Partager l'article ! Une vie sexuelle épanouie se travaille, s’entretient et ne va pas de soi: entre 15 et 20 ans, on apprend, merci les plus ...
entre 15 et 20 ans, on apprend, merci les plus grands expérimentés
photo Marie-Claire 05/11/2013 à 17:25 |
Le désir « spontané » durerait de douze à dix-huit mois
L'époque est à la performance sexuelle, aux orgasmes à répétition, au jouir ensemble jusqu'à la tombe.
L'artifice des sondages :
Magazines et instituts de sondages regorgent d'enquêtes et de statistiques en tout genre, tendant à prouver que la normalité est de faire l'amour chaque jour, quel que soit son statut social, ses problèmes, son âge. Bien sûr. Comme si la crise, le boulot (quand on en a un), comme si la morosité du quotidien n'affectaient en rien notre libido. Comme si l'âge aidant, les hormones se calmant et la routine s'installant, on restait des « saute-au-paf » de première.
Ces enquêtes sont quand même fascinantes :
il suffit de surfer sur Internet pour tomber sur les conclusions de quelques obscurs chercheurs qui n'ont rien d'autre à faire que de regarder sous la couette de leurs congénères. Comme on sait bien qu'ils y sont rarement conviés, cela revient à dire que ces travaux sont très largement de la pure invention.
Une autre enquête très sérieuse concerne la corrélation entre la recherche du bonheur et le sexe. D'après l'enquête d'une université du Colorado (publiée dans le journal Social Indicators Research et intitulée « Sex and the Pursuit of Happiness »), la journée idéale des sondés comporterait 106 minutes à faire l'amour, 36 minutes à travailler, 48 minutes devant son ordinateur, 82 minutes de socialisation, 75 minutes à manger, 47 minutes de tâches ménagères et 46 minutes de repos.... 106 minutes à faire l'amour, ça fait rêver. Ou pas. Il y a quelques années Frédéric Beigbeder avait écrit un livre, L'amour dure trois ans. Pour lui. Parce que les sexologues affirment que le désir « spontané » dure de douze à dix-huit mois.
Prendre conscience du bonheur que l'on a de faire l'amour et vouloir le conserver qu’il est difficile de faire comprendre aux plus jeunes qu’une vie sexuelle épanouie se travaille, s’entretient et ne va pas de soi. Puisque, selon une énième enquête, les 50-70 ans qui font l’amour vivent plus vieux, en meilleure santé et sont plus heureux, il faut bien trouver les moyens, à défaut d’entrer dans le Guinness des records, de continuer cette activité qui ne coûte rien, ce qui est rare de nos jours. En gros, sexuellement parlant : entre 15 et 20 ans, on apprend ; après on profite ; de 40 à 50 ans, on se calme, mais il faut s’accrocher parce qu’à partir de 55 ans, avec le "démon de midi" ça repart.
on apprend
on profite
merci les plus grands expérimentés
Aucun commentaire pour cet article
Derniers Commentaires