, ils vont venir de la rue.
La pression des spectateurs agglutinés contre et autour de nous, m'a séparé de Sylvie et très vite, je ne voyais plus que sa chevelure à cinq mètres devant moi. Mourad avait réussi à rester à coté d'elle. Khaled lui, était plaqué contre mon dos. Le spectacle allait commencer dans une dizaine de minutes. Il faisait très chaud et nous étions tous serrés les uns contre les autres.
Pour faire plaisir à Sylvie, j'avais accepté de mettre un large pantalon bouffant de couleur blanche. C'était un vêtement local que Sylvie m'avait offert. Le tissu était si fin qu'il en devenait transparent si je passais dans la clarté. Je me sentais ridicule dans cet accoutrement et c'est Mourad et Khaled qui se sont joints à Sylvie pour me convaincre de sortir ainsi vêtu.
Brusquement, sous un tonnerre roulant d'applaudissements et de cris, une douzaine de cavaliers ont déboulé à cheval pour occuper le centre de la place à grand renfort de coups de feu tirés vers le ciel, et le spectacle a débuté. Nous étions de plus en plus serrés les uns contre les autres, tassés comme des sardines, à tendre le cou pour voir quelque chose.
Moi, je n'ai rien pu voir, car dès l'arrivée des cavaliers, Khaled m'a saisi par les hanches, et a pressé son bas ventre contre mes fesses.
J'ai sursauté. Il osait faire cela au milieu de cette foule compacte. Il m'était impossible de me dérober à ses avances. Très inquiet, je ne cessais de regarder autour de nous. Personne ne semblait faire attention à ce que me faisait Khaled.
Brusquement en tournant la tête à plusieurs reprises, je me suis rendu compte que j'étais le seul touriste au milieu des autochtones. Nous étions encerclés par des arabes. Aucun touriste en contact direct. Les premiers, étaient pratiquement à trois ou quatre rangs autour de nous. J'étais le seul étranger au milieu d'eux et Khaled me pressait de plus en plus fort contre son bassin.
Khaled a parlé en arabe à ses deux coreligionnaires les plus proches qui ont rigolé en me jetant un coup d'oeil.
- "Chez nous, il n'y a que les courtisanes qui portent ce genre de pantalon.... Les putes quoi.... Et je leur ai dit que tu en étais une qui n'est là que pour offrir son cul...."
J'ai violemment rougi. Je ne savais plus ou me mettre. Impossible de me décoller de Khaled qui me tenait fermement contre lui.
Je sentais parfaitement la bosse de son sexe se frotter lentement contre mon cul. J'étais troublé et désemparé. Je voulais partir, mais il n'y avait aucune échappatoire. Les deux arabes à qui Kalhed avait parlé ont commencé à s'intéresser à ce que faisait Khaled. Ils m'ont regardé d'un drôle d'air, et j'ai baissé les yeux honteux et soumis. Je n'ai tenté aucun mouvement pour échapper à leurs caresses.
Cela faisait maintenant presque un mois que nous étions dans ce pays et après la séance de la cabane, tout s'était enchaîné sans possibilité d'échappatoire ni de retour.
Sylvie allait de plus en plus souvent fumer avec Khaled et je devinais parfaitement qu'ils ne se contentaient pas uniquement de fumer. J'avais maintenant la certitude qu'il y avait quelque chose entre eux, même si Sylvie ne disait rien.
Mourad lui, se dévouait pour me tenir compagnie pendant que Khaled se payait Sylvie et bien sûr, assouvir lui aussi ses envies. Au fil des jours, ils m'ont appris à me plier à tous leurs désirs et j'étais devenu un mec aussi obéissant qu'une de leur fatmas. Bien que plus jeunes que moi, ils m'avaient soumis à leur volonté autoritaire.
Au cours des séances, ils me demandaient de plus en plus de choses et j'allais de plus en plus loin dans l'abdication de toute rébellion et la soumission. C'est pourquoi, je ne me suis pas révolté le soir de la fantasia, quand j'ai sentis que la main de Khaled passait lentement dans mon pantalon et baissait l'arrière de mon slip sous mes cuisses.
Je me suis retrouvé fesses nues sous mon pantalon bouffant et transparent, en plein centre ville, cerné d'arabes, qui nous cachaient aux éventuels regards et formaient une barrière infranchissable autour de nous. Et parmi tous ces inconnus, deux au moins pouvaient voir ce que faisait Khaled plaqué contre mon dos avec ses mains dans mon pantalon de courtisane.
A un moment, Sylvie s'est tournée vers nous pour nous faire de grands signes de la main, bras tendu au dessus de la foule. Mourad lui a répondu de la même manière pendant que son autre main fouillait ma raie. Il faisait de grands signes à Sylvie pendant que deux de ses doigts sont lentement entrés dans ma raie serrée pour s'enfoncer sans aucun obstacle dans mon anus.
Rouge de confusion et de honte, j'ai serré les dents et baissé la tête. Le spectacle ne m'intéressait plus. Mon anus moite de sueur s'ouvrait sous la pression des doigts vrillés dans mon fondement. Il n'y avait plus besoin de salive. Les deux autres arabes ne regardaient plus la fantasia.
Autour de nous la foule criait des encouragements aux cavaliers. Je ne savais plus très bien ce qui se passait, ni où j'étais au juste. Un type était en train de me mettre deux doigts dans le cul au milieu de dizaines d'autres individus. C'était complètement fou.
Khaled a parlé en arabe à son voisin de droite. Un type bien plus vieux que moi, avec une fine moustache et des lunettes à monture dorée. Malgré la chaleur il portait un costume de ville avec une chemise blanche et une cravate.
La foule nous pressait les uns contre les autres. La musique lancinante et les coups de feu empêchaient toutes les discussions. Khaled devait me parler à l'oreille pour que je comprenne:
- J'ai dit à ce type que tu étais une vraie pute avec un trou bien ouvert....
Le type à moustache à regardé dans mon dos. J'ai compris que Khaled lui montrait ce qu'il était en train de me faire.
- Il ne voulait pas me croire quand je lui ai dit que je suis en train de te mettre deux doigts dans le cul.... Je suis sur que tu sens bien mes doigts dans ton cul et que ça t'excite de te donner en spectacle devant des inconnus hein Damia....


C'est Khaled qui avait décidé de féminiser mon prénom pendant nos ébats. Il avait commencé à le faire environ une dizaine de jours après la séance du bungalow sur la plage. Mourad avait dû lui raconter ce qui s'était passé, et lui n'était peut être pas encore avec Sylvie. C'était la première fois que nous étions seuls lui et moi. Je ne me souviens plus ou étaient les deux autres.
- Mourad m'a raconté ce que vous avez fait sur la plage.... Il m'a aussi raconté tout ce que tu acceptes....
J'ai baissé la tête.
- J'ai envie de te niquer pour voir..... Il paraît que tu as fait des sacrés progrès.....
Il ne voulait pas aller dans un des bungalow de la plage. Il voulait mieux connaître ou nous vivions.
- Je veux voir ou vous vivez Sylvie et toi....
Nous y sommes allés. L'appartement qu'on nous avait prêté n'avait rien d'une usine à touristes, trop chère pour notre budget. Il était situé dans un vieux bâtiment minable, en plein centre ville.
Les chambres étaient disposées sur trois étages, autour d'une cour intérieure, et la nôtre était au second. Dans la journée, il n'y avait personne car les appartements étaient loués par des gens de la ville qui travaillaient.
Khaled a rapidement visité les lieux. Sans aucun préambule, il a commencé à se déshabiller. Torse nu, il s'est assis sur le lit.
- Alors, c'est sur ce lit que tu la baises ?... T'as raison d'en profiter, c'est un super coup. A mon avis, y-en-a plus pour longtemps. Je suis sûr qu'il lui en faut plus.
Les mots m'ont fait mal par ce qu'ils sous-entendaient. Pas de doute ils avaient couché ensemble. Lui avait-il dit ce qui c'était passé entre eux et moi?
Il a levé sa jambe vers moi en pointant sa chaussure devant mon torse. Il portait des sandales noires.
- Approche et enlèves moi les sandales.... Allez vite, ne fais pas semblant de vouloir résister....
Je lui ai obéi. Il avait les pieds poussiéreux. J'ai été surpris de la corne qui recouvrait sa voûte plantaire. Certainement l'habitude d'aller pieds nus depuis l'enfance, les sports de combats, et un entraînement intensif.
C'est lui qui a ouvert son pantalon. Il portait le même slip noir à maille qui ne cachait rien de sa virilité encore au repos. Complètement hypnotisé par ses mouvements de félin, je l'ai vu se débarrasser de son dernier vêtement et se recoucher sur le lit.
Pour la première fois, j'ai réellement vu au grand jour son sexe circoncis encore au repos, avec un gland brun et des couilles lourdes plantées au milieu d'une forêt de poils noirs et très frisés.
Même au repos, son sexe me semblait imposant et en tout cas bien plus conséquent que le mien.
- Alors, c'est sur ce lit que tu baises avec Sylvie?
Il y avait de l'ronie dans sa voix, et en même temps, comme un soupçon de jalousie. Ses muscles jouaient souplement sous sa peau brune. Il avait un sourire inquiétant.
- Allez au pieu le francaoui.... A poil! Viens me montrer tes progrès....
Tête basse, je suis venu me coucher à plat ventre à ses cotés. C'était cette position de soumission que Mourad me demandait de prendre à chaque début de séance de baise.
Je suis resté jambes écartées et derrière relevé, attendant que son corps couvre le mien. Mais Khaled en voulait plus.
- Prends la même position qu'une femme..... Sur le dos, cuisses écartées et bien ouvertes....
Je me suis lentement retourné. J'avais une boule dans la gorge. Une envie de pleurer me bloquait la respiration. Je me sentais encore plus humilié dans cette position, et pourtant, et pourtant, j'ai ouvert mes jambes en les repliant légèrement. Exactement comme une femme qui s'ouvre pour accueillir son mec sur elle.
- Oui comme ça... C'est bien.... Si tu veux pas voir c'est pas grave... Laisse tes yeux fermés.... T'as pas une bien grosse bite.... C'est elle qui t'a rasé aujourd'hui?..... Réponds.... Il m'a frappé les couilles m'arrachant un cri de douleur.
- Non... Non... Je me rase tout seul...
Il s'est mis à genoux, assis sur ses talons, entre mes jambes repliées et bien écartées. Mais il en voulait encore plus.
- Ecarte tes fesses avec tes mains et montre moi bien ton trou de pédale... Je veux le voir en gros plan.......
J'ai obéi en passant mes mains sous mes fesses. Je me suis mis l'anus à l'air. Je lui exhibais mon cul.
- Il va falloir que tu te rases aussi la raie. Tu as encore des poils autour de ton cul...
J'avais les yeux humides de larmes. Kalhed a saisi sa queue dans sa main droite et s'est rapidement masturbé devant moi en crachant plusieurs fois dans le creux de sa main. J'ai vu son sexe grandir et s'ériger au dessus de mon ventre.
Quand il a estimé qu'il était prêt, il a lâché son membre tendu devant son ventre plat. Son gland mouillé regardait le ciel. J'étais subjugué par la taille de son pieu. Je ne comprenais pas comment un engin d'une telle taille avait pu entrer dans mon cul. Cela me semblait presque impossible. J'ai compris pourquoi j'avais eu tellement mal la première fois.
J'avais maintenant très peur de la suite. Lui, il s'en foutait complètement. Il m'a relevé les jambes pour les passer au dessus de ses épaules.
- Tiens tes fesses bien ouvertes..... T'as déjà niqué ta copine comme ça? Elles adorent cette position parce qu'elles sont bien offertes et que ça rentre bien profond.....
Il a pointé son engin devant mon anus dévoilé avant de se coucher sur moi, m'obligeant à relever mes genoux jusqu'aux épaules.
Vu ma position, ma raie s'était complètement ouverte. J'ai lâché mes fesses et son sexe bien mouillé a forcé le passage pour s'enfoncer lentement en moi.
    Jamais je n'avais senti une telle impression. On aurait dit que mon ventre allait éclater. Je me tortillais de douleur et arrêtai de respirer pendant la pénétration. Mais il était bien plus fort et me bloquait bien.
En réalité, je ne pouvais bouger que mon bas ventre et sans que je le veuille, je lui facilitais la pénétration. Ca demeure un mystère pour moi comment la douleur est rapidement montée avant de redescendre par palier au fur et à mesure des coups de reins qu'il donnait souplement. J'ai fermé les yeux, visage crispé et souffle haletant. Je devinais qu'il devait me regarder et savourer sa puissance de mâle.
- En quelques séances t'as le cul qui s'ouvre comme les putes du port.... Dés que je t'ai vu la première fois j'ai dit à Mourad que tu devais être une sacrée salope....
J'étais stupéfait que sa bite soit entièrement entrée aussi vite. Ce n'était que la cinquième fois que l'on me sodomisait et bien sûr, je n'avais jamais eu de relations de ce type auparavant. Et pourtant, une bite aussi grosse que la sienne arrivait à entrer assez facilement.
Les profonds mouvements qu'il donnait à son corps faisaient bouger le matelas. Pratiquement couché sur moi, il m'étouffait. J'étais plié en deux, mes genoux au niveau de mes épaules. Complètement cassé et jambes repliées au maximum.
Jamais un sexe n'avait étét aussi profondément enfoncé dans mon ventre et j'avais l'impression que mes intestins allaient remonter. Je serrais les dents en gémissant et lui, continuait d'enfoncer son pieu dans mon intimité élargie sans me quitter des yeux pour mieux apprécier le mal et le bien qu'il me faisait.
Il poussait de plus en plus fort. J'étais plié sous lui à la recherche de mon souffle. Quand enfin j'ai senti son bas ventre contre mes couilles, j'étais à deux doigts de l'évanouissement.
- Ton cul, il est meilleur que celui d'une femelle. Généralement les fatmas n'arrivent pas à la prendre entièrement dans leurs culs....
Il ne m'a pas quitté des yeux tout le temps qu'il m'a limé, et je gémissais comme une femme à chaque coup de boutoir. Son pubis tapait de plus en plus fort contre mes cuisses.
J'ai serré les jambes autour de sa taille. Cela l'a encore plus excité de me voir gémir et bouger sous lui.
Il s'est brusquement immobilisé pour se vider en moi. Pour la première fois, j'ai senti mon cul se remplir d'un liquide brûlant. Il a joui longtemps à grands jets avant de s'immobiliser.
Puis, il s'est brutalement retiré. J'ai enfin pu m'allonger sur le lit complètement pantelant. Je me sentais faible et j'avais mal au cul. Mon anus irrité me brûlait et son sperme sortait lentement de mon trou. J'avais comme la sensation que mon trou restait ouvert et probablement c'était vrai.
- T'es une vrai femelle toi. C'est Damia qu'on va t'appeler. ça te va mieux que Damien....
Il a ajouté que dorénavant c'est comme cela qu'ils m'appelleraient quand on serait seuls car maintenant j'était leur fatma.
- T'es pire que n'importe quelle nymphomane étrangère.
Il est resté à poil pour aller boire un verre d'eau. Son sexe lourd et à moitié tendu ballottait entre ses cuisses viriles. Il avait les jambes couvertes de poils noirs et bouclés ...

  NOTES :  ... D'où viennent les faiblesses de Damien ?  [ Influençable et imaginatif :"- Allez viens, tu ne vas pas le regretter " " Ils m'avaient dit que les français, ils aiment bien les gros zob des arabes"/ Ami du moindre effort : " - Nous sommes bientôt arrivés. Tu verras Damien, tu vas aimer"/Il ne soupçonne pas le mensonge  :"- Il y a deux boutiques. Une pour les hommes et une pour les femmes" Une confusion mentale savamment entretenue par Mourad et Khaled et...la shit : "-Tout est confus dans mon cerveau. Je n'arrive pas à comprendre ce qui nous arrive ni pourquoi cela nous est arrivé à nous".

 


D'où viennent les blocages de Damien ?  [ j'ai voulu les rejoindre. Mais je ne sais pas pourquoi, je ne l'ai pas fait / J'avais beaucoup de mal à parler. (que dire ?) /Mon visage me brûlait. J'avais envie de partir, mais en même temps, je ne pouvais pas bouger./Je me sentais sans force et comme la veille, incapable de lui résister. Je me suis laissé entraîner/ Il aurait simplement suffi que je me débatte, me batte ou que je crie. Quelqu'un aurait entendu. Serait venu.
Mais cela m'était impossible. Quelque chose me bloquait. Et encore aujourd'hui, je ne sais pas quoi.]  "- je sais aussi que je ne me révolterai pas. J'avais manqué de courage la première fois et les fois suivantes. Maintenant il était trop tard pour esquiver".  

D'où, hein ???   -lol-


commentaires :

Ces souvenirs empreints de nostalgie rappellent "Il était une fois en Amérique" avec Robert de Niro lorsqu'il revoit toute son adolescence...  

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Image associée pris à grandes goulées pour retrouver ses souvenirs rêvés et oublier le drame sous le POnt  de Brooklin

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Par DAMIA-DAMIEN - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 18 juillet 3 18 /07 /Juil 06:27

  19 cm : BM ou TBM ? Les dépositaires de gros pénis sont-ils si fortunés et vaniteux qu’on peut l’imaginer ?  

histoire, funny, vibrateur, sexualité oui, pas de pb je vais aller doucement !

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19 cm : BM ou TBM ? Les dépositaires de gros pénis sont-ils si fortunés et vaniteux qu’on peut l’imaginer ?

Que nous reste-t-il de Raspoutine, guérisseur débauché, assassiné en 1916 à la cour de Nicolas II de Russie ? Peu savent qu'il aurait soigné l'hémophilie du fils du tsar par imposition des mains et qu'il a sans doute été l'amant de la tsarine. Plus nombreux sont ceux qui colportent la légende de son imposant pénis de 29 centimètres, qui aurait été coupé lors de son assassinat.

Le membre, que de nombreux fétichistes ainsi que sa fille ont prétendu posséder, trône aujourd'hui au musée de l'Erotisme de Saint-Pétersbourg. Du moins le croit-on, la maison de vente aux enchères britannique Bonhams ayant déjà fait en 1994 l'expérience d'une fraude en acquérant un concombre de mer en lieu et place de la verge historique (le fait nous a été confirmé par la maison mère). Qu'importe, dans son titre Rasputin, le groupe disco Boney M., peu soucieux d'exactitude historique, l'a immortalisé comme "Russia's greatest love machine". Soulevant la question délicate et obsessionnelle de la taille du pénis et des avantages à être bien doté.

"Je rêvais de le découper ou de me faire opérer"

Inutile de revenir sur la sacralisation du phallus, qui a traversé les époques avec une vigueur inaltérée. Hantant la production artistique depuis les sociétés primitives jusqu'à la série américaine Hung, en passant par les priapes grecs, Cent ans de solitude, South Park et l'obélisque de la Concorde. L'imaginaire collectif affectionne les érections de qualité. Mais qu'en est-il IRL (in real life) ? Que se cache-t-il réellement derrière le terme "grosse bite", les filles s'évanouissent-elles de plaisir à la vue d'un bel organe ? Et leurs chanceux dépositaires sont-ils si fortunés et vaniteux ?

Certainement pas Felix, sujet britannique de 29 ans qui n'hésite pas à parler de handicap à propos de son sexe, dont il refuse de donner la taille exacte mais qui "dépasse largement le cadre de la normalité".

"Dès qu'il a commencé à devenir imposant, alors que j'étais adolescent, mon sexe est devenu un objet de honte", confie-t-il. "Aller à la piscine ou simplement porter un short s'est transformé en angoisse. Je rêvais de le découper ou de me faire opérer, je n'osais en parler à personne."

Des érections plus difficiles à maintenir

Même dans un pantalon normal, Felix a du mal à dissimuler sa vraie nature. Et lors des fouilles aéroportuaires, la même scène se reproduit inévitablement lorsqu'il est palpé par un agent croyant avoir mis la main sur un paquet suspect. Avec les filles aussi, la surprise laisse place à la perplexité. "Quand je rencontre une fille, je n'ose pas la prévenir, et passé l'effet d'éblouissement, je sens bien que ça la dégoûte." Pour assombrir le tableau, Felix ne connaîtra jamais la joie de pénétrer entièrement sa partenaire et avoue quelques problèmes à maintenir son érection.

“Un gros pénis demande en moyenne plus de carburant que les autres”, avance l’andrologue Ronald Virag, auteur de la bible sur le sujet, Le Sexe de l’homme. S’il faut en moyenne 133 ml de sang pour ériger un sexe moyen (10,84 cm au repos et 15,11 cm en érection), certains spécimens demandent le double. “On constate qu’un pénis ayant besoin d’un volume important conserve en général moins bien l’érection que les autres”, explique le spécialiste.

Les détenteurs d’un mégapénis sont rares et disposent pour se consoler (outre la chirurgie dans certains cas) du livre How to Live with a Huge Penis (2009, non traduit en français), bourré de trucs et astuces à leur intention.

Restent ceux qui sont suffisamment au-dessus de la moyenne pour se targuer d’en avoir une grosse. Au-dessus de 20 cm en érection, “une rareté” selon Virag, qui a “vu” plus de 15 000 hommes dans son cabinet (environ 1,8% des sujets selon les études). Ou à partir de 17 cm, soit environ 13% de la population concernée. Lionel, lui, avoue 19 cm de long et 6,5 cm de large. Il n’aborde pas les filles plus facilement, mais s’attend naturellement en se déshabillant “à de petites exclamations d’agréable surprise”.

“Je suis fier de mon zguègue, raconte le trentenaire, mais si on me demandait de me définir en trois points, je ne penserais pas à la taille de mon sexe.”

Il confesse une interdiction récurrente de pratiquer la sodomie et une récente petite amie à l’ouverture buccale insuffisante. “Un grand sexe ne donne pas plus de plaisir à la partenaire, c’est plutôt la largeur qui va compter”, explique Ronald Virag, qui rechute dans les chiffres : “Chez la femme, il y a 8 cm entre l’orifice et le col de l’utérus, plus 3 cm avant le cul-de-sac de Douglas (sic).”

"J'aurais préféré un mec moins bien équipé pour briser mon hymen"

Les demoiselles interrogées sur la question font généralement la différence entre leurs fantasmes et la pratique. Lou, “pas fan de grosse bite”, en donne un bon résumé :

“Le premier mec avec qui j’ai fait l’amour avait un truc vraiment très très impressionnant, aussi large que long. J’avais déjà vu des bites et joué à touche-pipi, donc je voyais bien qu’il s’agissait d’un modèle XXL. J’avais beau être tout à l’excitation du moment, je me suis quand même dit que j’avais pas trop de chance pour une première fois et que j’aurais peut-être préféré un mec un peu moins bien équipé pour briser mon petit hymen.”

L’avis des filles n’est pas ce qui compte le plus : les histoires de taille de bite sont plutôt des affaires de garçons. Bien plus que leur longueur en érection, ce qui tracasse les messieurs, c’est la longueur au repos, c’est-à-dire au vestiaire. “Ça ne m’a jamais donné plus d’assurance avec les filles, mon problème était plus visible, j’avais des boutons, raconte Nicolas, 29 ans, 20 cm et marié. Mais c’est plus un truc entre copains, je sors plus facilement ma bite en soirée que d’autres”, reconnaît celui que ses amis appellent Brad, pour “bras d’enfant”.

Bien membrés, plus flemmards au lit

“Même si Lacan a bien dissocié le phallus et le pénis, il reste pour les garçons un fort enjeu de pouvoir”, explique le psychanalyste Serge Hefez. Du coup, un garçon bien membré “va se sentir mieux armé dans la rivalité de vestiaire et pourra avoir une meilleure confiance en lui”.

C’est le cas de Gaspard : “Malgré toutes mes incertitudes, mes maladresses, je sais qu’à ce niveau-là, ça va. Qu’au moment de se déshabiller j’aurai les arguments.” “Même dans la vie de tous les jours, ça me donne plus d’assurance”, explique-t-il, certain que l’on peut reconnaître à leur attitude les garçons bien membrés, qui seraient pourtant selon lui plus flemmards au lit. Et même s’il n’a “jamais rencontré quelqu’un qui en avait une aussi grosse” que lui, il raconte : “Un jour, j’annonce la taille de ma bite à un mec qui cherchait un plan TTBM (très très bien membré – ndlr), je lui annonce mes 20 cm et il me répond, presque dégoûté : ‘Ah ouais non, laisse tomber, t’es juste BM.’ ”

Hugo Lindenberng  les iroc

 

Par LESINROCKS - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 15 juillet 7 15 /07 /Juil 08:23

    Image associéema vie d'esclave sexuel volontaire :    

 

 

Jeune diplômé de 23 ans, célibataire et aimant passer du bon temps, j'étais plus que désireux de m'ouvrir à ce type que j'ai rencontré sur ce site. Permettez-moi de clarifier en disant que c'était une relation volontaire entre le gars et moi. Nous nous sommes rencontrés en ligne sur Sexualkingsetling. Ce n'était pas une entente entre "un parrain" et un" filleul"à aider et protéger; non, non. Nous nous sommes rencontrés à travers ce site, mais nous avons rapidement pris nous-mêmes les choses en main. Fifty Shades of Grey n'est rien en comparaison. La saloperie que nous faisions était nettement plus sombre, mais lui était magnifique.

      Ce que nous avons aimé sexuellement a été d'un niveau élevé.  Contrairement à tous les autres parrains-protecteursv qui sont des  hommes dégoûtants, dégoûtants, addicts à la bière,  allant bientôt prendre leur retraite, ce mec était HOT. J'ai toujours été attiré par les hommes plus âgés, les hommes plus âgés comme celui-ci. Il était ma version réelle de Daniel Craig. Il avait la quarantaine, était très athlétique et avait un sourire parfait. Honnêtement je pensais n'avoir rien à perdre vu ce que j'étais socialement, et lui était plus que disposé à l'ouverture.
 

 
    Nos textos étaient non-stop et brûlants de désir, et, incroyablement vantard, j'ai dit que le sexe brutal me faisait jouir, et il m'a répondu: «J'aimerais t'attacher et te bander les yeux. D'abord te taquiner doucement et dans la seconde suivante fouetter tes fesses jusqu'à ce qu'elles deviennent rouge-vif. "Cela m'a excité au-delà de l'imagination. Jamais, dans toutes mes autres relations, un mec ne m'a donné cette sensation brutale et sensuelle dont j'avais si désespérément envie de faire l'expérience. Je n'en avais quand même aucune idée précise. J'étais complètement inexpérimenté dans ce monde à la fois sombre et sexuel.

 
Nous nous sommes rencontrés cette première fois dans un hôtel, où il m'a rapidement jeté contre le mur et m'a déshabillé. Avant que je puisse dire un mot, j'étais à genoux avec sa bite dans ma bouche. Tout est parti ce jour-là par des gifles sur ma gueule, et c'est après qu'il m'a baisé le cul. La première fois j'étais totalement choqué et abasourdi quand, après que la séquence de sexe brutal soit terminée, il m'a serré dans ses bras, m'a ramené au calme complet et m'a juste tenu dans ses bras en m'embrassant doucement sur la tête. Les mêmes bras qui m'avaient giflé au visage me calmaient maintenant et me faisaient me sentir en sécurité.
 

Je me suis rapidement trouvé obsédé par cette foutue relation  que nous étions en train de développer. Les sextos me maintenaient collé à mon téléphone entre les réunions. Moi : « j’étais dans mon bain et ça m’a fait penser à toi. On se voit ce soir ?   » Ses textos qui ont commencé avec «j'aime dominer»  et «je vais te lier les mains si tu essaies de résister» jusqu'à «si tu ne trouves pas le moyen de me faire jouir ... je vais te détruire» et "Je te veux pour une heure tout nu sur le lit, le corps impatient d’être pris toute la nuit... et te battre et te torturer." Cette première fois, comme il l'a dit, était "juste une mise en train pratique" pour ce qui allait venir. Ce qui allait arriver serait de subir beaucoup plus de brutalité et de sévérité. Nos R V  ont été déplacés à l'entrepôt qu'il possédait où il y avait une perche à laquelle je serais attaché de temps en temps. J'étais là, impuissant, dans un immense entrepôt abandonné où personne ne pouvait m'entendre crier, peu importe à quel point je criais fort. Oh oui, je criais fort ! Vous crieriez vous aussi si vous étiez battu à maintes et maintes reprises avec une ceinture  sur votre cul nu et votre dos. Cependant les vraies luttes étaient quand je n'étais pas attaché. Si j'osais bloquer un coup, je devais savoir que je morflerais 10 fois pire. Ce type était entraîneur sportif. Son corps athlétique avait été formé pour savoir comment tacler un adversaire. Je faisais la moitié de sa taille et rien de ce que je pouvais faire ne serait jamais suffisant pour lui porter un coup. Au lieu de cela, instinctivement je me protégeais de mes bras d'un poing énorme qui me frappait aux côtes, à la mâchoire, au dos, à la tête et à l'estomac et cela ne faisait que l'énerver davantage. Si je tombais à genoux     il me relevait par mes longs cheveux et me forçait à recommencer à zéro. Une fois, m'a giflé et j'ai bougé la tête et à la place j'ai été claqué dans les yeux. J'ai crié, "MON OEIL !! Je ne vois plus ! "Et sa seule réponse était," tu n'as pas besoin de voir. "Je ris de ce que je me rends compte à quel point j'étais fou de me mettre littéralement dans les bras d'un monstre dangereux.

  La semaine suivante, je répétais des excuses pathétiques à toutes les personnes que je rencontrais et qui me demandaient: «Pourquoi avez-vous un œil au beurre noir?!» Si seulement ils voyaient les taches noires et bleues éparpillées sous la chemise à manches longues que je portais au milieu de l'été. J'éprouvais une sorte de désespoir de garder cela secret pour tout le monde. Je défendais cet homme abusif en inventant des excuses à quiconque me demandait d'où venaient les bleus.

 
Je ne peux pas expliquer pourquoi j'ai été accroc à cette relation abusive. Pourquoi? Je n'ai eu aucun problème avec mon père. En fait, ma relation avec mon vrai père était et est toujours géniale. J'ai attiré des hommes à gauche et à droite, de vrais hommes qui voulaient me rencontrer ailleurs que dans un entrepôt, qui, eux, ne souhaitent pas que je me mette à genoux en mendiant de l'air après avoir été désespérément étranglé, leur queue dans ma gorge.

 
Je ne peux toujours pas répondre pourquoi. Pourquoi ai-je traversé tant de choses et si longtemps? Le cul-trou-à-jus, la bouche-bonne à baiser, et la frappe sans arrêt étaient des rutalités si intenses. Chaque fois il a poussé plus loin. Une fois, j'ai été attaché  à un bar avec des bracelets  en métal transformés en manchettes. Après avoir été fouetté pendant cinq minutes avec la ceinture, et en criant, il a attrapé mon cou, serrant si fort et de la voix la plus méchante que j'aie jamais entendu répéter encore et encore, "Tais-toi putain." ma tête a claqué à plusieurs reprises parterre comme il a attrapé mon cou et sans cesse m'a cogné comme une poupée de chiffon.

 Il a toujours dit que son but était d'aller jusqu'à ce que je pleure, mais je ne pouvais JAMAIS pleurer. Que ce soit ma propre tête foirée, ma capacité honnête à endurer la douleur, ou l'excès d'adrénaline que Dieu m'a envoyé à chaque fois que nous nous sommes rencontrés, je n'ai jamais pleuré même si tant de choses méritaient des larmes. Je me suis toujours demandé si j'étais le seul. Étais-je le seul garçon à être dégradée dans ce donjon / entrepôt? Étais-je le seul à revenir volontairement pour en  subir davantage ? J'étais le petit poucet qui marchait dans les bras du grand méchant ogre chaque fois. Je repense à la fille que j'étais et je me demande quel miracle m'a permis de survivre à ces heures passées à sa merci. Je repense au garçon que j'étais, et je suis désolé pour lui - son innocence et son cœur ont été volés et, en retour, il a reçu beaucoup de douleurs - mentalement et physiquement.

 
Je suppose que je ne saurai jamais si j'étais le seul, s'il y a un nouveau "moi" qui va là-bas, ou je ne saurai jamais non plus ce qui lui a traversé la tête à l'époque. J'ai finalement réalisé à quel point c'était fou. Je développais des sentiments pour une personne qui aimait me voir souffrir entre ses mains sans jamais un véritable sentiment d'affection. Quels que soient les anges qui me guettaient et qui m'ont fait partir, je leur dis «merci». Ce n'était pas facile de partir enfin, mais quatre mois plus tard, je l'ai fait. Cinquante nuances de gris ?  mon cul ! moi j'ai vécu la véritable affaire !
  
    Pourquoi regretterait-il son addiction ?

 

Par CAVAILLONGAY - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Mercredi 11 juillet 3 11 /07 /Juil 00:17

       CONSTRUIRE UN COUPLE SANS QUE L'AUTRE AIT L'IMPRESSION D'ETRE HARPONNE...trop de calcul, même sincère, nuit à la chose... 

...au final, à bien regarder, qu’importe que je sois le premier ou pas : je sais que Jérém a eu des aventures, beaucoup d’aventures, avant moi. Si cette arrière-boutique a été le théâtre d’autres gâteries,...   pas d'illustration : c'est trop bien décrit... 


  http://www.jerem-nico.com/-a137575094

   

  bogossitude ; un simple regard posé sur Jérém, et je me sens comme pris au piège par tant de beauté masculine. La beauté est un piège que la nature tend à la raison. 


  et l'impression qu'on passe tous par là, sauf chance inouïe 

Plus je le regarde, plus je me sens happé par le contraste : un p'tit con sexy dans une tenue d'une classe et d'une élégance folles : Jérem  p’tit con, en chemise cravate mais p’tit con quand même 

Lundi 06 août 2001

Le lundi matin de cette nouvelle semaine de vacances après mon bac, je me réveille de très bonne humeur, certain que mon bobrun va revenir, aujourd’hui encore. C’est bon de me dire que je suis à l’aube d’une nouvelle semaine de vacances, et d’une nouvelle semaine d’après-midis de plaisir et de complicité avec mon Jérém. Qu’est-ce qu’il me rend dingue ce mec !
Je repense à sa tenue de la veille, cet ensemble chemise cravate d’une élégance et d’une sexytude renversantes ; je repense à sa façon de porter cette tenue, avec son buste et son port de tête bien droits, son regard de fauve, ses mouvements à la fois précis et rapides, justes et avenants, gracieux mais bien virils, avec une classe qui passerait sans problème dans un palace ou un grand restaurant étoilé. Et ce sourire charmeur qui met forcément le client dans sa poche.

Jérém m'a toujours époustouflé par ses audaces : il aime le risque...le risque qui ne va pas avec les amours pépères...

  Ah!...son regard lorsqu’il m’a aperçu de l’autre côté de la route ; Ah son sourire incendiaire lorsqu’il m’a fait signe de le rejoindre. Ah à cette pipe, ah ce nectar de bogoss consommé dans l’arrière-boutique, pendant sa pause cigarette.
Jamais je n’aurais cru que Jérém aurait le cran de me proposer un truc pareil. Bien sûr, mon bobrun m’a montré à plusieurs reprises son goût pour le fait de s’envoyer en l’air dans des lieux insolites : je pense aux chiottes du lycée, qui ont connu plus d’une fois nos « révisions express », entre deux cours ; je pense aux chiottes de la Bodega, le soir du repas après le bac, entre deux parties de billard avec ses potes ; je pense aussi à la cabine des vestiaires à la piscine, après ce séjour à Gruissan pendant lequel, désespéré, j’avais cru l’avoir perdu à tout jamais ; je pense à d’autres vestiaires, ceux du terrain de rugby, un soir d’entraînement, après l’entraînement, à une pipe d’anthologie sur le banc des altères ; à une sodomie tout aussi fabuleuse, sur un banc de massage ; toujours les vestiaires, toujours ceux du terrain de rugby, après la finale du tournoi, avant qu’il parte fêter la victoire avec ses potes, au barbec’ chez l’entraîneur ; et, aussi, je pense à l’entrée de son immeuble, il n’y a pas si longtemps, le soir où l’on a failli se faire gauler par sa voisine.
Oui, mon Jérém et moi, nous nous sommes parfois donné du plaisir dans des lieux bien insolites, dans des situations très excitantes, et toujours sur son initiative. Mais sur son lieu de travail, pendant sa pause cigarette : ça, alors, je ne l’aurais jamais cru.
Quand je pense que tout est parti d’une question anodine de mon Jérém : « Tu veux boire autre chose ? ». Oui, une petite « imprudence » de langage qui a mis le feu aux poudres. Mais est-ce qu’elle était vraiment si anodine, sa question ?
J’ai trouvé ça furieusement érotique, l’échange à double sens qui s’en est suivi, avec des répliques bondissant de part et d’autre avec des enchaînements parfaits : et qui plus est, dans ce contexte, sur son lieu de travail ; et dans cette tenue, mettant scandaleusement en valeur l’éblouissante sexytude du serveur polisson ; un serveur chaud de la queue, capable de concevoir sur le pouce un plan diaboliquement excitant. A moins que je ne sois pas le premier à être invité à goûter à la cuvée spéciale « Nectar de Bogoss» dans l’arrière-boutique.
Et au final, à bien regarder, qu’importe que je sois le premier ou pas : je sais que Jérém a eu des aventures, beaucoup d’aventures, avant moi. Si cette arrière-boutique a été le théâtre d’autres gâteries, l’important c’est que je sois le seul et le dernier à y avoir eu accès, depuis une semaine au moins, et -je le crois sincèrement- pour longtemps. J'en suis encore à me poser les mêmes questions que du temps du collège, du lycée, des années de fac... 

Je suis heureux de me dire que s’il a voulu me proposer ce petit moment très sympa, c’est qu’il n’a pas pu attendre de me voir à la pause du lendemain : en clair, il n’a pas pu se passer de moi une seule journée. Quand je pense qu’il n’y a pas si longtemps, il m’aurait incendié rien qu’en me voyant approcher de la brasserie où il bosse !
Bien évidemment, je ne peux m’empêcher de me questionner au sujet des raisons de son changement, si soudain, si rapide, si radical. Qu’est-ce qu’il s’est passé dans sa petite tête pour que tout cela devienne possible, même ce qui était inconcevable peu avant ? Est-ce que c’est uniquement l’effet de mes mots, une semaine plus tôt, ou bien il y a autre chose ? Est-ce que la nuit passée avec Thibault a joué un rôle dans ce changement ?
Mais, en attendant, qu’est-ce que c’était excitant comme situation, qu’est-ce que c’était bon de le sucer dans la cave, entre le Bordeaux et le Tariquet ; oui, qu’est-ce que c’était bon notre complicité, à tous les niveaux. J’ai adoré ce qui s’est passé hier, tout comme j’ai kiffé ce qui s’est passé tout au long de la semaine dernière. Et lui aussi il a kiffé, je le sais.
    Alors, en me réveillant en ce lundi matin, je me sens de très bonne humeur ; et ce, malgré le temps maussade qui persiste sur la ville Rose ; quand on est amoureux, le soleil est en nous, c’est un soleil inépuisable qui réchaufferait une journée d’hiver au pôle Nord.
Il est 9 heures du mat : en général, mon beau mâle brun se pointe avant 15 heures : au plus tard dans 6 heures, 360 minutes, il sera là, et je le serrerai contre moi, je le couvrirai de bisous, et je le ferai jouir jusqu’à le rendre fou. Dans mon euphorie, je ne fais même pas cas du fait que le vent d’Autan s’est levé ; et qu’il souffle, il souffle, il souffle.

En début d’après-midi, le faible soleil semble avoir du mal à percer la grisaille. Maman vient de partir et je commence à me demander avec quelle tenue de bogoss mon Jérém va m’assommer cet après-midi. Je l’attends avec impatience, frémissant de connaître les bonheurs sensuels qui seront au menu du jour.
En attendant, je tente d’occuper mon esprit en lisant la suite des « Thanatonautes ». « L’empire des anges » est tout aussi prenant que le tome précédent, toujours aussi inspiré. Je suis complètement absorbé dans la lecture, lorsque la sonnerie de la porte d’entrée retentit dans la maison.
Il est 14h50 : à 10 minutes près, j’avais tout bon. Je referme mon bouquin sans même prendre le temps de noter la page, je traverse le séjour comme en lévitation et je me précipite vers l’entrée. Lorsque j’ouvre la porte, je manque de tomber direct à la renverse. Putain la gifle.
J’ai beau tenter d’accepter, faute de pouvoir l’expliquer, comment tant de bogossitude puisse se trouver concentrée en un seul et unique garçon ; j’ai beau me dire, en voyant son frère, que sa sexytude est juste une question de génétique (mais aussi de salle de sport, de rugby, et d’un style, d’une façon d’être qui n’appartient qu’à lui) : à chaque fois, à chaque rencontre, à chaque regard, je suis ébahi par un nouvel éclat de cette bogossitude ; un simple regard posé sur Jérém, et je me sens comme pris au piège par tant de beauté masculine.  

 

Fascination : La beauté est un piège que la nature tend à la raison.
Mon Jérém est là, devant moi : mais alors que je m’attendais à le voir apparaître dans sa tenue habituelle – t-shirt bien ajusté, casquette à l’envers, short et baskets : bref, la tenue de p’tit con sexy par excellence – je me retrouve face à un putain de bogoss en chemise, cravate, et pantalon noir : bref, la même tenue habillée dans laquelle je l’ai sucé la veille.
Mon regard se fige, tout mon corps se fige, j’ai l’impression que ma respiration et mon cœur vont s’arrêter.
Ah, putaaaaaain ! Je l’ai rêvé, il l’a fait ! J’ai envie de pleurer, envahi par de tant d’émotion. Oui, j’ai envie de chialer, sans savoir d’ailleurs pour quelle raison en premier : pleurer pour la beauté et la sexytude de cette tenue, tout simplement ; ou bien pleurer en pressentant les nombreux plaisirs que le simple fait de le débarrasser de cette tenue va me procurer ; ou encore, pleurer pour le fait que ce soit non seulement la première fois qu’il se pointe dans sa tenue de serveur, mais qu’il le fasse pile le lendemain où je lui ai dit :
« Qu’est-ce que tu es sexy avec ta chemise et ta cravate ! ».
Oui, je crois que ce qui me touche le plus, c’est le geste de mon bobrun : je lui ai dit que je kiffais sa tenue, et ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !
Encore faut-il connaître les véritables raisons pour lesquelles il en est ainsi, peut-être tout simplement il n’a pas eu le temps de se changer. Evidemment, il est bien tentant de penser que le bogoss l’a fait exprès pour me faire « plaisir », et/ou parce qu’il a flairé qu’il y a là encore moyen de planifier une scène torride dans cette tenue.
Chemise blanche toujours aussi bien ajustée, cravate longue et fine, pantalon noir bien moulant là où il le faut, baskets noires à semelle blanche : décidemment, mon Jérém dégage une classe infinie dans cette tenue, une tenue qui est la quintessence du code vestimentaire masculin. Et qu’est-ce qu’il fait « homme », mon Jérém, dans cette tenue : alors qu’il n’a que 19 ans ! Petit mec, déjà homme.
Plus je le regarde, plus je me sens happé par le contraste entre cette tenue habillée et les tenues dans lesquelles je suis habitué à le voir débarquer. En fait, je réalise que si mon beau mâle brun maîtrise à la perfection les codes pour incarner le parfait p’tit con sexy, il peut également afficher sans effort une classe et une élégance folles.
En fait il sait être les deux : un t-shirt, un short, des baskets, une casquette à l’envers et hop, ça y est, le voilà en mode « p’tit con sexy », prêt à me faire flancher au premier regard ; une chemise blanche, une cravate, un pantalon et des chaussures de ville : le voilà en mode classe internationale, prêt à… me faire flancher au premier regard aussi !
Mais ce qui est le plus fascinant, dans un mec comme Jérém, c’est que même lorsque l’élégance se manifeste, le côté p’tit con ne disparaît pas tout à fait, mais il est en quelque sorte transcendé.
Mais quelle que ce soit la « version » de mon Jérém, ce qui ne change jamais c'est son regard charmant charmeur, de braise, de baise. Ce qui ne change jamais c’est que ce mec, est le mec que j’aime.
Mon bobrun n’est pourtant pas le seul à avoir eu l’idée de soigner son entrée en scène. Moi aussi j’y ai pensé. Sous la chemisette estivale que j’ai passée sans attacher les boutons, j’ai glissé un débardeur blanc : je sais qu’il kiffe ça, il m’avait demandé de passer cette tenue pour son kif de la semaine dernière. Là non plus, ça n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Et ce qui me fait extrêmement plaisir, c’est de voir dans son regard un petit frémissement, un petit sourire coquin, me laissant penser qu’il a remarqué mon geste et qu’il l’apprécie.
Nos regards s’accrochent : dans ses yeux, cette étincelle que je lui connais si bien, une étincelle de mâle conquérant, assuré de son charme ; et aussi ce sourire coquin, insolent, impertinent, allumeur et brûlant qui crie, qui hurle le sexe ; ce sourire qui dit : « Laisse-moi rentrer, je vais te baiser ».
J’ai envie de lui à en crever ; et lui, p’tit con, en chemise cravate mais p’tit con quand même, me regarde, il sourit, il semble même se marrer de ce désir qui doit s’afficher comme en grandes lettres clignotantes dans mon regard et dans mon attitude. Comme un néon sur Time Square.
Je me décale pour le laisser entrer ; le bogoss franchit le seuil avec sa démarche souple, comme un beau félin mâle avançant dans le territoire qui est désormais le sien.
Je pousse la porte derrière lui, tout en prenant bien soin de la fermer correctement, ce coup-ci. [afin de ne pas se faire gauler ! ]
Je ne lui laisse même pas le temps de se retourner ; je me précipite sur lui, je passe mes bras sous les siens, et je le serre très fort contre moi, je plonge mon visage contre son cou.
J’aime par-dessus tout le contact avec sa peau, mais j’aime aussi le contact avec le tissu fin et doux de la chemise. C’est peut-être idiot, mais je trouve que ce tissu a quelque chose d’apaisant, de rassurant, c’est une vraie tenue d’homme : presque une définition d’« homme » par le vêtement.
Je plonge mon visage dans le col, avide de respirer l’odeur de sa peau, impatient de lui faire tous les bisous que je n’ai pas eu l’occasion de lui offrir la veille.
Le bogoss se laisse faire : et pendant que je couvre sa peau de bisous légers et insatiables, je sens sa respiration se faire de plus en plus profonde, ample, apaisée, comme une sorte de doux ronronnement de beau félin brun : comme s’il trouvait ça à la fois agréable et normal, comme s’il s’attendait tout simplement à ce genre d’accueil ; comme s’il était vraiment en demande de ces câlins et de cette tendresse.
Qu’est-ce que c’est beau de voir chaque jour son armure se fendiller un peu plus, ses barrières de glace fondre et disparaître. Bien sûr, pour l’instant, ce n’est que moi qui fais des câlins et des bisous ; mais il me laisse faire et il semble vraiment apprécier !
« Tu m’as manqué ! » je ne peux m’empêcher de lui lancer, fou de bonheur.
« Depuis hier ? » se moque le bogoss.
« Tu me manques toujours… ».
Je ne vois pas son visage mais je sens son torse parcouru par un sursaut, comme l’amorce d’un petit rire moqueur qui le dédouanerait de toute réaction à ce que je viens de lui dire. Le bogoss essaie de se cacher derrière la raillerie, mais je sais qu’il aime que je lui dise ça.

Faux cynisme, mais cynisme quand même :  

Je passe mes mains dans ses cheveux, je laisse pleuvoir des bisous dans son cou ; et je me laisse aller à mordiller ses oreilles, si belles, si tentantes.
« Non, pas ça, ça va se voir… » je l’entends rapidement me balancer, tout en pliant brusquement la tête sur le côté pour se dégager de ma bouche.
« Bah, et toi, tiens… moi aussi ça se voit… ma mère me l’a fait remarquer hier… ».
« De quoi tu parles ? ».
« Les marques que tu me laisses… ».
« Où ça ? ».
« Dans le cou, sur les oreilles… ».
« Fais voir… » fait le bogoss, intrigué.
Il se dégage de mon étreinte et me fait me retourner.
« Ah ouaissssss… » il s’étonne, pendant que son doigt passe pile à l’endroit le plus sensible.
« Oui, là… » je lui confirme.
« Il n’y a pas été de main morte le type… » rigole le bogoss ; dans le ton de sa voix, j’ai l’impression de sentir comme un soupçon de fierté, comme s’il kiffait l’idée de m’avoir marqué de son sceau.
« Ah, non… il n’y a pas été de main morte… c’est avec ses dents et sa barbe qu’il a fait ça… ».
« Tu lui as dit quoi à ta mère ? ».
« Je lui ai sorti une connerie… ».
« Elle t’a cru ? ».
« Oui, je pense… pourquoi ? ».
« T’as dû le sentir passer le type… » continue le bogoss sans prêter attention à ma question.
« Je ne te le fais pas dire… ».
« Ah ouaisss… ? Il t’a fait jouir ? ».
« Oh, putain, que oui… il m’a fracassé… ».
« T’as qu’à faire une réclamation… ».
« Ah, non, surtout pas ! ».
« Il t’a fait jouir ? ».
« Jamais un mec m’a retourné de cette façon… ».
« C’est rien par rapport à ce que moi je vais te faire aujourd’hui… » je l’entends me lancer sur un ton de défi, mais un ton amusé ; d’ailleurs, le défi n’est que contre lui-même, ce qui doit le flatter et pas qu’un peu.
« Je ne sais pas si tu vas y arriver… » je le cherche.
« A quoi  ?… ».
« A faire mieux que lui… » je le cherche.
« Tu vas prendre cher… » fait-il, en pressant et en frottant sa bosse déjà bien volumineuse par-dessus mon short, pile entre mes fesses.
Le bogoss passe ses bras autour de ma taille, ses mains sous mon débardeur ; elles remontent le long de mon torse ; comme guidés par une balise, ses doigts trouvent mes tétons, les pincent, les caressent. Sa langue se pose sur mon cou et glisse sur ma peau, juste en-dessus des marques encore sensibles ; sa barbe frotte, chatouille, excite ; elle insiste sur la frontière entre ma peau et la naissance de mes cheveux. Pile là où ça me donne les frissons les plus inouïs.
Je suis excité, je suis fou, je bande, j’ai envie de lui. Je suis amoureux.
Je sens que je ne vais pas tenir longtemps, je sens que je vais vite me retourner et lui arracher ses fringues : le fait est que, dans l’état d’excitation qui est le mien à cet instant, je ne donne pas cher de l’intégrité des boutons de sa chemise.
Oui, je crève d’envie de me retourner et de lui sauter dessus ; c’est une envie à l’évidence partagée car, alors que mes pieds sont sur le point de pivoter, le bogoss me fait retourner de son propre chef.
Me voilà face à son regard intense, un regard contenant comme un ordre sensuel de mâle dominant, et qui semble clairement annoncer : « viens, je vais te baiser ».

N'avoue jamais, jamais jamais ...1.

Dans son regard, je lis son envie, une envie qui pourtant ne s’exprimera pas si ce n’est pas moi qui vais la chercher : c’est comme s’il avait envie de m’embrasser mais qu’il attendait que ce soit moi qui prenne l’initiative… « viens… ».
Les secondes s’égrènent, nos regards se jaugent toujours ; chacun de nous deux attend que l’autre fasse le premier pas. Non pas que je n’aie pas envie de faire le premier pas : mais pour une fois, j’ai envie que ça vienne de lui. C’est toujours moi qui me jette sur lui, j’ai envie qu’il se jette sur moi, qu’il me montre son envie.
Je lui souris, avec un regard de défi ; il me sourit, avec son regard de baise. Je veux lui résister. Même si c’est inhumain de résister à ce genre de sourire brun et incendiaire.
Le bogoss attrape mon avant-bras et il m’attire vers lui. Nos visages sont si proches que je peux sentir son haleine aux arômes de bière et de cigarette, délicieux mélange pour mes narines. Nos visages sont si proches qu’il suffirait d’un tout petit geste pour que ses lèvres se posent sur les miennes. Je l’entends pousser un soupir, tout en levant les yeux au ciel, en signe d’impatience ; puis, son visage semble enfin approcher du mien. Mon cœur tape à mille, à dix-mille, mes yeux se ferment, ma respiration s’emballe, mon corps tout entier est secoué par un frisson insoutenable : car oui, pendant une fraction de seconde, je crois vraiment que le bogoss va enfin braver l’inimaginable, m’embrasser de son propre chef.
Pourtant, ce n’est pas ce qui va se produire. Au lieu de cela, ses lèvres attrapent ma lèvre inférieure et la mordillent, la tiraillent : c’est comme s’il réclamait des bisous qu’il ne sait pas aller chercher par lui-même. On dirait un jeune chien qui traîne un sac de croquettes encore scellé pour faire comprendre à son maître qu’il veut qu’on lui ouvre : insupportable. Et adorable en même temps.
J’ai bien compris le message, il va encore falloir que je prenne le commandement des « Opérations Câlins ». Mais ce sera à ma façon. Je dégage mes lèvres, je claque un bisou rapide sur les siennes, comme un baiser volé ; le bogoss a l’air surpris, mais il reçoit déjà un autre bisou volé ; il me regarde, amusé ; encore un bisou volé ; un autre, et un autre encore ; je veux le pousser à bout, lui donner envie de m’embrasser à son tour. En attendant, j’adore ce petit jeu. Et il adore aussi. Il a l’air amusé.
« Tu kiffes ? » je lui balance en le regardant droit dans les yeux.
« Vite fait… ».
« Tu peux m’embrasser aussi, c’est pas interdit… ».
« Je n’embrasse pas… je baise… ».
« Et tu fais ça divinement bien… mais j’aimerais vraiment que tu m’embrasses aussi… ».
Et là, je vois mon Jérém s’élancer vers moi : ses bras m’attirent à lui, mon torse est percuté par le contact chaud et musclé de ses pecs puissants ; puis, pendant qu’il commence à mordiller mon oreille, je sens une de ses mains se glisser à nouveau sous mon débardeur ; alors que l’autre tente de faire tomber ma chemisette. Je crois bien que le bogoss est en train de tenter de faire diversion.
Mais il ne m’aura pas comme ça. Je prends sacrément sur moi, mais j’arrive à le repousser.
« Fais-moi un bisou, avant… ».
« T’en as pas besoin… » il se moque.
« Allez, un bisou… et après je vais te faire jouir comme un fou… ».
« Suce… ».
« Un bisou d’abord ! » j’insiste.
« Tu me gonfles… ».
Le bogoss vient de prononcer ses mots sur un ton excédé dans lequel j’ai du mal à distinguer où s’arrête le véritable agacement et où commence la mauvaise foi ; un instant plus tard, il me claque un bisou rapide et percutant comme une gifle.
« T’es content ? ».
« C’est un bon début mais peut mieux faire… il faut de l’application et de l’entraînement… ».
« Tu rêves… ».
Le bogoss se jette une nouvelle fois sur moi, m’arrache la chemisette d’un geste prompt et adroit.  Il soulève mon débardeur et il attaque mes tétons.
Oui, il fait encore diversion ; mais à ce stade-là, je ne peux plus lui résister. Le fait est, qu’il caresse mes tétons, arme sensuelle non conventionnelle. Je ne peux rien faire d’autre que de laisser libre cours à mes envies : alors je l’embrasse, avec l’urgence de mon désir, de ce désir déchirant venant de chacune de mes fibres et criant à l’union sensuelle avec cette bombasse de mec. Ses lèvres sont toujours immobiles, du moins jusqu’à ce qu’elles laissent échapper une langue cherchant la bagarre avec la mienne.
Je porte ma main sur sa braguette, je tâte la raideur de sa poutre à travers le tissu souple de son pantalon noir. Je la sens, je la reconnais ; elle a vraiment envie que je m’occupe d’elle.
Une envie qui trouve écho dans les gestes précipités du bogoss : ses mains fébriles, impatientes se portent sur le nœud de sa cravate. Non, je ne peux pas lui laisser faire ça.
« Non, laisse-moi faire ! » je lui balance sur un ton à la fois ferme et désespéré, à mi-chemin entre un ordre et une supplication, alors que mes mains se pressent pour arrêter les siennes.
« C’est moi qui vais le défaire… » je précise devant son regard surpris.
Je ne sais pas faire un nœud de cravate, mais alors le défaire, je pense que je vais m’en sortir comme un champion. C’est pourtant d’une façon plutôt gauche que je cherche à déboucler le nœud serré. Les mains moites, tremblantes d’impatience, rendent mes mouvements terriblement maladroits.
« Tu t’y prends comme un pied… » fait le bogoss amusé.
Putain… quand j’étais petit, j’étais champion de Rubik’s cube… et là je n’arrive pas à résoudre un Jérém’s tie…
Je suis pressé par le temps, je sens que le bogoss est en train d’envoyer ses mains à la rescousse : et là, la petite bande de tissu finit par se défaire sous mes doigts affolés.
Je commence à la faire glisser autour du col de la chemise ; mais très vite, je me ravise : j’attrape l’autre bout, je rééquilibre des deux côtés et je laisse pendouiller les deux longueurs de part et d’autre de son cou, sur les pans de tissu encore boutonnés, mais pas pour longtemps.
Une « urgence » chassée, une autre se profile aussitôt à l’horizon. Je vois ses mains impatientes s’attaquer au deuxième bouton de la chemise ; mes mains repartent à l’assaut des siennes, les bloquent ; mes muscles tentent de contrer la puissance des siens. Je le regarde droit dans les yeux et je lâche :
« Attends un peu, ne sois pas si pressé ! ».
Ça me va bien de dire ça, alors que je suis, moi, plus que pressé : pressé de voir sa plastique de dingue, pressé de sentir les bonnes odeurs retenues par le tissu léger, pressé de voir si ses poils ont eu la chance de pousser ou s’ils ont été fauchés par un rasoir impitoyable.
Le bogoss semble d’abord me résister. Je m’approche un peu plus de lui, je souffle dans son cou, pile sur son petit grain de beauté, dans le petit V ouvert en haut de sa chemise, grâce au premier bouton défait. Je sens alors la tension de ses muscles cesser presque d’un coup. Mes mains peuvent lâcher les sienne et partir s’occuper des boutons encore attachés.
Le tissu de la bande verticale est doublé et assez rigide, il a l’air plutôt neuf, les fentes sont étroites ; le petit bouton glisse entre mes doigts affolés, je dois m’y reprendre à plusieurs fois rien que pour défaire ce premier petit verrou d’une belle série me séparant du bonheur d’accéder à son torse.
Lorsque je m’attaque au bouton suivant, je me rends compte que je ne suis pas au bout de mes galères ; le désir m’embrase, et mes doigts flageolants ne m’aident pas. Je dois vraiment m’y prendre comme un manche. Je commence à transpirer comme un malade. Je sens le bogoss s’impatienter et se marrer.
« Tu trembles… » il s’amuse, pendant que je me bats toujours avec ce bouton récalcitrant ; et il continue, pour se payer ma tête, en reprenant ma phrase de petit allumeur « je ne suis pas sûr que tu vas y arriver… ».
« Si, je vais y arriver… je pourrais faire sauter n’importe quel verrou pour te foutre à poil… ».
« C’est tout toi, ça… ».
« Plains-toi… ».
Le bogoss rigole sous la moustache.
« Mais ce sont des boutons anti viol ou quoi ? » je fais, toujours en galère.
« Je vais t’aider… » fait le bogoss.
Et là, joignant le geste à la parole, il renvoie ses doigts agacer mes tétons par-dessus le tissu de mon débardeur. Geste extrêmement plaisant, certes, mais pas le plus apte à m’aider dans ma tâche difficile.
« Tu triches… » je rigole.
« T’aimes pas ? ».
 « Ah, putain… c’est pas volé ! » je lâche lorsque ce maudit bouton cède enfin.
« Un bogoss comme moi, ça se mérite… ».
« Petit con, va… ».
Après l’effort, le réconfort, c’est l’adage qui le dit : alors, après avoir crocheté les deux premiers verrous de ce coffre-fort de bogoss, je décide de m’offrir une petite pause bien méritée. Je ferme les yeux et j’attrape les deux bouts du col de la chemise et le les écarte, tout en plongeant mon nez et mes lèvres à l’intérieur.
La première sensation qui monte à mon cerveau et vrille mes neurones, ce sont les effluves de mec qui se dégagent de sa peau chaude : odeur à la fois de propre et de bon, de douche et de peau, de déo et de mec ; surtout, petites odeurs de mec, si intenses, accumulées au fil des heures dans l’espace clos d’une chemise élégante.
Et lorsque le bout de mon nez et mes lèvres atterrissent enfin sur sa peau, dans la vallée entre ses deux pecs rebondis, ils trouvent un comité d’accueil de rêve : c’est avec un bonheur immense que je retrouve les mailles de sa chaînette de mec posées sur une surface où la nature semble bel et bien continuer à reprendre ses droits. Je suis tout simplement fou. Et mes yeux réclament déjà leur part de bonheur. Ainsi, je m’éloigne un peu pour contempler le spectacle.
Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!! Contrairement à ce qu’il avait annoncé samedi, le bogoss n’a pas rasé ! Le CSPB, le « comité pour la sauvegarde du poil de bogoss » dont je suis membre honoraire, est très satisfait…
 « T’as pas rasé finalement… » je ne peux m’empêcher de lui notifier.
« Bah, non… ».
« C’est juste magnifique… ».
« Si tu le dis… ».
« Merci d’avoir laissé pousser… ».
« J’ai eu la flemme de couper… ».
« Laisse pousser juste une fois jusqu’au bout, tu pourras toujours couper plus tard… ».
« On verra… ».
Mais déjà ma langue se délecte de ce contact doux et agréable, rassurant et masculin. Mon Jérém frissonne. Je sniffe une dernière bouffée d’odeur de torse de bogoss et je cours terminer mon casse. Je m’attaque au bouton suivant, alors que ses mains se faufilent à nouveau sous mon débardeur.
Contre toute attente, ce nouveau verrou se montre un peu plus coopératif ; ou alors, c’est que je deviens bon à ce petit jeu. Plus que trois étapes avant d’accéder à la salle du trésor ; enfin, au chemin du trésor, au chemin du bonheur. Bouton suivant, quelques difficultés, mais rien de grave. Plus que deux.
Une nouvelle pause s’impose ; pause au cours de laquelle mes mains se faufilent sous le tissu, caressent ses pecs, agacent ses beaux boutons de mec bien saillants, tâtent la puissance de sa musculature ; pause au cours de laquelle, mes doigts écartent grand les deux pans de la chemise, alors que mes lèvres, ma langue et mon nez se baladent à volonté, caressent, lèchent, hument insatiablement sa peau mate, chaude, parsemée de petits poils doux, adorables.
Le bogoss n’a même plus l’air pressé ; au contraire, il semble adorer ces petits préliminaires.
En cherchant à faire sauter à l’aveugle les deux derniers boutons de la chemise, mes doigts effleurent au passage l’alignement diabolique des petits poils reliant son nombril à son sexe, ainsi que l’élastique de son boxer qui dépasse légèrement du pantalon.
Un jour, je me suis dit qu’il n’y a pas plus beau spectacle que celui de voir un bogoss ôter son t-shirt ; un autre jour, j’ai trouvé que voir mon bobrun ôter son t-shirt en vue de l’amour, avec moi, c’était vraiment le top ; le lendemain, j’ai trouvé qu’en fait, le chef d’ouvre absolu c’était le fait d’ôter moi-même le t-shirt de mon bobrun avant l’amour.
En cet instant, je me rends compte qu’il faut que je revienne une nouvelle fois sur mon échelle de valeurs. En fait, je réalise que le meilleur des spectacles, un spectacle tout simplement divin, c’est celui qui s’intitule : « Ouvrir lentement la cravate et la chemise de mon bobrun en vue de l’amour ».
Insatiables, mes doigts continuent sur leur lancée : ils défont sa ceinture, sa braguette, font glisser son pantalon et son boxer sur ses cuisses.
Je suis à genoux devant lui, en train de le pomper avidement, les yeux rivés sur ses pecs et ses abdos finement poilus qui se dévoilent au gré des ondulations des pans de sa chemise, au fil de ses coups de reins se mélangeant à mes va-et-vient fougueux ; les yeux rivés sur les deux bouts de sa cravate noire qui pendouillent de part et d’autre et qui s’agitent eux aussi, comme un compteur mesurant l’intensité de nos plaisirs.
Oui, je le suce, animé par l’urgence de le faire jouir au plus vite, de goûter une fois de plus à son jus de petit mec. Sa main maintient saisit ma nuque : et le bogoss envoie quelques bons coups de reins qui, sans être forcément très violents, n’en sont pas moins bien puissants.
« Viens, on monte… » fait mon Jérém à un moment, tout en dégageant sa queue de ma bouche, en remontant son boxer et son pantalon, et en prenant le chemin de l’escalier devant moi.
Je suis intrigué par ses mots, curieux de ses intentions : pourtant, ce qui me touche le plus, c’est son attitude, son aisance, comme s’il était vraiment chez lui.
J’ai tout juste le temps de refermer la porte de la chambre, que déjà le bogoss tombe sa chemise, défait la ceinture et le bouton de sa braguette ; puis, il s’arrête et il me regarde fixement.
Une fois de plus, je vois en lui l’attitude du mâle conquérant, sûr de lui, de sa force, de sa puissance, qui sait que sa virilité parle pour lui ; un mâle qui, en fait, n’a rien à faire pour me soumettre à ses envies : juste me regarder et défaire le bouton de sa braguette. Exactement comme il l’a fait.
Je suis à nouveau à genoux devant lui. J’ouvre le zip, et je retrouve son boxer blanc bien rempli ; je pose mes narines sur le tissu, j’hume les bonnes petites odeurs de queue qui s’en dégagent ; j’agace son gland à travers le tissu. Impatient, le bogoss finit par libérer la bête de sa prison de coton et par la présenter directement entre mes lèvres.
Et c’est pile à cet instant que la sonnerie de la porte d’entrée retentit à nouveau dans la maison. Impatient de recommencer à donner du plaisir à mon bobrun, je décide de ne pas y prêter attention. Ça doit encore être cette cassecouilles de voisine, pas question que ses conneries me détournent de ce moment de bonheur. Oui, tout peut attendre, ou presque, face à l’urgence de sucer mon bobrun.
Hélas, je viens tout juste de reprendre sa queue entre mes lèvres, que ça sonne à nouveau, et de façon plus insistante.
« Merde… » je laisse échapper, me souvenant soudainement que maman m’a donné pour consigne de ne pas rater le facteur, car elle attend un recommandé important.
Me voilà contraint à l’inimaginable, quitter la queue de mon mâle brun.
« Bouge pas, je reviens… ».
Je passe la tête par la fenêtre et je vois le facteur qui s’apprête déjà à remplir l’avis de passage.
« Bonjour, je lui lance… ne partez pas, j’arrive… ».
Me voilà contraint à l’impardonnable, laisser mon Jérém en plan, la queue tendue en l’air, ce qui me frustre horriblement ; avant de descendre, je prends une nouvelle fois rapidement sa queue entre mes lèvres, je l’avale jusqu’à la garde. Je le sens gémir de plaisir.
Je me redresse aussitôt pour aller voir le facteur.
« Celle-ci, on ne me l’avait encore jamais faite… » se marre Jérém.
« Tu ne perds rien pour attendre ! » je lui lance, taquin et canaille, pendant que je passe la porte de la chambre.
Je descends les escaliers quatre à quatre, je signe le reçu ; j’attrape l’enveloppe, je la balance sur le meuble à l’entrée. Je remonte les escaliers tout aussi vite, je fonce dans ma chambre ; et là, une nouvelle, puissante claque visuelle m’attend.
Voilà le bogoss assis sur ma chaise de bureau, installé à côté de la fenêtre, en train de fumer une cigarette ; assis, ou plutôt abandonné, le dos incliné sur le dossier, tout pecs et abdos saillants, le bassin bien en avant, les cuisses musclées écartées, une jambe nonchalamment allongée, l’autre plié, de sorte que le mollet de cette première est presque parallèle à celui de l’autre jambe ; son poignet droit, lorsqu’il n’est pas à proximité de ses lèvres pour lui permettre d’inspirer sa dose de nicotine, vient s’abandonner sur l’accoudoir ; ainsi, la main droite retombe négligemment sur l’avant, tenant la cigarette fumante.
Pendant mon absence, le bogoss en a profité pour se débarrasser de tout vêtement. Ou presque. En effet, une casquette rouge, la mienne, qu’il a attrapée sur l’étagère, cache une partie de son anatomie : les doigts de sa main gauche sont en effet occupés à une mission plutôt insolite : celle de maintenir ma casquette rouge non pas sur sa tête, non, mais sur sa queue !
Le petit con me regarde fixement, la tête légèrement penchée sur la droite ; il affiche ce regard de tueur sexy qui pue le sexe, l’air fier de sa trouvaille, une attitude qui est pure provoc : « Alors, mec, tu veux enlever la casquette, hein, tu veux voir ce qu’elle cache ? ».
Puis, son petit sourire se fait narquois, son attitude insolente, presque arrogante : c’est lorsque ses doigts quittent la casquette, la laissant en équilibre instable, pour aller glisser dans les cheveux et les ramener vers l’arrière.
Putaaaain de p’tit mâle allumeur, provocant, effronté, exhibant ce physique de p’tit con à hurler !
Son attitude toute entière est un appel clair et irréfutable à aller le sucer sans autre forme de procès.
Ça ne rate pas : je sens instantanément monter en moi une puissante, brûlante, déchirante envie d’être à ses genoux ; envie furieuse d'être front collé à ses abdos, soumis à ses coups de reins de p’tit mec ne pensant qu'à son plaisir ; envie sauvage de satisfaire son plaisir à lui, de n’être que l'objet de son plaisir, de le laisser exprimer toute la puissance de sa virilité, de procurer à ce corps de p’tit mâle parfait le plaisir le plus absolu qu'il mérite ; envie de le faire rugir son orgasme, comme si seul comptait cet orgasme, et l’ivresse de me sentir étouffé de sa queue, la gorge brûlée par son jus incandescent. Envie de boire sa semence à m’en rendre ivre.
Je m’approche de lui, je me glisse entre ses cuisses, impatient de faire voler la casquette ; je tente de la dégager, mais ses doigts la retiennent fermement.
De plus en plus impatient de lui faire plaisir, j’attrape la visière pour découvrir sa queue au plus vite : mais ses doigts s’emploient toujours pour m’en empêcher. Le bogoss a envie d’autre chose.
Je n’insiste pas, j’attends de connaître ses intentions. Un instant plus tard, ses doigts font reculer un peu la toile, en découvrant l’arrondi de ses couilles.
Voilà ce qu’il veut. Alors, je ne vais pas me faire prier. Je me penche, je pousse un peu plus la casquette, je découvre entièrement ses bourses, jusqu’à la naissance de sa queue ; et je me délecte à humer et à lécher ses couilles, comme il se doit, lentement, doucement.
Le bogoss semble vraiment apprécier les caresses que je destine à ses boules bien rebondies et bien pleines. Je le sens de plus en plus excité : preuve en est que, dans la foulée, c’est lui-même qui balance la casquette, et il commence à se branler.
Un instant plus tard, je porte ma main à la rencontre avec la sienne, demande silencieuse de prendre sa place : une demande qui est satisfaite sans vraiment opposer de résistance.
Je saisis fermement son manche entre mes doigts : c’est tendu, doux, chaud, puissant, ça remplit ma main et ça me fait un bien fou ; j’entreprends de le branler lentement, tout en agaçant ses tétons à tour de rôle.
Lorsque je le prends en bouche, Jérém a un sursaut d’excitation.
Je le pompe et je malaxe ses pectoraux, je tâte ses épaules charpentées, se biceps musclés, ses pecs fermes, son cou puissant, ses tétons bien saillants ; je parcours inlassablement la fermeté de sa musculature, comme pour m’imprégner par le toucher de la beauté extrême de cette plastique de fou.
Je le pompe et son parfum séduit mes narines avec toute sa puissance.
Je le pompe et ses doigts se faufilent dans l’arrondi de mon débardeur, avec le but de rendre fous mes tétons.
Je le pompe et la vue plongeante sur ses cheveux bruns, sur ses pectoraux, sur ses abdos ondulant au rythme de sa respiration calme et régulière me donne presque le vertige.
Je le pompe et je sens sa respiration s’accélérer, devenir de plus en plus bruyante.
Je le pompe et, très vite, je sens son corps se raidir sous la vague puissante de l’orgasme.
Je le pompe et j’accueille avec bonheur les quelques bonnes giclées puissantes de son pur nectar de mec.
Lorsqu’il revient à lui, le bogoss s’abandonne de tout son poids sur le dossier de la chaise, cherchant l’inclinaison maximale, tête vers l’arrière, épuisé ; j’adore sentir que je l’ai rendu fou de plaisir. Je m’assois par terre, entre ses jambes, j’appuie ma tête contre sa cuisse, le visage si proche de sa queue.
Le bogoss attrape son paquet de cigarettes, qu’il a laissé sur le radiateur à côté de la fenêtre et il en extirpe une cigarette un peu différente de toutes les autres. Il la coince entre ses lèvres, il tente de l’allumer, il doit insister : c’est le genre de cigarette qui ne prend pas tout de suite. Lorsqu’il arrive enfin à la démarrer, une épaisse fumée blanchâtre s’en dégage, à l’odeur si typique. Le bogoss en tire une longue taffe ; puis, pendant qu’il l’expire lentement, il porte le tarpé sous mon nez, il me propose de le partager avec lui.
Je n’en ressens pas particulièrement le besoin, j’accepte plus pour ne pas refuser ce partage que pour envie de planer : sa présence me fait bien assez planer, sans besoin d’en rajouter. Je tire une petite taffe, j’expire à mon tour et je lui rends son tarpé. Le bogoss recommence, il tire dessus deux ou trois fois et il me tend à nouveau le bout fumant.
Je prends une nouvelle inspiration, plus profonde cette fois-ci. La fumée brûlante envahit mes poumons, elle m’est à la fois désagréable et séduisante. La fumée en elle-même ne me plaît pas, mais je commence à ressentir les effets apaisants, la petite ivresse de ce petit fourrage magique.
Je tire une deuxième taffe et je passe à nouveau le tarpé à mon Jérém : je l’entends tirer dessus une fois de plus. L’air de rien, ses doigts se posent sur mes cheveux, les caressent doucement. Tout se passe en silence, mais tout semble si limpide entre nous à cet instant encore.
« Merde, ça s’est éteint… » fait le bogoss.
« Tu reprends à quelle heure ? » je me renseigne.
« J’ai le temps… pas avant 18 heures… ».
« T’as une longue pause aujourd’hui, c’est cool… ».
« J’ai un paquet d’heures à récupérer… ».
Soudainement, mes narines sont happées par l’odeur de jus de bogoss qui se dégage de son gland si proche. Instinctivement, je tourne la tête. Sa queue mi-molle est si proche, si tentante. Qu’est-ce qu’elle me fait envie, cette queue.
« J’ai envie de toi… » je ne peux m’empêcher de lui glisser.
« Encore ? ».
« Oui, j’ai encore envie de toi… » je réponds, tout en tournant la tête et en le reprenant en bouche.
« Ah, ouaisss… » je l’entends s’exciter, dès que ma langue commence à s’enrouler autour de son gland.
« Ouaisss… » je lui confirme, en quittant sa queue pour le regarder droit dans les yeux.
« Bah… alors… » fait-il, avant de s’arrêter net.
« Alors quoi ? ».
« Alors, montre-moi comment tu as envie de moi… ».
« Comment ça ? ».
« Vas-y, montre-moi dans quelle position t’as envie d’être à moi… ».
Une bonne étincelle lubrique brille et brûle dans son regard brun. Non seulement le bogoss est partant, mais il me demande de quoi j’ai envie. Fabuleux.
Je me relève, je m’allonge sur le lit, sur mon dos et je lui lance :
« Viens… ».
Je le regarde approcher, monter sur le lit, se faufiler entre mes jambes.
« Viens sur moi… ».
Jérém semble d’abord hésiter ; puis, il finit par s’allonger sur moi, et son bassin glisse sur le mien, sa queue frôle la mienne. En appui sur ses bras, les mains plantées sur le matelas d’une part et d’autre de ma tête, sa chaînette pendouillant au-dessus de mes pecs, le bobrun me regarde droit dans les yeux.
« Tu veux que je te prenne comme ça ? ».
« Allonge-toi, j’ai envie de te sentir contre moi… ».
Jérém semble s’impatienter, se moquer de ce que je lui demande. Pourtant, il finit par fermer les yeux et se laisser glisser complètement sur moi, son torse épousant lentement le mien.
Je porte une main dans son dos, je le serre fort contre moi, je porte l’autre sur son cou ; petit à petit, je sens sa tête glisser dans le creux de mon épaule. Je pose des bisous dans son cou.
« Je suis tellement bien là… » je lui chuchote à l’oreille.
« Je croyais que tu voulais te faire défoncer… ».
« Aussi… mais c’est tellement bon de te sentir contre moi… ».
« Ouaisss… mais moi je ne suis pas venu pour enfiler des perles… ».
Et là, en joignant le geste à la parole, le bogoss se relève ; il attrape mes chevilles, écarte mes jambes. J’ai envie de jouer avec lui, avant de jouir avec lui. D’un geste sec, je replie mes genoux : pris par surprise, le bogoss n’a pas l’occasion de contrer mes mouvements, je dégage facilement mes chevilles. Je me retourne, je m’allonge sur le ventre, jambes écartées, prêt à accueillir mon mâle.
« Ah, c’est comme ça que tu veux ? Je croyais que tu kiffais me mater pendant que je te baise… ».
Il n’en faut pas plus pour que je ressente monter en moi une envie décuplée de lui faire plaisir, en lui offrant justement sa position préférée.
« C’est vrai, j’adore ça… mais je sais que tu kiffes mieux en levrette… ».
« Ma foi, c’est pas faux… ».
« Je l'ai bien vu la semaine dernière, quand tu m'as fait ton kif… ».
« T’as aimé mon kif, hein ? ».
« Ah putain, que oui… et toi, t’as aimé le mien ? ».
J’ai tout juste le temps de terminer ma question que déjà la réponse n’a plus d’importance.
Ses mains saisissent mes fesses, les écartent ; sa langue se faufile dans ma raie, elle y glisse franco, elle rencontre mon ti trou, elle fait du forcing très musclé pour s’y insinuer : je sais qu’elle prépare la voie pour l’assaut de son manche. Je frissonne.
« Jérém, j’ai vraiment envie de toi… ».
« C’est de quoi que t’as envie ? » fait le bobrun en s’allongeant sur moi.
« J’ai envie de toi… ».
« T’as envie de te faire tringler ? » il me chuchote à l’oreille, sur un ton libidineux. C’est jouissif.
« Oh, oui… autant que tu veux… ».
Sa musculature puissante domine mon corps, sa raideur masculine titille mon ti trou, son souffle chaud brûle ma nuque et mes oreilles : il me fait languir. Et il me rend dingue ; envie de lui faire des choses de dingue ; envie de lui dire des choses de dingue :
« Je veux être envahi par ta queue, j’ai envie de te sentir passer, j’ai envie de te sentir en train de me tringler… j’ai envie de te sentir prendre ton pied de mec… ».
« T’as faim de ma queue… ».
« J’ai la dalle… j’en ai besoin… ».
« Ça fait à peine deux jours que je t’ai baisé… ».
« Tu peux pas savoir comment c’est long… ».
« T’es déjà en manque ? ».
« Vas-y, prends-moi ! » je coupe court.
Le bogoss se relève, il saisit à nouveau mes fesses, il les écarte à fond.
« T’aimes ça… » fait le bogoss en visant ma rondelle avec son gland.
« J’adore ça… parce que c’est toi ! ».
« Ah ouaisss… » il me retorque, alors que la pression de son gland se fait de plus en plus forte.
« Tu fais ça comme un Dieu… ».
Et là, je sens mes chairs se détendre sous l’effet de la présence du mâle qui se presse pour faire valoir ses droits. Le bogoss me pénètre lentement ; son gland glisse en moi, sa queue m’empale, me remplit, me possède.
« C’est de ça que t’as envie ? ».
« Oui, tu me rends fou… ».
Le bogoss s’abandonne sur mon dos et commence à coulisser en moi, tout en recommençant illico à mordiller mon oreille. J’ai gardé le débardeur blanc pour lui faire plaisir, je ne vais pas le regretter ; ses doigts jouent avec, glissent dessus, se faufilent dessous, jouent avec mes tétons.
« Elle est bonne ma queue ? ».
« Si tu savais… tu peux même pas imaginer comment tu me fais mouiller… ».
« Oh si j’imagine bien… ».
« Non, je te promets… vas-y, touche… tu vas voir l’effet que tu me fais… ».
« Oh putain, c’est trempé ! » il s’exclame, alors que sa main vient de saisir ma queue.
« Voilà l’effet que tu me fais ! ».
Mais déjà ses mains attrapent mes hanches, m’obligeant à me mettre à quatre pattes, sans même que sa queue quitte ma rondelle. Le bogoss recommence à me limer avec puissance ; ses deux mains saisissent fermement mes épaules, ses biceps travaillent pour donner de l’appui à ses coups de reins, ses va-et-vient sont comme des coups de bélier assenés avec l’intention de s’enfoncer de plus en plus profondément en moi. Son gland recule jusqu’au au bord de ma rondelle ; puis, il s’enfonce à nouveau, rapidement, sa queue glisse jusqu’à la garde. Bonheur absolu de sentir ses cuisses claquer contre mes cuisses, ses couilles frapper lourdement mon entrejambe et mes couilles à moi.
« J’adore quand tu fais ça… » je ne peux m’empêcher de laisser échapper, presque dans un état second.
« De quoi ? ».
« Quand tes couilles claquent bien contre mon entrejambe… ».
« Ah ouaissss… ».
Et là, le bogoss y va carrément franco, ses coups de reins se font plus rapides, ses coups de boules encore plus percutants. Il me défonce. Et je couine de bonheur.
« Tu prends ton pied, là, hein ? » me lance Jérém : dans sa voix, je sens de l’excitation, de l’emportement animal, sensuel, de la fierté de mâle ; mais aussi le reflet de mon propre plaisir sur le sien.
« Ah, putain, que oui !!! Oui… oui… oui… je prends mon pied ! » j’exulte.
Le bogoss commence alors à me branler.
« Et là ? ».
Bien sûr que je prends mon pied ; bien sûr que j’aime me faire branler par mon bobrun. Mais j’adore par-dessus tout lorsqu’il me branle une fois qu’il a joui, ou juste avant : parce qu’il a envie de me voir jouir à mon tour, ou parce qu’il sait que ma jouissance va amplifier la sienne, à tous les niveaux ; j’adore jouir grâce à sa main, mais lorsque ma plus grande jouissance, celle que sa virilité sait si bien me procurer, retentit encore en moi ; en me branlant, sa main vient alors appeler en moi une toute autre envie, une envie « comme un mec » ; une envie qui, pendant le plus clair de nos ébats, est totalement éclipsée par le plus exquis des bonheurs, celui de m’offrir corps et âme au plaisir du plus bogoss de l’univers.
Mais à cet instant précis, pendant que mon beau mâle brun est en train de coulisser en moi, de me faire vibrer de mille jouissances, j’ai besoin de me concentrer sur mon plaisir de passif pour en apprécier toutes les nuances, pour me régaler de toutes les saveurs, pour ne rien rater des sensations fabuleuses que le simple fait de le sentir prendre son pied sait m’apporter.
« Tu vas me faire jouir si tu continues comme ça… vas-y, caresse-moi juste sous le débardeur… » je finis par l’aiguiller.
Sa queue me comble, me chauffe, me fait sentir à lui comme jamais ; ses deux mains travaillent mes tétons : nos corps parfaitement emboités se donnent mutuellement un plaisir délirant.
Je suis comme hypnotisé par les bruits des frottements de nos corps l’un contre l’autre, par la percussion de ses couilles sur mon entrejambe, par la cadence de nos respirations haletantes, de nos soupirs de plaisir ; je suis happé par la vibration, la résonnance, la symphonie de nos bonheurs sensuels. Je suis comme groggy de plaisir.
Les bruits qui montent par la fenêtre ouverte, le vacarme de la circulation dans la rue, les quelques bribes de conversations perdues sur le trottoir, m’arrivent comme étouffés ; tout comme la caresse du vent d’Autan qui fait bouger les rideaux et effleure nos peaux.
Oui, les bruits ordinaires du quotidien se mélangent à l’extase d’un moment de plaisir infini qui n’appartient qu’à nous deux, à l’insu de toutes ces gens qui s’agitent dehors, tout en étant à des années lumières de s’imaginer que, à quelques mètres d’eux et de leurs énervements, deux garçons sont en train de se faire du bien, vraiment du bien.
C’est beau d’être emporté au point de se dire que le monde peut se déchirer dehors, et cela ne nous concerne pas, car nous sommes bien à l’abri ; mieux que ça, nous sommes carrément seuls au monde, seuls avec notre bonheur qui nous fait sentir forts, en sécurité, ce bonheur qui seul sait nous apporter la présence de l’être aimé, cette présence et ce bonheur qui nous suffisent en tout et pour tout.
Le bogoss me chevauche en silence, et en puissance. Ses doigts n’arrêtent pas de jouer avec mon débardeur, de me caresser tantôt par-dessus, tantôt en dessous : décidemment, ce petit bout de coton blanc semble vraiment lui faire de l’effet.
Son goût persistant dans la bouche, la puissance de ses coups de reins entre mes fesses, son odeur de mâle qui imprègne mes narines et ma peau, mon corps et mon cerveau secoués par le plaisir qui retentit de fibre en fibre, de neurone en neurone, je ne peux m’empêcher de lui balancer, ivre de lui :
« T’es vraiment un putain de mec, toi… c’est bon de se faire défoncer par un mâle comme toi… t’es vraiment très actif, très puissant… et t’arrives à enchaîner… et en plus tu aimes vraiment ça… t’es vraiment fait pour ça… ».
Le bogoss ne dit rien mais je sais que son ego est flatté.
En attendant, mon ti trou et mes tétons sont les brasiers d’un feu qui me ravage de fond en comble : je pourrais même avoir déjà joui, je ne m’en serais peut-être pas rendu compte. Je suis dans un état second. Putain de mec…
« Ah ce cul… » je l’entends lâcher à un moment.
« Tu l’aimes, mon petit cul ? ».
« Il est fait pour se faire baiser… ».
« Il est fait pour te faire jouir… ».
« Je vais jouir, t’inquiètes… ».
« Tu vas me gicler dedans, hein ? ».
« T’en as envie, hein ? T’as envie que je te fourre ton cul bien chaud… »
« Ouiiiii ! Remplis-moi de ton jus de bogoss ! ».
« Ah, putain, c’est bon… » je l’entends soupirer, complètement emporté par son plaisir.
Je sais que ça le rend fou, et ça me rend fou.
« Tu prends ton pied, là ? » j’ai besoin de lui demander.
Sa réponse, ne sera autre que La meilleure des réponses :
« Je vais jouir… ».
« Vas-y, fais toi plaisir… ».
« Je vais te fourrer le cul… ».
« Oui, fais-moi ton cadeau de mec… ».
« Je vais te remplir… ».
« Ouuiiiiii !!! ».
« Prend ça et ça, et ça… » fait le bogoss, en hurlant son plaisir ; dans sa voix, la rage et la violence de son orgasme ; quel bonheur d’imaginer que chacune de ses exclamations est la traduction sonore d’une bonne giclée qu’il est en train d’envoyer bien au fond de moi.
Dès sa jouissance passée, le bogoss s’abandonne sur mon dos de tout son poids. Lorsque j’amorce le mouvement pour m’allonger à la recherche d’une position plus confortable, le bogoss semble reculer son bassin pour se déboiter. Je porte mes mains sur ses cuisses, pour l’inviter à me suivre, tout en lui chuchotant :
« Reste en moi, s’il te plaît… ».
Le bogoss suit le mouvement et s’abandonne sur moi, épuisé et sa bouche revient instantanément agacer mon oreille ; l’écho de son plaisir fait toujours vibrer sa respiration, emballe les battements de son cœur, rend ses gestes nerveux, ivres.
Puis, de but en blanc, je l’entends prendre une immense respiration et s’exclamer, dans une profonde expiration, comme une délivrance :
« Ah putain, jamais je n’ai joui aussi… ».
Ses mots s’arrêtent là, comme un coup de frein impromptu à un élan qui a dû lui paraître soudainement trop risqué.  Le silence qui suit est assourdissant. La frustration, insupportable.
Puis, très vite, comme s’il se trouvait mal à l’aise, le bogoss se retire de moi, se lève, il repart fumer à la fenêtre.
Je le regarde en train de fumer, l’épaule appuyée au montant de l’encadrement de la fenêtre ; et je suis happé par son dos, son cul musclé, ses cuisses puissantes, ses mollets de sportif.
« Alors, le défi est relevé ? » je l’entends me balancer à brûle-pourpoint.
Il me faut un petit instant pour comprendre qu’il fait référence à ma petite blague de tout à l’heure sur le « type » qui m’a fait des marques dans le cou ; oui, il me faut un petit moment pour réaliser de quoi il parle, d’autant plus que mon esprit tout entier bute désormais inlassablement sur ce début de phrase tronquée, comme un orgasme raté : « Ah putain, jamais je n’ai joui aussi… ».
« Grave, tu te surpasses à chaque fois ! » je trouve le moyen de le flatter, lorsque je comprends enfin le sens de sa question.
Je crois bien que le bogoss joue encore les diversions : ce qui n’apaise pas pour autant ma curiosité implacable. Si bien que, bien avant que sa cigarette ne soit arrivée au bout, je ne peux m’empêcher de lui demander :
« T’as jamais joui aussi ? ».
« Aussi quoi ? ».
« T’as dit que t’as jamais joui aussi… ».
« Je ne sais plus… ».
Il m’énerve.
« Ça t’arracherait la gueule de dire que t’as pris ton pied comme jamais ? » je feins de m’emporter, à moitié agacé.
« Ça va les chevilles, toi ? » fait-il avec son rire moqueur.
Mon bobrun est peut-être champion dans l’art de la diversion ; mais moi je suis en train de passer maître dans l’art de changer de fusil d’épaule. Nouvelle stratégie : flatter son ego de mâle, tout en frappant avec les mêmes armes que l’ennemi.
« J’ai adoré tout ce que tu m'as fait pendant ton kif de l’autre jour, c'était puissant, c'était bon et… ».
« Et… ? » fait le bogoss, curieux.
« Tu vois, c’est chiant les phrases coupées… ».
« T’as adoré comme je t’ai baisé… » fait le bogoss, sûr de lui.
« J’ai adoré, oui… ».
« Ça tu aimes, te faire baiser… ».
« Me faire baiser par toi… ».
« Je te baise bien… ».
« Ca n’a jamais été aussi bon que pendant ce kif… et depuis ce kif… ».
« Je t’ai baisé comme toutes les autres fois… ».
« Non, c’était différent de toutes les autres fois… »
Le bogoss se tait. Je décide d’y aller franco :
« Tu m’as baisé et fait l'amour en même temps… ».
« Si tu le dis… ».
Le bogoss finit sa cigarette, l’écrase sur le rebord de la fenêtre et jette le mégot dans la poubelle à côté de mon petit bureau. Il s’étire. Il se retourne, il s’étire encore, tout en portant les mains derrière la tête ; les aisselles finement poilues se dévoilent, ses biceps se gonflent, ses tatouages avec, ses pecs se bombent, les abdos se tendent. Nos regards se croisent. Il est beau à pleurer.
Jérém revient s’allonger sur le lit, à côté de moi. Je cale ma tête sur ses abdos. Il pose sa main sur mon épaule. Nous restons ainsi, en silence, pendant de longs moments.
« T’as kiffé hier dans la cave, alors… ? » j’ai envie de tester un peu plus notre complicité.
« A ton avis ? » fait le bogoss, sur un ton nonchalant.
Le bogoss est en train de se caresser la queue ; lorsque je me retourne, elle est à nouveau bien en forme.
« T’as encore envie ? » je le cherche.
« A ton avis ? » fait-il à nouveau, moqueur.
« Je t’excite, alors… ».
« Tu ferais bien de venir me sucer… » fait-il en titillant à nouveau mon téton.
« Je t’excite ? ».
« Tu me gonfles… ».
« Ca, je sais… tu me le dis assez souvent… mais quoi d’autre ? ».
« Tu me fais… ».
« Allez, lâche le morceau… ».
« … rien du tout… » assène le bogoss, en se marrant dans la moustache.
« Si tu viens chaque après-midi, c’est que je dois bien de faire de l’effet… ».
« C’est ça… » fait le bogoss, mais sur un ton tellement appuyé et dans lequel je ne saurais pas discerner l’affirmation de la raillerie.
« Ah, tu vois, c’était pas si compliqué ! » je décide de le féliciter.
« T’emballes pas et viens me sucer, j’ai pas toute la nuit… ».
[Vouloir sans vouloir, accepter sans se l'avouer... ]  

 

Un instant plus tard, j’approche mon nez et ma bouche de la queue de ce mec « à qui je fais de l’effet » : je ne peux pas résister à son injonction de le sucer encore. Mais d’abord, je ne peux résister à la tentation de me faufiler entre ses cuisses et de descendre le long de ses bourses, jusqu’à rencontrer sa jolie rondelle que j’ai délaissée depuis un si long moment. J’ai envie de lui faire plaisir, vraiment plaisir.
Titiller l’intimité ultime de mon bobrun c’est aller à la rencontre de mille bonheurs sensuels ; poser ma langue sur son petit trou et le sentir instantanément frissonner ; sentir sa main se poser lourdement, instamment sur ma tête, pour me forcer à y aller franco, m’encourager à bouffer son petit cul sans ménagement ; le sentir gémir, trembler, se tordre de plaisir ; le voir plier les genoux, planter les pieds sur le matelas, bien écarter ses cuisses, m’offrir son intimité sans plus aucune pudeur, pour que ma langue s’y insinue et le fasse vibrer de plaisir ; sentir sa main me retenir, alors que j’émerge un instant pour reprendre mon souffle, le sentir réclamer ce contact interdit et plaisant ; le sentir dangereusement excité, la main en train de branler sa queue gonflée à bloc, les veines bien apparentes, le gland bien rouge ; sentir qu’il est à deux doigts de jouir ; et ce, juste parce que je lui ai apporté ce plaisir que moi et moi seul lui ai fait découvrir.
Lorsque j’arrive enfin à me dégager de la prise de ses mains qui voudrait me retenir encore pour que je m’occupe de ce petit plaisir exquis, je m’installe sur le flanc, positionné pour le sucer par le côté. Très vite, je trouve cette position bien agréable ; ce que j’ignore encore, c’est qu’elle peut être aussi « dangereuse ».
Au gré de mes mouvements, mes genoux et mon bassin remontent vers l’oreiller, et je finis par me retrouver presque tête bêche par rapport à mon bobrun.
Mon bobrun que, sans doute sous l’effet du petit détour de ma langue dans son entrecuisse, amplifié par le tarpé, je sens chaud comme la braise.
Et là, alors que je continue de pomper avec l’envie de précipiter sa jouissance, je sens sa main attraper ma queue et commencer à la branler lentement. Puis, quelque chose de nouveau se produit : je ressens un étrange contact sur mon gland, comme une caresse légère… chaude… et… humide ; une caresse qui se répète une fois, deux fois, trois fois.
Me voilà incrédule, abasourdi en essayant de tenter de comprendre ce qui est en train de se passer. Je suis tellement étonné que je tourne instinctivement mon regard ; et là, je vois mon Jérém, le visage tout proche de mon gland, les lèvres entrouvertes.
Comme happé par mon mouvement, son regard se tourne presque instantanément vers le mien ; pendant un instant fugace, ses yeux sont ceux d’un enfant qui s’est fait choper avec la main dans le pot de confiture. Mais très vite, son regard se décroche du mien, comme pour le fuir, ce qui constitue une première absolue ; sa main quitte ma queue, le bogoss se laisse tomber lourdement le dos sur le matelas.
C’est là que je réalise que, sans même m’en rendre compte, j’ai arrêté de le sucer. Je me sens gêné, je sens mon Jérém gêné, je panique : tout ce qui me vient à l’esprit à cet instant c’est qu’il me faut trouver quelque chose pour faire cesser cette gêne, faute de pouvoir l’effacer. Je le reprends en bouche et je recommence à le sucer, comme si de rien n’était.
Peine perdue. La magie de l’instant est rompue. Très vite, le bogoss tend ses abdos, relève son torse ; sa queue quitte ma bouche, ses mains m’attrapent, me font tourner sur le dos ; un instant plus tard, il atterrit à califourchon sur moi ; il attrape un coussin, il le glisse sous ma tête ; ses gestes sont fermes, rapides.
Sa queue se presse entre mes lèvres ; je la laisse rentrer et il commence à me baiser la bouche. En appui sur ses genoux, le bogoss se tient bien droit, ce qui a pour effet de faire ressortir ses pecs de façon assez spectaculaire. Ses va-et-vient sont amples, puissants ; comme s’il cherchait le chemin le plus court pour l’orgasme ; comme s’il voulait réaffirmer son statut de petit macho actif pur et dur, comme pour effacer ce petit moment de faiblesse qu’il regrette déjà.

[RETOUR DE L'ANGOISSE :]
>Mais putain, Jérém ! Pourquoi c’est si difficile d’assumer ce que tu es, tes envies ! [pensé-je.] 
Oui, la magie de l’instant est bel et bien rompue : mais ce qui me fait le plus peur c’est que, au fond de moi, je sais qu’il n’y a pas que la magie de cet instant qui risque d’être compromise. Je suis happé par l’angoissante sensation que ce petit « accident » puisse être de taille à remettre en question plein de choses, et notamment toutes les avancées des derniers jours.
Quelques bons coups de reins, et de nouvelles giclées chaudes se répandent dans ma bouche ; avec ce goût, si à mon goût, si fort, si doux, si apaisant. Avec cette attitude que je trouve, en revanche, pas du tout rassurante.
Un instant plus tard, le bogoss s’abandonne sur le lit à côté de moi, en position demi assise, les épaules appuyées à la tête de lit, la respiration haletante, les pecs et les abdos ondulant au gré des mouvements de son diaphragme. J’ai terriblement envie de le serrer dans mes bras : cependant, son regard perdu dans le vide, son silence insistant, m’en dissuadent.
J’avais espéré – pendant que ses giclées chaudes percutaient mon palais et que de bons râles de jouissance s’échappaient de sa gorge – je m’étais dit que cette nouvelle jouissance en mode « mâle dominant », aurait le pouvoir de détendre mon bobrun. Je n’ai pas l’impression que ce soit le cas.
Le bogoss attrape le bout de son tarpé sur le radiateur et il le rallume ; il tire dessus plusieurs taffes, sans m’en proposer. Alors, c’est moi qui lui en demande.
« Je peux tirer un dernier coup ? » je m’entends lui lancer. J’ai envie de retrouver un peu de notre complicité de tout à l’heure.
Le bogoss tire une dernière fois dessus, avant de me tendre un chichon désormais réduit à sa simple expression.
    Je l’entends alors lâcher froidement.« Je dois y aller… »
« Déjà ? ».
« Il est 17h40… » il me fait remarquer, sur un ton presque agacé.
Le bogoss s’arrache du lit et attrape ses vêtements. Il passe ses chaussettes. Puis, le boxer blanc. Un instant plus tard, il est déjà en train de fermer sa braguette et de boucler sa ceinture, comme un rideau qui tombe lourdement sur la scène de nos ébats fougueux et complices.
Je le regarde s’habiller, tout en l’écoutant s’habiller, avec ces bruits caractéristiques, le coton qui glisse sur la peau, le cliquetis de la boucle de ceinture, le crissement du cuir sur le cuir, le bruit léger des chaussures qui épousent le profil de ses pieds.
Le bogoss attrape sa chemise par le col ; le mouvement est rapide, le bras droit est passé en premier, alors que le reste du tissu part loin derrière son dos sous l’effet de son mouvement ample et rapide ; comme dans une chorégraphie millimétrée, l’autre bras s’élance pour capter l’entrée de la deuxième manche pile au moment où celle-ci retombe à sa portée ; les deux bras repartent ensuite vers l’avant, les épaules ont un mouvement de rotation ; le tissu caresse déjà ses bras, tombe parfaitement autour de son cou, de ses épaules, les pans atterrissent en douceur autour de son torse sculpté ; le bogoss remonte le col, y glisse la cravate défaite ; il attrape son portable, son paquet de cigarettes, les fait disparaître dans ses poches.
J’ai tout juste le temps de passer un short que je le vois s’apprêter à sortir de ma chambre, sans me regarder, en me lançant un « Bye » plutôt laconique.
Il repart la chemise encore ouverte, le col remonté et deux bouts de la cravate pendouillant de chaque côté de son cou, comme un mannequin dans une pub pour un parfum de marque ; mais aussi, comme pressé de quitter ma chambre, et ma compagnie.
Je le suis dans les escaliers, torse et pieds nus. Je ne veux pas qu’il reparte comme ça. Je sens que ça ne va pas. Je sens que dans sa tête, ce petit truc auquel il s’est laissé aller, ça le tracasse. Je dois trouver le moyen d’« arranger » ça. J’ai besoin d’un sourire, j’ai besoin de savoir que demain il reviendra.
Nous sommes désormais dans l’entrée.
« Et merde… » je l’entends pester, lorsqu’il se rend compte qu’il a fermé sa ceinture sans passer sa chemise dedans. Erreur de petit con, trop habitué au concept vestimentaire t-shirt, permettant de passer le bas tout en laissant le torse dans sa nudité le plus longtemps possible ; c’est d’ailleurs son habitude, en se rhabillant, de couvrir son torse en dernier.
« Jérém attends… » je tente de le retenir.
« Quoi ? ».
Je le sens tendu, perturbé : ça m’arrache le cœur de voir que son visage a perdu ce beau sourire incandescent des derniers jours. Je le sens impatient de partir, et je ne veux pas qu’il parte comme ça.
Je m’approche de lui, j’écarte les pans de sa chemise toujours ouverte, je le prends dans mes bras, je cherche le contact magique de son torse musclé, à la peau douce et bien chaude.
« Viens là… » je tente de l’apaiser en le serrant fort contre moi.
« Allez, Nico, il faut que j’y aille ! » fait le bogoss en se dégageant de mon étreinte.
Oui, son torse est bien chaud, mais Jérém, lui, est froid et distant. Mais putain… tout ce qu’on a vécu depuis une semaine, ça ne peut pas se gâter comme ça… c’est pas possible !
C’est avec une tristesse et une angoisse grandissantes que je le regarde défaire à nouveau sa ceinture, sa braguette, que je revois le boxer blanc refaire une dernière, petite apparition.
Je le regarde fermer sa chemise, bouton après bouton, avec une vitesse et une aisance qui font écho par contraste avec la maladresse avec laquelle j’ai galéré à les défaire deux heures plus tôt.
Je le regarde passer sa belle chemise dans le pantalon, refermer la braguette, sa ceinture.
Je regarde ses doigts adroits combiner les deux bouts de la cravate pour réaliser un nœud parfait, le tout en une poignée de secondes, avec une assurance d’artiste, fingers in the nose.
Je le regarde finir de s’apprêter, devant le miroir de l’entrée. Le bogoss ne semble pas se rendre compte d’un petit détail : sa chaînette de mec manque au tableau de sa perfection masculine. Je suis à deux doigts de le lui faire remarquer mais je décide sciemment de me taire : il a dû la perdre dans la chambre, je vais la chercher tranquillement après son départ. Ça nous fera un sujet de conversation pour demain. Ou, au pire, cette chaînette sera un prétexte pour se revoir, si jamais, comme je le pressens, les choses devaient à nouveau se compliquer entre nous.
Le col rabattu, le premier bouton ouvert, le nœud un peu desserré, le bogoss passe ses doigts dans les cheveux pour les ramener vers l’arrière : le voilà prêt à l’emploi, classe et sexy à la fois, impeccable. Nos regards se croisent. Le sien a l’air désorienté. Dans un geste très rapide, le bogoss soulève les sourcils, comme une charmante diversion, comme un effort inutile pour cacher ce malaise dont il n’arrive pas à se défaire.
J’ai de plus en plus envie de lui sauter dessus. Il est beau à pleurer. Je suis fou de lui.
Je le regarde glisser une cigarette entre les lèvres et poser la main sur la poignée de la porte d’entrée. Il me manque déjà.
« Jérém… » je tente de le retenir une fois de plus, désespérément, en l’attrapant par le bras ; avant de continuer « c’est trop bon ce qu’on vit depuis une semaine… tu es tellement… tellement… adorable… et… je… je… je… ».
J’ai soudainement le réflexe de freiner ma langue, alors qu’elle était partie pour balancer ces trois petits mots qui riment si bien avec Jérém ; trois mots qu’elle porte sur son bout depuis très longtemps, mais qui ont besoin du bon moment pour être dits et, surtout, pour être entendus. J’ai l’intuition que ce n’est vraiment pas le cas à cet instant précis. Alors, je me rattrape de justesse :
« Je… suis si bien avec toi… ».
Une phrase qui resonne dans ma tête et dans mon cœur avec la même intensité que si je lui avais dit « Je t’aime ».
C’est un cri du cœur qui me laisse vidé de toute énergie, la poitrine qui tape à tout rompre, la respiration coupée ; un cri qui n’a d’écho que le silence assourdissant de son destinataire, et son regard comme assommé, ébahi, figé.
Les secondes s’enchaînent et son silence devient gênant, insupportable.
« Tu ne dis rien ? » je finis par tenter d’obtenir une réaction de sa part.
« Je dois y aller… ».
« C’est tout ? ... Je dois y aller ? » je m’emporte.
« Ne te monte pas la tête, Nico… » je l’entends lancer froidement, le regard absent.
La douche est glaciale.
« Je ne me monte pas la tête, mais je voudrais juste savoir où est-ce qu’on va tous les deux… parce que moi… moi je ne demande pas mieux que d’être à toi, et juste à toi… ».
« Je dois y aller… » fait-il en mode disque rayé. Un bobrun en mode disque rayé est un bobrun qui est en train de se refermer sur lui-même.
« On se voit demain ? » je tente de me rassurer.
Je voudrais tant entendre en guise de réponse cet « On verra », accompagné d’un sourire charmant, comme la promesse inavouée de retrouvaille ; je voudrais tant retrouver cette réponse et ce sourire magique auxquels il m’a habitué depuis quelques jours. Mais ce sourire, hélas, a disparu.
« J’en sais rien… » je l’entendrai lâcher, le regard fuyant, avant d’ouvrir la porte pour de bon et de se jeter dans le mouvement de la ville.
La dernière image que je retiens de mon bobrun à la fin de cet après-midi, ce sera son regard crispé, mal à l’aise. Il ne me reste qu’à le regarder s’éloigner avec sa démarche bien mec, jusqu’à ce qu’il disparaisse au détour d’une traverse.
Je regarde mon Jérém s’éloigner dans la rue, et j’ai l’impression de le voir s’éloigner de moi à nouveau, me fuir.
Le vent d’Autan a encore augmenté d’intensité, des nuages très sombres, annonciateurs d’orage, s’amoncellent sur la ville Rose. Je sens une profonde tristesse s’emparer de moi.¤  

 


NOTES : (s'il est besoin !) Kif,  n.m : instant, situation, interaction, événement, perception ou émotion provoquant une sensation d’agrément, d’aise, d’amour, d’amusement, de bien-être, de bienfait, de chance, de création, de bonheur, de conscience, de complicité, de charme, de contentement, de délectation, de gourmandise, de distraction, de sens, de connexion, d’euphorie, d’expression, de fantaisie, de félicité, de grâce, de gaîté, de joie, de jouissance, de récréation, de satisfaction, de volupté pour lequel on éprouve de gratitude..[florenceservanschreiber.com/cest-quoi-un-kif/]

 

    OUI, j'en fais la pub ! ça le vaut bien !

 si mon lien ne marche pas allez sur le site de Fabien directement    http://www.jerem-nico.com/-a137575094

  Par fab75du31 dans Les épisodes le 22 Février 2018 à 19:20  

55.1 Les envies de Jérém (troisième du nom).

Bonjour à toutes et à tous ! Bienvenue sur le site Jérém&Nico

 

La saison 1 de Jérém&Nico touche à sa fin.

Vous êtes nombreux à avoir demandé une version papier de l’histoire de Jérém&Nico.
Le premier volume, avec les 30 premiers épisodes retravaillés, va paraître en juin 2018.

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COMMENTAIRE : 1."moi mon JO me faisait ressentir une telle distanciation, une telle ironie dans les échanges ... et il voulait toujours de ma bouche, de mon cul, mais...pas pour toujours. Il en avait conscience et moi non. Et ça m'a fait souffrir comme Nico dans son récit." 

2."Salut le seul espoir de Nico c'est que Jérém revienne chercher sa chaîne, non ?

Image associée " Lafouine

3."Jérém c'est le genre de gars à se renseigner, 10 ans après, sur ton N° de tél Juste te demander: "ça va ? " et si tu cherches à approfondir te dire "non, rien !" Il voulait juste te dire "tu t'souviens ?" sans te le dire ...en littérature ça s'appelle une litote..."Jo m'a fait ça. Le con.

4. "C'est mal barré : moi je crois que Nico, trop marqué par ce premier amour,  ne trouvera jamais le bonheur"

5. "Mouais, encore Jérém lui fait correctement l'amour sauf les serments, les je t'aime et les bisous...vous allez encore vous foutre de moi parce que moi mon Jo...."

Par FABIEN DU 31 - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 28 juin 4 28 /06 /Juin 19:06

  C'EST PAS AUSSI UN PEU POUR LE PLAISIR DE VOIR DES BITES ? 

 

 

16:45 le 28/06/2018

108551 vues -
41 commentaires

Vendredi dernier, sur la chaine Channel 4 en Grande Bretagne, une émission médicale, intitulée "Enbarassing Bodies"  a expliqué à des joueurs d'une équipe de sport comment bien mesurer leur sexe !

Une séquence pour le moins originale, d'autant plus que, comme c'est souvent le cas à la télé anglaise, tout cela a été montré sans aucun détour et avec des gros plans qui ne passeraient pas en France à une heure de grande écoute.

Le docteur souhaitait expliquer aux jeunes sportifs que, de plus en plus d'ados pensent avoir de petits sexes, et du coup complexent et refusent d'aller voir des médecins quand ils ont des problèmes, ayant honte de se montrer nu.

De même pour les préservatifs, les jeunes prennent des tailles trop petites, pensant également qu'ils ont de petits sexes.

Le Dr Christian Jessen a donc décidé de faire une démonstration devant la caméra, prenant un joueur de l'équipe pour lui montrer comment on mesure un sexe !

jeanmarcmorandini.com vous propose de regarder un extrait de cette émission médicale  pour le moins dé-culottée   !

attention il y a des pubs


 La télé anglaise apprend à mesurer son... sexe par morandini

commentaire : " Morandini...à rapprocher de Hanouna… : ils PROFITENT DES GAYS et de font payer (cher) par les pubs à destination des curieux qui se pointent aux quatre coins de l'écran… un peu salauds quand même non ? surtout Hanouna avec ses fausses annonces piégées pour les gays !  " claudio
Par MORANDINI - Publié dans : PSYCHOLOGIES &VIE SOCIALE gay-bi-hét - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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