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ben ouiy a des gays en squat !
Helkarava | 24 Juillet 2015 ENQUETE
Du repérage d’un immeuble vide à son ouverture au pied-de-biche, des squatteurs parisiens donnent leurs trucs et astuces. Prêt pour une balade nocturne à 4 heures du matin ?
Les trois tables, attachées à l’arrache avec une chambre à air, manquent de se renverser à chaque virage. Il faut dire que la vieille camionnette immatriculée en Bretagne n’est pas des plus stables. À l’intérieur, une petite dizaine de squatteurs du COLLECTIF STENDHAL, en route pour « l’ouverture » d’un nouveau bâtiment. Il est 3h30, l’heure à laquelle les fêtards sont rentrés et les travailleurs pas encore levés. L’occasion rêvée pour José, Fantine, Joël ou Anna d’investir un nouvel immeuble inoccupé du 19e arrondissement qu’ils ont repéré au préalable.
Sur le chemin, une canette de bière passe de main en main. « Tu peux mettre ton portable en silencieux ? Et baisser la luminosité ? » Ambiance commando, version roots. Joël, un trentenaire en jogging à l’accent créole, s’allume un joint qui illumine le visage des squatteurs, posés à l’arrière de la camionnette sur un tas de meubles. Ce soir, il faudra faire vite pour ne pas se faire repérer. Chacun a son paquetage : dans les grands sacs à dos entassés au sol, tout le nécessaire pour vivre en vase clos avec des bouteilles d’eau, du papier toilette et de la bouffe …
A l’intérieur du bâtiment qu’ils veulent squatter, Lucas et Roc, deux autres membres du Stendhal, sont déjà en « sous-marin ». Depuis deux jours, ils vivent dans le noir complet, avec interdiction de sortir pour ne pas éveiller les soupçons. Assise au fond du fourgon qui fend la nuit parisienne, c’est Anna, une grande blonde souriante qui fait la liaison avec eux, scotchée à son portable. Devant le bâtiment, deux autres membres de l’escadron font le guet sur un scooter. Le téléphone d’Anna vibre. C’est Lucas. Tout le monde se tait. « Il dit qu’une alarme a sonné », balance Anna, dépitée, alors que l’éclaireur a déjà raccroché. Bientôt, alors que le groupe arrive à deux pas des lieux, le portable s’allume à nouveau. Ce sont les guetteurs : « Les flics sont là, ils sont rentrés. »
Cette fois, plus personne ne se marre. Lucas a réussi à s’échapper par une porte dérobée. Roc, lui, a été pris par la police. Il a prétexté être SDF et chercher un lieu pour la nuit. Les keufs l’ont laissé repartir. Les squatteurs ont l’habitude. Le week-end prochain, ils recommenceront ailleurs.
Les squatteurs ont des anecdotes d’expulsions à la pelle.
Les cheveux rasés sur le côté,
une habitante du Stendhal qui tient le bar de
La petite rockette se lance : des squatteurs c
ommençaient à être emmurés par le proprio
alors qu’ils étaient toujours à l’intérieur !
« Ils ont été obligés d’appeler la police »,
rigole-t-elle. Yannick, lui, se souvient d’une
expulsion particulièrement musclée du côté
de Montmartre. Une nuit,...
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