Samedi 18 juin 6 18 /06 /Juin 06:33

   Ce qui est drôle c'est qu' ici personne n'a jamais  stigmatisé les femmes mais les gens sursautent quand on ose remettre en cause leurs présupposés et leur manichéisme. L'extrémisme est bien du côté des "furies" ...les clients de prostituées, considérés comme auteurs de violences, pourront être sanctionnés. Pour la philosophe Laura-Maï Gaveriaux, la position de la ministre des Droits des femmes à ce sujet a été moralisatrice, cynique et politicienne. Elle est devenue ensuite ministre de l'éducation... Opposition à cette loi, qui le dirait mieux qu'une femme ?

 

 

»

 

 

 

 

 je vais commencer par le dire sans détours : je commence à être profondément excédée par notre ministre des Droits des femmes, et à peu près tout ce qui sort de son cabinet. Quoi d’étonnant à cela, puisque ceux qui le composent sont issus de la branche du féminisme français qui est celle avec laquelle je suis le plus en désaccord intellectuellement.

Je me suis d’ailleurs souvent demandée si le désaccord était vraiment intellectuel, tant certaines de leurs productions semblent vides de toute réflexion proprement théorique et conceptuelle, à l’heure où il est de bon ton de se joindre aux anathèmes anti-intellectuels (cf. "Arrêtez de parler, agissez !", "Trop de mots compliqués, vous êtes prétentieuse !", "Élitiste, universitaire parisienne !" et j’en passe – très bref florilège du genre de choses que l’on me jette à la figure à chaque fois que j’essaye de développer un peu de raisonnement au-delà des 140 signes devenus conventionnels).

Opportunité politicienne d'asseoir une carrière

Outre ctte loi (comme si d’ailleurs elle inventait le concept), brassage de vent politiquement correct sans réelle assise idéologique, cett retentissante et ambitieuse pénalisation des clients de prostitué(e)s, fiasco éthique, politique et intellectuel, mené tambour battant par une des ces parlementaires qui rêvent de voir leur nom inscrit au Panthéon des passionarias de la cause des femmes, j’ai nommé Maud Olivier

"L'abolition de la prostitution, rêve du féminisme socialiste" de la décennie 2010, et surtout belle opportunité politicienne d'asseoir une carrière, parce que, disons-le sans fioriture, c’est de cela qu’il s’agit. La mode serait à l’interdiction du lait dans le café du matin, que Mme Najat Vallaud-Belkacem se serait jetée dessus, plébiscitée par sa suite courtisane. (ndlr : méchant)

J’ai tellement déjà écrit, en philosophe, sur l’absurdité du projet, que j’ai l’impression de réécrire chaque fois le même article. Je vais tenter de schématiser les termes de la discussion, encore une fois, sans pour autant m’imaginer que mes adversaires me liront en toute bonne foi… Ce serait bien une première !

Amalgame entre prostitution et esclavage sexuel

Ce gens, qui se nomment eux-mêmes les abolitionnistes, font un amalgame entre prostitution et esclavage sexuel. Outre que c’est juridiquement absurde, les implications relatives à la conception de la femme sont, d’un point de vue éthique, dévastatrices. Il y a d’une part une pratique, la prostitution, et, de l’autre, un crime, forcer une femme à se prostituer.

Contre-argument  : on ne peut jamais choisir volontairement la prostitution, on se trompe en croyant être libre.

Réponse : je ne me risquerai pas à proposer un cours sur les notions de choix volontaire et de libre-arbitre à Mme Vallaud-Belkacem, même si cela serait vraiment salutaire, mais je lui ferai remarquer qu’il y a tout de même quelque chose de savoureux dans la démarche d’une personne prétendant à l’égalité des hommes et des femmes de partir du principe qu’une femme est nécessairement incapable de faire des choix pour elle-même, dans l’absolu.

Une femme, je le rappelle, a la même capacité de réflexion que les hommes ; une femme pauvre a les mêmes capacité de réflexion que Mme la Ministre dans ses jolis chemisiers en soie ; une immigrée clandestine a les mêmes capacités de réflexion que nos illustres représentantes du peuple déambulant dans les couloirs feutrés de l’Assemblée nationale.

Pour ma part, je respecte la pute qui complète son RSA en taillant trois pipes derrière le camion, et qui préfère ça au fait d’aller passer des briques de lait à la caisse d’un supermarché… Je respecte toutes les putes en fait et, pour cela, je pars du principe qu’elles ne sont pas plus stupides que moi, avec mes huit années d’études supérieures, et qu’elles sont donc capables de faire des choix libres et réfléchis quant à l’usage de leur corps.

Faut-il interdire la sexualité pour lutter contre le viol ?

Contre-attaque des "abolitionnistes" : il y a des réseaux criminels et les femmes qu’ils exploitent ne sont pas libres de se prostituer.

Réponse : oui, c’est vrai, mais cela n’est pas la prostitution. Cela, c’est l’esclavage sexuel, c’est un crime, et c’est à la justice et à la police de s’y attaquer. Les outils, d’ailleurs, existent déjà. Mais c’est vrai que de l’accepter signifierait aussi, pour Mme Vallaud-Belkacem, de ne pas aller parader à l’Assemblée en espérant avoir une loi à son nom… Such a shame, comme disent les ados !

Pour compléter l’argument je rappelle qu’il existe l’acte sexuel, il est de droit consenti. Et puis, certaines personnes sont des criminels qui commettent des viols. Faut-il interdire la sexualité pour lutter contre le viol ? Bref, ce schéma de raisonnement est absurde.

Contre-attaque : dans les faits, notre loi sera pédagogique, nous savons que nous n’éradiquerons pas la prostitution, mais nous donnerons des armes aux prostituées qui pourront menacer leur client de le dénoncer, si celui-ci exige des actes sexuels non consentis par exemple.

Réponse : ben voyons, on imagine la scène en effet, d’une prostituée face à ce qui semble être un individu peu respectueux de l’être humain d’emblée… Alors que sera la réaction de cet individu (qui peut inscrire la violence dans son schéma relationnel en exigeant un acte sexuel auquel ne consent pas la prostituée), lorsqu’elle en viendra à la menace de dénonciation, là, dans une rue sordide (puisqu’on les repousse toujours plus loin des centres-ville), derrière un camion ? Un bon petit tabassage en règle et hop, on file, ni vu ni connu. Bravo Mme la Ministre, votre pragmatisme est sans limite.

L'État n'a pas à statuer sur la valeur morale de la prostitution

Faut-il le rappeler, la sexualité est l’affaire de chacun, ce que je fais de mon corps ne regarde que moi dans un État de droit moderne et démocratique. Si je décide de me prostituer pour gagner ma vie, je ne vois pas au nom de quoi ces élues bien respectables, bien propres sur elles, qui captent certes fort bien la lumière des projecteurs sur les plateaux télé, seraient plus légitimes que moi à décider pour moi. Pas plus que ne le serait un homme violent qui voudrait me forcer à faire la pute pour alimenter son réseau mafieux.

Ce qu’il faut garantir, c’est la liberté pour chaque individu de faire des choix pour lui-même et de les mettre en œuvre. Lutter contre les crimes de l’esclavage sexuels oui, statuer sur la valeur morale de la prostitution, ce n’est pas le rôle de l’État. Pourquoi, d’ailleurs, me demanderont certains ? Parce que dans un État de droit moderne et démocratique, les individus sont libres d’adhérer au système de valeurs de leur choix (d’où la laïcité, par ailleurs). En termes philosophiques : l’État doit être neutre à l’égard des conceptions du bien.

Le mouvement qu’est en train d’imprimer Mme Vallaud-Belkacem, c’est qu’il y a certaines conceptions du bien, et que nous devons nous y tenir, même si nous ne sommes pas d’accord avec elles. Et elle imprime ce mouvement à l’un des domaines les plus intimes de l’existence humaine : la sexualité. Il y a la bonne sexualité, bien bourgeoise, bien propre sur elle, institutionnalisée. Et il y a les déviants : les clients (les putes étant, elles, de pauvres victimes, probablement un peu débiles, et sinon, malsaines).

Projet de loi cynique et tapage médiatique

Mais ça, c’est juste un dommage collatéral du carriérisme. En fait, ce rapport n’est là que pour nourrir les ambitions politiques de quelques femmes, qui sont devenues féministes parce que c’était sûrement le créneau le plus facile à occuper pour elles. Après tout, nous sommes bien à égalité avec les hommes face au pouvoir, j’en suis certaine. Le cynisme politique n’est pas un monopole masculin.

Ce qui me permet de dire que ce projet de loi est cynique, c’est la lecture bien attentive du rapport remis par Mme Maud Olivier la semaine dernière. D’ailleurs, c’est bien simple, on m’avait demandé d’écrire ce billet pour le jour même, il m’a fallu presque une semaine, parce que je voulais éplucher ce rapport, avant d’écrire dessus.

Et, dans l’ensemble, il est intéressant ce rapport. Hormis les recommandations de pénaliser les clients de prostituées, il comporte un volet très détaillé sur leurs conditions de vie, leur accès à la santé, à la justice sociale, à la justice institutionnelle et aux droits… Bref, tout ce pourquoi moi-même je me bats lorsque je parle de prostitution. En avez-vous entendu parler ? Bien sûr que non. C’est tellement moins propice au tapage médiatique que ce que Mme Vallaud-Belkacem a choisi de mettre en avant en parlant de son projet de loi futur…

C’est vrai, je suis de gauche, mais je ne peux pas cautionner une telle comédie. Et dans ce débat qui promet d’être encore bien long, je ne manquerai pas d’arguments à présenter, tant ce gaspillage de temps politique, et de temps de cerveaux disponible, est navrant. Si un tel projet de loi devait être déposé, je ne pourrai que m’engager contre son adoption. Il en va de principes cardinaux du fonctionnement démocratique (la liberté individuelle, la neutralité de l’État à l’encontre des conceptions du bien), et il en va des implications concrètes qui en découleront (moralisation de la sexualité, marginalisation des prostituées et, ne l’oublions pas, des prostitués).

Mme Vallaud-Belkacem (et je m’adresse aussi, par là même, à Mme Olivier et à l’ensemble des prestigieux conseillers* qui s’affairent dans leur sillage), Madame la ministre, vous êtes dangereuse. Et si vous voulez vraiment mettre votre nom sur un texte de loi, essayez de veiller à ce que c’en soit un qui n’ait pas de si navrantes conséquences. C’est cher payé pour un peu de gloire personnelle !..».

  * -lol- 

 

 

 

 

 

 


 

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Par Laura-Maï Gaveriaux - Publié dans : LOIS SUR SEXUALITE -MAJORITE-PROSTIT.-DELITS . - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 18 juin 6 18 /06 /Juin 01:18

hand

 

 

 Résultat de recherche d'images pour "pierre donneur de sperme"  Afficher l'image d'origineci-contre, Pierre est un donneur record.

 

 

 

Cryos International, la plus importante banque de sperme au monde, du monde détient 170 litres de sperme, réalise des exportations à plus de 70 pays et est responsable de plus de 2000 naissances  par an. La plus grande banque(rive) de sperme du monde, donc, ferme ses portes aux donneurs roux, nous apprend le site d’information  du Telegraph. Pourquoi? Parce que, selon cette entreprise, nous serions nombreux à préférer donner à notre enfant les gènes d’un grand et beau brun plutôt que ceux d’un roux.

«Gardez votre semence pour vous», c'est la décision de Cryos International selon CBS News, le directeur de la banque de sperme, Ole Schou*, ajoutant en guise d’explication qu’il n’y a pas assez  de demande de gènes «roux».

Pour Ole Schou, l’offre a tellement augmenté ses dernières années, que la banque de sperme, ayant maintenant une liste d’attente de plus de 600 donneurs potentiels, peut se permettre d’être plus exigeante et  se concentrer sur les gènes qui sont prisés:

«Il y a beaucoup trop de roux par rapport à la demande. […] Je ne pense pas que vous allez choisir un donneur roux à moins que votre partenaire –par exemple l’homme, qui est stérile–  soit roux, ou à moins que la femme, qui est célibataire, a une préférence pour les roux. Et il n’y en a pas beaucoup, surtout ces derniers temps.»

Le Telegraph explique que ces gènes «se vendent très bien» dans un seul pays, l’Irlande, où les roux représentent plus de 10% de la population, contre environ 2% à 6% aux Etats-Unis d’après les chiffres du site kQED (ils ne représentent que 5% de la population en France).

Le site d’information ABC News précise que ce qui est le plus réclamé, ce sont les gènes d'hommes grands, aux cheveux foncés et aux yeux marrons. De plus si ce type de physique méditerranéen est très prisé dans les pays du sud de l’Europe, il l’est aussi dans les pays scandinaves où certains couples en ont assez de la progéniture «typique» avec cheveux blonds et yeux bleus. Selon ABC News, les gènes de donneurs indiens ont aussi du succès en Europe, malgré une offre qui reste très limitée en raison de l’interdiction d’exporter du sperme.

*Ole Schou avait 27 ans quand il a fait un rêve. C'était en1981 et il était étudiant de troisième cycle dans l'école de commerce d'Aarhus, Danemark. Dans son rêve, Schou a vu une mer bleue glaciale et, pris dans les vagues, des centaines de litres de sperme gelé. "C'était un rêve si particulier que je ne pouvais pas l'oublier," se rappelle-t-il, "donc un peuplus tard à la bibliothèque universitaire j' ai demandé  des livres sur le sperme et la fertilité." Schou a commencé à lire et est devenu obsédé par la question : il a commencé à expérimenter avec son propre sperme, se masturbant chaque nuit -lol- et gelant le sperme dans des fioles qu'il stockait dans son appartement, dans son réfrigérateur, à la grande surprise des ses visiteurs  "Mon rêve m'avait donné un autre rêve," dit Schou. "J'allais construire une banque de sperme."....

Une salle de don attend l'un des 600 donneurs officiels de la firme Cryos qui peut se permettre de se montrer exigeante et difficile !

bathroom

c'est l'occasion d'un moment de réflexion

Afficher l'image d'origine

tous superbes et si différents !  

babies

 

  N'ALLEZ PAS CROIRE... ça fait besoin !

car la production moyenne de spermatozoïdes, observée chez les hommes en bonne santé néanmoins,  depuis les années 1950 au moins, dans les pays riches (faute d'études et de données produites ou disponibles dans les pays en développement).

Ce phénomène présente d'importantes variations géographiques, en partie encore inexpliquées ; ainsi la Finlande semble épargnée au point qu'on parle d'exception finlandaise, alors que le Danemark, tout voisin,  qui n'en est séparé que par la Mer Baltique, serait le pays d'Europe où les hommes ont perdu le plus de spermatozoïdes depuis le milieu du XXe siècle.

 

 

Par SLATE&CRYOS - Publié dans : RECONNAISSANCE(S) &TRANSMISSION DE MESSAGES PRIVES - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 18 juin 6 18 /06 /Juin 01:04

    on ne serait pas honteux qu'il soit notre "homoparent" : MICHEL FOUCAULT son livre le plus connu : "Surveiller et Punir"     

 

  son biographe : ici interviewé :  Didier Eribon, gay ouvertement,  est, lui, dans un voyage mental et social. Récit d’une vie en apnée. Déconstruire la honte longtemps éprouvée à être le fils d’un ouvrier et d’une femme de ménage. Mentir pendant des années, même à ses intimes, sur ses origines familiales. Comment faire correspondre la vie d’un intellectuel parisien, qui a fait siens les codes de la culture dominante, avec cette enfance faite de loisirs dits “populaires”, comme le football ou les bals ? Eribon monte dans l’ascenseur social et, petit à petit, intègre malgré lui une forme de honte de ses origines, occultant ce qui le relie à sa famille. L’école qui le comble, le sépare de son frère, autrefois si proche, désormais jeune apprenti boucher alors même que Didier Eribon devient le premier de sa famille à rentrer au lycée. Entre la haine sourde de l’homme arrivé, à l’égard de sa famille restée sur la ligne de départ, et la volonté farouche du sociologue de lutter contre la domination sociale, Eribon s’asphyxie.

“Ne pas m’exclure – ou ne pas être exclu – du système scolaire m’imposait de m’exclure de ma propre famille, de mon propre univers. Tenir les deux sphères ensemble, appartenir sans heurts à ces deux mondes n’était guère possible. Pendant plusieurs années, il me fallut passer d’un registre à l’autre, mais cet écartèlement entre les deux personnes que j’étais, entre les deux rôles que je devais jouer, entre mes deux identités sociales, de moins en moins liées l’une à l’autre, de moins en moins compatibles entre elles, produisait en moi une tension bien difficile à supporter, et, en tout cas, fort déstabilisante.”

Militant engagé pour les droits des homosexuels, Didier Eribon a été l’un des initiateurs du Manifeste pour l’égalité des droits de 2004, prélude à la première tentative de mariage homosexuel en France par Noël Mamère. Le décès de son père l’interroge sur le fait qu’il ait beaucoup plus investi la cause de la domination des homosexuels que la question de la domination sociale. Pourquoi, alors qu’il a subi une double domination, l’une sexuelle, l’autre sociale, Didier Eribon a-t-il tant écrit sur l’une et jamais sur l’autre? Est-ce parce qu’une fois devenu un intellectuel connu, il lui était devenu impossible de se rattacher à ses origines populaires?

 

Est-il plus honteux d'être homo ou fils de prolo?

Est-il plus honteux d'être homo ou fils de prolo? DIDIER ERIBON, né en 1953, ancien journaliste au «Nouvel Observateur», enseigne la philosophie à l'université d'Amiens. Il a publié «Michel Foucault» (1989), «Réflexions sur la question gay» (1999), et «Retour à Reims» (2009). (Patrice Normand/Opale/Fayard)

   Aussi, il y a un ami  de Foucault:

Georges Dumézil, linguiste français Son travail sur les sociétés et les religions , qui fait toujours l'objet de travaux d'approfondissement et de controverses, a ouvert de nouvelles perspectives à de nombreux chercheurs en sciences humaines.

Il a toujours-étant largement son aîné- aidé Michel dans ses réflexions.

Maîtrisant une trentaine de langues, il a procédé à un important travail d'étude comparative exacte et directe des textes les plus anciens des mythogies et des religions des peuples indo-européens.

Michel Foucault

  Afficher l'image d'origine 

  http://www.lexpress.fr/culture/livre/michel-foucault-le-penseur-sans-ecole_1732702.html

Michel Foucault "a inventé une nouvelle manière de faire de la philosophie."

Un héritage intellectuel explosif

lexpress.fr

 

 

Lorsque Pivot évoqua qu’il était reproché à l’écrivain Hervé Guilbert d’avoir raconté la maladie de Foucault, Hervé Guibert dut se justifier :
 
-          Je trouve  qu’il y a derrière tout ça, c’est ce qui m’énerve le plus d’ailleurs, une hypocrisie, une pudibonderie quand même, parce que tout le côté de respect de la vie privée, tout ça, bon, Michel Foucault était évidemment quelqu’un qui était attentif à la notion de vie privée, mais c’était aussi quelqu’un qui avait une liberté dans sa vie, une audace, il était tout sauf, ce qu’on appelle dans le jargon homosexuel, une « closed queen », c'est-à-dire, une « tante de placard ». Je ne sais pas si j’avais le droit ou pas, je crois de toute façon, que cette mort, cette agonie, n’appartient à personne, elle ne m’appartient pas, je ne suis pas le détenteur de la vérité sur cette mort là. J’allais le voir à l’hôpital et je me suis mis très vite à écrire chaque fois que je rentrais de l’hôpital, bon c’était des choses intolérables, je me suis à les écrire dans mon journal, je crois que je l’ai fait, en fait, pour oublier ces choses. [...] En même temps, est arrivé un moment où je me suis dit, de quel droit fais-tu cela, il serait furieux quoi, il serait peiné, je fais un acte de traîtrise là en faisant cela même si je le fais pour l’oublier. Mais d’un seul coup ça été vraiment comme une révélation, comme une vision quoi, quelque chose de très très curieux, je me suis dit, en fait je suis habilité complètement à écrire cela car c’est en fait mon propre destin, c’est ma propre mort que je suis en train de... »
 
     B Pivot :      - En racontant la mort de Foucault, vous étiez en train de raconter votre propre mort 
 
          - Non, c’était dans le journal, je ne me suis pas servi de mon journal je n’y suis même pas retourné pour écrire mon livre, parce que c’était une matière trop intolérable. 
 Hervé Guibert cité dans ce blog : La littérature française au présent dans

 

 

Par DIDIER ERIBON - Publié dans : L'ART DE /erotic music ciné danse peintur litter.. - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Samedi 18 juin 6 18 /06 /Juin 00:18
Par GREG - Publié dans : CHRO-NIQUES & INVITES (GAYS BI HET... ETC) I - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 17 juin 5 17 /06 /Juin 23:33

la mère Denis

Je vous en prie..

Afficher l'image d'origine

 

 

Par k00ls - Publié dans : RELAIS - ZAPPINGS- PARTAGES photo expo - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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