DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS

Jeudi 2 juillet 4 02 /07 /Juil 00:03
 Un couple de bisexuels qui s'ignore peut vivre longtemps sans s'avouer les tendances homo de chacun des partenaires . Cela se vérifie  dans l'errance et la fréquentation secrètes des"lieux gays" par des hommes mariés.
     Ci-dessous c'est d'abord

 

«une partouze de jeunes très chauds qui vont baiser les uns avec les autres !  Eh oui ils sont bisexuels !» ( Tukif) Ensuite c'est un récit qui illustre à sa façon le titre de cet article. 
 
 Récit
 
expérience bisexuelle en plein air avec un couple échangiste
             

 

«Ne me demandez pas ce que je viens foutre la nuit sur cette plage du sud de la France.
Si vous connaissiez l'endroit exact, vous auriez connaissance des mœurs et des drôles de manèges qui s'y déroulent, sur le sable, les soirs de douces chaleurs.
Nous sommes donc en plein mois de juillet, et cette plage naturiste qui permet à des centaines de familles et de couples de bronzer intégralement chaque jour, se transforme alors en une sorte de lieu de rendez-vous de tous les pervers de la région lorsque le crépuscule saisit de sa noirceur l'endroit.
Évidement, si vous me connaissez comme certains, vous ne vous offusqueriez pas de me retrouver parmi ces petits désaxés lubriques, un sac sur le dos et prêt à bondir sur la première proie consentante qui se présente.
Cet endroit se remplit, au fur et à mesure que la nuit avance, d'individus solitaires qui se foutent à poil pour bronzer sous les rayons de la lune.
Le bain de minuit commence souvent dès 22 heures par ici mais il n'est qu'un alibis qui ne trompe plus personne. Tout le monde est là, à tourner sans dire un mot, pour simplement se préparer à profiter de toutes sortes de propositions indécentes qui lui convienne.
Moi par exemple, je suis ce qu'on appellerai une « bite mise à disposition ».
Mon plus grand souhait serai de tomber sur une nana en manque de queue, qui passerai par là, toute seule, et qui aurai subitement envie de pomper une bonne bite avant d'aller se coucher.
Mais il ne faut pas trop rêver.
Les femmes seules se font rare par ici.
Ce coin est plutôt bondé de gros cochons, principalement homos, qui se tournent autour avant de s'emboîter dans les fourrés comme des légos.
On peut cependant caresser l'espoir d'avoir de temps à autre un couple échangiste où monsieur souhaiterai offrir par exemple à madame, la permission de faire un petit écart avec le sexe d'un autre pour fêter leur anniversaire de mariage.
Ma technique est simple : je me fou à poil, appuyé sur ma serviette de bain accroché à une barricade de bambous qui délimite le terrain naturiste sur la plage et attends tout simplement, à la manière d'un pêcheur qui tend une ligne, qu'un couple morde à l'hameçon.
Je me propose ensuite de donner du plaisir avec ma langue à madame ou à lui offrir ma belle queue pendant que monsieur regarde.
Et ce jeudi soir, on dirai que la chance tourne car je vois deux ombres au loin s'approcher de moi en longeant le bord de mer.
La lune éclaire discrètement un couple qui s'arrête alors à quelques mètres puis après un timide « bonsoir » s'approche encore plus près de moi.
Le gars, la cinquantenaire et très mince, tient par la main sa femme qui ne manque pas d'attirer subitement mon attention.
Elle à environ la trentaine, brune aux cheveux mi-longs avec des yeux en amandes, un peu ronde mais juste ce qu'il faut pour pas la casser en deux si je décide de la retourner sauvagement.
Je devine sous une petite tunique estivales noire une belle paire de seins bien généreuse.
 
 
Elle est radieuse et me sourit à pleines dents.
Elle fixe alors, discrètement et amusée, ma bite qui pendouille et commence déjà à gonfler alors que son homme me demande si l'eau est bonne.
Tu parles d'une approche bateau ! Mais ce n'est qu'un début, une amorce, un préliminaire aux vraies questions que se lancent les habitués de l’endroit.
Je lance le début des festivités.
« -Vous êtes du coin ? » Sous entendu « vous connaissez les particularités de ce coin réputé pour les rendez-vous lubriques ?»
« -Oui nous sommes de six-four, et toi ? » sous entendu « toi aussi tu sais qu'on est pas là pour venir se faire dorer la raie du cul sous les rayons de la lune »
« -oui je suis d'ici même. Et vous cherchez quoi exactement ? »
Le couple connaissait déjà la question avant que je la pose et j'avais forcément la réponse avant qu'il me réponde.. Mais une petite anomalie se plaça pour une fois dans le dialogue.
« On recherche un mec Bi pour madame…et moi »
Je me racle un peu la gorge.
Jusqu'à ce soir, je n'ai jamais vraiment eue l'intention de toucher ou me faire toucher par un homme. Je suis un hétéro à 100 % et n'ai prévu dans mon programme des réjouissances de cet été, que de procurer du plaisir à madame et uniquement à madame.
Je leur fait comprendre que je ne suis là que pour les femmes, priant intérieurement que le type fasse abstraction de ses besoins pour me livrer en cadeau à sa dulcinée.
Mais mon espoir s'échappe aussi vite que ce qu'évapore un compte en banque lorsqu'on confie une carte bleue à une fille du coin, au moment où la femme ajoute :
« -ce que je veux c'est m'amuser avec une belle bite comme la votre, la sucer et la partager avec mon mari ».
Le fait de l'imaginer me pomper la tige commence à réactiver ma queue qui commence à bouger. Heureusement qu'elle est là pour rattraper le coup la petite cochonne.
Après tout, je n'ai qu'à fermer les yeux. Je regarde alors son mec et de la tête lui fait comprendre que je suis d'accords pour tenter cette expérience.
Ils s'abaissent tous les deux au niveau de ma bite qui est déjà au garde à vous. Monsieur, commence alors à saisir mes couilles avec ses mains et me les caresses alors que sa femme saisie ma verge de sa main et commence à me branler.
Elle me balance quelques coups de langues et tend ma teube au type qui commence à l'avaler avec gourmandise.
Elle me fixe du regard, super heureuse et me caresse les cuisses pendant que lui continue à me pomper le dard comme si c'était le dernier de sa vie qu'il aurai l'occasion de bouffer.
Il le sort de sa bouche et le tend à sa chérie qui à son tour me le bouffe en prenant soin de ne pas aller trop vite.
Ma bite n'a jamais été aussi dure !
Ce couple libertin qui me pompe la queue à tour de rôle me fait alors réaliser que j'ai été plutôt con de m'abstenir de partager ce genre de moments intimes avec des mecs jusqu'à présent…surtout avec les occasions que j'aurai pu avoir sur cette plage fréquentée par un paquet d'homos les jours où je suis en manque et que je ne trouve rien pour m'aider à me vider les couilles.
 
Le gars me demande de lui saisir la tête et de lui enfoncer « mon dard » au plus profond de son gosier.
La femme retire mon sexe de sa bouche et le saisit puis le fourre dans celle de son mari, pendant que je m’exécute en lui enfonçant ma matraque au plus profond de ses envies.
Je lui balance des coups de reins interminables et très violent, de manière à baiser sa gorge, de la même manière que je limerai une bonne chatte.
C'est alors que je commence à sentir la jouissance m'envahir lorsque je vois ses yeux légèrement humides, à la limite en pleurs.
Il est à deux doigts de s 'étouffer avec cet énorme engin et son envie trop ambitieuse de vouloir tout avaler me flatte et m'excite.
C'est un sacré vorace ce gus !
Je me retire sentant que je vais éjaculer, afin de ne pas l'étouffer et alors qu'un long filet de sa bave dégouline de mon gland rougi par son frottement contre ses amygdales, je me met à cracher ma semence sur les deux visages ravis et aux anges qui n'attendaient que ça.
Le couple se lève, s'essuie mutuellement la face avec un petit mouchoir, puis me remercie de leur avoir fait partagéer ma bite « agréable ».
Je ne manque pas de leur rendre l'appareil en les invitant à revenir aussi souvent que possible sur cette plage qui restera jusqu'à la fin de l' été, et à plus forte raison depuis ce soir, mon chef lieu officiel des rendez-vous coquins quotidiens nocturnes. »

 

 

Voici des sites "bi"

 

http://bicause.webou.net/spip.php?article1  

 

http://www.generationbi.fr/

 
                    
 
 
 
 
Par TUKIFOUTUKIFPA - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 12 juin 5 12 /06 /Juin 08:35
 
 
 
 
 
Par UNKNOWN - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Jeudi 28 mai 4 28 /05 /Mai 00:31

Bien sûr il faudrait avoir plusieurs vies  car la vie est faite de hasard et de rencontres

 

 

 

Quant à ma bisexualité, mon 22ème anniversaire fut spécial. Je me suis trouvé en train d'embrasser un hollandais qui a insisté pour que sa petite amie se joigne à nous. Je ne comprenais pas tout à fait, je pouvais seulement comprendre "son Ok…its Ok" . La suite fut mon initiation à la bisexualité, non pas vécue en tant que gays ou lesbienne, chacun et séparément, mais à trois...merveilleusement  

 

 

 

Par whenicameout - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Dimanche 24 mai 7 24 /05 /Mai 14:27

 

 

 

 

 

Par FUCKYEAHSODOMITES - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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Vendredi 22 mai 5 22 /05 /Mai 15:43

Une épouse, des enfants… et pas mal d’amants

Hétéros avec leur femme et gays avec leur(s) plan(s) cul

Enquête HETEROFLEXIBILITE       Baptiste Chouët | 27 Avril 2015

Jean-Pierre, une épouse, des enfants… et pas mal d’amants

Officiellement, ils sont mariés-deux-enfants, tout ce qu’il y a de plus classique. Sauf que, sexuellement, ils sont aussi attirés par les hommes mais ne veulent pas le dire. Au point que certains vont jusqu’à se créer une double vie.

« Vous êtes la toute première personne à qui j’en parle. » Assis au fond d’un café du 11e arrondissement parisien, Jean-Pierre° s’amuse de cette situation inédite, le sourire en coin : « c’est limite une séance de psy pour moi cette interview ! » Comment c’est d’avoir une sexualité bi ou gay quand on est socialement hétéro ? Jean-Pierre, regard timide et bouille sympathique, parle bas, dans un souffle à peine audible. C’est qu’il n’a pas envie que les oreilles curieuses des serveurs arrivent à intercepter le thème de la conversation du jour. Oui, à 47 ans, il est en couple avec une femme. Et il couche aussi avec des hommes. Sans que personne ne soit au courant. Pour le contacter, il aura fallu passer par une connaissance commune, un de ses amants irréguliers. Faire attention à ne lui écrire des textos que durant les heures de bureau. Trouver, à sa demande, un café « où il n’y aura pas trop de monde ». Jean-Pierre n’est pas complètement paniqué non plus mais, c’est sûr, il n’a pas l’habitude de parler de ses coucheries extra-conjugales (« sauf avec les premiers concernés », pouffe-t-il).

Double vie

Ce Parisien a une « vie classique de cadre sup’ bourgeois ». Il rencontre « la bonne » à la fac, se marie, fait des enfants. Divorce après 12 ans d’une union heureuse mais tombée dans la routine. Bref, un scénario banal qui donne plus envie de bailler d’ennui que d’en tirer un film. A 35 ans, alors qu’il a une nouvelle compagne, il est soudainement troublé. Un soir, chez des amis, le couple se retrouve dans un pavillon de banlieue où « ça baise à l’étage ». Ils passent un œil. Se laissent tenter et invitent un homme à se joindre à eux. « Lui et moi, on ne s’est pas touchés, raconte Jean-Pierre. C’était vraiment le truc classique des films de cul hétéros, les deux occupés par la fille. Mais j’ai été extrêmement troublé par la scène et la bite du mec ne m’a pas laissé indifférent. » Surprise, surprise…

Alors qu’il est à nouveau célibataire, Jean-Pierre décide de s’inscrire sur un site pour les hétéros échangistes, dans l’idée de reproduire avec un couple ce petit trio qui lui a tant plu. « Je tombais quasiment toujours sur des mecs seuls. Comme je ne trouvais pas de couples, j’ai fini par me dire “je n’ai qu’à tester”. Plutôt que de regarder des photos de mecs, autant voir ce que ça donne de toucher une bite.» Malgré un premier essai foireux (« on s’est retrouvés à poil direct, je suis sorti de là avec un sentiment de regret, en me disant “mais n’importe quoi !” »), il retente l’expérience. « Je pense que les mecs m’ont toujours un peu intéressé, mais sans que j’en sois vraiment conscient » analyse-t-il aujourd’hui sur le divan du bar parisien. Depuis 8 ans, il cumule une vie « rangée des voitures » et très joyeuse avec une troisième compagne et leurs enfants respectifs, et des plans cul gay.

« C’est mon jardin secret, j’aime vraiment le fait de compartimenter ma vie. »

 

« Compartimenter ». C’est également l’expression qu’utilise Gilles° , 50 ans, pour décrire sa situation. Ce cadre employé dans une boite d’informatique a poussé le concept a l’extrême, allant jusqu’à se créer une véritable double vie. Le week-end, il est ce bon père de famille lillois, marié depuis 25 ans à la « femme de sa vie » avec qui il a eu un garçon et une fille. La semaine, à Paris pour le travail, il a un quotidien tout ce qu’il y a de plus gay : Bar dans le Marais avec son groupe d’amis (« beaucoup d’anciens amants ») et plans cul trouvés sur des applis de drague.

Comment ça a commencé ? A l’adolescence il joue « à touche pipi » avec des amis, va chez un pote les mercredis aprem’ avec qui il se masturbe. Jeune adulte, il lui arrive de traîner dans un parc où il se laisse sucer par des inconnus. Les choses deviennent « plus sérieuses », selon son expression, après quelques années de mariage. « Ma femme n’était pas très sexuelle alors que, moi, j’ai toujours été très porté sur la chose. J’ai eu quelques maîtresses et puis j’ai fini par aller au plus facile : les mecs. » Une homosexualité opportuniste ? « Oui, mais c’est aussi parce que ça me plait. » Aujourd’hui, il est complètement accro à sa double vie. Contrairement à Jean-Pierre, il ne couche plus avec sa femme (« plus envie »). Mais il collectionne les amants de passage ou les partenaires plus réguliers.

Gilles trouve ses plans culs sur des applis de drague (Grindr...)   Crédits : Bastien Chouët
« Quand je serai retraité, je m’organiserai pour avoir une double résidence, je ne sais pas comment je ferai mais je m’arrangerai. »

 

Autre génération, autre parcours. Mathieu° , un trentenaire originaire du Sud, a commencé à avoir des expériences avec des garçons il y a 10 ans. « Avec ma copine de l’époque, on sortait beaucoup dans le milieu gay, avec des amis. J’ai discuté avec elle du fait que les garçons pouvaient aussi m’attirer. Elle m’a répondu que je n’avais qu’à essayer ! Par contre, elle ne voulait être au courant de rien… Au final, ça a été un peu compliqué à gérer en termes de jalousie. » Avec sa copine suivante, il se marie, fait deux enfants, se tient à carreau pendant 3 ans. « Mais j’ai fini par la tromper, se remémore ce beau gosse à la barbe de trois jours. C’était moins passionné entre nous, je continuais à sortir avec mes amis gays dans les bars du Marais… Alors j’ai été tenté. » On le sent un peu penaud. « Là, j’avais vraiment l’impression de mentir à ma copine, j’étais mal. Et puis tu t’habitues… »

Des plans culs et parfois des histoires d’amour

Depuis, il a pris l’habitude de rencontrer des garçons lors de ses virées avec sa bande de potes gays, dans des bars ou lors de soirées chez des particuliers. « Par exemple, samedi dernier, j’étais à un anniversaire. Souvent, des amis d’amis me croisent à une fête puis m’ajoutent sur Facebook… » Il a aussi un profil (sans photo de son visage) sur des applis de rencontre gay.

Jean-Pierre, l’adepte des trios, utilise des sites homos, mais aussi des sites comme netechangisme.com, plutôt censé être hétéros, mais où « quand tu mets que tu es bi, tu récoltes tous les mecs. J’ai l’impression qu’une bonne partie des profils c’est des mecs seuls, et non des couples. Souvent tu tombes sur un homme qui te répond “madame est en stand by mais monsieur est dispo”. » Les coucheries, c’est souvent en journée, sur la pause du midi. « Ça peut être deux ou trois fois par semaine, ça dépend de mon taf, mais c’est quelque chose dont j’ai besoin. » Par contre, il ne fait jamais de resto avec ses conquêtes masculines : pour la romance, il a sa femme. Il plaisante :

« C’est comme un loisir. Je pourrais mettre en bas de mon cv “ hobby : plan cul bisexuel ”. »

 

Par chance pour lui, les hétéros ont plutôt la côte auprès de certains gays. « L’idée de faire changer de bord un hétéro, ça les amuse, il y a un côté challenge ». Il revoit certains de ses plans de manière régulière. « Par exemple, il y en a un qui va me dire de temps en temps “j’ai un pote qui va passer, je lui ai parlé de toi, je suis sûr que tu adorerais”. Alors, ok, j’arrive. Avec lui, c’est souvent des trios. »

Gilles fait aussi des plans cul. Mais depuis 18 ans, sur 25 années de mariage, notre Lillois à la vie parisienne très gay a également des amants. Des vrais, qu’il voit très souvent. Il y a d’abord eu Paul, avec qui il est resté pendant 13 ans, tout de même. Puis Sylvain, pendant 3 ans. Puis Eric. Puis Ludovic. Il fait des restos, passe la nuit chez son amant du moment ou l’invite dans sa garçonnière parisienne. Il s’autorise aussi à partir en vacances et prétend à sa femme qu’il est en séminaire.

« Tant que je ne tombe pas amoureux, je considère que ce n’est pas vraiment tromper. »

 

Il concède que madame ne verrait pas les choses de la même manière… Il fréquente aussi pas mal les sex-clubs. « Je suis accro au sexe, j’ai de gros besoins, se décrit-t-il, un peu fiérot. Par exemple à l’Impact, un bar de cruising du centre de Paris, il m’est arrivé de baiser dix culs dans la soirée. Tu prends du bon temps sans avoir besoin de passer par la case resto-ciné. »

Actif ou passif ?

C’est un point sur lequel ils sont tous unanimes: un des grands avantages à coucher avec des hommes c’est que le cul pour le cul est complètement assumé. « C’est vraiment facile, décrit Jean-Pierre. Ce qui me plaît chez les gays c’est que tu n’as pas la même relation avec le sexe, le cul et les sentiments sont vachement déconnectés. » Il se décrit comme actif, mais précise : « je commence à découvrir le reste ». Au départ, il ne se pose pas la question : il est actif, point barre. Et puis un de ses plans réguliers lui dit qu’il adore son cul, qu’il en a envie… Encore une fois, il se dit que ce serait dommage de ne pas tenter. « On a essayé et j’ai trouvé ça super. J’aime beaucoup l’idée de changer de rôle au cours du même rapport. Du coup, ça m’arrive de temps en temps. »

Gilles a aussi fini par se faire pénétrer. Ça a mis 8 ans. « Au début, j’en avais pas envie, ce n’était même pas la peine que mon amant essaie de me toucher ! Et puis, petit à petit, c’est arrivé naturellement, et je suis devenu un peu plus passif. » Aujourd’hui, pas de soucis, il assume (en tout cas auprès de ceux qui connaissent sa sexualité…). Et précise même qu’il est grand amateur de fist. En tant que fisté s’il vous plait, parce que « fisteur ça m’emmerde ». « A un moment, avec un de mes amants, on organisait même des soirées fist tous les 15 jours, où on invitait 4 ou 5 personnes. » Il en a parcouru du chemin depuis les premières fellations reçues à la va-vite dans le parc de sa ville d’origine. Il s’en amuse :

« On m’aurait dit il y a 20 ans “tu vas te prendre une main dans le cul”, je ne l’aurais jamais cru ! »

 

Garder le secret

Vie familiale classique mais sexualité gay. Alors, au final, comment s’identifie Gilles ? « Ni hétéro, ni gay. Depuis 20 ans j’ai une sexualité qui est devenue de plus en plus homo. Aujourd’hui, je dirais que je suis quand même plus homo qu’hétéro. » Mathieu, le trentenaire, se dit bi, car « un hétéro peut coucher une fois ou deux avec des garçons pour tester, mais il ne continue pas comme ça ».

CHUUUUUUTTTT !

Club rencontres amants homosLe week-end, Gilles est ce bon père de famille lillois, la semaine, il a un quotidien tout ce qu’il y a de plus gay / Crédits : Bastien Chouët

 

« Je dis que je suis un homme hétéro qui a fait une sortie de route, détaille Jean-Pierre. Mais, bon, la sortie de route, ça fait un moment qu’elle existe… Je dirais donc que je suis un hétéro qui est fortement bi dans sa sexualité. Mais je pense que je suis bien bi et pas juste homo. » C’est le grand ballet des étiquettes. Il manque visiblement des mots pour désigner ces situations à cheval entre des catégories que l’on croit trop souvent étanches. Des mots qui permettraient de décrire ces situations où l’orientation sexuelle ne correspond pas tout à fait – voire pas du tout – à l’identité sociale à laquelle chacun s’identifie.

Justement, une question nous démange sacrément : pourquoi ne pas faire correspondre cette identité sociale et leur orientation ? Pourquoi ne pas assumer sa sexualité au grand jour ? A cette interrogation, les trois répondent par la crainte de faire du mal à leurs proches. Extraits choisis. Gilles : « dire la vérité, ça pourrait potentiellement provoquer une catastrophe ». Mathieu : « ma compagne le prendrait très mal. Non seulement je l’ai trompée, mais en plus avec des mecs ». Jean-Pierre : « je n’ai pas envie de faire la peine à ceux que j’aime ». On les sent coincés. Jean-Pierre est cash :

« Je ne me vois pas franchir le pas socialement, je ne pourrais pas assumer par rapport à moi même. »

 

Et puis il y a le petit frisson de la clandestinité… « J’aime vraiment l’idée d’avoir ce secret, c’est un truc que je veux garder pour moi. »

Gilles évoque les blagues grasses sur l’homosexualité entendues au boulot (même si quelques collaborateurs très proches sont au courant de ses histoires). Il met en avant le fait que « ça ne regarde personne », car « il y a la part intime de chacun, qui ne se raconte pas ». Botte en touche : « je ne me définis pas par ma sexualité. Pourquoi être défini par le fait que j’aime les hommes et pas par le fait que j’aime le Muscadet ? ». Et promet que ce n’est pas un secret lourd à porter. Trois ou quatre fois, sa femme lui a demandé s’il était gay. Il a tout nié en bloc.

« Ma devise c’est : même la tête sur le billot, n’avoue jamais ».

 

Une fois, une seule, il a imaginé la quitter. A l’époque, il partage sa vie entre sa femme à Lille et son amant Paul à Paris. Il rencontre Sylvain, un gay en couple libre, dans un sauna. « Je suis tombé amoureux, le coup de foudre terrible, ça m’a vrillé la tête : je voulais qu’il quitte son mec, qu’on vive ensemble, qu’on se pacse. Alors qu’au fond je savais très bien que ça ne fonctionnerait pas, nous n’étions pas compatibles. Évidemment, il ne l’a jamais quitté. Ça a duré trois ans, j’étais désespéré, une histoire infernale. J’ai fini par partir. C’était trop douloureux quand je ne pouvais pas le voir. » Il considère que c’est la seule fois où il a réellement trompé sa femme. Parce qu’il était amoureux.

Est-ce qu’aujourd’hui il pourrait imaginer se marier avec un homme ? Il formule la possibilité suivante : « si j’avais 20 ans, j’épouserais peut être un mec ». Avant de compléter tout de suite : « mais j’en sais rien, en fait ». Il tient à sa femme. « On passe de très bons moments ensemble. On est raccord ; on a envie de faire les mêmes choses au même moment. » Il lance même : « être marié avec ma femme, c’est la plus belle chose qui me soit arrivée ».

Jean-Pierre ne se voit pas non plus quitter sa compagne pour un homme. « Ça ne me viendrait même pas à l’idée. Il me manquerait un truc, la féminité qu’une femme apporte, c’est quelque chose qui est important pour moi. Peut être que si j’avais assumé cette bisexualité plus tôt, s’il n’y avait pas ce risque de faire mal à quelqu’un, peut être que ça se serait passé différemment, que je serai plus épanoui. Mais là, j’ai plus l’âge de faire un coming out ! »

Assumer un couple avec un homme

Mathieu, le plus jeune, est celui qui en a le plus parlé autour de lui. Son patron le sait, comme une partie de ses amis. C’est aussi celui que ne ferme pas complètement la porte au fait de se mettre vraiment en couple avec un homme. Question de génération ? « Si ça devait ne pas marcher avec ma copine, pourquoi ne pas essayer avec un gars ? Je ne sais pas si je le dirais à ma famille, mais je suis à Paris, pas eux ; je pourrais faire ce que je veux. Si demain je rencontre un homme, je n’irais pas me prendre la tête, je pourrais assumer. »

Problème : pour l’instant il n’a pas l’impression de pouvoir trouver chaussure à son pied. « J’ai une vision du couple assez classique. Mais les gays que je côtoie n’ont pas les mêmes envies. Sur les sites, j’ai déjà essayé, pour voir, de dire aux mecs que je cherchais du sérieux. Malgré ça, ils s’axent systématiquement sur le cul, me demandent tout de suite si je suis passif ou actif, réclament des photos de ma queue… Avec les nanas, les choses se font bien plus naturellement, tu es dans la découverte, la séduction. »

Ce beau garçon est quand même conscient qu’il n’a probablement pas rencontré les bonnes personnes : comme les hétéros, tous les gays sont dans la nature, du sex-addict à l’amoureux transi. « Peut-être qu’inconsciemment, j’ai fait en sorte de ne trouver que des gars à qui je n’allais pas m’attacher. Pour faire ce que j’avais à faire, sans remettre en cause mon mariage. Pour être tranquille. » Même à l’heure du mariage pour tous, il n’est pas toujours facile de se projeter dans un couple de même sexe… Nos trois témoins ont tous du mal à s’imaginer officiellement avec un homme. Pourtant, une chose est sûre : aucun ne compte arrêter d’en fréquenter.°

Les prénoms ont été changés.

 

 

 

Par StreetPress - Publié dans : DECOMPLEXER les BISEXUELS -&- PERES LIBERTINS - Communauté : Cavaillon communauté gay bi trans lesbienne sur la région
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