Partager l'article ! ROMANCE: un gars qui pensait être hétéro commence à penser que son meilleur ami pourrait bien être son petit ami.: & ...
Je sais quil vient de jeunes visiteurs ici, permettez-moi, en tant qu'auteur du blog cavaillongay, d'exprimer au passage quelques souvenirs d'expériences personnelles. Merci ! |
Vince et Ian ont bien de la chance Ce que je vais dire-là va à l'encontre du récit de Vince ci-après : «Jeune homme, mets un frein à ton admiration sans bornes pour un copain. Passe aux actes. Si, quand tu lui fais des avances, que tu le caresses à la dérobée, que tu tentes de l'embrasser il te repousse, si tu lui dis "je suis amoureux de toi" il se moque c'est qu'il ne te vaut pas. Toi tu t'offres avec franchise tout entier : grosse amitié+sexe = amour et lui demeure loin, dans une amitié qu'il pourrait bien avoir pour tout autre garçon, éloigne toi. N'y pense plus car tu pourrais bien te déssécher à le bader* comme tu fais et traîner comme moi des remords toute ta vie croyant que tu es pour quelque chose dans cet échec. Et là il faut plutôt se garder des "allumeurs-séducteurs qui sans être armés de mauvaises intentions sont des tueurs d'âme qui donnent 'la mort'sans mesurer les conséquences" et vous feraient suicider.» |
*De l’occitan badar (« regarder bouche bée ») ou de l’ancien français bader (« ouvrir, être ouvert (pour qualifier une brèche dans un mur), se borner à attendre, attendre en vain, aspirer, regarder avidement la bouche ouverte, convoiter, avoir de mauvaises intentions ou de fortes envies, rêver ») , attesté au XIIe siècle dans des versions de la Chanson de Roland.
à la charnière entre l'amitié et l'amour
Farceurs ! De longs mois, pour narguer, pour rigoler, pour provoquer, on a fait semblant d'être gays. C 'était du culot ! Les gens, gênés, n'osaient rien dire puisque, à l'évidence, c'était pas vrai. Ca ne préjugeait pas de ce qui se passerait au bout du bout.
Le fait d'être marié exclut-il d'avoir des relations entre hommes ? Bien naïfs ceux qui le pensent !,
Cela me rappelle, il y a(seulement qq années) deux gars dans ma section : dans l'armée l'homosexualité était interdite et d'autant plus condamnable. Ils faisaient exprès (était-ce pour se faire réformer ? ) de se frotter, de s'embrasser, de partager le même lit ouvertement (surtout en manoeuvres). Hi hi, rien n'y a fait. Les gradés n'y voyaient que "farce et plaisanterie" : comme ils étaient tous deux mariés, nos chefs n'y voyaient que du feu. "Con la verdad te engaño disent les espagnols !" : "c'est avec la vérité que je te trompe !" et là, moi qui les observais avec une envie bien compréhensible, je voyais bien que ça allait bcp plus loin ! Malins les deux gars ! militaires amis, sachez-le, dans l'armée comme ailleurs le culot paie !
Le récit :
Ian et moi, Vince, étions dans la même classe au lycée. Il était vraiment beau et n'était pas de mes amis car sa beauté me tenait à distance. Dans ma tête, c'eût été trop prétentieux de vouloir être son ami.
Malgré cela, Ian et moi avons fini par nous voir souvent. Comme "apprivoisé", à un moment j'ai décidé qu'il était temps d'arrêter d'avoir peur de Ian et d'essayer d'être ami avec lui.
Environ un an après avoir vraiment commencé à traîner ici et là avec Ian, il y a eu un moment de révélation au cours duquel j'ai réalisé que j'étais le meilleur ami de Ian. Jusqu'alors je pensais qu'en dehors de moi il avait des dizaines d'amis dont il ne me parlait pas et j'en faisais partie sans plus.
Quelle erreur ! Oui, il était silencieux, mais c’est uniquement parce qu’il était plutôt introverti et qu’il n’aimait pas parler de ses états d'âme et sentiments. Aussi, "trop cool" mon Ian et moi étions passionnés de sciences et techniques, notamment d'informatique, et y consacrions la plus grande partie de notre temps. On a vu ensemble chaque épisode de Pokemon et Digimon ET Yu-Gi-Oh. Nous faisions ensemble nos devoirs à la maison et c'est ensemble que souvent nous regardions des dessins animés après l’école.
Si je résume, Ian et moi avons fréquenté différents collèges, mais nous parlions tous les jours. La puberté a été gentille avec moi. Aujourd'hui je ne suis pas du niveau d’attractivité de Ian, mais je suis plutôt confiant sur mes facultés de séduction.Dernièrement, je me demandais si, au point où nous en étions arrivés, Ian et moi devions nous considérer seulement comme "de bons amis" ?
Cela me rappelle le sentiment de culpabilité que, moi, j'éprouvais-à l'époque et à tort- pour tout acte masturbatoire ou relevant de mon homosexualité.
Vince->"Certaines raisons m'ont amené à me questionner :
• Toucher Ian. Au début, j’ai remarqué qu’il était mal à l’aise lorsque je le touchais, alors je ne l’ai plus fait. Après un moment, c'est lui qui a commencé à le faire. Bien souvent quand nous sommes seuls, il s’installe à côté de moi et pose sa tête sur mon épaule. C’est assez adorable. Maintenant, nous sommes tout le temps proches physiquement- pas sexuellement-, mais il s’appuiera contre moi si nous sommes debout ensemble ou si je mets mon bras autour de son épaule.
• Au début, quand nous dormions, l'un de nous dormait par terre, sur un canapé ou quelque chose du genre. Maintenant, nous venons de partager les lits. Je me suis déjà réveillé avec son bras autour de moi. Je ne vais pas mentir : mon cœur a ressenti des choses embarrassantes dès la première fois. Je me suis réveillé devant lui et j'ai juste pensé à quel point c'était agréable et quelle chance j'avais. Il s'est réveillé quelques minutes plus tard et nous nous sommes regardés en souriant, puis j'ai hasardé : «Gay». Et nous avons tous les deux éclaté de rire".Il s'est réveillé quelques minutes plus tard et nous nous sommes regardés en souriant, puis j'ai hasardé : «Gay». Et nous avons tous les deux éclaté de rire.
Vince->"Nous avons partagé les vacances dans nos familles respectives.
• Une fois, à l'université il a participé à un voyage d'études. À son retour, il m’a dit qu’il avait identifié en lui "quelque chose de nouveau" (c'était vague et il me restait à deviner son fond de pensée ). Il a dit que le nom qu'il a donné à ce sentiment c'est le mien. J'en étais un peu abasourdi et je lui ai demandé pourquoi. Il a dit: "Qui d'autre pourrais-je nommer pour exprimer mon état d'âme ?"
• Aucun de nous deux n'est sorti avec quelqu'un récemment. Personnellement, je ne m'en suis pas senti envie. Je pense que c’est peut-être parce que j’ai déjà le sentiment d’avoir Ian. Epris c'est le mot dans tout son sens sémantique. Je n’ai pas de préférence de genre que ce soit homo ou hétéro, et mes amis le savent. Ian, lui, a toujours été vague sur son orientation".Vince->" • Nous sortions beaucoup ensemble et tout seuls, comme à la plage par exemple. Une fois, je passais une triste journée et il m'a surpris en se montrant chez-moi et en frappant à la fenêtre. Pour me "consoler"il nous a conduits en voiture au sommet d'une montagne et nous sommes restés sur la banquette arrière, allongés et serrés ensemble pendant des heures en proie à une étrange et nouvelle langueur".
Non, l'ambiance, il y a seulement quelques années, ne permettait pas de parler impunément -et souvent ou constamment-l'un de l'autre sans éveiller des soupçons d'homosexualité. On évitait.Cela me rappelle...
Vince->" Pendant que nous sommes, chacun de notre côté, à la fac, il m’envoie de jolis messages. Comme «tu me manques», «quelque chose m'a rappelé de toi», etc. J'ai appris de ses amis qu'il parle beaucoup de moi, ce qui est un soulagement car je parle de lui à tout le temps à mes amis. Nous nous envoyons des cadeaux parfois. Il m'envoie des échantillons de spécimens de ses recherches, comme des roches ou des feuilles fraîches. Ça a l'air bête de recevoir littéralement des pierres et des feuilles
Honnêtement, Ian pourrait probablement m'envoyer une merde qu'il a trouvée scientifiquement significative et je la chérirais
Je pense beaucoup à Ian. Il est attrayant, intelligent et drôle et est sans aucun doute ma personne préférée. C’est embarrassant à quel point j’aime Ian. Il peut passer toute la journée à m'envoyer des textos.
Comme vous pouvez le constater, il y a beaucoup de choses qui peuvent être expliquées par ce que font les meilleurs amis ordinaires, et d'autres choses encore auxquelles on ne peut pas donner d'explication. (Quoi, les frères hétéros ne se blottissent pas l'un contre l'autre au lit ?)
Il ne me reste qu'un seul diplôme à obtenir cette année pour achever mes études supérieures et j’ai réalisé que c’était la première fois que je pouvais décider où vivre, et j’ai aussi réalisé que je voulais vivre avec lui. Mais j’ai l’impression que si nous voulons vivre ensemble, je devrais enfin savoir si nous sommes amis ou amoureux. Ian est plutôt réservé, alors il semble que je vais devoir être courageux pour deux.
Mon meilleur ami et moi avons un comportement pas si platonique. Comment puis-je lui demander s’il s’agit d’un petit ami ou s’il veut l’être? Et dire que nous n'avons jamais "consommé" de sexe ensemble, ni même de masturbation !
Sur mon blog des correspondants à qui je me suis confié m'ont donné de bons conseils, notamment une fille qui a eu une expérience très similaire.
>"Salut à toi "OP", ton histoire me rappelle le temps où je traînais avec ma petite amie actuelle. (Pour votre info, nous sommes deux filles et elle est ma première.) Nous avons commencé exactement comme vous et un jour, nous avons eu une soirée pyjama et je l'ai embrassée. Puis elle m'a embrassé en retour et ensuite tout est devenu flou, puis boum, elle a laissé tomber la question et nous nous sommes retrouvées lesbiennes.
>"Je suggérerais de saisir l'occasion et trouver un moment privé pour lui poser la question, sinon, dites-lui ce que vous pensez de lui. Exprimez de grands sentiments, dites-lui les moments où votre cœur palpite, dites-lui tout cela. D'après ce que vous avez posté, cela ressemble certainement à ce qu'il ressent de la même manière que toi".
- je dormais, pardon
- excuse-moi je suis trop fou de toi
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